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L'Univers, infini ou limité ?


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Invité akira
Posté

Les mathématiques ne sont donc pas l'outil le plus adapté pour bien saisir la nature profonde de l'Univers.

CQFD

 

Je vois pas ce que CQFD a a faire la dedans, tu n a rien demontre. Qu´est ce que tu proposes dans ce cas a part les modeles mathematiques ?

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Posté

Les mathématiques parlent de choses abstraites

 

Les mathématiques parlent de choses très concrètes, l'éclat et la couleur des étoiles, la masse et le poids de choses, la courbe de l'espace et la tessiture du temps, la nostalgie des mélodies en mineur...:rolleyes:

Posté

Tout ça n'est que formules mathématiques, il n'y a pas d'émotion là-dedans, aucun ressenti, juste des chiffres...

Une longueur d'onde exprimée en chiffres rend t'elle la beauté d'un coucher de soleil, d'une mélodie, plus belle que nos yeux ou nos oreilles nous les montrent dans la "réalité concrète"?

Ne serait-ce pas bien triste si l'Univers n'était accessible qu'aux seuls mathématiciens et non pas aux poètes ou aux gens simples ?

Je vous laisse cogiter là-dessus.

Invité akira
Posté
Tout ça n'est que formules mathématiques, il n'y a pas d'émotion là-dedans, aucun ressenti, juste des chiffres...

Une longueur d'onde exprimée en chiffres rend t'elle la beauté d'un coucher de soleil, d'une mélodie, plus belle que nos yeux ou nos oreilles nous les montrent dans la "réalité concrète"?

Ne serait-ce pas bien triste si l'Univers n'était accessible qu'aux seuls mathématiciens et non pas aux poètes ou aux gens simples ?

Je vous laisse cogiter là-dessus.

 

Ben oui mais c'est un forum d'astro ici pas de poesie. C'est pas pour dire que la poesie n y a pas sa place, mais bon ...

 

Les mathématiques ne sont donc pas l'outil le plus adapté pour bien saisir la nature profonde de l'Univers.

 

Je vois pas vraiment ce que ce genre de phrase apporte a cette discussion.

Posté

Bin si justement, la compréhension de l'Univers passe par d'autres concepts que les mathématiques "pures" et la poésie n'est que l'un d'eux.

Il existe une multitude d'autres moyens d'appréhender l'Univers, tout aussi valables que les mathématiques parce que ne débouchant pas sur une impasse à chaque nouvelle hypothèse.

Se limiter aux formules c'est se priver de tout le reste, et on en arrive à contempler des chiffres au lieu des planètes, galaxies et autres...

C'est un choix qui ne mène pas bien loin, selon moi.

Ce que je veux dire c'est que ce topic n'a que 13 pages mais on pourrait revenir quand il en aura 20 ou 30 et on en sera toujours au même point si on se borne à aligner des chiffres.

CQFE (ce qu'il fallait expliquer):be:

Invité akira
Posté
Bin si justement, la compréhension de l'Univers passe par d'autres concepts que les mathématiques "pures" et la poésie n'est que l'un d'eux.

Il existe une multitude d'autres moyens d'appréhender l'Univers, tout aussi valables que les mathématiques parce que ne débouchant pas sur une impasse à chaque nouvelle hypothèse.

Se limiter aux formules c'est se priver de tout le reste, et on en arrive à contempler des chiffres au lieu des planètes, galaxies et autres...

C'est un choix qui ne mène pas bien loin, selon moi.

Ce que je veux dire c'est que ce topic n'a que 13 pages mais on pourrait revenir quand il en aura 20 ou 30 et on en sera toujours au même point si on se borne à aligner des chiffres.

CQFE (ce qu'il fallait expliquer):be:

 

Si tu crois que les scientifiques sont tous des nerds qui ne regardent que les chiffres, il te manque un gros bout de l'histoire (cf Reeves, TRINH XUAN THUAN, etc ...). L'un n empeche pas l'autre mais la poesie n'aurait jamais decouvert le passe chaud et dense de l'Univers par exemple.

Posté
En se basant sur la théorie du big bang, l'univers à donc un début. C'est le commencement du temps. Mettons que l'univers à 15Milliards d'années tout rond. Dans une seconde il aura un autre âge, mais à cet instant précis, il a 15milliards d'années: un âge fini. Comme il y a un lien étroit entre le temps et l'espace, ne pourrait t-on pas associer cette "finité" du temps à l'espace?

Effectivement, on peut faire une analogie.

 

- Supposons que l'univers n'a pas de fin temporelle. Aujourd'hui, son âge est fini (15 Ga). Ça signifie qu'on a parcouru une distance temporelle de 15 Ga. On n'a pas parcouru la distance temporelle complète de l'univers, ce serait impossible puisqu'il est infini (en temps). Attention que l'âge de l'univers n'est pas sa mesure temporelle, c'est une distance temporelle (distance parcourue dans l'espace-temps depuis une origine donnée).

 

- Supposons que l'univers est infini en espace. Ça signifie que, à tout instant, et quelle que soit notre vitesse, on ne parcourt qu'une distance (spatiale) finie, mais que celle-ci peut être aussi grande qu'on le veut. N'empêche qu'à tout instant cette distance (spatiale) est finie.

 

Bref, l'âge de 15 Ga ne dit pas qu'il y a "finité" du temps mais qu'il y a "finité" de la durée (=distance temporelle) que nous avons parcourue. Mais le temps (la 4è dimension de l'espace-temps) peut très bien être infini a priori.

 

Dire que l'univers a 15milliards d'années, c'est un abus de langage pour dire "l'univers observable a 15milliards d'années", c'est ça?

Non, l'univers observable, c'est autre chose. Si on remonte le temps (en arrière), on peut définir une limite (singularité). On a fixé l'origine à cette limite, mais notre science n'est plus valide lorsqu'on s'en approche trop. Je crois que ce qui émerge de cette limite (ou plutôt de 10^-42 seconde après cette limite), c'est non pas l'univers observable, mais l'univers-qui-rentre-dans-les-théories-actuelles.

 

Le raisonnement que j'ai fait au dessus serait il valable? C'est à dire, avec un début, le temps serait nécessairement à un moment précis, fini?

Dans un univers infini en temps, toutes les durées (notamment l'âge, qui est la durée entre un instant donné et un instant choisi comme origine) sont finies. L'âge ne peut pas être infini. De même que dans un univers infini en espace, toutes les distances sont finies. Mais ces durées (ou ces distances) peuvent être aussi grandes que l'on veut, alors que dans un univers fini en temps (ou en distance), elles ne peuvent pas dépasser une borne supérieure appelée le diamètre.

 

De façon générale, comme je l'ai expliqué deux ou trois pages plus haut, rien n'est infini dans l'univers (distances, durées, etc.) même s'il est infini. Et l'univers ? Mais l'univers n'est pas un objet (il n'est contenu dans rien), de même que l'ensemble de tous les ensembles n'existe pas.

Posté

Déjà merci, c’est super clair.:)

 

En fait il ne suffit pas d’avoir un âge infini pour démontrer que le temps est infini pour les mêmes raisons qui nous empêchent de le faire avec l’espace. Quand on parle de temps infini en l’occurrence, il l’est parce qu’il ne s’arrêtera jamais. C’est tout ?

 

Pour l’espace si on fait le même raisonnement, la dimension équivaudrait à l’âge ? C'est-à-dire qu’à un instant t l’univers a une taille finie (tout comme l’âge est nécessairement fini) ? Mais on dit qu’il est infini simplement parce qu’il sera indéfiniment en expansion ?

 

Si si j’vous jure j’ai lu tous les posts :p. Désolé mais avec tous les éléments j’ai besoin de remettre les choses à plat.:be:

Posté

Icare :

Poets say science takes away from the beauty of the stars — mere globs of gas atoms. Nothing is "mere". I too can see the stars on a desert night, and feel them. But do I see less or more? The vastness of the heavens stretches my imagination — stuck on this carousel my little eye can catch one-million-year-old light. A vast pattern — of which I am a part... What is the pattern or the meaning or the why? It does not do harm to the mystery to know a little more about it. For far more marvelous is the truth than any artists of the past imagined it. Why do the poets of the present not speak of it? What men are poets who can speak of Jupiter if he were a man, but if he is an immense spinning sphere of methane and ammonia must be silent?

R. Feynman.

 

Je te laisse méditer là dessus ...

Posté
Bin si justement, la compréhension de l'Univers passe par d'autres concepts que les mathématiques "pures" et la poésie n'est que l'un d'eux.

 

Allons allons, un peu de sérieux: la poésie est la manifestation d'un état émotionnel qui transcende l'imaginaire, et même si ça nous semble très beau, ça n'a pas grand chose à voir avec la réalité.

Posté
ça n'a pas grand chose à voir avec la réalité.

 

Alors ça, c'est la meilleure ! :b:

 

La poésie est sans doute une des rares manifestation directe de la réalité dans l'âme de celui qui la ressent, quand les mots touchent directement au coeur des choses et des êtres.

Posté
Les mathématiques parlent de choses très concrètes, l'éclat et la couleur des étoiles, la masse et le poids de choses, la courbe de l'espace et la tessiture du temps, la nostalgie des mélodies en mineur...:rolleyes:

 

Je sais ce qu'est la tessiture en musique, mais pour le temps j'aimerais que tu m'expliques car je suis un peu perdu. :b::?:

Posté
Alors ça, c'est la meilleure ! :b:

 

La poésie est sans doute une des rares manifestation directe de la réalité dans l'âme de celui qui la ressent, quand les mots touchent directement au coeur des choses et des êtres.

 

La poésie est un nectar irremplaçable pour moi, mais je persiste et signe: l'esprit qui s'y promène est dans le monde du rêve.

Je vais te faire hurler, mais on en revient à de simples réactions chimiques dans le cerveau. Il suffit d'interroger une personne sous l'influence de psychotropes pour s'apercevoir qu'il peut voir des choses extraordinaires en étant persuadé que c'est la réalité.

Certaines de ces substances sont également endogènes et c'est en les produisant que nous nous mettons dans un état second.

Posté
Je vais te faire hurler, mais on en revient à de simples réactions chimiques dans le cerveau.

 

Ben oui, des réactions chimiques...Pourquoi voudrais-tu que je hurle ??

 

Une petite merveille de complexité électro-chimique (+ quantique ?) qui peut produire : " J'ai longtemps habité sous de vastes portiques / Que les soleils marins teignaient de mille feux" :rolleyes: et le Stabat Mater de Pergolese.

Posté

Et aussi:

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,

Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,

La circulation des sèves inouïes,

Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

 

Merveilleux, mais aucun rapport avec la réalité. :p

 

Le Stabat Mater de Pergolèse je l'ai chanté pendant ma période haute-contre (sans opération:b:). Beau mais pas joyeux joyeux.

Posté
Quand on parle de temps infini en l’occurrence, il l’est parce qu’il ne s’arrêtera jamais. C’est tout ?

Oui. On se place dans un espace-temps où la 4è dimension (le temps) s'étend à l'infini. L'espace-temps est juste le cadre géométrique des modèles d'univers.

 

Pour l’espace si on fait le même raisonnement, la dimension équivaudrait à l’âge ?

La distance équivaut à l'âge. (Tu veux sans doute utiliser le mot "dimension" dans le sens de "longueur", mais attention que ce mot signifie autre chose - l'espace-temps a 4 dimensions).

Posté
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,

Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,

La circulation des sèves inouïes,

Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

Ca me parle déjà plus que tous vos chiffres, merci Snark.

Arthur, j'ai toujours un peu de mal à méditer sur des citations anglaises mais j'ai trouvé ça pour toi :

« I’ve seen things you people wouldn’t believe.

Attack ships on fire off the shoulder of Orion.

I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhauser gate.

All those moments will be lost in time.

Like tears in rain.

Time to die. »

(from Blade runner)

Invité akira
Posté
Ca me parle déjà plus que tous vos chiffres, merci Snark.

Arthur, j'ai toujours un peu de mal à méditer sur des citations anglaises mais j'ai trouvé ça pour toi :

« I’ve seen things you people wouldn’t believe.

Attack ships on fire off the shoulder of Orion.

I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhauser gate.

All those moments will be lost in time.

Like tears in rain.

Time to die. »

(from Blade runner)

 

Ca s'appelle du flood ... et ca n'a pas grand chose a faire ici. :confused:

Posté

Merveilleux, mais aucun rapport avec la réalité. :p

 

Ca c'est ton point de vue. Tu sembles restreindre la réalité à la réalité physique.

Posté

Salut Arthur, une question déjà - Poets say science takes away from the beauty of the stars (...) What men are poets (...) - serait, mais de quels poètes parle-t-il donc Richard ? Visiblement ni de Mallarmé, Baudelaire, Lautrèamont, Rimbaud, Char, Aragon...(ou leurs équivalents anglo-saxons).

 

Il est à craindre qu'il ait eu des lectures médiocres ou simplement médiatiques en matière de poésie, ce qui en soi n'est pas un problème (tant pis pour lui), mais aurait pu l'inciter à être prudent avant de rendre un avis public sur les poètes...;)

Posté

Tiens, mon post d'hier n'a pas l'air d'être passé :?: :

 

Allons allons, un peu de sérieux: la poésie est la manifestation d'un état émotionnel qui transcende l'imaginaire, et même si ça nous semble très beau, ça n'a pas grand chose à voir avec la réalité.

 

Tout dépend de ce que tu appelles la "réalité". Si tu parles de la réalité physique, mesurable par des instruments et dominées par des lois, oui. Mais ce n'est pas parceque quelque chose n'a pas de consistance physique qu'il n'existe pas...

 

Bin si justement, la compréhension de l'Univers passe par d'autres concepts que les mathématiques "pures" et la poésie n'est que l'un d'eux.

Il existe une multitude d'autres moyens d'appréhender l'Univers, tout aussi valables que les mathématiques parce que ne débouchant pas sur une impasse à chaque nouvelle hypothèse.

Se limiter aux formules c'est se priver de tout le reste, et on en arrive à contempler des chiffres au lieu des planètes, galaxies et autres...

 

Oui, mais l'un n'empêche pas l'autre, l'utilisation des mathématiques n'empêche pas la poésie, par exemple. A mon avis, ces différentes manières d'appréhender l'univers sont complémentaires : science sans conscience n'est que ruine de l'âme, mais ce n'est pas la poésie seule qui a découvert l'expansion de l'univers... Et je ne penses pas que tous les astrophysiciens se bornent à contempler des chiffres, c'est simplement que lors de la publication d'un article scientifique, ils ne parlent que de science (logique). Lis un livre de Trinh Xuan Thuan, par exemple, et tu verras que les scientifiques ne se bornent pas tous à la contemplation des chiffres ;)

Posté
Ca s'appelle du flood ... et ca n'a pas grand chose a faire ici.

Akira, tu dois ignorer ce qu'est le flood aussi je te pardonne cette remarque qui n'a pas grand-chose à faire ici...

Pour moi le flood serait plutôt d'aligner des chiffres et des formules mathématiques, toujours les mêmes d'ailleurs, à longueur de pages sans faire avancer beaucoup un débat qui tourne en rond.

Evoquer la poésie apporte quelque chose de nouveau, dommage que tu ne sois pas capable de le voir.

Bon OK ma citation n'était peut-être pas la plus géniale de l'univers, et en plus elle était en anglais...

Mais elle répondait à celle d'ArthurDent sur laquelle je cogitais à ce moment-là.

 

Pipo, je suis par contre entièrement d'accord avec ce que tu dis et je vais sans tarder me procurer un de ces livres dont tu parles.;)

Posté
En gros, vous avez très bien expliqué (même si ca m'échappe toujours) que même si l'univers a un début, il pourrait être infini
Ce n'est pas l'avis de tout le monde. On ne peut pas affirmer scientifiquement que l'univers a un début, qu'il est infini ou qu'il est éternel. Je maintiens que ces notions d'infini du temps ou de l'espace sortent du champ d'investigation de la science.

 

Mais si on veut quand même spéculer sur ces notions, en dehors de toute confirmation scientifique possible, je pense qu'il serait plus cohérent de penser en même temps un univers infini en espace et d'âge infini ou alors un univers d'âge et d'espace finis. Mais comme tout cela ne pourra JAMAIS être vérifié c'est comme fantasmer des univers multiples (multivers) :) et pourtant certains scientifiques s'y risquent :(

Les mathématiques parlent de choses abstraites, de "modèles théoriques", mais l'Univers lui est pourtant bien concret et il ne se laisse pas résumer par quelques formules, aussi sophistiquées soient elles.
Je suis en partie d'accord avec toi, Icare. Mais il s'agit de physique, pas de mathématiques ! On a trop tendance à confondre les deux disciplines. Ce n'est pas, comme certains semblent vouloir le dire, parce que l'infini existe en mathématiques qu'il a une réalité physique !

 

Les mathématiques ne servent qu'à tirer les conséquences logiques de principes ou de lois physiques qui n'ont de justification QUE par l'expérience.

Par exemple, la loi d'attraction des corps a été proposée par Newton, pas par les mathématiques ! Les mathématiques permettent de tirer les conséquences de cette loi et de montrer que les planètes parcourent des orbites elliptiques, ce qui correspond à la mesure de la position des planètes. La loi est ainsi confirmée (au moins provisoirement).

Ceci dit, les mathématiques sont incapables de traiter le problème dès qu'il y a plus de deux corps en présence (par exemple le soleil et deux planètes) ;) : il faut bidouiller des approximations pour calculer les éphémérides du système solaire.

Les mathématiques ne sont donc pas l'outil le plus adapté pour bien saisir la nature profonde de l'Univers.
Vouloir saisir la nature profonde de l'Univers me paraît encore plus ambitieux que de simplement répondre à la question "l'univers est-il infini ?" :) Ce n'est pas à la portée des mathématiques et encore moins à celle de la physique !
Tout ça n'est que formules mathématiques, il n'y a pas d'émotion là-dedans, aucun ressenti, juste des chiffres...

Une longueur d'onde exprimée en chiffres rend t'elle la beauté d'un coucher de soleil, d'une mélodie, plus belle que nos yeux ou nos oreilles nous les montrent dans la "réalité concrète"?

Ne serait-ce pas bien triste si l'Univers n'était accessible qu'aux seuls mathématiciens et non pas aux poètes ou aux gens simples ?

Je ne suis pas d'accord, je pense que la recherche procure beaucoup d'émotions que ce soit en philosophie en mathématiques, en physique, en astronomie ou dans n'importe quel autre domaine. Je pense que cette émotion vient de la confrontation de notre petit monde intérieur avec l'immense univers. Par exemple, pour moi, les éclipses de soleil réunissent différentes émotions, celles dont tu parles du spectacle fabuleux, mais aussi le fait que des esprits humains aient été capables d'en anticiper le lieu et la date quelques dizaines ou centaines d'années à l'avance avec une certitude telle que personne ne doute qu'elle se produise en lieu et en temps.
Posté

Je crois que le problème quand on parle de 15 milliards d'années d'existence de l'univers c'est qu'on parle en fait d'années qui s'écoulent ; qui sont mesurables ; donc depuis que la lumière a pû s'échapper. Ce qui s'est passé avant, je ne crois pas que ce soit le néant. C'était, je ne sais pas moi, imaginons, une sorte de période infiniment immobile et éternellement figée. Mais l'univers était présent avant que la lumière de s'échappe que la matière que nous connnaissons ne se forme et que le temps ne s'écoule. Donc infini car sans commencement, et éternel car sans écoulement de temps.

Posté
Mais il s'agit de physique, pas de mathématiques ! On a trop tendance à confondre les deux disciplines. Ce n'est pas, comme certains semblent vouloir le dire, parce que l'infini existe en mathématiques qu'il a une réalité physique !

 

Je ne sais pas qui sont ces "certains" auxquels tu fais allusion, mais pour être clair, je ne ne pense pas que le fait que l'infini existe en maths implique qu'il existe en physique (et pour encore être clair, je ne confonds pas les deux "disciplines", maths et physique. Je pense simplement que la réalité mathématique existe indépendamment des humains).

 

Sur l'infini du monde physique, je n'en sais rien, mais contrairement à toi, je pense que s'il est infini, on devra être un jour en mesure de le prouver expérimentalement, ou plus exactement, je ne vois rien qui permette de conclure que ce serait à jamais impossible.

 

(...) les planètes parcourent des orbites elliptiques, ce qui correspond à la mesure de la position des planètes. La loi est ainsi confirmée (au moins provisoirement).

Ceci dit, les mathématiques sont incapables de traiter le problème dès qu'il y a plus de deux corps en présence

Elles en sont parfaitement capables. C'est nous qui avons du mal, parce que c'est très compliqué. Tu confonds les mathématiques et les mathématiciens.
Posté

Personnellement, je pense un peu comme Jeff Hawke : les mathématiques sont belles et bien réelles et indépendantes des humains, dans une "réalité mathématique" (ou "univers des idées" comme dit Trinh Xuan Thuan), bien qu'elles n'aient pas de réalité physique. Et pour preuve, une autre civilisation dans une autre galaxie pourrait découvrir les mêmes théorèmes mathématiques que nous : les mathématiques ne seraient donc pas une invention, mais une découverte.

Il peut s'agir en quelque sorte un outil permettant d'appréhender le monde physique à partir de théories, bien que les mathématiques seules ne le permettent pas. Ainsi, la théorie de la gravitation de Newton sans mathématiques ne permet de rien prédire, tout comme les mathématiques seules ne peuvent pas construire une théorie de la gravitation. De même, je pense qu'il existe une solution mathématique au problème des trois corps. Seulement, on ne l'a pas encore trouvée!

 

koikso => Le problème avec cette vision, c'est que si l'univers a existé pendant une éternité avant "le Big Bang", pourquoi celui-ci c'est-il produit à ce moment-là et pas avant? Si l'univers avait alors déjà existé depuis l'éternité, le "Big Bang" aurait déjà du se produire depuis l'éternité. A mon avis, la source de ce paradoxe vient d'une conception du temps détachée de l'espace et de l'univers : le temps à été créé avec l'espace-temps, et donc l'univers, "au moment du Big Bang" ! On ne peut donc pas parler d'"avant" le Big Bang de la même manière qu'on parle d'"après" le Big Bang, de la même manière qu'il ne peut pas y avoir d'"avant le commencement du temps".

Posté

La distance équivaut à l'âge. (Tu veux sans doute utiliser le mot "dimension" dans le sens de "longueur"' date=' mais attention que ce mot signifie autre chose - l'espace-temps a 4 dimensions).[/quote']

 

Oui, une erreur de vocabulaire, merci Bruno:).

 

 

Ce n'est pas l'avis de tout le monde. On ne peut pas affirmer scientifiquement que l'univers a un début, qu'il est infini ou qu'il est éternel. Je maintiens que ces notions d'infini du temps ou de l'espace sortent du champ d'investigation de la science.

 

 

En fait, mon avis (ou plutot mon sentiment) est plus proche du tiens. Mes posts précédent étaient purements égoistes, c'était pour faire une petite mise à jour:be:.

Pour moi un univers infini est complètement aberrant. On touche au paradoxe qu'a évoqué Pipo à propos du commencement:

"Le problème avec cette vision, c'est que si l'univers a existé pendant une éternité avant "le Big Bang", pourquoi celui-ci c'est-il produit à ce moment-là et pas avant? Si l'univers avait alors déjà existé depuis l'éternité, le "Big Bang" aurait déjà du se produire depuis l'éternité"

 

On ne peut rien faire avec ça. Je ne peux me résoudre à accorder du crédit à quelque chose qui n'a pas de sens.:?:

 

Un univers fini: OK! On aura des chiffres, une date, une histoire quoi!

 

Evidement ça n'est pas un argument. Les théologiens avaient trouvé aberrant l'héliocentrisme de la terre.

 

Je ne demande qu'à être convaincu du contraire. Mais je privilégie (pour l'instant) la possibilité la plus simple, qui a un sens.

Posté
On touche au paradoxe qu'a évoqué Pipo à propos du commencement:

"Le problème avec cette vision, c'est que si l'univers a existé pendant une éternité avant "le Big Bang", pourquoi celui-ci c'est-il produit à ce moment-là et pas avant? Si l'univers avait alors déjà existé depuis l'éternité, le "Big Bang" aurait déjà du se produire depuis l'éternité"

Absolument pas.

Dans un univers éternel, il n'y a tout simplement pas de big bang donc pas de paradoxe !

L'univers a toujours été là, sous des "formes" différentes, voilà tout.

En faisant l'économie du Temps= 0 on élimine précisément tout paradoxe.

L'infini est quelque chose qu'il faut concevoir dans les deux sens (et même davantage), dans l'infiniment grand tout comme dans l'infiniment petit.

Dans les deux cas (et non dans un seul comme vous le faites) on ne les atteint jamais et le temps lui-même est infini.

CQFD (je déconne Akira...):be:

Posté

Oui, mais si l'univers a toujours existé, cela revient au même : tout ce qui aurait pu potentiellement se produire (y compris le big bang) se serait déjà produit depuis l'éternité. Un tel univers (qui a toujours existé) ne peut donc être que statique, ce qui n'est pas le cas! A mon avis, la solution du paradoxe se situe dans notre conception du temps : on a beaucoup de mal à se détacher de la conception classique du temps et de l'espace, comme une "toile de fond immuable et absolue".

 

Si l'idée que l'espace n'a rien d'absolu s'admet plus facilement, on oublie qu'il en est de même du temps, qui n'est que la quatrième dimension de l'espace-temps : si cet espace-temps à été créé lors du big bang, parler d'"avant le Big Bang" n'a aucun sens! Cela ne signifie pas que rien n'existe à part notre univers, créé "lors du Big Bang". Mais tout ce qui serait en dehors de cet univers n'appartenant pas au même continuum espace-temps que cet univers, aucune comparaison temporelle n'est possible (de la même manière qu'on ne peut pas dire qu'un objet est plus grand qu'un autre objet est chaud). Admettre l'existence de choses n'appartenant pas à notre univers (et donc en dehors de notre temps) serait donc une solution à ce paradoxe (puisqu'il ne s'applique qu'à un univers régi par notre temps)

Posté

Hmmmm je vois qu'il n'est pas facile de se débarrasser de l'idée même d'un big bang qui serait le début de tout...

Et pourtant, comment dire ? C'est du Pipo. (ouais facile je sais...)

Pourquoi donc un Univers éternel devrait-il être forcément statique ?

Parce qu'il n'y aurait plus cette fameuse "explosion primordiale" qui lui donnerait de l'élan, c'est ça l'idée ?

L'univers peut aussi bien être "cyclique" et tourner en boucle à l'infini ou bien évoluer sans cesse vers le plus vaste, un peu d'imagination que diable !

En tout cas l'Univers est tout sauf statique, c'est évident.

Je dirai même plus, il a carrément la bougeotte cet univers...

Et depuis plus de 15 "malheureux" milliards d'années !

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