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Posté

Bonjour,

Voici le résultat de la moulinette de Newton :

Questionnaire :
1. Ce que je veux observer en priorité : Planétaire et Ciel profond en quantités égales
2. Le but de ce télescope est : Visuel mais un peu de photo aussi
3. Le plus important pour moi c'est : Un compromis entre fonctionnalités et diamètre
4. J'observe le plus souvent de : Mon jardin
5. Quand j'observe ailleurs que chez moi : J'ai de la place dans mon véhicule mais va falloir pousser un peu
6. Pour me rendre à mon lieu d'observation ou ma voiture : J'y suis direct
7. Je sais porter facilement : 20 kg
8. Les réglages : Je sais régler mon instrument sur le terrain
9. Quand je suis sur place : Je veux bien passer un peu de temps pour préparer
10. Pour trouver un objet : Je sais chercher avec une carte mais ça serait bien si ça pouvait être automatique parfois
11. Quand j'ai trouvé l'objet : J'aimerais ne rien toucher et qu'il reste toujours visible
12. Pour l'instrument sans les accessoires, je peux mettre : 1 000 €

Note monture :
Equatoriale motorisée (70)
AZ-EQ avec goto (70)
Equatoriale avec goto (68)
Azimutale avec goto (68)
Equatoriale (EQ) (59)
Dobson push-to (54)
Dobson (49)
Azimutale (AZ) (22)

Note tube :
Newton tube plein (56)
Maksutov ou Schmidt-Cassegrain (56)
Lunette apo (48)
Newton tube ouvert (46)
Lunette achro longue (36)
Lunette achro courte (32)

Choix final :
Pour un(e) Newton tube plein monté(e) sur une monture Equatoriale motorisée au prix de 1000 €, le diamètre recommandé est de 200 mm

 

En complément, j'habite dans un village de Nord Charente, où la lumière est coupée vers 22h15 (quand elle n'est pas en panne), on y observe facilement la voie lactée en quelques secondes d'habituation à l'obscurité. D'après une carte de la pollution lumineuse, j'aurais "droit" aux magnitudes 21. Je sais bien me repérer dans le ciel sans avoir de carte sous la main, identifier Mars, Vénus, Jupiter et Saturne. Orion, le taureau et ses pléïades, les ourses, cassiopée ...

J'avais pris les options astronomie et astrophysique lors de mes études de phy il y a .... 25 ans !

Je dispose d'un vieux Celestron TC117 114/1000 sur une monture équatoriale en bois (qui ne tiens plus très droit...) avec lequel j'ai pu observer Jupiter et Saturne en habitant en ville.

 

Maintenant que j'habite à la campagne avec un terrain sans trop d'arbres - j'ai pris quelques photos du ciel pour "m'échauffer" et je souhaite avoir un bon instrument pour faire des observations et photos.

 

J'ai repéré ce Dobson en 200mm : https://www.maison-astronomie.com/fr/telescopes-dobson/4361-telescope-dobson-sky-watcher-2001200-flextube-go-to-3664055000582.html

Pour faire des photos, je peux écrire un script python pour corriger la rotation de champ à la volée avant compilation. 

Ce qu'il y a de bien avec ce dobson, c'est la carte wifi pour le guider (que ne mentionne pas le site astro-shop pour le même modèle)

 

Ou celui-ci : https://www.bresser.de/fr/Astronomie/Telescopes/BRESSER-Messier-NT-203s-800-EXOS-2-GOTO.html

Je ne connais pas la qualité optique de Bresser. Il semble tentant avec son rapport d'ouverture à F/3.9 ! Et sa monture EXOS-2 ? Elle semble en aluminium.

 

Est-ce qu'il y aurait d'autres modèles intéressants pour un budget allant jusqu'à 1500€ ?

 

Une autre question : si je lance une nuit complète d'acquisition, est-ce que les batteries tiennent le coup ? Déja l'APN que j'utilise, un EOS 60 défiltré, ne semble pas pouvoir me prendre plus de 2h de photos.

Il faudrait que je prenne plutôt une caméra, mais alors laquelle choisir ? Et comment l'alimenter ?

Je garderais l'appareil photo pour les planètes.

 

Merci de vos idées !

Posté (modifié)

Salut M2hd, et belle année !

Tu indiques sur la moul "visuel mais un peu de photo aussi" alors qu'à te lire, on ressent davantage une envie d'imager.

Avec un budget modéré, il est important d'identifier ton envie préférentielle dès le départ car ces deux pratiques n'ont pas tout à fait les mêmes exigences.

En visuel, c'est plutôt le diamètre et la facilité à orienter l'instrument qui priment. Un newton sur monture dobson convient alors très bien à cet effet, ou un catadioptrique avec suivi, mais c'est parfois au détriment de l'accès au très grand champs. J’exclue volontairement une lunette pour du visuel pur et comme unique instrument (à mes risques et périls haha).

En imagerie, une monture équatoriale capable de supporter très aisément ton setup complet est nécessaire. L'instrument vient ensuite en fonction des cibles, du budget restant, de l'imageur déjà à dispo. Il y a également pas mal de petits trucs en plus à prévoir dans le budget (câbles, informatique, automatisation, filtres etc).

Oui tu peux faire un peu des deux avec un instrument, mais l'un privilégie la monture, l'autre plutôt le diamètre et la facilité.

 

Modifié par olivufu
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Posté
Il y a 19 heures, m2hd a dit :

Ou celui-ci : https://www.bresser.de/fr/Astronomie/Telescopes/BRESSER-Messier-NT-203s-800-EXOS-2-GOTO.html

Je ne connais pas la qualité optique de Bresser. Il semble tentant avec son rapport d'ouverture à F/3.9 ! Et sa monture EXOS-2 ? Elle semble en aluminium.

Bonjour @m2hd,

Bien d'accord avec @olivufu, quand à vous lire on devine davantage l'envie de photo plutôt que du visuel pur.

Reprenons alors votre proposition NT 203S/800 et la monture proposée EXOS-2

 

Concernant le tube, avec son ouverture à F/d = 3,9 bien sûr que les temps de poses vont se réduire mais cela à un prix et pas des moindres.

1) Plus le rapport F/D est petit, plus la tolérance de mise au point devient très petite et difficile à obtenir même avec un focuser motorisé. Pour une mise au point au top on parle de 0,05 mm de tolérance. Ce point est un gros écueil possible (certain même) pour un débutant. Aussi au moins l'accessoire de démultiplication 1/10 devient une nécessité et non plus une option.

 

2) Plus le rapport F/D est petit, plus la qualité de la collimation doit être extraordinairement précise pour obtenir une image piquée. C'est un incontournable. Quand on sait que les variations de déformation du tube sous son propre poids au cours de sa course de suivi modifie suffisamment les données pour impacter la collimation d'un F/D court, je vous laisse deviner le désarroi d'un débutant en astrophoto. Ces déformations sont d'autant plus attendues sur un Newton que la charge imageur, contre-poids agissent en porte à faux latéralement et de manière variable au long su suivi.

 

Le tube seul sans accessoire est donné pour 8,7 kgp et 11,5 kgp avec tous ses accessoires de base. A cela ajoutez le poids de votre appareil photo, le poids du contre poids supplémentaire, et quelques autre bricoles comme la fixation du tube à la monture, un pare-buée, une roue à filtres, et vous voilà aux environs des 13 kgp de charge. Le constructeur donne la monture EXOS 2 pour une charge nominale de 13 kgp, oui MAIS ! Cette charge est la charge en visuel pur. En astrophotographie du ciel profond il est nécessaire d'apporter un facteur correcteur de 0,7 soit donc pour une monture EXOS 2 13 kgp X 0,7 = 9,1 kgp de charge astrophoto maximum soit déjà presque le poids du tube nu.

 

La conclusion sera alors : oubliez cette proposition si l'astrophoto vous attire.

 

Passons maintenant à votre appareil photo. Il est défiltré c'est un plus pour le ciel profond, mais oubliez le également pour le planétaire. La dimension du capteur, même en APS-C n'est pas du tout adapté à la photo planétaire sauf peut-être un peu la Lune et ce d'autant que vous avez un F/D petit ce qui ne convient pas non plus en planétaire. Il vous serait de toute façon nécessaire d'ajouter une lentille de barlow dont le calcul montre que son rapport idéal se trouverait autour de 5,4. Quel intérêt alors à rechercher un instrument à F/D petit pour le rallonger très notablement en ajoutant un élément optique conséquent dans le train optique.

 

En réalité vous devez AVANT de chercher le matériel définir avec assez de précision quelle activité astrophoto vous souhaitez réaliser. L'instrument polyvalent n'existe absolument pas en astronomie. Rechercher le compromis c'est adhérer sans réserve à l'acceptation de résultats moyens dans tous les compartiments de la discipline.

 

Si vraiment votre souhait est d'exploiter votre EOS 60D, c'est assez préférentiellement dans le domaine des grands objets du ciel profond, champs stellaires, grandes nébuleuses. Retenez cependant que le haut niveau sera difficilement atteignable car votre imageur ne sera pas refroidi, le bruit thermique sera alors un handicap. Le bruit photonique également lors de la lecture des photosites. En effet conçu pour de la photo terrestre, ce type d'appareil n'a pas vu son rapport signal/bruit travaillé à fond contrairement aux caméras astro dédiées pour lesquelles c'est l'une de grandes préoccupations. Assurez vous également que vous pouvez piloter votre appareil photo en temps de pose au delà de 30 secondes etc etc.

 

Ne vous découragez pas. Il vaut bien mieux savoir avant que d'apprendre après.

 

Pour finir vous avez compris que ce sont les cibles recherchées qui vont orienter votre type de matériel. dans l'ordre vous aurez à définir :

1) Votre imageur et son échantillonnage, pour ce dernier c'est impératif.

 

2) La monture car c'est un élément très déterminant de la qualité finale.

 

3) Le tube enfin dont les critères de choix, diamètre et F/D seront ceux qui donnent l'échantillonnage correspondant à votre imageur, et que bien entendu il respecte aussi le devis de poids admissible par la monture.

 

Bonne recherche à vous et n'hésitez pas à questionner. D'autres avis viendront.

 

 

Ney

 

  • Merci / Quelle qualité! 3
Posté

Merci pour vos réponses ! Vous m'avez mieux cerné que moi-même.

Laissons donc ce Bresser 203/800. C'était trop beau pour être vrai un prix pareil.

J'ignorais les détails optiques liés au rapport F/D.

Disons que je souhaite me faire la main sur les objets planétaires avant de passer à la suite.

Oublions le budget global. Je peux répartir le tout sur plusieurs années et augmenter l'enveloppe.

 

Est-ce qu'un Maksutov pourrait faire l'affaire ? Et à partir de quel diamètre ?

Puis à l'avenir, je compléterais le set avec un Newton sur équatoriale (ou mieux)

 

 

Posté
Il y a 20 heures, m2hd a dit :

J'ignorais les détails optiques liés au rapport F/D.

Disons que je souhaite me faire la main sur les objets planétaires avant de passer à la suite.

 

Bonsoir @m2hd,

 

Le rapport F/D d'un instrument d'optique n'est pas un détail, loin, très loin s'en faut. Vous allez le découvrir assez vite si vous vous investissez dans l'astrophoto.

Démarrer l'astrophoto avec le planétaire est une excellente idée à bien des égards et je vous encourage à demeurer sur cette idée. Les objets sont lumineux, ce qui écarte un peu tous les problèmes de faible rapport Signal/Bruit. Les prises de vue sont plus faciles à réaliser tant par la quantité de matériel à mettre en œuvre, que par leur coût et par le temps nécessaire sur le terrain.

 A contrario, les objets disponibles en planétaire sont bien moins nombreux que ceux du ciel profond. Nous avons :

 

1) Le Soleil, la Lune et Vénus qui sont présents tout au long de l'année, sont lumineux voire très lumineux. ceci veut dire que les temps de pose individuels sont très courts évitant ainsi bon nombre de difficultés liées à la turbulence.

 

2) Vous aurez ensuite épisodiquement Jupiter et Saturne qui sont de grosses planètes lumineuses aussi quand elles passent au plus près de la Terre. Enfin Mars est un beau sujet quand chaque 18 mois à 20 mois elle passe (presque) à proximité de la Terre.

 

3) Vous aurez enfin Uranus et peut-être Neptune mais qui réclameront un peu plus de technicité. Ce sera pour plus tard.

 

Comme montré dans ma réponse précédente, votre appareil EOS 60D ne vous sera pas utile en planétaire. Préférez lui une caméra dédiée à l'astrophoto planétaire. Trois capteurs ont montré leur grande compétence dans le domaine : l'IMX224 et 225, l'IMX 462 et la dernière génération l'IMX662. Ces trois capteurs équipant différentes marques de caméras donnent d'excellents résultats en planétaire.

 

En matière d'instrument un dobson de 200 mm à F/D = 6 fera parfaitement l'affaire. Prévoyez plutôt un modèle motorisé. Le Flextube que vous avez envisagé dans votre premier message est un bon candidat, car la longueur variable de son tube autorise des backfocus longs. Nous pourrons développer ce point plus tard. Avec un F/D de 6 il devient beaucoup plus permissif tant en précision de mise au point qu'en collimation, étant entendu que plus ces processus sont travaillés par l'observateur, meilleur est le résultat final.

 

Les logiciels auxquels vous devez vous intéresser pour la prise de vue sont, parmi les plus connus, : Firecapture, SharpCap ainsi que la suite livrée avec votre caméra. Le traitement se fera avec l'incontournable SIRIL, Winjupos, Gimp et quelques autres que vous découvrirez par la suite. Tous les logiciels que je vous ai cités appartiennent au monde du Libre, ce qui n'empêche pas de faire une petite donation de temps à autre. (C'est ma manière de reconnaitre un travail accompli et performant).

 

Vous avez enfin deux logiciels qui vous seront également utiles : Stellarium qui est un planétarium de haute qualité, et l'Atlas Virtuel de la Lune pour préparer vos observations sans oublier bien sûr tous les outils déjà présents sur ce Forum, Météo, éphémérides etc.

 

Enfin pour vous mettre le pied à l'étrier je vous invite à passer tout le temps nécessaire sur le blog de Christophe PELLIER : https://www.planetary-astronomy-and-imaging.com/reussir-images-planetaires/

 

ainsi que sur la chaine YT de notre ami @CDLC qui vous expliquera tout pour bien choisir votre instrument, votre caméra et bien plus encore comme une table équatoriale pour améliorer le suivi : https://www.youtube.com/@cdlc48

 

D'autres avis viendront.

 

Ney

 

 

 

  • J'aime 1
Posté

Ok, donc on part bien vers le Dobson en 200mm.

On peut donc aussi ajouter cette caméra : https://www.maison-astronomie.com/fr/webcams-d-initiation/6710-camera-hd-lune-et-planetes-bresser-4007922072562.html basé sur le chip IMX225.

 

On va commencer avec ça, et on va voir déjà comment je gère.

Mais pas là tout de suite, pour l'instant les nuits sont "fraiches" et pas très claires.

 

 

 

Posté

Bonsoir @m2hd,

 

Il y a 2 heures, m2hd a dit :

 

Cette caméra ne fonctionne qu'en USB2. J'y vois deux inconvénients :

 

1) Les ordinateurs récents ne disposent plus de l'interface USB2 mais maintenant de USB3, Donc il y a une très forte probabilité que cela ne fonctionne pas. J'ai dû abandonner une caméra à cause de cela.

 

3) En astrophoto planétaire plus le débit entre caméra et ordi est élevé, plus vous pourrez accumuler de prises de vue en un temps court. Ce point est très intéressant. Une planète comme Jupiter a un temps de révolution de 10H00, cela veut dire que ça tourne plutôt vite. Plus court sera le temps de prise de vue mais avec un maximum d'images individuelles, meilleur sera le résultat final. Pour obtenir cela USB3 est bien meilleur que USB2.

 

Avec quelques dizaines d'euros de plus, vous trouverez une ASI 224 MC de chez ZWO par exemple qui aura un très net débit supérieur. Dans le Grenier il en passe régulièrement avec des prix qui vont de 150 à 245 €. Surveillez ce produit.

 

Ney

Posté
Le 18/01/2024 à 23:55, 22Ney44 a dit :

Cette caméra ne fonctionne qu'en USB2. J'y vois deux inconvénients :

1) Les ordinateurs récents ne disposent plus de l'interface USB2 mais maintenant de USB3, Donc il y a une très forte probabilité que cela ne fonctionne pas. J'ai dû abandonner une caméra à cause de cela.

 

3) En astrophoto planétaire plus le débit entre caméra et ordi est élevé, plus vous pourrez accumuler de prises de vue en un temps court. Ce point est très intéressant. Une planète comme Jupiter a un temps de révolution de 10H00, cela veut dire que ça tourne plutôt vite. Plus court sera le temps de prise de vue mais avec un maximum d'images individuelles, meilleur sera le résultat final. Pour obtenir cela USB3 est bien meilleur que USB2.

 

Avec quelques dizaines d'euros de plus, vous trouverez une ASI 224 MC de chez ZWO par exemple qui aura un très net débit supérieur. Dans le Grenier il en passe régulièrement avec des prix qui vont de 150 à 245 €. Surveillez ce produit.

 

Ney

 

J'ai un vieil ordi de facilement 6 ans, disposant de ports USB 2 et 3. Je n'ai jamais eu de problèmes de compatibilité en passant mes disques entre les ports.

D'après wiki (https://fr.wikipedia.org/wiki/USB#USB_3.0_(ou_USB_3.1_Gen_1_ou_USB_3.2_Gen_1) c'est le câble de la gen 3.0 (datant de 2010) qui posait problême.

J'ai des photos d'une dizaine de MP qui fond durement 10Mo. Avec une norme usb2 à 60Mo/s, je ne pense pas qu'une caméra à 1.2 MP.  Même le mode RAW du Canon fait des images de 20Mo. Mais soit, autant prendre une caméra avec une norme plus récente. (la norme USB4 et ses débits en 5Go/s vont satisfaire du monde !)

Tant qu'à faire, autant prendre une ASI 662, non ?

Posté
il y a 5 minutes, m2hd a dit :

Tant qu'à faire, autant prendre une ASI 662, non ?

Bonsoir @m2hd,

 

Oui bien sûr, si votre budget le permet. Cependant, si une caméra ASI 224 d'occasion passe près de vous, pourquoi ne pas démarrer avec ce modèle ! Plus tard soit vous la revendrez, soit vous vous en servirez comme caméra guide sur votre setup photo à venir.

 

Ney

Posté

L'autre soir j'observais Jupiter avec mon vieux télescope, et je me demandais si ça valait la peine de simplement changer sa monture (qui ne tient plus son inclinaison polaire)

Le tube fait à peine 2 kilos.

Si j'ajoute une bonne dose de matos électronique - et un porte oculaire pour une mise au point facile, on peut compter 3 kilos pour être sûr.

 

Si j'ai bien compris le calcul pour estimer la charge que doit pouvoir supporter la monture, ça me ferait 5kg .

La SkyWatcher NEQ-5 pourrait faire l'affaire (9kg de charge max = > 6kg avec photo ).

 

Ensuite, si je passe à un tube de 200mm, - 9,5 kg, soit 12,5kg avec materiel photo.

La NEQ6 - le double du prix ! avec une capacité de 19kg (13kg donc pour la photo) 

Est-ce correct ?

Au prix de la NEQ6, vaut mieux prendre un Dobson pour le même diamètre. Mais au moins la monture équatoriale permettrait de faire de très longue poses.

 

Et en testant sur Stellarium entre mon 114/1000 et un 200/1200 sur M42 avec un objectif de 6mm, je ne vois pas de gain réellement significatif sur la simulation, à part un champ plus restreint sur le 200/1200.

Mais Jupiter semble effectivement mieux résolu sur 200/1200 que sur 114/1000.  Pourtant, j'ai une vue équivalente à mon oculaire actuel. Ou alors Stellarium donne un résultat très approximatif.

 

Bref, je ne suis pas avancé...

Posté

Bonjour @m2hd,

 

Le temps de la réflexion est un temps ingrat tant les questionnements sont multiples et la réflexion divergente.

 

Vous avez actuellement un télescope 114/1 000. Si le tube fait environ 50 cm de longueur, c'est un télescope catadioptrique. Les spécialistes vous diront ici que ce n'est pas vraiment le meilleur outil en visuel déjà, mais il est pratiquement à proscrire en astrophoto.

 

Cependant si votre monture a plus ou moins lâcher l'âme, vous pouvez toujours garder ce tube et vous fabriquer une monture Dobson. Cene sont pas les tutos qui manquent. Vous allez ainsi vous familiariser avec ce type de monture.

 

Dans un deuxième temps vous pouvez également vous fabriquer un table équatoriale sur laquelle vous poserez votre Dobson. Vous aurez alors un suivi équatorial et pourrez vous initier facilement à l'astrophoto.

 

Bien évidemment vous allez vous trouver limité avec le 114/1 000 en astrophoto. Ce sera alors le moment d'acquérir un Dobson de plus grand diamètre doté d'une optique newton conventionnelle pour lequel vous réaliserez aussi une table équatoriale (à moins de réaliser la première optimisée pour l'instrument que vous envisagez pour la suite).

 

Voilà un nouveau squelette de scénario qui pourrait vous aider.

 

Ney

 

 

Posté

Merci @Ney !

Il s'agit d'un telescope de type Newton tout bête. Sans lame de Schmidt ou quoi que ce soit sur l'avant. Il doit dater de 1999. J'aurais bien aimé avoir un Nexstar 5 à l'époque mais il coûtait 10x plus cher au moins !

Je pense qu'effectivement, ça vaudrait la peine de lui faire un support Dobson pour me faire la main au bricolage.

 

Il y a 5 heures, 22Ney44 a dit :

Voilà un nouveau squelette de scénario qui pourrait vous aider.

 

Ahaha ! Si ça se trouve, je vais finir avec un 400mm sur le toit, avec connexion permanente et interface web pour que d'autres le commandent à distance et fassent des clichés. 😆

WIN_20240129_21_42_02_Pro.jpg

Posté

Hello, juste une réflexion, parce que je me pose aussi des questions sur un futur instrument.. pour un futur hypothétique. :))))

 

Est-ce qu'un Dobson un peu large (entre 200 et 300mm)  et en technique photo des poses courte, voir du Lucky imaging ne serait pas une option pas trop couteuse pour profiter du meilleur des 2 mondes.

Est-ce que justement la technique des poses courtes, même si le télescope de @m2hd a un petit diamètre.

Si qui pourrait permettre de se passer de table équatoriale (même si rotation du champ à la longue)

 

Bon ciel et bonne recherche

Posté

Entreplume : mettons que tu vises une résolution de 1". Il faut savoir que, en une seconde de temps, le ciel défile de 15" à l'équateur. Il faudra donc accumuler des poses de 1/15è de seconde. Il me semble que c'est vraiment court, même en « lucky imaging » (c'est OK en planétaire par contre). 

  • J'aime 1
Posté

Bonjour @entreplume

Il y a 3 heures, entreplume a dit :

Est-ce qu'un Dobson un peu large (entre 200 et 300mm)  et en technique photo des poses courte, voir du Lucky imaging ne serait pas une option pas trop couteuse pour profiter du meilleur des 2 mondes.

Éternel raisonnement en Astronomie que de rechercher un compromis entre plusieurs pratiques afin d'optimiser la dépense. Ce qui peut être vrai dans d'autres activités et encore je ne suis pas sûr, ne se peut pas en astronomie. L'instrument universel ou évolutif n'existe malheureusement pas pour nous si vous voulez faire du haut niveau. Prenons un autre exemple, le cyclisme. Un vélo de route, un VTT, un vélo de cross, un vélo de BMX sont vraiment très très différents les uns des autres et personne ne gagnera le Tour de France avec un BMX. pourtant ce sont bien deux vélos. En astronomie c'est un peu la même chose, à chaque activité spécifique, Visuel, astrophoto planétaire, astrophoto du Ciel profond, astrophoto à grands champs, il vous faudra un matériel adapté si vous recherchez le haut niveau de qualité.

En faisant des concessions ou en acceptant une qualité finale moindre, effectivement la spécialisation du matériel peut être moindre.

 

En astrophoto, un élément discriminant est le rapport Siganl/Bruit de tout le train optique. Le signal étant très faible, il faut en effet combattre toutes les sources de bruit, ou alors en changeant de stratégie accroitre le signal significativement. C'est ce que l'on fait en augmentant le diamètre de l'instrument. La conséquence immédiate et très très coûteuse est qu'il faut alors augmenter la capacité de charge de la monture, et là les prix croissent de manière exponentielle avec leur capacité d'emport.

 

C'est de cette stratégie entre autre qu'est né le lucky imaging en augmentant significativement le signal, c'est à dire en augmentant nettement le diamètre de l'instrument, le temps de pose se raccourcissait tout aussi nettement permettant alors d'avoir une monture nettement moins précise, un Dobson pouvait même suffire en photo planétaire et avec un très gros diamètre en ciel profond..

 

Cependant même pour une monture Dobson il est nécessaire de motoriser, qui plus est sur les deux axes. Des astram très créateurs ont inventé la table équatoriale, ce qui ne nécessite plus qu'un seul moteur d'entrainement et permet un suivi équatorial. Un seul moteur veut dire une seule source d'erreurs de suivi, contre deux avec deux moteurs, c'est donc un gain significatif.

 

Il reste alors à estimer la différence de budget.

 

Un télescope Dobson motorisé entraine un surcoût de 700 à 1 000 € en fonction du diamètre par rapport au même instrument non motorisé (Pierro-astro).

 

Une table équatoriale DIY coûte de 200 à 300 € selon sa taille et ses équipements. La table équatoriale permet aussi de concserver son télescope sans modifications et de s'en servir comme tel en visuel pur.

 

Ney

 

  • Merci / Quelle qualité! 2
Posté

Merci pour cette réponse bien documentée, j'entend bien que chaque instruments à ces limites et qu'a trop vouloir un instruments polyvalents on reste moyen en tout.

J'entends bien les arguments, je me demandais si la motorisation était nécessaire quand on a des poses en dessous de la seconde en fait ?

Bon ciel

Posté
il y a 45 minutes, entreplume a dit :

Merci pour cette réponse bien documentée, j'entend bien que chaque instruments à ces limites et qu'a trop vouloir un instruments polyvalents on reste moyen en tout.

J'entends bien les arguments, je me demandais si la motorisation était nécessaire quand on a des poses en dessous de la seconde en fait ?

Bon ciel

Pour avoir vu à quelle vitesse Jupiter se déplace dans le champ de mon oculaire, je pourrais tenter des poses d'une demi-seconde. Mais comme ce n'est déjà pas très lumineux, il me faudra accumuler quelques photos.

ça semble faisable.

 

Posté
Il y a 3 heures, entreplume a dit :

J'entends bien les arguments, je me demandais si la motorisation était nécessaire quand on a des poses en dessous de la seconde en fait ?

Il n'est possible de répondre à cette question qu'en définissant bien quel type d'astrophotographie vous souhaitez réaliser. Vous n'ignorez pas qu'il y a en première approximation deux grandes familles :

 

1) L'astrophotographie du ciel profond. Comme l'a bien montré @'Bruno quatre réponses plus haut, sans suivi motorisé, et de préférence avec un dispositif équatorial, en astrophoto du ciel profond les temps de pose autorisés vont être de l'ordre de la fraction de seconde. Même si un gros diamètre récolte bien plus de photons, nous serons toujours très significativement en dessous de la limite inférieure de captation pour avoir un résultat satisfaisant. Sans suivi motorisé même moyen, oubliez réellement l'astrophoto du ciel profond.

 

 

2) L'astrophotographie planétaire. Dans ce cas, même si un suivi motorisé est toujours préférable, il vous sera toujours possible d'obtenir un résultat satisfaisant car le temps de pose sera en fraction de seconde. mais cela ne vous exemptera pas d'assurer un suivi manuel durant la minute ou les deux ou trois minutes que prendra la captation. En effet autant en ciel profond la pose unitaire exige un temps significatif qui se mesure en seconde au moins, autant en planétaire, la pose unitaire est en fraction de seconde mais répétée des centaines voire des milliers de fois. En réalité la captation, faite par Firecapture par exemple, résultera en un film de 3 à 5 mille images ou plus prises en continu sur des temps mesurés en minutes. Toute la durée de la prise de vue, le télescope doit resté braqué précisément sur la cible. Si par un moyen motorisé cela ne pose pas de soucis, le faire à la volée devient particulièrement "sportif" comme il est décrit ici par @Julooo  :

 

 

 

La confusion dans votre esprit, et ceci est tout à fait normal quand on aborde la discipline, est de considéer que l'astrophoto, comme la photo terrestre ordinaire, se fait en une seule prise ou quelques prises de vue. En astrophoto, les prises de vue doivent se faire par dizaines voire centaines en monochrome en ciel profond avec des poses longues de 30 secondes à quelques fois 300 secondes ou davantage selon la performance de la monture. Par opposition, astrophoto planétaire se fait en pose courte mesurée en 1/10 de seconde mais répétée des milliers de fois.

 

Dans les deux cas un post traitement s'impose avec en particulier le processus d'empilement qui permet "d'additionner" les prises de vue individuelles. Nous pourrons y revenir plus tard.

 

Ney

 

 

 

  • Merci / Quelle qualité! 2
  • 2 semaines plus tard...
Posté
Le 30/01/2024 à 15:21, 22Ney44 a dit :

Il n'est possible de répondre à cette question qu'en définissant bien quel type d'astrophotographie vous souhaitez réaliser. Vous n'ignorez pas qu'il y a en première approximation deux grandes familles :

 

1) L'astrophotographie du ciel profond. Comme l'a bien montré @'Bruno quatre réponses plus haut, sans suivi motorisé, et de préférence avec un dispositif équatorial, en astrophoto du ciel profond les temps de pose autorisés vont être de l'ordre de la fraction de seconde. Même si un gros diamètre récolte bien plus de photons, nous serons toujours très significativement en dessous de la limite inférieure de captation pour avoir un résultat satisfaisant. Sans suivi motorisé même moyen, oubliez réellement l'astrophoto du ciel profond.

 

 

2) L'astrophotographie planétaire. Dans ce cas, même si un suivi motorisé est toujours préférable, il vous sera toujours possible d'obtenir un résultat satisfaisant car le temps de pose sera en fraction de seconde. mais cela ne vous exemptera pas d'assurer un suivi manuel durant la minute ou les deux ou trois minutes que prendra la captation. En effet autant en ciel profond la pose unitaire exige un temps significatif qui se mesure en seconde au moins, autant en planétaire, la pose unitaire est en fraction de seconde mais répétée des centaines voire des milliers de fois. En réalité la captation, faite par Firecapture par exemple, résultera en un film de 3 à 5 mille images ou plus prises en continu sur des temps mesurés en minutes. Toute la durée de la prise de vue, le télescope doit resté braqué précisément sur la cible. Si par un moyen motorisé cela ne pose pas de soucis, le faire à la volée devient particulièrement "sportif" comme il est décrit ici par @Julooo  :

 

 

 

La confusion dans votre esprit, et ceci est tout à fait normal quand on aborde la discipline, est de considéer que l'astrophoto, comme la photo terrestre ordinaire, se fait en une seule prise ou quelques prises de vue. En astrophoto, les prises de vue doivent se faire par dizaines voire centaines en monochrome en ciel profond avec des poses longues de 30 secondes à quelques fois 300 secondes ou davantage selon la performance de la monture. Par opposition, astrophoto planétaire se fait en pose courte mesurée en 1/10 de seconde mais répétée des milliers de fois.

 

Dans les deux cas un post traitement s'impose avec en particulier le processus d'empilement qui permet "d'additionner" les prises de vue individuelles. Nous pourrons y revenir plus tard.

 

Ney

 

 

 

Hello

 

Mon interrogation, viens justement de l'utilisation des "habitudes de l'imagerie planétaire" pour le ciel profond dans le cas du lucky imaging, où si on a de l'ouverture les poses unitaires sont bien en dessous de la seconde avec par contre un empilement de milliers de poses.

Dans cet exemple de pratique, voir cette vidéo et le site de l'astrophotographe où il se passe même de flat ( la cible dérivant sur le capteur).

C'est aussi pour cela que je l'évoquai dans le choix d'un Dobson.

 

J'ai pour ma part une pratique très conventionnelle avec pose entre 30 et 300s sur un instrument guidé. Mais je trouve cette façon de faire intéressante.

 

 

et celle-ci

 

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Posté
Il y a 16 heures, 22Ney44 a dit :

Merci @entreplume,

 

Votre post est une véritable découverte. Je vais creuser tout cela dès que ce sera possible et dès que j'aurai du temps.

 

Ney

Cela a été aussi une surprise pour moi, car cela va tellement à l'encontre de nos habitudes que je trouve cela super intéressant. J'avais même envie de tester avec mon matériel très modeste une 80ED, mais j'ai un temps pourri.

En tout cas merci pour l'échange

 

Ça pourra même faire l'objet d'un post ou d'un article sur le site. (Là je vais manquer de compétence... :))) mais je veux bien participer

 

Bon ciel

Posté

En regardant de mon coté je suis tombé sur ce Pdf très bien fait par Stephane Gonzales himself. Celui da présentation que l'on peut voir en  vidéo.

 

poke @22Ney44

Posté
il y a 40 minutes, 22Ney44 a dit :

Est-il possible d'avoir le lien du PdF ?

Je me permets de répondre pour @entreplume car j'avais téléchargé ce pdf il y a quelques temps. Il est disponible sur le site de C&E au "chapitre" forums des RCE 2022 ainsi que beaucoup d'autres présentations intéressantes  https://www.afastronomie.fr/forums-1

Le lien direct vers le pdf https://media.afastronomie.fr/RCE/RCE2022/12nov-S3-GONZALES.pdf 

  • J'aime 2
Posté
il y a 38 minutes, entreplume a dit :

j'étais persuadé que je l'avais posté. Désolé @Ney

Don't worry, be happy ! L'essentiel est que l'information a bien circulée.

 

Ney

  • Comme je me gausse! 1

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