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Vitesse de récession de M100


Snark

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Posté

Un bel exemple d'affirmation non fondée:

 

La vitesse de la lumière provenant de la galaxie M100 a été mesurée à

312 000 km/sec, soit 4 pour-cent plus vite que la constant "c" établit par Einstein. C'est une première dans l'histoire de la science, on est capable de mesurer une vitesse supérieur à la constant universel "c

 

à:http://www.astrosurf.com/miroir_grav/einstein.htm

 

Je n'ai trouvé aucune info sur cette prétendue mesure, il s'agit peut-être d'une erreur dans les unités utilisées, de plus c'est évidemment de décalage vers le rouge (redshift) qu'il faudrait parler.

 

Le reste du site est de la même eau, une idée intéressante au départ mais étayée par des arguments pseudo-scientifiques.

Dommage..

Posté

J'avoue, j'ai vraiment failli arrêter de lire à la phrase "Il y a trois milles ans, un grand scientiste nous a lancé un défi"...

 

Le second "postulat" est particulièrement problématique :

(...) Dans un système de référence donnée, la vitesse de la lumière est une constante. (...)

Mais ceci permet d'avoir deux systèmes indépendant ayant une vitesse relative entre eux.

Dans ce cas particulier, la vitesse de la lumière provenant d'un autre système pourra être mesurée à une vitesse différente de "c".

 

vitesse relative entre eux = vitesses des objets ? vitesses de récession ?

Je pense que dès lors qu'il y a de la lumière qui transite entre les deux systèmes, ils ne sont plus 'indépendants'... (quoi que cela veuille dire par ailleurs...)

 

Mais au fond, je ne vois pas pourquoi le déplacement d'un objet par rapport à l'autre aurait une influence sur la vitesse des photons émis !?

(Sauf illusion de mesure ala jets supra-luminiques...)

Enfin... Je ne sais pas si cela vaut la peine de débattre sans que l'auteur ne puisse s'expliquer...

Posté

Jobigoud : la citation que tu indiques montre que son auteur n'a rien compris. La vitesse de la lumière n'est pas constate dans un référentiel (galiléen), elle l'est dans tous. Autrement dit, tous les observateurs mesureront la même vitesse de la lumière, quel que soit leur mouvement relatif les uns par rapport aux autres (du moment qu'il est rectiligne et uniforme). C'est ce qui a été observé lors de l'expérience historique de Michelson et Morley, et c'est la base de la théorie de la relativité restreinte, qui a été on ne peut mieux vérifiée expérimentalement.

Posté

Pour sûr... :cool:

 

Mais je profite de ce post pour rebondir sur un truc nouveau qui m'intrigue, et qui est résumé dans la présentation d'un bouquin récent sur la Relativité restreinte (chez Dunod : Introduction à la relativité restreinte : Cours et exercices corrigés (Broché)

de Jean Hladik (Auteur), Michel Chrysos (Auteur)

 

 

Les auteurs ont réalisé un ouvrage très original, en particulier en donnant pour la première fois, dans un livre d'enseignement, une démonstration des formules fondamentales de la relativité restreinte sous une forme moderne basée sur les propriétés intrinsèques de l'espace et du temps, et des symétries déduites du principe de relativité. Ainsi les fondements de la relativité deviennent indépendants de la théorie électromagnétique, et plus particulièrement du postulat, devenu archaïque, d'Einstein de constance de la vitesse de la lumière. Il en résulte une bien meilleure compréhension pour le lecteur des bases de la théorie relativiste, et surtout de ses développements concernant le temps et l'espace qui heurtent tant l'intuition.

 

Autrement dit, l'hypothèse de constance de la vitesse de la lumière, quel que soit le repère galiléen, serait inutile pour bâtir la théorie de la Relativité... :?:

 

J'avoue ma perplexité.

Posté

Ça voudrait dire qu'ils ont ré-écrit la relativité restreinte à partir d'autres postulats, et que la constance de la vitesse de la lumière en est maintenant une conséquence, c'est ça ? Si oui, ça ne m'étonne pas trop car en fait, je préfère qu'il en soit ainsi.

Posté

http://arxiv.org/abs/physics/0012011

 

Ils remplacent l' invariance de la vitesse de la lumière par l' invariance du facteur de conversion d' espace en temps. (x=ct peut être vu de 2 façons : Comme l' expression de la "propagation d' une onde électromagnétique dans le vide", ou comme la conversion d'une quantité de temps en quantité d' espace. Ils choisissent le second point de vue, et en déduisent tout le reste de la théorie). Ce second point de vue revient à dire qu' il existe une "vitesse de causalité" indépendante du choix du référentiel.

 

Par application du théorème de Noether, on peut aussi prendre comme principe que les équations reliant temps et espace sont symétriques, ça revient au même.

 

A+

--

Pascal.

Posté

Bonjour !

 

Sans entrer dans les détails mathématiques ... est-ce que, selon vous, cette nouvelle approche ajoute une notion ou un concept important à la RR qui pourrait apporter un éclairage nouveau à la physique relativiste ? Ou s'agit-il simplement d'un exercice mathématique qui montre qu'on peut arriver aux mêmes résultats par un autre chemin ?

 

Je suis nouveau sur ce Forum, mais j'ai eu le temps de lire quelques-uns des échanges sur les sujets qui m'intéressent et j'en aime bien le ton et la qualité ... j'apprends des choses même si je ne comprends pas tous les détails.

Posté

Bienvenue.

 

Pour moi c' est juste une reformulation différente. Les deux façons de voir sont strictement équivalentes, seul diffère le choix des hypothèses de départ : Dans un cas on part de la constance de la vitesse de la lumière et on en déduit l' espace-temps, dans l' autre on suppose l' existence d' un espace-temps ayant les "bonnes propriétés" et on en déduit la constance de la vitesse de la lumière. Bof ...

 

Mais bon,ce n' est que mon avis, j' ai pu rater une subtilité ...

 

Ah si , quand même, il y a une petite différence : Dans la seconde formulation, celle de l' article, on "prédit" (si on se place à l' époque de la construction de la relativité restreinte) que la causalité est indépendante du phénomène : une expérience faisant intervenir autre chose que l' intéraction électromagnétique aura la même vitesse causale quelque soit le type de "force" mise en jeu.

 

Sauf que, par la suite, la mécanique quantique a quelque peu compliqué cette vision strictement causale de la réalité, du coup l' intérêt est assez limité.

 

A+

--

Pascal.

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