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1er instrument pour observation


pompier77000

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Posté

Le Newton 200 mm, ça paraît une bonne idée. Mais ça va prendre de la place. C'est sûr que le C6 est moins encombrant, mais moins performant normalement...

 

et question netteté de ce qu'on peut voir, c bon ? tres bon ? excellent ?

Tu as abordé ce problème à plusieurs reprises et je me suis demandé s'il n'y avait pas une petite confusion. Une lunette 80 ED donne de très bonnes images... pour son diamètre. Mais un télescope de 200 mm donnera des images plus fines (meilleurs pouvoir séparateur car plus grand diamètre), plus contrastées (car plus de diamètre) et plus lumineuses (car plus de diamètre). C'est la lunette de 200 mm qui, comparitivement au télescope de 200 mm, donnera des images légèrement meilleures (si par ailleurs ces deux instruments ont une qualité optique identique). Une lunette de haute qualité, c'est l'instrument qui donne les meilleures images pour son diamètre.

 

Je pense qu'il faut raisonner de la façon suivante : les capacités (visuelles, pas photo) du télescope sont déterminées par son diamètre, point. Mais ces capacités sont dégradées par les défauts optiques. Ainsi, il se peut qu'un Newton de 200 mm donne de moins bonnes images planétaires qu'une 80ED, mais c'est parce qu'il a des défauts optiques (ou est mal réglé).

 

Tiens, j'ai retrouvé le texte que j'avais tapé pour un intervenant précédent, il résume un peu tout ça :

 

Quels sont les paramètres qui influent sur la qualité des images ? Voici un résumé :

 

1) La quantité de lumière reçue dépend du diamètre du télescope (ou lunette). Les éléments suivants diminuent la quantité de lumière reçue :

- une mauvaise optique (elle étale la lumière des étoiles, qui devrait être focalisée, de sorte que les plus faibles étoiles peuvent devenir invisibles) ;

- un mauvais réglage des optiques (même effet d'étalement si les optiques sont déréglées car les astres ne focalisent plus) ;

- le chromatisme d'une lunette (même effet d'étalement) ;

- une mauvaise transmission des optiques (miroir, lentilles ou oculaires) - les optiques doivent être traitées anti-reflet par exemple ;

- de mauvais oculaires (les défauts optiques peuvent étaler la lumière des étoiles) ;

- la buée qui se dépose sur les oculaires ou les miroirs.

 

2) Le rapport lumière de l'astre / lumière du ciel, qui indique si on verra l'astre ou s'il sera noyé dans la pollution lumineuse, dépend de :

- la quantité de lumière reçue par l'astre (voir 1)) ;

- la présence de lampadaires plus ou moins nombreux à quelques kilomètres à la ronde qui éclairent le ciel, le rendent lumineux (plus ils sont nombreux, plus ils gênent de loin : ce ne sont pas les lampadaires du quartier qui gênent mais ceux de la ville voisine par exemple, c'est pourquoi un coin sombre à 50 km de Paris aura un ciel lumineux).

 

3) La quantité de détails vus sur un objet (planètes notamment) dépend a) de la résolution et B) du contraste.

 

a) La résolution (la taille des plus fins détails visibles) dépend du diamètre du télescope (ou lunette). Elle est dégradée par :

- une mauvaise optique (qui rend flou, en quelque sorte, les images) ;

- un mauvais réglage des optiques (même effet) ;

- de mauvais accessoires (oculaires, barlow...) avec le même effet ;

- la turbulence instrumentale : si le télescope a été rangé au chaud, lorsqu'on le sort dehors il est d'abord plus chaud que l'air ambiant, ce qui génère des mouvements d'air qui affectent la qualité de l'image - il suffit d'attendre un peu, d'autant plus que le télescope est gros ;

- la turbulence du site (par exemple une dalle en béton surchauffée toute la journée par le Soleil va restituer sa chaleur durant plusieurs heures en début de nuit, et à fort grossissement, on aura l'impression de regarder à travers des flammes : images dansantes et ondulantes... - il vaut mieux observer sur l'herbe) ;

- la turbulence atmosphérique, qui a deux effets : soit l'image est nette mais n'arrête pas de tremblotter (c'est gênant parce qu'on voit qu'il y a plein de choses à voir mais on n'arrive pas à les observer...), soit l'image est floue et immobile (c'est le type de turbulence que je déteste, car elle fait croire que le télescope est dérégle ou qu'il est devenu subitement très mauvais...)

Si le télescope est bon, bien réglé et bien équipé, si on a attendu la mise en température du télescope et qu'on pense à ne pas observer n'importe où, c'est la turbulence atmosphérique qui limitera le plus souvent la finesse des images que promettait le diamètre de l'instrument.

 

B) Le contraste est la capacité du télescope à distinguer un objet à peine plus clair ou plus sombre, ou plus coloré, que ce qui l'entoure (exemple : Tache Rouge de Jupiter, détails au coeur de la comète Holmes, bras d'une galaxie). Il dépend de la quantité de lumière reçue donc, pour un objet donné, du diamètre du télescope (autre façon de le dire : pour avoir du contraste sur les objets faibles, il faut plus de diamètre que sur les objets brillants, c'est pourquoi on ne voit pas de détails sur les galaxies aussi facilement que sur les planètes). Il est dégradé par :

- la même chose que a) (mais je crois que la qualité optique a une influence plus grande sur le contraste que sur la résolution).

- le chromatisme d'une lunette (même effet d'étalement) ;

- l'obstruction centrale d'un télescope.

Remarque : le grossissement que l'on utilise dépend de tout ce qui précède. Par exemple, si les nuits sont stables (pas de turbulence) et que le télescope est bien réglé, on pourra grossir nettement plus que si le ciel est turbulent ou si le télescope est déréglé.

 

Remarque : il n'a pas été question ici de focale ou de F/D, qui n'interviennent que pour des raison pratiques : si on veut accéder à de faibles grossissements, c'est plus pratique avec une courte focale, si on veut accéder à de forts grossissements, c'est plus pratique avec une grande focale, c'est tout. C'est le diamètre qui est le paramètre essentiel, et il est important de ne pas dégrader les performances du télescope par une mauvaise qualité optique.

Posté
je regadre le ciel depuis que je suis gosse (depuis l'age de 6 ans). je peux vous dire honetement je sais me reperer et m'orienter grace au ciel

Je connais quasi par coeur le ciel. je fais que ca depuis une vingtaine d'années.

 

Je m'excuse le plus platement du monde

EDIT: LA vache Bruno' t'as donné de quoi faire en terme de lecture.

Posté

ok

c'est decide, je vais me prendre un newton 200/1000. le 254/1200 me semble tres tres encombrant pour moi.

 

et pour le collimater me conseille quoi ? la methode ou on se et a 2m de telescope etc... ou avec un laser de collimation ? quel est le plus precis ?

 

et en occulaire tu me conseille quoi ? le newton est livré avec un Plöss 25mm.

 

et pour proteger ton newton tu as quoi ? moi je pense acheter aussi un sac de protection avec mousse comme ca http://www.galileo.cc/GALILEO-france/descriptif_accessoires.php?ref=GEO-30A041

Posté

Salut,

 

Bon choix. Mon épouse vient de s'offrir l'orion 200/1000 sur monture sirius :wub:

 

en oculaires ... un antarès w70 15mm, idem en 5.7 pour débuter ...

 

Protection ? sac poubelle 130l ;)

 

Edit : F/D 5 et Antarès, ça passe bien ? je crois non ?

Posté

la mienne sera sur monture Atlas EQ-G

 

et en ce qui concerne la collimation ? un laser de collimation ?

 

tu as changer ta mise au point ? j'entend souvent qu'il y en a qui change de suite pour mettre un crayford plus performant.

C'est possible de rajouter un moteur de mise au point ?

Posté
ok et la collilmation tu la fais apr quelle metode ?

 

Pour le Crayford, il est parfait en visuel. Pour la mise au point photo un Crayford avec démultiplication 1/10 est bien plus confortable (dans les 90 euros).

 

Pour la collimation, le plus efficace simple et moins cher est le Cheshire. Le laser suppose une parfaite perpendicularité des divers éléments, ce qui n'est jamais acquis d'avance :)

Posté

le moins cher est l'oeilleton:)

 

c'est pas très dur.... il est fourni en standard normalement ;)

Posté

J'ai aussi un cheshire que je trouve très pratique

 

Si ca peut te rassurer (cfr je me posais aussi pas mal de questions sur la collimation au départ), depuis l'achat de mon tube en février, je n'ai pu que ...la vérifier ! Elle n'a pas bougé malgré de nombreux transports. Je me permet de l'affirmer car elle a été vérifiée récemment par Syncopatte en personne ! Conclusion je n'ai encore touché a rien ("prime non nocerum"/"avant tout ne pas nuire" comme dit Doc ds Deadwood...je suis en Gelbique ...a défaut de ciel je me fais des series ces soirs ci..).

 

Voila, j'ai peut-etre tiré un très bon n° ? En tous cas, ce n'est pas un frein à ce stade ;)

Posté

En tant que gros débutant, j'ai pris un Cheschire et fait ma première collimation avec la semaine dernière : fastoche ;)

Enfin presque : entre les vis du secondaire trop serrées à l'origine et les correspondances des mouvements du miroir principal avec celles des vis de réglage, il faut s'y faire. Mais ça vient très vite et c'est relativement vite fait, ensuite.

 

Tout est réglable avec cet outil : secondaire et primaire, alors pourquoi s'en priver ?

 

Le seul inconvénient réellement gênant que j'ai trouvé à la collimation c'est qu'il faudrait être né à Tchernobyl et avoir des bras de 1,50m pour pouvoir garder l'oeil sur le Cheschire pendant que la main manipule les vis du fond du tube ;)

J'ai un Dobson 200/1200...

Posté

cheshire = oeilleton + croix.

 

ca facilite le centrage (au lieu de centrer ds "le vide" tu as l'image des miroirs avec une croix de type viseur, dont les branches sont alignées avec le reflet de l'araignée...enfin je ne vais pas essayer de le décrire sans images , il y en a surement sur le forum)

Posté
Si ca peut te rassurer (cfr je me posais aussi pas mal de questions sur la collimation au départ), depuis l'achat de mon tube en février, je n'ai pu que ...la vérifier ! Elle n'a pas bougé malgré de nombreux transports.

C'était pareil avec mon Kepler 200 mm. Je le vérifiais souvent, mais ça ne bougeait pas. C'est seulement après un long trajet qu'il a fallu procéder à une légère retouche (cela dit, à l'image, je n'avais rien remarqué de spécial, ça ne devait pas être grand chose). Mais j'ai eu un C8 qui se décollimatait tout le temps, et mon Orion Optics est un cas intermédiaire. Bref, je pense qu'il faut d'abord se préoccuper de vérifier la collimation, et on verra ensuite si c'est urgent ou pas.

 

cheshire = oeilleton + croix.

Et avec un miroir à l'intérieur, il me semble (en tout cas ceux que j'ai vu en ont un).

Posté

Si j'ai bien compris, le pointage automatique est plus gourmand que la version "basique". Avec ma EQ6 "basique", j'avais acheté des piles et elles ont tenu presque un an. Pourtant, c'est l'année où j'ai pas mal sorti le télescope. Mais je faisais attention d'éteindre le moteur quand il ne servait pas (par exemple quand je cherche le prochain objet sur l'atlas).

Posté

batterie de voiture. 50 Ah au lieu des 17 Ah des stations d'alim autonomes. De plus par expérience d'une bien connue webastramette, en hiver, les stations d'alim ne tiennent pas bien longtemps. ;)

Posté

Par expérience ... sur l'eq6 de Thierry31 le powerpack 7Ah de celestron ne suffit pas même chargé à bloc. Alors qu'avec ma pauvre cg5 chargée d'un c11 + resistance chauffante 20w ça marche entre 3 et 4 heures.

Posté

Tiens C11 + CG5 : la monture tient la route ? stabilité etc... ça m'intéresse :be:

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