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Bonjour à tous, je suis nouveau sur webastro, je suis en terminale maths/physique et pour le moment, je voudrais plus tard avoir un métier dans le domaine de l'astronomie mais je ne veux pas juste rester dans un bureau ou bien devant un écran tous les jours... Je voudrais plus un métier dans l'astronomie qui me fait un peu bouger. Auriez-vous des conseils à propos de ce sujet là si vous vous y connaissez? Ca m'aiderait vraiment sachant que Parcoursup arrive à grands pas, pour les études je pense à une école d'ingé en aéronautique/aérospatiale ou bien vers des licences scientifiques. Merci d'avance !

Posté

Bonsoir Mon Cher Enzo,   :)

Tout d'abord un petit détail : réfléchis bien au fait que les métiers de l'astronomie sont dans l'ensemble assez mal rémunérés...   :(

Sinon, un petit stage dans un observatoire situé non loin de chez toi serait bien utile.   :)

Pour répondre à la question précise concernant les études que tu désirerais suivre, je te conseille d'opter vers des licences scientifiques.

Mais ce n'est que mon très modeste avis, en attendre d'autres...

Roger le Cantalien.   :rolleyes:


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Salut !

Vaste question, les métier en lien avec l'astronomie sont multiples ! Ca peut être un chercheur qui va travailler sur de nouvelles théories ou bien un ingénieur qui va géré les instrument ou encore qui va les construire.

Avec les télescope actuelles on ne met plus l'œil à l'oculaire mais c'est pas pour autant que ce n'est pas passionnant !

 

Qu'entend tu par bouger, faire un travail plus manuel ? Voyager ?

Posté

sinon, faire un travail qui n'a rien à voir, et qui te permet d'avoir du temps pour observer, voyager, construire des instruments par toi même et les utiliser dans les meilleurs endroits de la planète, faire les rassemblements connus, faire ou organiser des rasso confidentiels quand les connus ne correspondent pas à tes attentes.

J'ai eu un métier qui m'a permis de faire tout ça.

mais fô une sacrée dose de caractère, de chance , de condition physique.

presque quinqua,diplomé bac +4,  j'ai passé un CAP dans un métier en tension.

Depuis, je suis en France dans un site qui allie faible pression immobilière, forte ocurrence de ciel dégagé, un métier qui offre des rémunérations bien au dela du salaire médian.

mes 2 cents...

Posté

Bonjour, continus tes études scientifiques, etc.

Mais dans tout les cas, l'Anglais est impératif que tu dois maitriser, mais parlant comme un Anglais/Américain etc. Aujourd'hui c'est très facile ave l'internet,  écoutant des radios en Anglais du matin au soir.

 

Il y a plusieurs jeunes Français(es) qui travaillent à NASA et autres.

Je te souhaite tout le courage-good luck!

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Il y a 22 heures, roger15 a dit :

Bonsoir Mon Cher Enzo,   :)

Tout d'abord un petit détail : réfléchis bien au fait que les métiers de l'astronomie sont dans l'ensemble assez mal rémunérés...   :(

Sinon, un petit stage dans un observatoire situé non loin de chez toi serait bien utile.   :)

Pour répondre à la question précise concernant les études que tu désirerais suivre, je te conseille d'opter vers des licences scientifiques.

Mais ce n'est que mon très modeste avis, en attendre d'autres...

Roger le Cantalien.   :rolleyes:


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ah bon ? je pensais que les métiers dans le domaine de l’astronomie (oui je sais c’est assez vaste) était plutôt bien rémunéré. En tout cas merci de votre conseil, ça fait plaisir :)

Il y a 22 heures, solfra a dit :

Salut !

Vaste question, les métier en lien avec l'astronomie sont multiples ! Ca peut être un chercheur qui va travailler sur de nouvelles théories ou bien un ingénieur qui va géré les instrument ou encore qui va les construire.

Avec les télescope actuelles on ne met plus l'œil à l'oculaire mais c'est pas pour autant que ce n'est pas passionnant !

 

Qu'entend tu par bouger, faire un travail plus manuel ? Voyager ?

Tout d’abord merci pour ta réponse, je parle d’un métier où je peux me déplacer sur différents sites d’observations ou bien pour faire des semaines d’études dans certains endroit de la planète.

Il y a 20 heures, sebastien.lebouc a dit :

sinon, faire un travail qui n'a rien à voir, et qui te permet d'avoir du temps pour observer, voyager, construire des instruments par toi même et les utiliser dans les meilleurs endroits de la planète, faire les rassemblements connus, faire ou organiser des rasso confidentiels quand les connus ne correspondent pas à tes attentes.

J'ai eu un métier qui m'a permis de faire tout ça.

mais fô une sacrée dose de caractère, de chance , de condition physique.

presque quinqua,diplomé bac +4,  j'ai passé un CAP dans un métier en tension.

Depuis, je suis en France dans un site qui allie faible pression immobilière, forte ocurrence de ciel dégagé, un métier qui offre des rémunérations bien au dela du salaire médian.

mes 2 cents...

Quels métiers par exemple qui n’a rien à voir ? Votre métier consiste en quoi je n’ai pas bien compris ?

Posté
Il y a 15 heures, VNA a dit :

Bonjour, continus tes études scientifiques, etc.

Mais dans tout les cas, l'Anglais est impératif que tu dois maitriser, mais parlant comme un Anglais/Américain etc. Aujourd'hui c'est très facile ave l'internet,  écoutant des radios en Anglais du matin au soir.

 

Il y a plusieurs jeunes Français(es) qui travaillent à NASA et autres.

Je te souhaite tout le courage-good luck!

Oui ça c’est sûr ! Je suis bien conscient de celà, j’essaie d’améliorer mon anglais tous les jours avec des vidéos, etc. En tout cas merci de votre encouragement c’est gentil :)

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il y a une heure, Enzooo540 a dit :

Quels métiers par exemple qui n’a rien à voir ? Votre métier consiste en quoi je n’ai pas bien compris ?

Ce principe est de ne pas travailler dans le domaine de l'astronomie, mais d'avoir un métier qui procure assez de revenus et de temps pour pouvoir profiter sur son temps libre de sa passion pour l'astronomie.

 

Ceci dit, pour combiner domaine de l'astronomie et boulot qui n'est pas derrière un écran de PC, il va falloir être inventif ... gérer un astro-gîte peut-être ?

Posté

Tu idéalises surement les métiers de l'astronomie et c'est normal à ton age, je pense que tu as le temps d'y réfléchir, tu verra ce qui te plaira lorsque tu avancera un peu dans tes études. Penses aussi qu'à un moment il faudra penser à se nourrir, se loger et c'est souvent le moment décisif d'un changement d’orientation à moins que tes parents peuvent financer ta future longue vie d'étudiant ! Sinon si vraiment tu vises le sommet de la montagne alors sois juste le meilleur en tout et fais ton post doc aux US, c'est en général la voie que prennent les meilleurs de la discipline.

Posté
Il y a 12 heures, Enzooo540 a dit :

je parle d’un métier où je peux me déplacer sur différents sites d’observations ou bien pour faire des semaines d’études dans certains endroit de la planète.

Sache que dans l'astronomie, comme dans tous les domaine de recherche, il y a beaucoup de collaboration internationale !

Donc oui tu passe beaucoup de temps sur l'ordinateur pour faire des recherche mais il y a aussi beaucoup de temps que tu passe dans des conférence (et pas forcément dans ton labo) ou dans d'autre labo pour des collaboration.

 

Et puis après une thèse il faut faire des posdoc (des sorte de CDD de recherche) qui se font souvent dans des pays étranger.

Posté
Le 12/02/2024 à 20:25, Enzooo540 a dit :

Bonjour à tous, je suis nouveau sur webastro, je suis en terminale maths/physique et pour le moment, je voudrais plus tard avoir un métier dans le domaine de l'astronomie mais je ne veux pas juste rester dans un bureau ou bien devant un écran tous les jours... Je voudrais plus un métier dans l'astronomie qui me fait un peu bouger. Auriez-vous des conseils à propos de ce sujet là si vous vous y connaissez? Ca m'aiderait vraiment sachant que Parcoursup arrive à grands pas, pour les études je pense à une école d'ingé en aéronautique/aérospatiale ou bien vers des licences scientifiques. Merci d'avance !

 

Bonjour et bienvenue.

 

Bravo pour ce sympathique projet.

On peut lire des pages comme celle là, pas très récente, mais les grands principes demeurent

 

http://www.obs-hp.fr/visites/carriere-astro.shtml

 

Il y a peu de places en France pour la recherche pure en astronomie/astrophysique

Seuls les meilleurs des meilleurs trouveront une place soit comme chercheur ou comme

enseignant chercheur.

On peut aussi signaler le beaucoup plus grand nombre de postes comme ingénieur

travaillant "pour" l'astronomie dans l'étude et la réalisation d'appareils, de logiciels,

etc.

Les deux voies "école" comme X, ENS, Centrale, etc. ou faculté ' licence, master, doctorat

sont un choix à réfléchir : les méthodes et "climats" sont très différents et affaire de goût...

Au bout de 6 à 8 ans d'étude et 5 ans d'emplois variés, on se retrouvera à peu près au même

niveau , sauf si .... en France , on a fait X et on est sorti premier 🙂 🙂 on sera alors

...trader à Singapour  🙂

 

Bonne chance pour ParcourSup

Posté

Bonjour @Enzooo540,

 

Bienvenue sur WebAstro. Tout d'abord félicitations pour vous être placé dans une dynamique proactive. L'expression : "On verra", signe d'être à la remorque des événements et devenue si courante dans les jeunes générations, ne semble pas être dans votre vocabulaire.

 

Que dire et répondre à votre projet :

 

Le 12/02/2024 à 20:25, Enzooo540 a dit :

Je voudrais plus un métier dans l'astronomie qui me fait un peu bouger

 

Ceci veut dire que vous ne serez pas astronome. Un astronome, ou plutôt un astrophysicien est une personne aujourd'hui très sédentaire. Rares sont celles et ceux qui mettent encore un pied dans un observatoire. Que des images astro viennent de Hubble, JWST, La Silla, ou tout autre moyen d'observation, elles circulent par le net jusqu'au bureau des chercheurs. L'image d'Épinal qui montre un astronome l’œil rivé à l'oculaire de sa lunette est maintenant d'un autre temps, révolu celui-là. L'observation directe au service de l'astronomie professionnelle se fait d'ailleurs par des astronomes amateurs dans le cadre de divers programmes comme "Astronome citoyen" chez Unistellar.

 

 

Réfléchir, construire, argumenter un projet comme le vôtre est une excellente démarche. Peu importe si plus tard vous serez astronome ou travaillant dans ce secteur ou tout autre chose complètement différente. L'essentiel aura été ce projet qui va vous servir à la fois de boussole et de carte de visite. Vous vous crédibilisez face à des personnes qui auront à décider de votre devenir, puisque vous y avez réfléchi et que vous montrez clairement quels moyens vous vous donnez pour atteindre votre objectif. Par expérience, je puis vous certifier que les adultes responsables que vous rencontrerez aux diverses étapes de votre vie étudiante, vous tendront la main.

 

Alors quelles études faire ?

 

A cette question j'ai coutume de répondre : faites le plus loin possible des études généralistes. Cette démarche vous sera plus tard très utile, car elle vous permettra selon l'évolution des conjonctures de changer beaucoup plus facilement de métier, de filière ou d'environnement professionnel. Par opposition prenons l'exemple d'un médecin ou d'un pharmacien dont les études sont très longues mais très spécialisées. Ces deux professions sont "enfermantes" dans une sphère professionnelle spécifique.

Dans votre situation ce seront bien entendu des études à caractère scientifique et/ou technique. En France il existe deux grandes voies : les écoles d'ingénieurs, les facultés. Elles présentent des différences.

 

La première grande différence vient de ce que dans la voie École d'ingénieurs la sélection a lieu au début du cursus : c'est le fameux concours d'entrée. Il est vrai qu'une fois admis dans l'École vous allez au bout du processus à condition de travailler suffisamment tout de même. En faculté vous êtes beaucoup plus livré à vous même, les heures de cours sont bien moins nombreuses, c'est à vous de fournir un travail personnel important. C'est ce travail personnel qui va vous permettre, par les résultats acquis aux partiels de poursuivre ou pas dans la filière que vous avez choisie. Avec le Bac à peu près tout le monde peut rentrer à la Faculté, le système fait son écrémage tout au long du cursus. Ce n'est pas top quand vous êtes éliminé au bout de 3 ou 4 ans d'études.

 

La deuxième grande différence se trouve au niveau de l'encadrement des études. Autant en faculté vous êtes livré à vous-même, autant en École d'ingénieur le corps enseignant veille en permanence sur ses élèves. Ce côté humain aide notablement à franchir des périodes de découragement ou plus difficiles à vivre.

 

La troisième différence vient des ressources financières. Une École d'ingénieur laisse très peu de temps libre, donc de temps pour un petit boulot. La Faculté au contraire ayant bien moins d'heures de cours offre plus facilement l'opportunité de travailler. Mais ce temps de travail est forcément au détriment du temps d'étude, et ce n'est pas bon du tout si on vise d'être au top du classement, seule possibilité pour faire un jour de la recherche par exemple. Ici je peux vous suggérer une piste. Le gros morceau du budget étudiant est le logement. De plus en plus nombreuses sont des associations qui proposent le rapprochement intergénérationnel. Des personnes seules et/ou âgées proposent via ces associations, une chambre chez l'habitant en général pour le coût des charges, chauffage, électricité, etc et en échange de temps consacré à la personne : repas, courses jardinage, petit entretien de l'habitat. Je connais des expériences magnifiques dues à ce rapprochement.

 

Il y a encore d'autres différences, par exemple le jumelage d'Écoles avec l'étranger qui vous offre ensuite la possibilité du double diplôme. En École d'ingénieur, vous aurez en fin de cursus la possibilité comme en faculté de faire une thèse CIFRE et si vous vous faites remarqué, pourquoi pas là aussi une redirection vers la recherche.

 

Vous l'aurez remarqué, j'ai une préférence pour le parcours École d'ingénieur, c'est le mien. En faculté je n'aurai jamais tenu ni percé. Si c'était également votre choix je vous inciterai à trois choses :

 

1) Ayez la moyenne générale la plus élevée possible maintenant au lycée. Cela montrera vos aptitudes généralistes et votre capacité à la fois de compréhension et de travail. Compte tenu de l'effondrement du niveau Lycée depuis une génération, 16 de moyenne générale et le top du classement de la classe est un minimum pour pouvoir intégrer une bonne école préparatoire. A ce titre, si vous êtes admis dans un prépa, attendez-vous à deux découvertes : 14 à 16  heures de travail 7j/7 est la taxe de base, et pourtant la moyenne de la classe ne dépassera peut-être pas 4 ou 5 sur 20 le premier trimestre. Vous découvrirez aussi les joyeusetés des "colles" au tableau, c'est un exercice redoutable.

 

2) Continuez de peaufiner votre projet, il vous sera d'un grand secours dans deux ans au moment des concours aux Grandes Écoles. L'entretien de motivation va fouiller en profondeur ce projet. Une prestation moyenne peut vous valoir une note éliminatoire à cet exercice.

 

3) Travaillez d'arrache pied votre anglais, cela vous a été dit et redit ici, ce n'est pas en vain. Vous saurez que vous avez atteint le niveau minimum lorsque vous vous surprendrez à penser en anglais, c'est un bon marqueur. Pour cela il existe de nombreux moyens gratuits, mais il existe aussi pour 150€ annuel, des cours quotidiens en ligne d'une heure adaptés à votre niveau et à votre progression. Ce peut être un cadeau d'anniversaire par exemple, et ce serait un beau cadeau.

 

Voilà j'arrête là, mais ce sujet est inépuisable. Juste une dernière suggestion. une École qui n'arrive pas spontanément dans l'esprit des lycéens est Supoptique (Est-ce que cette école existe encore sous le format que j'ai connu ?) à Orsay maintenant dans le giron de l'Université Paris-Saclay. Ce nouveau foyer au Sud de Paris est très fécond et vous permettrait d'être à la fois au contact de la recherche fondamentale et de l'industrie. Quoi de mieux ?

 

Belle vie féconde et passionnante à vous.

 

Ney

 

PS :

  

Il y a 3 heures, bb98 a dit :

en France , on a fait X et on est sorti premier 🙂 🙂 on sera alors

...trader à Singapou

Heu pas tout à fait.

Celles et ceux qui sont sortis Major de l'X intègrent comme les 14 suivants, intègrent le Corps de Mines automatiquement. La suite est en général bien plus prestigieuse que Trader, bien que ce dernier métier ne soit pas à bannir !

Enfin si, c'est bien le commerce de l'argent pour l'argent qui nous conduit aujourd'hui à ne plus pouvoir faire machine arrière, envisager la décroissance par exemple, et rétablir un fonctionnement mondial un peu plus acceptable pour les populations.

 

 

 

 

 

  • Merci / Quelle qualité! 2
Posté (modifié)

Bonjour,

 

Ma première fille ayant suivi un cursus "atypique" (lycée-DUT Génie mécanique-Ingé aérospatial), je ne peux que plussoyer @22Ney44 :

 

Le 14/02/2024 à 11:27, 22Ney44 a dit :

Ayez la moyenne générale la plus élevée possible maintenant au lycée. Cela montrera vos aptitudes généralistes et votre capacité à la fois de compréhension et de travail. Compte tenu de l'effondrement du niveau Lycée depuis une génération, 16 de moyenne générale et le top du classement de la classe est un minimum pour pouvoir intégrer une bonne école préparatoire.

Même un "mauvais" trimestre peut "fermer" la porte d'une école...

 

 

Le 14/02/2024 à 11:27, 22Ney44 a dit :

A ce titre, si vous êtes admis dans un prépa, attendez-vous à deux découvertes : 14 à 16  heures de travail 7j/7 est la taxe de base, et pourtant la moyenne de la classe ne dépassera peut-être pas 4 ou 5 sur 20 le premier trimestre.

Je me rappelle cette phrase du directeur de l'école d’ingénieur : "Il faudrait presque une année entre le lycée et la prépa, tant le travail que l'on demande aux élèves est important, et le "décalage" est grand.

 

 

Le 14/02/2024 à 11:27, 22Ney44 a dit :

autant en École d'ingénieur le corps enseignant veille en permanence sur ses élèves

C'est quelque chose que ma fille a vécu : par son cursus inhabituel, il y a des matières où elle était "larguée".

Là, les enseignants n'ont pas hésité à lui fournir de quoi "se mettre à niveau".

MAIS, c'est bien entendu du travail personnel qui s'ajoute...

;)

 

 

Le 14/02/2024 à 11:27, 22Ney44 a dit :

Travaillez d'arrache pied votre anglais, cela vous a été dit et redit ici, ce n'est pas en vain.

D'autant que, pour valider un cursus, un niveau TOEIC important peut être demandé...

 

 

 

Maintenant... pour l'avoir vécu en tant que père, le "jeu en vaut la chandelle".

Certes, ce sont des années difficiles (par la somme de travail demandé), certes il y aura des moments de découragement... mais au bout du compte, il y a la possibilité d'un travail qui te plaira, d'un travail que tu n'auras pas "à supporter".

:)

 

 

 

Bon courage à toi.

JP

Modifié par Le Gnou
  • Merci / Quelle qualité! 1
Posté
Il y a 4 heures, Le Gnou a dit :

D'autant que, pour valider un cursus, un niveau TOEIC important peut être demandé...

 

Bonjour,

 

Je reviens sur ce point que les lycéen(ne)s ne mesurent pas assez. Le niveau d'anglais proposé par le lycée de manière générale est assez misérable, et encore je reste soft. L'enseignement de l'anglais commence de manière structurée en classe de sixième, soit 7 ans d'enseignement jusqu'au bac. Parvenu à ce stade, un élève médian français, s'il est éventuellement capable de demander l'heure à un anglophone, moins de la moitié des élèves classés médians sont capables de comprendre la réponse sous toutes ses variétés. Sept années d'enseignement pour cela, n'y aurait-il pas un problème ?

 

Aussi, et là je m'adresse aux jeunes parents, essayez autant que faire se peut d'instituer régulièrement (une journée complète par semaine par exemple) le parler d'une deuxième langue dans le cadre familial, quel que soit votre niveau de la langue étrangère. Le jeune enfant exposé à cette situation va automatiquement développer, par plasticité cérébrale, une compétence cognitive spécialisée dès son plus jeune âge, le fondamental est là. Peu importe si votre anglais, allemand, chinois ou singalais est de niveau débutant. Ce qui est essentiel c'est que la niche deuxième langue ait été créée très tôt dans le cerveau de l'enfant.

C'est ce que nous avons fait avec nos trois garçons, la plus mauvaise note au TOEIC dans la fratrie a été 985 au premier passage, 995 pour les trois après.

Pour combler notre déficit à nous parents, nous leur avons offert dès le très jeune âge des jeux interactifs avec cassettes (hé oui je suis vieux maintenant) en anglais, ou encore des dessins animés WD en anglais, puis de la lecture en anglais. Notre troisième a découvert à l'âge de 12 ans Harry Poter uniquement en anglais. La lecture des  livres ne lui prenait pas plus de deux jours. En agissant ainsi vous faites un cadeau inestimable à vos enfants, leur bilinguisme composé (par rapport au coordonné ou au subordonné) va leur donner un avantage significatif, sinon décisif dans le développement de leurs capacités cognitives en général. Le monde scientifique est relativement d'accord sur ce constat. ( https://www.noovomoi.ca/vivre/sante/article.bilinguisme-fonctionnement-cerveau.1.10568615.html )

Voilà c'est un peu hors sujet, mais tellement important pour nos jeunes. Nos petits enfants ont droit à la même démarche mis en œuvre par leurs parents maintenant.

 

Ney

 

 

 

  • J'aime 1
Posté
Le 14/02/2024 à 11:27, 22Ney44 a dit :

Bienvenue sur WebAstro. Tout d'abord félicitations pour vous être placé dans une dynamique proactive. L'expression : "On verra", signe d'être à la remorque des événements et devenue si courante dans les jeunes générations, ne semble pas être dans votre vocabulaire

+1

Posté
Le 14/02/2024 à 11:27, 22Ney44 a dit :

En faculté vous êtes beaucoup plus livré à vous même, les heures de cours sont bien moins nombreuses, c'est à vous de fournir un travail personnel important.

Pour l'aspect livré à vous même je suis d'accord, la liberté se paie au prix d'un effort d'assiduité.

Par contre je ne suis pas d'accord pour les « heures de cours bien moins nombreuses », pour ma part fac d'Orsay fin des années 90 / début des années 2000, l'emploi du temps était particulièrement chargé, pas de vacances de la Toussaint, et vu que je faisais une filière particulière c'était seulement une semaine de vacances en février, et des cours+exam qui allaient jusqu'à la première semaine de juillet. Évidemment depuis tout cela a changé, mais l'aspect « peu d'heures de cours » s'applique mal aux disciplines scientifiques. C'est par contre tout à fait vrai pour d'autres disciplines (histoire, littérature, musicologie...) où les heures peuvent être particulièrement réduites (un pote en master de musicologie avait à peine 5h de cours/semaine...).

 

Le 14/02/2024 à 11:27, 22Ney44 a dit :

autant en École d'ingénieur le corps enseignant veille en permanence sur ses élèves. Ce côté humain aide notablement à franchir des périodes de découragement ou plus difficiles à vivre.

C'est peut-être l'expérience que tu as eue, mais en discutant avec mes collègues ingénieurs ou docteurs, quelle que soit la filière il y a l'unanimité sur le fait que certains profs sont géniaux, attentifs aux problèmes des étudiants, passionnés et passionnants, et que d'autres sont des tocards, des sociopathes, ou bien de simples connards. Fac ou école d'ingénieurs, même combat.

 

Le 14/02/2024 à 11:27, 22Ney44 a dit :

Juste une dernière suggestion. une École qui n'arrive pas spontanément dans l'esprit des lycéens est Supoptique (Est-ce que cette école existe encore sous le format que j'ai connu ?) à Orsay maintenant dans le giron de l'Université Paris-Saclay.

Son site principal est désormais à Palaiseau, mais elle fait partie effectivement de l'université Paris-Saclay. Il y a aussi 2 sites spécialisés à Saint-Étienne et Bordeaux pour les 2ème et 3ème année d'études.

Le format est le même : 3 ans d'études avec admission sur concours, et possibilité de rentrer en admission sur titre en 1ère ou 2ème année (quelques places seulement). Possibilité de faire le cursus en apprentissage (en 3 années, comme toutes les autres formations d'ingénieur depuis quelques année).

Posté (modifié)

Pour l'anglais, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit, mon fils est le meilleur de sa classe de 1ère en anglais non pas qu'il travaille consciencieusement ses cours, et de tout manière ce serait très insuffisant sachant aussi que certaines années les profs d'anglais sont archi nul et ont un niveau très faible donc comment enseigner dans ces conditions ? Par contre ce qu'il l'a aidé ce sont les jeux en ligne collaboratifs où l'on se parle mais… en anglais, les séries (Netflix) en anglais et bien sûr les livres, il a très tôt compris de lui-même l'intérêt et l'ouverture sur le monde que cette langue procure et nous parent l'avons encouragé dans cette voie. 

 
Aujourd'hui, se dire mauvais en anglais, je considèrerai ça comme un handicap cognitif et culturel très sérieux et je recommanderai sans attendre de consulter un spécialiste pour se soigner. C'est comme si on me disait, je ne sais pas utiliser un téléphone ou un ordinateur, c'est se marginaliser par rapport à la société et au monde contemporain et en définitive rester avec un cerveau limité buté sur ses choix et ses idées acquises. 
 
Non il faut vraiment que les jeunes se mettent à l'anglais et, malheureusement, l'école ne sera d'aucune aide ou presque, il faut donc les inciter à essayer et ils verront qu'un monde plus vaste existe et cela les motivera à aller encore plus loin. 
Modifié par jitou
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Posté (modifié)
Il y a 16 heures, jitou a dit :

handicap cognitif et culturel très sérieux

Rien que ça.

:(

Modifié par Le Gnou
Édition, pour éviter de "polluer" le sujet...
Posté
Le 17/02/2024 à 19:55, jitou a dit :

Pour l'anglais, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit, mon fils est le meilleur de sa classe de 1ère en anglais non pas qu'il travaille consciencieusement ses cours, et de tout manière ce serait très insuffisant sachant aussi que certaines années les profs d'anglais sont archi nul et ont un niveau très faible donc comment enseigner dans ces conditions ? Par contre ce qu'il l'a aidé ce sont les jeux en ligne collaboratifs où l'on se parle mais… en anglais, les séries (Netflix) en anglais et bien sûr les livres, il a très tôt compris de lui-même l'intérêt et l'ouverture sur le monde que cette langue procure et nous parent l'avons encouragé dans cette voie. 

 
Aujourd'hui, se dire mauvais en anglais, je considèrerai ça comme un handicap cognitif et culturel très sérieux et je recommanderai sans attendre de consulter un spécialiste pour se soigner. C'est comme si on me disait, je ne sais pas utiliser un téléphone ou un ordinateur, c'est se marginaliser par rapport à la société et au monde contemporain et en définitive rester avec un cerveau limité buté sur ses choix et ses idées acquises. 
 
Non il faut vraiment que les jeunes se mettent à l'anglais et, malheureusement, l'école ne sera d'aucune aide ou presque, il faut donc les inciter à essayer et ils verront qu'un monde plus vaste existe et cela les motivera à aller encore plus loin. 


 Je découvre ce post fort intéressant sur la motivation de ce jeune homme. Mais je souhaiterais simplement rebondir sur le propos suivant qui ne peut me laisser indifférent : « l’école ne sera d’aucune aide ou presque ». Cette simple phrase aussi vraie que peut être injuste dans son état d’esprit,  est révélatrice du profond non sens quant aux attentes relatives au système scolaire de notre société. En khâgne, mon professeur d’Histoire  m’avait clairement et si justement précisé  que l’école n’était  qu’un maillon de la chaîne d’instruction que chaque élève/étudiant  et aussi chaque parent devrait considérer simplement comme tel. Un petit maillon, certes, pas moins, mais pas davantage non plus. Espérer pouvoir parler anglais couramment avec 4 ou 5 heures par semaine, c’est se mettre le doigt dans l’œil et aller tout droit à l’échec même avec le meilleur prof de langue du monde. L’école n’est qu’une amorce, un peu comme un  kinésithérapeute qui indiquerait des exercices  à faire pour guérir, mais l’essentiel est au fond à fournir par le patient lui même. On peut avoir le meilleur prof ou pédagogue (pour utiliser un mot à la mode) qui soit, si l’étudiant n’a guère compris que tout dépend de son investissement personnel, alors qu’il cesse de se bercer d’illusions. Au Lycée Naval, je  me rappelle un lycéen qui déclarait que de toute façon ce lycée était une boîte à bac et que c’était une simple formalité. Cette personne oubliait simplement que la réussite n’y dépendait probablement pas de la supposée qualité supérieure de l’établissement en soi ni de ses professeurs, mais simplement du fait que les lycéens qui y étudiaient bossaient a priori énormément. Mes meilleurs amis au collège étaient enfants de professeurs agrégés. J’ai compris, en allant chez eux, à quel point le travail personnel était considérable. Le grand frère, médecin aujourd’hui fut décoré par le Président de la République François Mitterand pour les 100 ans de l’école de santé à Lyon dont il était major en 1988-1989, mais avec quelle dose d’effort personnel et quel travail acharné ! 

Je me permets de dire cela car aujourd’hui tout le monde crache sur l’école, la considérant comme totalement nulle, et je confirme aujourd’hui que les dérives sont inquiétantes. Inquiétantes car à force de remise en cause de tout un système qui pourtant a si bien fonctionné durant des générations on l’a saboté  en ne pointant jamais , jamais, jamais du doigt le vrai maillon faible : l’état d’esprit de toute une société, de toute une génération qui ne comprend plus que 80% de sa réussite dépend avant tout de son investissement personnel, de toute une société qui n’a entretenu qu’une chose : « la culture du moindre effort » et si j’ai de mauvais résultats ou si je suis nul en anglais ou ailleurs, alors c’est forcément parce que le prof était nul, oubliant bien évidemment que seule une fréquentation assidue de cette langue par la radio ou autre vecteurs serait salvatrice. Et les médias se font un plaisir malsain à pointer du doigt le système car c’est tellement  plus facile  (plus lâche ?) que de mettre les parents et leurs progénitures face à leur propre responsabilité dans le fiasco actuel. On peut dire comme écrit plus haut que certains professeurs sont « archi nuls »,  je crois sans mentir que même avec les  moins performants que j’ai croisés sur ma route,  j’ai toujours su en tirer quelque chose car l’essentiel aura toujours été le travail personnel soutenu et fourni  en parallèle.

Sur ce, plein de réussite pour l’initiateur de ce fil, là est l’essentiel. Webastro est en principe pour moi un échappatoire, et je n’aime pas y écrire autre chose que ce qui relève de ma passion, mais j’avais vraiment envie cette fois d’exprimer un point de vue qui lui est totalement étranger car si l’école est malade aujourd’hui, c’est qu’elle n’est que le miroir de tout un pays lui même bien fiévreux…

 

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Devenir astronome pro...

De quoi s'agit-il ? faire rémunéré ce qu'on fait dans le privé comme passion????

Quels seront les débouchés, salaires?

Une dizaine d'année d'étude, avec des obstacles réguliers, un salaire de fonctionnaire catégorie A, un avancement d'escargot, un poste disponible quand un astronome"pro" partira à la retraite?

Et que fait-il réellement au quotidien?

Le collègue astronome qui m'a mis le pied à l'étrier à fait des études sup dans le domaine et... il s'est expatrié en Suisse!!!

 

Perso, j'ai fait radicalement autre chose, je me suis engagé comme cadre dans l'armée de terre!!! Mais la passion depuis 1989 est restée intacte!

C'est un exemple parmi d'autres, je ne souhaite absolument que tu te retrouves avec un treillis et en armes...

N'empêche que j'ai passé 6 ans sur mes 16 ans de service en zone intertropicale, le top pour l'observation, avec la possibilité d'emmener sur place du matos de fou, moi le normand qui bénéficiait de moins de 50 nuits exploitables par an.

"Rayé des contrôles" militaires comme on dit, j'ai atterri dans le 04, un des coins les plus ensoleillés et noirs de métropole. Là, j'ai fait un simple CAP de boucher, et actuellement j'ai trouvé un CDI dans un métier en tension, à 30 minutes en voiture de chez moi, rémunéré bien mieux qu'un fonctionnaire catégorie A en premier tiers de carrière.

 

Tout ça pour dire qu'il faut faire la balance entre les pour et les contre, et que le métier d'astronome n'est pas le but ultime, la panacée pour observer le ciel en étant rémunéré pour cela.

 

 

J'oserai un parallèle militaire/astronome pro: celui qui bouge le plus sur le long terme n'est pas forcément le commando de l'apocalypse ou l'astronome de l'univers...

J'ai choisi une arme d'appui, le génie. En quinze an j'ai plus bougé à établir des postes avancés, leur fournir l'énergie, un abris, des pistes pour décoller que mes collègues de promo qui ont choisi la légion étrangère ou pilotes ....

 

pour filer la métaphore, astronome why not (bon niveau en anglais indispensable), mais celui qui bouge le plus, c'est l'informaticien, le mécano et l'opto mécanicien...voire le gardien de l'observatoire ou celui qui tient le réfectoire!!!

 

bref, astronome pro est très vaste, il y a plein de voies à explorer en fonction de tes aspirations et capacités, caractère

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il y a 40 minutes, Gildas974 a dit :

Espérer pouvoir parler anglais couramment avec 4 ou 5 heures par semaine, c’est se mettre le doigt dans l’œil et aller tout droit à l’échec même avec le meilleur prof de langue du monde.

 

Oui effectivement, parler une langue demande un peu plus que cela, mais cela n'excuse nullement les profs de faire des efforts, par exemple travailler l'accent, car le franglais c'est drôle à écouter, mais ce n'est pas aider les élèves non plus à saisir la "musique" d'une langue, ensuite les fautes de grammaire et d'expression enseignées que mon fils me montre régulièrement dans ses cours depuis le collège, et par-dessus tout le manque d'enthousiasme et de motivation des profs pour faire connaitre la langue et les cultures associées. Personnellement, j'ai des souvenirs plus marquants de profs dont la langue maternelle était l'anglais que ceux qui l'avaient apprise sur le tas ou à la fac.

 

Pour conclure oui l'anglais sera essentiel pour réussir dans une filière d'excellence scientifique, ce sera une clé pour ouvrir beaucoup de portes.

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Le 13/02/2024 à 13:18, jitou a dit :

 fais ton post doc aux US, c'est en général la voie que prennent les meilleurs de la discipline.

Bonjour, si tu peux faire une partie de tes "undergraduate" études  dans une université Américaine, ce sera plus facile de continuer vers ton PHD, on peut se procurer une bourse, surtout si on a des notes stéllaires.

Tu peux toujours t'informer sur les sites universitaires Américains. (Harvard, Colombia, MIT, UCLA, Berkeley, etc.)

Enfin, encore je te souhaite tout le courage. 

Posté
Le 17/02/2024 à 07:55, jitou a dit :

Pour l'anglais, je suis assez d'accord avec ce qui a été dit, mon fils est le meilleur de sa classe de 1ère en anglais non pas qu'il travaille consciencieusement ses cours,

Bonjour, écouter une radio Anglaise ou Américaine qui ne font que du blabla (y en à plein) jour et nuit.

Don't listen the religious one or the far right radio stations. Also no popular music.

(KCBS, WBBN, NPR, KQED, etc.)

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Il y a 4 heures, jitou a dit :

 

Oui effectivement, parler une langue demande un peu plus que cela, mais cela n'excuse nullement les profs de faire des efforts, par exemple travailler l'accent, car le franglais c'est drôle à écouter, mais ce n'est pas aider les élèves non plus à saisir la "musique" d'une langue, ensuite les fautes de grammaire et d'expression enseignées que mon fils me montre régulièrement dans ses cours depuis le collège, et par-dessus tout le manque d'enthousiasme et de motivation des profs pour faire connaitre la langue et les cultures associées. Personnellement, j'ai des souvenirs plus marquants de profs dont la langue maternelle était l'anglais que ceux qui l'avaient apprise sur le tas ou à la fac.

 

Pour conclure oui l'anglais sera essentiel pour réussir dans une filière d'excellence scientifique, ce sera une clé pour ouvrir beaucoup de portes.

 

N'en serait-il pas un peu la même chose de l'anglais et des mathématiques ? L'École s'est plutôt fourvoyée en profondeur sur le principe même de l'existence de ces deux matières.

 

Je m'explique.

 

Les mathématiques et l'anglais ne sont en réalité QUE des outils, QUE des moyens. Les mathématiques permettent de développer des formules, de les résoudre, de calculer des processus, de les modéliser, de les prédire, et ceci pour de nombreuses disciplines : Physique, chimie, géographie, musique, astronomie, aviation, navigation, économie, finance et la liste est encore longue. Alors pourquoi enseigner les mathématiques pour les mathématiques ? Seul, moins de 0,5% des élèves en feront peut-être un métier dont celui de les enseigner. Si l'École revoyait sa copie sur le paradigme "enseignement des mathématiques", elle comprendrait peut-être que c'est l'aspect "outil à mettre au service des disciplines" qui devrait être privilégié et non comme aujourd'hui en faire une fin en soi, pire un outil très discriminant de sélection. Cela n'a jamais été le but des mathématiques.

 

Je crois que pour l'anglais ce doit être la même chose. Enseigner l'anglais pour l'anglais, n'a pas de réel intérêt, mais présenter cette langue et l'appliquer comme outil au quotidien lui redonnerai sa vraie place et son réel fondement. Les élèves dès la sixième seraient alors baignés continuellement dans cette langue et prendraient naturellement conscience d'une part de son caractère d'outil, en particulier pour accéder à une masse d'informations sans commune mesure avec une langue nationale certes riche, nuancée, sophistiquée même, mais sans portée universelle aujourd'hui. (Pour mémoire jusqu'à la Renaissance et même un peu après, c'est le Français qui était la langue universelle, en diplomatie tout particulièrement. Pourquoi avons-nous laissé filer cet acquis ? Mystère). Et d'autre part de son caractère passeport vers l'universalité, gages de Liberté et d'autonomie.

 

En pratique alors comment procéder ? Tout en maintenant quelques heures d'enseignement des principes de base : algèbre, géométrie, arithmétique, logique, ensemble, pour les mathématiques, grammaire, étymologie, histoire de la langue pour l'anglais, ce sont les enseignants de chaque discipline, physique, histoire, géographie, etc qui auraient en charge d'enseigner chacun les outils mathématiques spécifiques à sa discipline et très régulièrement en anglais. On peut imaginer l'enseignement du cours en français, le travail d'exercices en classe ET à la maison en anglais. Cela ferait abandonner le côté monolithique de l'enseignement actuel où chaque enseignant se fiche assez éperdument de ce qui se passe dans les autres disciplines, cela redonnerai aussi du sens aux apprentissages par un abord transversal de la connaissance et non plus fait d'assemblage de verticalités individuelles qu'on ne rencontre jamais dans la vraie vie. L'enseignement supérieur sera toujours assez tôt pour entrer en spécialisation, ce d'autant plus facilement que le socle généraliste acquis en primaire et secondaire sera bien plus solide parce que diversifié et transversal.

 

Ce principe remet bien évidemment profondément en cause la formation des enseignants tel que pratiqué aujourd'hui.

 

Si je prends le cas de l'enseignement de la physique. Quel intérêt y a-t-il à mettre devant une classe de collège, ou même une classe de lycée un enseignant de niveau Master 2 en Physique qui va s’ennuyer à mourir tant le décalage est immense entre ce qu'il est capable de faire et ce qui lui est demandé au quotidien, alors qu'avec un niveau Licence 3 il a déjà très largement les requis pour transmettre le contenu des programmes collège c'est certain, lycée non spécialisé Math/Physique aussi. Pour cette spécialité ce pourrait être des enseignants expérimentés qui plus tard après quelques années de pratique  ET un passage en  Master 1, assureraient ce niveau. Ce serait à la fois une évolution de carrière et une reconnaissance des compétences acquises. Il nous reste alors 2 ans de formation en formation initiale à consacrer aux apprentissages spécifiques à l'enseignement : psychologie, conduite de groupe, gestion de l'affect, neurosciences et autres outils nécessaires à la vie d'enseignant ainsi que Maths et Anglais nos deux fameux outils.

 

Les enseignants recevraient bien un enseignement de niveau Bac + 5 requis pour entrer dans le cadre A.

 

Durant mes études supérieures en France, j'ai connu cela il y a presque 50 ans. La moitié des cours étaient en anglais, les épreuves et les contrôles aussi. Ça a été souverain. Il n'y a aucune raison que cela ne marche pas du primaire au secondaire. En Bretagne nous avons les Écoles DIWANN qui fonctionnent ainsi, elles sont privées, mais il existe aussi des écoles primaires publiques avec des enseignants de l'Éducation nationale qui assurent tout l'enseignement en Breton, sauf les cours de Français bien sûr. Je vous invite à comparer les résultats PISA et PERL de ces établissements.

 

Tout ceci est bien sûr imaginaire. Mais le système éducatif n'atteint plus son but, ça c'est une réalité. Il n'est alors pas interdit d'en imaginer un meilleur. Ne perdons pas de vue qu'à l'origine l'enseignement secondaire généraliste et le supérieur ensuite, n'ont été conçus que pour faire émerger une élite apte à conserver la connaissance et à la transmettre (rôle de la faculté)et éventuellement de créer de nouvelles connaissances (rôle des enseignants chercheurs) de préférence mâle pour le domaine scientifique et quelques autres disciplines (rappelons-nous le nombre ridicule de femmes nobélisées).

De ce point de vue l'institution n'a que très peu évoluée, alors que les objectifs fixés par le politique eux ont radicalement changés quand il s'est agi que 80 % ou davantage d'une classe d'âge obtienne le baccalauréat. Comme 80 % ne peut atteindre le niveau élitiste (sinon le mot en lui même et son concept n'ont plus aucun sens) l'institution a alors amené non plus les élèves au niveau bac mais le bac au niveau des élèves. (A cet égard à l'origine en 1804 ? il y avait 5 baccalauréats dont le Bac de théologie. je vous invite à chercher quel est aujourd'hui l'équivalent universitaire de ce bac qui a conservé son niveau initial de création)

 

Puisque les objectifs de l'École ont changé, il faudrait sûrement que les moyens déployés changent aussi. Ce n'est pas en mettant toujours plus d'argent dans la machine que nous y arriverons mais bien en refondant l'institution. Je souhaite bon courage à celui ou celle qui osera s'y attaquer.

 

Qui, il y a longtemps parlait déjà du Mamouth ?

 

Ney

 

 

 

 

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Hello, a few things will make learning successful: (not in order)  curiosity, motivation, will, pleasure of learning, refusing failure, discipline, practice, persistance, strong support, etc.

 

Je suis sûr que j'en oublie pas mal?

 

L'Anglais est tellement plus simple, mais surtout parlé dans tant de pays, sans aucun doute pourquoi c'est la langue internationale aujourd'hui. (lingua franca)

 

 

 

Posté

Passionné de musique, j'ai pour ma part appris très tôt l'anglais en apprenant / traduisant les paroles de mes artistes préférés. Et ce dès la sixième. Rapidement mon vocabulaire s'est étoffé et l'anglais étant de construction assez simple, j'ai rapidement réussi à mettre tout ça en ordre.

Avec l'Allemand j'ai eu beaucoup (beaucoup) plus de mal...

 

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Il y a 9 heures, VNA a dit :

Hello, a few things will make learning successful: (not in order)  curiosity, motivation, will, pleasure of learning, refusing failure, discipline, practice, persistance, strong support, etc.

 

 

Hello @VNA,

 

You are absolutely right and we have the beginnings of an understanding of the behavior observed in our young people:

 

curiosity => FB, TicToc, Instagram

motivation, => What ?

will, => FB, TicToc, Instagram

pleasure of learning, => FB, TicToc, Instagram

refusing failure, => not concerned

discipline, => what is that?

practice, => another day perhaps

persistance, => not concerned

strong support, => FB, TicToc, Instagram,  even more for this last point.

 

So, what can we do to save them  ?

 

Ney

 

 

Posté
il y a 9 minutes, 22Ney44 a dit :

So, what can we do to save them  ?

Using these networks to expose them to quality content, like Julien Bobroff does with quantum physics. 👍

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