Le Le vendredi 26 juillet 2024 devrait avoir lieu la cérémonie d’ouverture des 29èmes jeux olympiques d’été à Paris.

[roger15]

Bonjour à toutes      et bonjour à tous      ,

Le vendredi 26 juillet 2024 : devrait avoir lieu la cérémonie d’ouverture des 29èmes jeux olympiques d’été à Paris (à l’occasion de la 33ème olympiade depuis 1896 à Athènes) qui devrait s’achever vers 23 heures (21 heures UTC [Temps Universel Coordonné]) avec l’embrasement de la vasque olympique qui éclairera le ciel parisien pendant deux semaines jusqu’au dimanche 11 août 2024 avant de s’éteindre [puis de se rallumer le 11 juillet 2028 à Los Angeles en Californie ; quant aux jeux olympiques d’été de 2032 ils auront lieu à Brisbane en Australie du vendredi 23 juillet 2032 au dimanche 8 août 2032].

 

 

Je voudrais à cette occasion vous indiquer quelques détails jamais (ou alors très discrètement) abordés dans les médias.

 

Tout d’abord, les jeux olympiques sont un symbole de PAIX depuis l’Antiquité.

 

 

Avant-hier, Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a enjoint aux sportifs biélorusses participant aux Jeux Olympiques de Paris en juillet 2024, sous statut neutre (ainsi que ceux de la Russie), de « casser la gueule » à leurs adversaires…        

Avec cette invitation très virile à ses athlètes ce sinistre personnage est à des années lumières de la très célèbre devise attribuée (car elle n’est pas de lui) au baron Pierre de Coubertin « L’important aux jeux olympiques n’est pas de gagner, mais de participer » . Sur l‘origine de cette phrase apocryphe, devenue très célèbre, voir : https://www.dicocitations.com/citations/citation-4707.php .

Mais, revenons à la différence entre le nombre d’olympiades et le nombre de jeux olympiques, pourquoi en juillet 2024 ce seront les 29èmes jeux olympiques d’été à Paris (à l’occasion de la 33ème olympiade depuis 1896 à Athènes) ? Il y a en effet une bizarrerie que je n’ai pas pu résoudre à partir des jeux olympiques d’été des années 1930. Si vous trouvez l’explication, merci de nous la communiquer.  

Eh bien, commençons par étudier un peu le tableau très explicatif de Wikipédia qui indique les dates de tous les jeux olympiques d’été depuis ceux d’Athènes en 1896 et le numéro de l’olympiade correspondant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques .

Nous constatons qu’entre 1896 et 1912 les nombres de jeux olympiques d’été et d’olympiades était identiques.

En 1916 les sixièmes jeux olympiques d’été devaient se dérouler à Berlin. Mais la Première guerre mondiale (dite à l’époque la “Grande guerre”) les a carrément annulés… Une fois la “Grande guerre” terminée les jeux de 1920 furent attribués à Anvers en Belgique (la numérotation des olympiades [la période de quatre ans entre deux jeux olympiques d’été] fut maintenue et donc ce furent les sixièmes jeux olympiques de la septième olympiade) qui eurent lieu en 1920 à Anvers en Belgique.

Ensuite, eurent lieu (à Paris l’été 1924) les 7èmes jeux olympiques de la 8ème olympiade ; puis (à Amsterdam l’été 1928) les 8èmes jeux olympiques de la 9ème olympiade ; puis (à Los Angeles l’été 1932) les 9èmes jeux olympiques de la 10ème olympiade ; puis (à Berlin l’été 1936) les 10èmes jeux olympiques de la 11ème olympiade.

A l’issue des jeux olympiques de Berlin le dimanche 16 août 1936 le Président du CIO [Comité International Olympique, dont le siège est à Lausanne en Suisse], le comte belge Henri de Baillet-Latour, prononça l’invitation traditionnelle des fins de jeux olympiques : « Et conformément à la tradition, j’invite la jeunesse du monde entier à se réunir à Tokyo en 1940 ».

Hélas, suite à l’agression du Japon contre la Chine, lors de “la Journée des trois sept” (le chiffre sept étant considéré alors comme très favorable au Japon), le mercredi 7 juillet 1937 (donc le septième jour du septième mois de la septième année de la 8ème décennie du vingtième siècle) [voir : https://www.herodote.net/almanach-ID-1304.php ]) le CIO retira à Tokyo les jeux olympiques d’été de 1940 et les attribua à Helsinki en Finlande.

Décidément ces jeux de l’été 1940 furent maudits car, suite à l’agression de l’Allemagne nazie contre la Pologne le vendredi 1er septembre 1939 le CIO annula carrément les jeux olympiques d’été de 1940, puis de 1944.        

C’est à Londres au Royaume-Uni que reprirent à l’été 1948 les septièmes jeux olympiques d’été de la quatorzième olympiade).

Ensuite, eurent lieu (à Amsterdam aux Pays-Bas l’été 1952) les huitièmes jeux olympiques d’été de la 15ème olympiade ; puis (à Melbourne en Australie l’été 1956) les neuvièmes jeux olympiques d’été de la 16ème olympiade ; puis (à Rome en Italie l’été 1960) les dixièmes jeux olympiques de la onzième olympiade ; puis (à Tokyo au Japon l’été 1972) les onzièmes jeux olympiques de la 17ème olympiade.

Je vais m’attarder un peu plus longuement sur ces les onzièmes jeux olympiques de la 17ème olympiade qui ont eu lieu à Tokyo au Japon lors de l’été 1972).

Début 1972 une délégation du Comité Olympique Japonais s’est rendu à Lausanne au siège du CIO pour s’entretenir avec eux du choix du dernier relayeur de la flamme olympique dans le stade de Tokyo : ils proposèrent un coureur à pied âgé de 19 ans, Yoshinori Sakai. « Et pourquoi lui plutôt qu’un autre ? » demandèrent, très peu convaincus par ce choix, les membres du CIO.

La réponse du Comité Olympique Japonais les estomaqua : « Sachant que les Jeux Olympiques sont un symbole de paix, bien supérieur à la guerre si nous vous avons proposé le nom de ce jeune athlète de 19 ans, Yoshinori Sakai, c’est qu’il est né à Hiroshima le 6 oût 1945, le jour où a explosé la première bombe atomique militaire de l’histoire causant entre 80 000 et 140 000 morts ; ce jeune athlète de 19 ans est le symbole même de la paix, bien supérieure à la guerre, même atomique… »

Alors, en entendant cela, les membres du CIO à l’unanimité décidèrent de soutenir le choix de Yoshinori Sakai comme dernier relayeur de la flamme olympique dans le stade de Tokyo.

 

 

 

 

 

Pour plus de détails concernant cet athlète : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoshinori_Sakai .

 

 

Sinon, pourquoi la différence entre le nombre de jeux olympiques d’été et le nombre d’olympiades ? Une des explications possibles serait pour moi les jeux olympiques d’été intercalaires en 1906, que le CIO refusa ensuite de reconnaître comme de véritables Jeux olympiques. Voyez-vous une autre raison ?  

Roger le Cantalien.  

 

Modifié 2 mai par roger15
Rectification d'une erreur de frappe. Désolé...

[polorider]

il y a une heure, roger15 a dit :

Avant-hier, Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a enjoint aux sportifs biélorusses participant aux Jeux Olympiques de Paris en juillet 2024, sous statut neutre (ainsi que ceux de la Russie), de « casser la gueule » à leurs adversaires…        

 Ah oui ça fait peur     

A ce sujet un podcast de France Culture qui nous rappelle que "de nombreuses analogies permettent de rapprocher la pratique sportive et la pratique guerrière, tant au plan individuel qu’au niveau collectif. D’ailleurs les commentaires sportifs regorgent de métaphores guerrières. « A un certain niveau, le sport n'a plus rien à voir avec le fair-play. Il met en jeu la haine, la jalousie, la forfanterie, le mépris de toutes les règles et le plaisir sadique que procure le spectacle de la violence : en d'autres termes, ce n'est plus qu'une guerre sans coups de feu. » écrivait George Orwell "

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/culturesmonde/le-sport-c-est-la-guerre-les-fusils-en-moins-g-orwell-1945-2-4-la-guerre-un-sport-comme-les-autres-7282852

[Moot]

Une belle occasion de faire ch... des gens qui n'y sont pour rien, en l'occurrence, les Parisiens.

Des stations de métro, dont certaines assurant des correspondances, seront fermées pendant près de trois mois. Et un collège qui a le malheur de se trouver dans le périmètre de cette manifestation envisage de faire commencer les bambins à sept heures  en septembre pour éviter de fonctionner l'après-midi où ce sera la m.... dans le quartier.

 

Moi, je boycotte, plus j'en serai loin, mieux je me porterai.

 

P.S. : j'ai toujours été de l'avis d'Orwell, même tout petit, ce qui me faisait détester la matière scolaire connue sous le nom d'EPS. Le sport tel qu'on l'encourage et le médiatise, c'est presque toujours la compétition, ce n'est pas donner le meilleur de soi-même, c'est vaincre l'autre. La seule activité que je pratique (la randonnée en montagne) est une des rares qui ne soit pas encore complètement pourrie par cet esprit.