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Posté (modifié)

Concernant la comète 12P, il y a sur la toile bien des images de texture différente.

Schématiquement, avec une acquisition classique 10 à 30s par vue puis stackées sur 15-30min au total, il est possible de la monter avec plusieurs processus:

- classiquement par ondelettes (style registax ou autres)

- avec pixinsight

- avec une méthode dite "azimuthal meridian substraction", ne me demandez pas ce que c'est.

Quelques exemples de photo pour illustrer:

post-57146-0-07257200-1710329176_thumb.jpg.04650a4f1575d64fdd91ac5d28815d99.jpg

post-57146-0-45569500-1710329117_thumb.jpg.6c53be26f9eadf81080d6e54fedf94b4.jpg

 

post-241423-0-91941300-1710839282.png.a9bab532587de63c5d62b1b3964a30a4.png

 

Les vues effectuées avec evscope montrent un noyau assez grand (1,5min d'arc de diamètre) non stellaire.

Sur le set de 3 vues

- celle de gauche a été effectuée avec traitement par ondelettes

- celle du milieu avec traitement avec traitement par ondelettes travaillé.

 

- celle de droite aussi, en observant a gauche du noyau il y a un rebond circulaire en prolongation de la spirale supérieure (ce qui me fait dubitatif pour la pertinence du cliché). Traitement PI.

Sur les vues evscope, le noyau est surexposé et un traitement lambda ne fait plus rien.

 

Questions:

Comment PI peut faire ressortir 2 spirales à 180°, montrées aussi par un traitement par ondelettes (la photo du milieu, spirales très peu contrastées selon l'observateur)?

Comment obtenir une vue avec un noyau non saturé encore permettant un traitement ultérieur par ondelettes déjà?

Evscope avec cmos 347C

les 2 autres avec cmos 533/2600, cela expliquerait? je ne pense pas comme çà.

Les commentaires techniques sont les bienvenus.

 

Modifié par Algenib
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Posté

Salut Algenib,

 

D'abord, félicitations pour tes images à l'evscope ; elle sont déjà bien sympa.

 

Pour répondre à tes interrogations, il me semble que Gianluca Masi fait de l'imagerie avec des scope de gros à très gros diamètres (ici un C14).

Ensuite, effectivement, une fois une image grillée, et notamment un noyau cométaire, plus moyen de rien en tirer. La technique, c'est comme pour toutes autres images du CP, faire de nombreuses images non surex, et les empiler sans jamais griller le centre. Le diamètre, ça aide.

 

Et puis, les structures cométaires affichées dans la coma, quand on n'a pas beaucoup de signal, ça se sort généralement avec un traitement appellé gradient rotationnel.

 

Exemple ici :

https://www.david-romeuf.fr/Publications/Amateur/TraitementsImagesCometes/TraitementsImagesCometes.html

 

https://www.astronomike.net/systeme-solaire/cometes/166848.html

 

Il y a quelques autres exemples ici :

https://millimagjournal.wordpress.com/cometes/

 

 

Posté

Ok, merci pour le retour rapide et instructif, ainsi que pour cette affaire de gradient rotationnel.

Cependant, d'autres ont fait ces mêmes styles d'images avec 80-100mm F5 F7.

Autre commentaire, comment ne pas surexposer la tête de la comète avec un C14 30s de pose unitaire puis 30x, stackées et un cmos 2600?

Avec l'evscope et 4s de pose unitaire c'est déjà surexposé... avec le cmos 347C. De même avec un dslr 1300D à 1600ISO.

C'est donc qu'il y a autre chose entre deux.

En commentaire perso, je pense que ces spirales révélées avec traitement par ondelettes ont bien plus de pertinence que celles révélées avec PI.

Déjà obtenir 2 jets spirale placés à 180° peut faire jaser, on y trouve de tout sur le net sur cette affaire.

Aussi en considérant rosetta avec ces vues in situ de jets de gaz, très aléatoirement placés sur la surface du noyau.

On pourra dire que 12P n'est pas 67P, je dirais qu'il n'y a pas les mêmes ratio glace/poussières sur chacune. 12P montre une belle queue de poussières aussi.

Pourquoi 2 jets symétriques, avec pour certaines photos aussi des jets en avant du mouvement de la comète qui se déplace à des km/s de vitesse et des vitesses d'éjection des gaz à la surface de 67P de l'ordre de 10m/s.

L'improbabilité reste bien présente, pondérée par la vitesse de rotation du noyau (57H il parait) et de son diamètre (une trentaine de kms).

Je peux me tromper.

Pour résumer:

- une question de conditions d'acquisition des images et de la résolution obtenue des images,

- une question sur la pertinence de ce que l'on a traité via un soft.

Mes 2 sous sur la question.

Posté

Il faut travailler à 100 iso avec un apn, et gain 0 avec une 2600.

La dynamique est infiniment meilleure.

Entraine toi avec m42 ou m31, dont il faut sortir le coeur.

 

Le GR aide à sortir le signal quand il est faible.

Qd la comete est brillante, pas necessaire de l utiliser, a priori, sauf si tu veux sortir des structures encore plus ténues.

 

Les ondelettes renforcent en qq sorte le contraste. Deux choses differentes et éventuellement complémentaires.

Posté (modifié)

Et il faut plutôt travailler sur images .fits?

sur l'evscope il n'y a pas de possibilité de réglages dynamiques.

J'essaierai avec le seestar qui est plus flexible.

Modifié par Algenib
Posté
il y a 49 minutes, Algenib a dit :

Et il faut plutôt travailler sur images .fits?

 

Heu ... pas certain que tu ais bien lu.

 

Il y a 6 heures, Algenib a dit :

De même avec un dslr 1300D à 1600ISO.

 

Je ne te parlais pas de fit, mais de travailler à 100 iso avec ton APN, et non à 1600 iso.

Posté
Il y a 7 heures, Algenib a dit :

Pourquoi 2 jets symétriques, avec pour certaines photos aussi des jets en avant du mouvement de la comète qui se déplace à des km/s de vitesse et des vitesses d'éjection des gaz à la surface de 67P de l'ordre de 10m/s.

 

Parce que les poussières sortent à la vitesse d'éjection + la vitesse de la comète (ce sont les vecteurs que l'on ajoute). Ou (ce qui est équivalent) parce que la photo est faite en suivant le mouvement de la comète, et que dans ce référentiel "cométaire", par définition, la vitesse de la comète est nulle, seule reste la vitesse d'éjection.

 

Question en fait semblable à : "pourquoi faut-il des réacteurs très puissants pour faire voler un avion à 1000 km/h alors que la terre se déplace à 30 km/s (cent fois plus vite !) ?".

Posté

L’evscope produit des images png qu’on s’ingénie à convertir en jpg pour les logiciels.

autrement comment « ajuster » des paramètres dans l’appli Unistellar, je vois pas.

4s pour des sub expositions ne contrôlent pas la surexposition du noyau.

 

Posté

C’est la pression de radiation solaire qui détermine l’orientation de la queue sur le ciel. Le noyau tourne avec sa vitesse propre, les gaz à l’éjection de la croûte présentent des vitesses faibles, 10m/s.

il serait difficile d’observer des jets en avant de la trajectoire de la comète.

Des jets spiralés sans doute avec une queue de poussières et une queue de gaz tournant autour de leur direction presque commune.

la vitesse d’éjection est réduite, 10m/s avec Rosetta et 67P, relative au noyau.

12P d’un jour à l’autre ne montre pas la même figure, on peut la retrouver tous les 5 jours, pour la zone proche du noyau.

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