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Ce n'est pas compliqué, c'est pour...  jamais 🙄

Pour comprendre pourquoi, lire le dernier ouvrage d'Emmanuel Todd : "La défaite de l'Occident".

 

Emmanuel Todd est anthropologue, démographe et historien. Dans son livre "La chute finale" , écrit en 1976, il avait présenté les facteurs et indicateurs qui montraient que l'URSS allait prochainement s'effondrer. Ce qui est arrivé 13 ans plus tard.

Modifié par Léoo
Posté (modifié)

Concernant la NASA, les premières publications avec les versions des missions Artemis publiées à l'époque, projetaient  vers Artemis XV ? (ou plus) que le SLS en version Block 2 pourrait initier un voyage vers Mars . Probablement pas encore habité que je me souvienne, mais une sorte de répétition générale sur la faisabilité de la chose.

Sinon c'est Elon Musk qui lors de sa présentation façon show, de sa Big Falcon Rocket et du Starship (les noms étaient différents à l'époque) annonçait son intention d'être le premier (enfin peut-être pas .... faut être sérieux et responsable)  à embarquer avec les hardis colons pour poser le pied sur Mars et y développer une colonie.

Depuis il a pris quelques années comme chacun de nous, et son projet personnel a peut-être un peu évolué (je n'en sais rien mais clairement ce n'est plus au coeur de sa communication). De plus son nouveau lanceur s'il a bien décollé, n'a pas encore coché tous les items annoncés, donc cela va prendre un peu de temps pour avoir les moyens techniques d'y aller.

Bref ... ce n'est pas encore un sujet d'actualité brûlante.

La décision a été prise de retourner sur la Lune .... pour ma part je vais suivre les péripéties de l'évolution de ce projet.

Et pour les destinations plus lointaines me contenter des missions robotiques qui font de bien belles choses. Elle rapportent des photos incroyables et des paquets de données qui enchantent les équipes de chercheurs.

C'est déjà un bon plan.

 

 

 

Modifié par montmein69_2
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Il y a 2 heures, Léoo a dit :

Ce n'est pas compliqué, c'est pour...  jamais 🙄

C'est obligé qu'on y aille, c'est dans la nature humaine.

 

Pas aux dates projetées actuellement, mais disons peut-être dans un demi-siècle au plus tôt pour un premier départ (j'aurai 130 ans  !)

 

L'homme n'est pas fait pour voyager dans le cosmos, principalement à cause des radiations. De fait, en dehors de toute l'intendance, il faudra que le vaisseau soit super protégé .

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Il y a 10 heures, Toucan a dit :

C'est obligé qu'on y aille, c'est dans la nature humaine.

 

Pas aux dates projetées actuellement, mais disons peut-être dans un demi-siècle au plus tôt pour un premier départ (j'aurai 130 ans  !)

 

L'homme n'est pas fait pour voyager dans le cosmos, principalement à cause des radiations. De fait, en dehors de toute l'intendance, il faudra que le vaisseau soit super protégé .

 

Il y a en effet le souci des radiations:

 

- doses létales sur le long terme (rayons cosmiques galactiques);

- doses létales "instantanées" émises lors d'éruptions solaires.

 

Pour s'en "protéger", ou du moins en diminuer leur impact, deux solutions :

 

- raccourcir la durée du voyage (développer de nouveaux moteurs - en cours) ;

- créer de nouveaux matériaux isolants (en cours, voir par exemple ici https://www.nasa.gov/science-research/heliophysics/real-martians-how-to-protect-astronauts-from-space-radiation-on-mars/ );

- améliorer les connaissances de la météo solaire (en cours);

- ...

 

Au-delà, à part le danger des radiations, citons aussi l'impact des longs séjours très très loin de la terre. Que fait-on en cas de pannes, accidents, etc à des millions de kilomètres de la maison?

Il est certainement essentiel de passer de la propulsion chimique classique à un mode de propulsion supérieur afin de raccourcir drastiquement les temps de voyages.

 

Posté
Il y a 2 heures, Daniel Rosier a dit :

Que fait-on en cas de pannes, accidents, etc à des millions de kilomètres de la maison?

 

on passe à la télé, en prime time, on fait pleurer dans les chaumières, et ça fait de l'audience, ça , c'est bon pour les annonceurs !

 

😪

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Il y a 2 heures, Daniel Rosier a dit :

passer de la propulsion chimique

Bonne connaissance D. Rosier des problèmes d'une mission vers Mars.  

 

Au regard de mon âge (80 "balais" aujourd'hui !), j'ai lu une pléthore d'articles depuis les années 60 qui trouvaient la bonne formule pour remplacer la propulsion chimique.

Mais force est de constater qu'elle est toujours bien présente et semble avoir encore de beaux jours devant-elle ! 

 

 005.png

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il y a 28 minutes, Ygogo a dit :

on passe à la télé, en prime time, on fait pleurer dans les chaumières, et ça fait de l'audience, ça , c'est bon pour les annonceurs !

 Comme le présente Ygogo, si problème on ferme le rideau et les astronautes seront décorés à titre posthume !

 

Après la catastrophe de "Challenger", on dénombrait plus de 10 000 candidats désirant s'intaller à bord du Shuttle. L'histoire humaine est faite comme cela !  

Modifié par Toucan
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Il y a 2 heures, Toucan a dit :

la bonne formule pour remplacer la propulsion chimique.

 

La Nasa travaille en effet avec la DARPA pour la conception d'un moteur nucléaire. Comme indiqué sur votre affiche, c'est Lockheed Martin qui le développe dans le cadre du programme Draco.

 

https://www.nasa.gov/technology/nasa-darpa-partner-with-industry-on-mars-rocket-engine/

 

 

Modifié par Daniel Rosier
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Un petit plus d'ancien...

 

Sur Mars en 1981,

Tel était le titre d'un article (résumé ci-dessous) publié au moment du vol Apollo 5.

 

 007.png

 

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C'est un sujet que les futurs colons martiens (s'il y en a, un jour) regarderont probablement de loin.

 

Le sketch résume bien la prise de tête avec les "progrès inclusifs" , il faut dire que certains se font un lit de ces sujets. Leur militantisme actif .... c'est bien entendu un droit (qui lui devient extensif) .... mais on n'est pas forcé de s'accrocher au wagon.

 

Revenons en au spatial et à ses possibles évolutions ..... il y a effectivement des recherches pour utiliser l'énergie nucléaire. Non pas pour faire péter des charges à l'arrière du vaisseau (si, si il y a eu ce genre d'idée géniale !) mais pour chauffer fortement un gaz qui fonctionnerait alors comme dans un réacteur. l'éjection à haute vitesse effectuerait un effet action/réaction . C'est du nucléo-thermiue.

 

https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Propulsion-nucleaire-thermique.html

 

Schéma  simplifié du principe (ici le gaz est de l'hydrogène)

moteurnuclo-thermique.jpg.07eb2c6d5ab3293019f8f591f65cb14b.jpg

 

C'est la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) qui a repris les études :

Article de janvier 2023

https://www.nasa.gov/news-release/nasa-darpa-will-test-nuclear-engine-for-future-mars-missions/

 

Vu  la taille ..... il va falloir commencer à économiser .... à vot'bon coeur m'sieur dames

 

Mais il faut bien éloigner la zone de vie pour l'équipage du réacteur .

 

vaisseaupourMArsnuclo-thermique.jpg.535c92bace433085b0becfc36ab767de.jpg

 

 

 

 

 

 

Modifié par montmein69_2
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Erratum : C'est bien lockheed Martin qui a été sélectionné par la NASA pour construire DRACO (Demonstration Rocket for Agile Cislunar Operations)

Ce serait un engin qui naviguerait près de la Lune (?)

Voir ceci https://spacenews.com/nasa-and-darpa-select-lockheed-martin-to-develop-draco-nuclear-propulsion-demo/

 

Ce projet est ambitieux :

Citation

The Space Force will provide the launch of the vehicle, planned for no later than 2027.

Avec les militaires .... les moyens ne manquent pas. On verra bien.

 

Il coulera probablement un peu plus d'eau sous les ponts .... avant qu'un vaisseau opérationnel puisse être placé en orbite martienne .... peut-être passera-t-il dans quelques dizaines d'années auprès de la Gateway lunaire .... désaffectée  depuis longtemps.

 

Trssurpris.jpg.1ee94155654c5acf5864034f3d3a682b.jpg

Modifié par montmein69_2
Mise à jour et correction
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Bonjour, c'est en Anglais, la première vidéo est assez vieille, mais rien n'a vraiment changé.

C'est tout de même très ambitieux et sans doute assez compliqué par la politique mais aussi par les écologistes?

 

 

 

 

 

Posté

Ce n'est pas la technique qui est le goulot d'étranglement, c'est l'homme, non adapté à la vie dans le vide spatial. Il a fallu des millions d'années pour sortir de l'eau, ça risque de prendre un certain pour sortir de notre berceau et s'élancer vers les étoiles, si on a pas disparu entre temps !

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Pour moi, envoyer un être humain vers Mars, avec la technologie actuelle, est un crime. Ceux qui ont fait un an dans l'espace l'ont fait dans une station qui tournait autour de la Terre, qui était en fait *sur* Terre, à 500 km près. Dès qu'on dépassera la Lune, le moindre incident, la moindre panne, sera fatale. Comment ne pas mourir de stress, confiné dans son cercueil volant ?

 

Rappelez-vous la course aux pôles : les premiers explorateurs ont disparu corps et bien. L'équipage de Barentz, coincé en Nouvelle-Zemble en pleine nuit polaire, n'y a pas survécu : morts de désespoir ! (Je trouve ça assez analogue à ce qui attend un équipage qu'on enverrait dans l'espace pendant aussi longtemps, sans espoir d'être secouru.) Pour réussir, il a fallu inventer une technique consistant à s'en approcher peu à peu, de plus en plus près, en y laissant des dépôts de vivre récupérables la prochaine fois.

 

Pour Mars, à mon avis il faudra faire pareil : placer des stations spatiales sur tout le chemin, peu à peu, de plus en plus près (d'ailleurs c'est un peu ce qu'on a fait pour la Lune, en s'approchant de plus en plus près à chaque étape, même si on n'a rien laissé sur le trajet vu qu'il était suffisamment court). Je ne sais pas comment, mais je ne vois pas d'autre solution avec la technologie actuelle. D'ailleurs je pense qu'on n'ira jamais sur Mars avec celle-ci, il faudra inventer quelque chose (une propulsion hyper-rapide ? la téléportation ?) pour ne pas avoir à envoyer des sacrifiés au fin fond de l'espace sans aucun contact possible.

 

Et il faudra avoir la possibilité de consacrer d'énormes moyens à cette aventure. Dans les années 1960 les États-Unis pouvaient se permettre l'objectif Lune, et la guerre froide leur fournissait une motivation, mais je ne crois pas que c'est encore le cas actuellement. Mars, ce sera incomparablement plus difficile. D'ailleurs est-ce qu'un voyage vers Mars est souhaitable ? Quelles connaissances ça apportera qu'on ne puisse pas obtenir avec des robots ?

 

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Il y a 3 heures, 'Bruno a dit :

Pour Mars, à mon avis il faudra faire pareil : placer des stations spatiales sur tout le chemin, peu à peu, de plus en plus près

(...)

Je ne sais pas comment, mais je ne vois pas d'autre solution avec la technologie actuelle.

 

Juste un "détail" : inutile de faire une comparaison avec les expéditions vers les pôles terrestres !

En effet, le "chemin" pour une mission vers Mars est une trajectoire (plus ou moins proche d'un arc d'ellipse de Hohmann) qui ne comporte aucun lieu "fixe" pouvant accueillir une station-relais !

Et si on imagine des stations orbitant autour du Soleil à des distances intermédiaires entre les orbites de la Terre et de Mars, chacune aura sa propre période de révolution autour du Soleil, ça fera un joli ballet spatial, ça ne fera pas un chemin balisé 😁

Posté
il y a une heure, Ygogo a dit :

En effet, le "chemin" pour une mission vers Mars est une trajectoire (plus ou moins proche d'un arc d'ellipse de Hohmann) qui ne comporte aucun lieu "fixe" pouvant accueillir une station-relais !

 

On peut lancer ces stations-relais en les plaçant sur une orbite assurant qu'elles soient situées au bon endroit le jour où une mission suivante en aura besoin. Tout doit se calculer à l'avance et il faudra éviter les retards de lancement...

Posté (modifié)

▶️Effectivement, le voyage spatial d'une planète à une autre, n'a guère de ressemblance avec les solutions envisagées ci-dessus. Sur Terre ou sur l'Océan, les étapes intermédiaires ont une existence "stable".

On connait les ascensions de hauts sommets (notamment au Nepal) avec des camps intermédiaires permettant de trouver un abri, d'habituer l'organisme aux altitudes croissantes et à la moindre quantité d'oxygène dans l'air.

En mer, il y a  eu, de longue date,  utilisation des "îles" qui permettaient de faire relâche, de refaire la réserve d'eau etc ...

Même au début de l'aviation lorsque la traversée de l'Atlantique ne pouvait se faire d'une traite, il y avait des trajets avec escale intermédiaire

Comme l'a rappelé Ygogo ci-dessus, la physique des déplacements des planètes autour du Soleil est guidée par leurs masses, leurs vitesses orbitales, qui sont différentes pour chacune d'elle. Et il a fallu un bon moment aux équipes de calculateurs (souvent calculatrices* d'ailleurs) qui ne disposaient pas d'ordinateurs pour calculer les trajectoires permettant des rendez-vous, des trajectoires de retour, etc ....

* voir le film "Les Figures de l'ombre" sur les missions Apollo qui devaient gérer les voyages Terre-Lune puis le retour

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Figures_de_l'ombre

 

Pour aller sur Mars, plusieurs possibilités, mais dont la durée peut-être très différentes. Cela dépend de la configuration Terre - Mars, chacune étant à une position sur sa propre  orbite .

Et pas d'étape possible. Il faut utiliser au mieux la vitesse essentiellement  acquise par le lancement , et effectuer de petites corrections au cours du voyage. Et freiner à l'arrivée pour se satelliser autour de la planète d'arrivée

La plus tendue (donc la plus courte) est effectivement la trajectoire de transfert de Hohmann, elle dure environ 6 mois.

Citation

Ce type de trajectoire permet de transférer un objet entre deux planètes avec une dépense énergétique minimale. Elle a été découverte par un ingénieur allemand en 1925 (Walter Hohmann). C'est pourquoi on l'appelle souvent trajectoire de transfert de Hohmann.

 

Pour l'aller si on dispose d'un lanceur suffisamment puissant pour la masse de l'engin qui doit effectuer le voyage .. on choisira la trajectoire de Hohmann

Citation

Le temps mis par un vaisseau pour parcourir le trajet Terre-Mars dans la configuration la plus favorable tout en réduisant la consommation de carburant au minimum est de 258 jours.

 

Les lois .... de la gravité, d'ailleurs restent "à l'oeuvre" une fois qu'on a atteint la destination. Les deux planètes continuent à tourner autour du Soleil.

 

Les possibilités de "séjour"suivi de "possibilité de rentrer à la maison" sont donc précisément dépendantes de leur déplacement. Cela sera conditionné par la position des deux planètes sur leur orbite respective.

Ce qui est rarement  envisagé

▶️ Voyage avec séjour très court  (scénario conjonction)

seulement 30 jours sur la planète Mars .... et çà repart . Pas le temps de faire grand chose. Tout çà pour çà !

 

▶️ Voyage avec séjour long    (scénario opposition)

550 jours sur la planète rouge .... on a le temps d'explorer

 

Schéma explicatif des deux plans de vol :

deuxplansdevol(sjoursurMars30jou550j).jpg.07322b0d038b30d0c7cb30b53fe07b45.jpg

 

Remarque 1 : Evidemment si on est un colon de la promotion Elon Musk .... on peut y rester beaucoup plus longtemps .

 

Remarque 2 : Ne pas oublier si on veut effectuer le voyage de retour qu'il faut un lanceur pour décoller de Mars, et pour cela que son plein d'ergols soit fait (usine de production ISRU à construire sur Mars ? )

 

Mon point de vue qui n'engage que moi : poursuivre l'exploration robotique en étant de plus en plus inventif pour la conception de robots.

Ce sera moins cher .... et collectera aussi bien des données que des roches qui pourront être rapatriées sur Terre où des laboratoires sont équipés et deséquipes de scientifiques plus ) l'aise pour faire des analyses avec un siège confortable et un petit soda avec une paille ( à la bonne température)

Voir le projet NASA/ESA Mars Sample Return

 

Modifié par montmein69_2
  • Merci / Quelle qualité! 1
Posté
il y a une heure, Ygogo a dit :

Juste un "détail" : inutile de faire une comparaison avec les expéditions vers les pôles terrestres !

 

 

Bonjour, et avec Columbus?

Les explorations ne se font pas sans risque. Il y a pas mal d'entre nous qui aiment ce risque, c'est très enivrant, il faut toujours aller de l'avant  "pousser l'envelope" (anglicisme sans doute?) Les astronautes du projet Appolo  sont un excellent example.

Posté

Evidemment si on a les moyens de démultiplier les stations spatiales .... (si les milliards de dollars tombaient de la corne d'abondance) on pourrait tout envisager.

Mais c'est se projeter dans un avenir .... probablement lointain, donc voisin de la science fiction.

Vu que notre vie a aussi ses limites de durée   .... envisager un avenir pas trop lointain me convient mieux.

Posté
il y a 15 minutes, montmein69_2 a dit :

Voyage avec séjour très court  (scénario conjonction)

seulement 30 jours sur la planète Mars .... et çà repart . Pas le temps de faire grand chose. Tout çà pour çà !

 

Mars .... et ça repart. Pas mal pas mal...😄👍

 

Dans un premier temps, c'est déjà bien non? Un mois in situ, surtout pour les premiers pas.

Et ça limiterait la durée d'exposition aux radiations, limiterait les probabilités de pannes, d'incidents, de maladies, etc. Un plus long séjour (900 jours...) ne pourra se faire qu'avec bien plus de garanties niveau sécurité, santé.

 

Mais il clair que le voyage sur Mars n'est pas pour demain. Il faut impérativement faire un saut technologique niveau propulsion et abaisser sensiblement la durée du voyage. Je pense que la Nasa (notamment) l'a compris.

Posté (modifié)

Pour ceux qui sont intéressés par le vol humain sur MArs, un événement qui a une périodicité annuelle (ou bisannuelle ?)  et qui va donc être reconduit pour 2024 :

Human to Mars.

Il a même son acronyme H2M (les américains adorent çà)

https://www.exploremars.org/

 

Citation

Our Mission: Explore Mars is a global community where innovators, pathfinders, and policymakers of all ages collaborate to establish a human presence on Mars no later than the 2030s. We envision a world where the human drive to explore and discover propels us into a thriving, inclusive, and environmentally responsible existence on Earth and beyond. We connect people and organizations, pushing the boundaries of the space ecosystem to welcome stakeholders who are passionate about building a peaceful and prosperous multiplanetary future for decades to come.

 

les délais pour réaliser leur projet est plutôt court.

Il y a du Corneille dans l'air :

Citation

aux âmes bien nées - La valeur n'attend pas le nombre des années.

 

Modifié par montmein69_2
Posté
il y a 55 minutes, montmein69_2 a dit :

Et pas d'étape possible.

 

Si, à condition de les calculer à l'avance, comme je l'ai dit plus haut.

 

Par exemple on peut lancer une dizaine de stations inhabitées avec du matériel de secours (oxygène, ravitaillement, eau, divers outils pour réparer...) qu'on placera sur des orbites calculées à l'avance pour être situées, au moment voulu, à différents points de l'orbite de la mission martienne. Là, ça améliore les probabilités de survie.

Posté (modifié)

C'est d'une grande complexité. Mais avec beaucoup de moyens on peut tout envisager. Je ne suis pas suffisamment doué en calcul d'orbites multiples d'autant de station-relais "coupant" l'orbite du vaisseau martien en autant de points requis, à la date idoine, pour répondre , désolé.

Du côté de la carte bleue, pour construire toutes ces structures , les lancer, les positionner chacune sur son orbite (çà tournerait autour de quoi ? le Soleil ?) les suivre pour ajuster les trajectoire,  etc ..... çà va faire chauffer la puce.

 

La probabilité qu'une agence spatiale se lance ..... AMHA est plutôt faible. peut-être les "Etats Unis du monde en marche" seront-ils à la hauteur ?

 

Mais c'est la raison du débat de voir de multiples solutions envisagées.

Modifié par montmein69_2
Posté
il y a 20 minutes, montmein69_2 a dit :

C'est d'une grande complexité.

 

C'est exactement la même complexité que lorsqu'on envoie une sonde croiser un corps céleste (planète, astéroïde, etc.)

− On définit la trajectoire de la mission martienne, elle joue le rôle du corps céleste.

− On calcule la trajectoire des stations-relais pour qu'elles soient au bon endroit par rapport à la mission martienne − même calcul que pour les sondes devant s'approcher d'un corps céleste.

Posté
il y a 30 minutes, montmein69_2 a dit :

les positionner chacune sur son orbite (çà tournerait autour de quoi ? le Soleil ?) 

 

Ben oui, forcément !

A moins de rajouter un "yaka" à tous ceux qui ont déjà été énoncés : "yaka" changer les lois de la physique et celles de la physiologie humaine qui sont trop contraignantes pour le projet !

C'est vrai, quoi, ils sont pénibles ces scientifiques avec leurs règlements brise-rêves !

 

 

  • Comme je me gausse! 2
Posté
Il y a 1 heure, 'Bruno a dit :

 

C'est exactement la même complexité que lorsqu'on envoie une sonde croiser un corps céleste (planète, astéroïde, etc.)

− On définit la trajectoire de la mission martienne, elle joue le rôle du corps céleste.

− On calcule la trajectoire des stations-relais pour qu'elles soient au bon endroit par rapport à la mission martienne − même calcul que pour les sondes devant s'approcher d'un corps céleste.

 

Je pense aussi que ça rajouterait une complexité incroyable ces stations-relais. D'autant qu'elles devraient certainement être envoyées des années à l'avance. Quid de la pérennité des denrées? Que fait-on d'elles une fois vidées de leur ravitaillement ?

 

[Mode SF on]

 

Ou bien... il faudrait envoyer une flottille de cargos en même temps que le vaisseau contenant l'équipage. Un peu à la manière des expéditions lointaines en bateaux du passé.

On aurait un vaisseau mère, peut-être un deuxième de secours en cas de pépin sérieux avec le premier et l'un ou l'autre cargo de ravitaillement. Ces différents vaisseaux-cargos seraient assemblés autour de la terre comme une mini station orbitale puis accélérés en même temps pour l'injection trans-martienne. Les différentes parties pourraient se désassembler durant le voyage (cargos de ravitaillement vidés et remplis des déchets ultimes) afin de limiter la masse de la station lors du freinage pour la mise en orbite et/ou de la ré-accélération pour le voyage de retour.

 

[Mode SF off]

Posté
Il y a 5 heures, Ygogo a dit :

Juste un "détail" : inutile de faire une comparaison avec les expéditions vers les pôles terrest

 

 

Bonjour, ma réponse n'était pas complète: "inutile?"

Mais pourquoi "inutile"? 

Sérieusement, l'exploration fait parti de l'expérience humaine.

 

 

Posté

Le problème de stations-relais, c'est le freinage et la ré-acceleration. On ne pourra pas utiliser l'assistance gravitationnelle dans ce cas (ou alors on parle de superstructures 😉) donc il faudra du carburant pour s'amarrer à chaque fois et repartir, et c'est pour moi le plus gros problème.

 

En gros, le rapport charge utile / masse au décollage des lanceurs passés et présents est autour de 3% pour une mise en LEO. Pour une injection translunaire, on divise la charge utile par 3 ou 4. Et on devrait diminuer encore cette charge utile de 30 à 50% pour un aller direct sur Mars. Il faudrait donc une masse au décollage (en presque totalité d'ergols) 100-200 fois supérieure à la charge utile pour un aller simple, sans ravitaillement.

 

Exemple pour un SLS bloc 1-B :

Masse au décollage : 3000 tonnes

CU LEO : 105 tonnes

CU injection translunaire : 42 tonnes

CU injection orbite martienne : 32 tonnes

Pas sûr que ce soit suffisant pour 3 astronautes et le nécessaire pour 200 jours de voyage (dont 20 jours sur Mars puis 💀)

 

Si quelqu'un a une idée de la charge utile nécessaire pour ce genre de voyage (3 humains au moins je suppose, l'oxygène, l'eau, la nourriture, un ou deux bouquins pour passer le temps, la masse de l'atterrisseur avec ses ergols,) le calcul de la masse au décollage du lanceur est simple. 

 

 

Le calcul d'orbite n'est pas trop un problème je pense, car les lois de la gravitation sont bien connues et sont invariables jusqu'ici, donc peu d' aléatoire dans ce cas (au pire une chance sur 10^10 de rencontrer un astéroïde.) Par contre, il ne faudrait pas qu'une seule station ait un problème de stabilisation de son orbite ou alors tout le voyage serait un échec critique avec un vaisseau sans ravitaillement.

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