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Barlow à facteur de multiplication invariable et conception Schmidt-Cassegrain : Comment le tirage influence la focale de ce montage ?


Rémy M

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Bonjour à tous ! 😊

Je cherche à optimiser mon échantillonnage en astrophotographie planétaire.
Je possède comme matériel un télescope Schmidt-Cassegrain de type C8 (2032/203), une Barlow à facteur de multiplication invariable Explore Scientific (x2) au coulant 31,75mm et un APN canon Eos 750 D de 3.75um/pixel avec 24 mP.
La résolution de mon télescope est de 0,59’’ je souhaiterai sur-échantillonner mes prises de vues entre 0,19’’/pixel (R/3) et 0,15’’/pixel (R/4).


En fonctionnement normal, mon télescope a un rapport F/D de « 10 », soit 2032/203. Cela donne un taux d’échantillonnage à 0,377’’/pixel, directement au point focal en sortie du porte oculaire.
Avec une Barlow à facteur de multiplication invariable (x2), le taux d’échantillonnage diminue pour atteindre 0,188’’/pixel toujours en sortie du porte oculaire.

Avec une Barlow à facteur de multiplication invariable (x3), celui-ci diminuerait encore pour atteindre 0,125’’/pixel en sortie du porte oculaire.

 

Actuellement Saturne représente 19.1’’ en diamètre apparent au niveau de la planète sans ses anneaux.
En fonctionnement normal à F/D = 10, saturne devrait représentée 51 pixels sur une image.

Nombre de pixels affichés = Diamètre apparent / Echantillonnage soit 19,1’’ / 0,377’’

Nombre de pixels affichés = 51
Avec l’utilisation d’une Barlow à facteur de multiplication invariable (x2), le nombre de pixels affichés doit représenter 101 pixels.

Avec l’utilisation d’une Barlow à facteur de multiplication invariable (x3), le nombre de pixels affichés doit représenter 152 pixels.

J’aimerai donc sur-échantillonner Saturne entre 101 et 152 pixels par prise de vue.

 

Actuellement sur mes prises de vues, prise en sortie du porte oculaire avec comme montage une Barlow à facteur de multiplication invariable (x2) en sortie et l’APN canon Eos 750 D.  Saturne (en tirant au bord du bord) représente 91 pixels de diamètre à l’équateur, soit 10 pixels de moins que le nombre attendu avec l’utilisation d’une Barlow à facteur de multiplication invariable (x2), cela représente environ 10 % de perte, ce qui est loin d’être négligeable.

 



A quoi est dû la différence d’échantillonnage trouvée ?

J’ai émis l’hypothèse en me basant sur l’article suivant qui en résumé rapporte le fait que la focale d’un C8 subit des variations selon que l’on visse ou dévisse la molette de mise au point qui fait se déplacer la position du miroir primaire et par conséquent déplace le point focal.

variation-de-la-focale-dun-schmidt-cassegrain-avec-sa-mise-au-point

L’hypothèse est donc la suivante :

La mise au point de mon télescope C8 ne s’effectue pas à sa focale ‘’normale’’ de fonctionnement soit 2032 mm mais doit être légèrement inférieure, ce qui a une influence sur l’échantillonnage en sortie.


Maintenant, en acceptant que la focale d’un C8 puisse variée d’un F/D = 7,5 en vissant totalement la molette de mise au point à un F/D de 15 en dévissant totalement celle-ci. Serait-t-il possible d’augmenter le rapport F/D du télescope dans la tranche de 10 à 15 en dévissant la molette de mise au point qui entrainerait le déplacement du point focal vers l’extérieur du télescope ?

L’idée est donc maintenant de se servir du tirage de la Barlow à facteur de multiplication invariable pour réaliser la mise au point.
Comment mesurer le tirage à appliquer à la Barlow à facteur de multiplication invariable (x2) associer au déplacement du point focal ?

A noter que d’après les constructeurs et mes recherches, une Barlow à facteur de multiplication invariable (conception similaire à la PowerMate) n’est pas sensible au tirage comme peut l’être une barlow classique et par conséquent ne fait pas varier la focale du télescope au-delà ou en deçà de ce qui est annoncé soit ici (x2). Ce sera donc bien le déplacement du miroir primaire du Schmidt-Cassegrain qui modifiera le rapport F/D de l’instrument.

Si cela est possible, comment calculer le rapport F/D résultant pour un certain tirage ? Ou inversement, comment obtenir la distance de tirage de la Powermate par rapport au porte oculaire en fonction du rapport F/D du télescope lors du dévissage ?

Théoriquement, cela offre des possibilités d’ajustement du rapport F/D dans la tranche de 20 à 25 avec uniquement une Barlow à facteur de multiplication invariable (x2) en sortie.

 

Je joins deux graphiques en fin de sujet pour illustrer le montage décrit et la différence avec un montage classique. Mes connaissances s’arrêtent là et les calculs pour mesurer ça sont très complexes, par conséquent, je préfère demandé l’avis aux connaisseurs expérimentés de ce forum ! 😉

 

ImageTirage1.PNG.dbb76eef312d7da32e40080d8140d96d.PNG

ImageTirage2.PNG.91d24f7243c39351f0facf2dc91e06ad.PNG

Modifié par Rémy M
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Une méthode consiste à analyser une image de Jupiter faite avec ta configuration.

On mesure la taille en pixel de Jupiter. Les éphémerides du jour donne sa taille en secondes.

On obtient ainsi le rapport entre cette taille en seconde et le nombre de pixels, c'est à dire l'échantillonnage.

On en déduit la focale utilisée avec la formule E=206*P/F.

P est la taille des pixels en micron et F la focale en mm, E est le résultat trouvé précédemment.

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Si tu as un réducteur de focale, un PlateSolve dans NINA (par exemple) peut aussi te donner ce genre d'informations.

C'est ainsi que j'ai réussi à trouver que mon Intes mk66 (Rumak dont pas loin du SCT qq part), dont le miroir est bloqué dans une position intermédiaire, était alors devenu un 150/2000 environ :)

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Bonjour @Rémy M,

 

Tout d'abord soyez le bienvenu sur WebAstro. Vous allez y trouver avec certitude nombre de réponses à vos recherches.

 

Votre post montre que vous avez déjà très sérieusement potassé votre sujet et vous n'êtes plus très loin de trouver la bonne solution à votre situation.

 

Cependant commençons par ce qui ne va pas et qui sera la première source d'amélioration. La photographie planétaire est une activité à tout tout petit champ. Or vous employez un appareil au format APS-C, ce qui est au strict opposé de l'optimum. Votre premier réel progrès sera de passer sur une caméra planétaire dédiée. Très longtemps et encore aujourd'hui, les caméras dotées du capteur IMX224 MC ont été les reines de la photo planétaire. Les caméras équipées du capteur IMX 462 ou IMX662 sont également parmi les plus compétentes pour la photo planétaire.

 

Dans votre présentation, vous abordez l'échantillonage avec la même approche que pour le ciel profond. Permettez moi de vous proposer une autre approche très utilisée en astrophoto planétaire, qui bien qu'étant équivalente à celle du ciel profond, permet une meilleure compréhension du phénomène et surtout montre le chemin technique de la meilleurs solution.

 

Il est courant d'admettre qu'en astrophoto planétaire le rapport F/D idéal est égal à 5,1 fois la dimension en microns du photosite de la caméra. Plus précisément 5,1 fois la distance qui sépare le centre de deux photosites voisins.

 

Dans votre cas avec un photosite de 3,75 microns, le rapport f/D idéal est de 5,1 X 3,75 =19,125. cette valeur est à la fois la valeur idéale mais aussi la valeur minimum en dessous de laquelle le résultat se dégrade. Si votre ciel le permet rien ne vous interdit d'augmenter ce rapport F/D en respectant cependant la limite de 25. De ce constat on comprend l'immense intérêt à employer une lentille de Barlow dont le grandissement varie avec le tirage. Nous reviendrons après sur ce point.

 

Vous avez très bien analysé la situation d'un télescope Schmidt-Cassegrain dont le rapport F/D varie dans des proportions assez considérables selon le déplacement du miroir primaire. C'est une donnée de conception imposée.

 

Prenons la valeur moyenne donnée par le constructeur Celestron : F/D = 10. A cette valeur de construction il convient d'ajouter une lentille de Barlow X 2 pour obtenir un F/D = 20 très proche de la valeur idéale.

 

Ce que nous ignorons c'est la valeur exacte de F/D avec la mise au point réclamée par votre setup. @rmor51 et @180Vision vous ont proposé chacun une méthode efficace. Une fois définie votre focale vraie et ainsi le rapport F/D vrai de l'instrument, vous trouvez immédiatement le rapport idéal de la lentille de Barlow.

 

Comme dit plus haut, si votre ciel le permet, turbulence, seeing, vous pouvez augmenter ce rapport F/D afin d'obtenir une image plus grande au foyer. D'où l'intérêt de mettre en oeuvre une lentille de Barlow dont le grandissement augmente avec le tirage. Les Barlow Televue permettent ceci très facilement. Voici le graphique fourni par le fabricant TELEVUE https://www.televue.com/engine/TV3b_page.asp?id=52&Tab=_photo :

 

image.jpeg.caecb4dfc6426d92f3d9ac7fe32c5173.jpeg

 

On voit que la Barlow X2 TELEVUE permet en fait d'aller jusqu'à X3,5. Ceci veut dire que même si votre mise au point entrainait un F/D vrai de 7,5, grâce à cette Barlow et son tirage vous atteignez encore le rapport F/D idéal proche de 20.

 

Pour approfondir toutes ces notions, je vous invite à étudier en profondeur le blog de Christophe PELLIER sur l'astrophoto planétaire, tant pour la partie train optique que pour le choix de l'imageur :

https://www.planetary-astronomy-and-imaging.com/reussir-images-planetaires/

 

D'autres avis viendront.

 

Ney

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Les powermate sont des "barlows" developpées par Televue qui  peuvent avoir un comportement different des  lentilles de barlow classiques, en particulier concernant le grossissement vs tirage.

Puisque ton accessoire est de marque  Explore Scientific, ce n'est pas une powermate .

Il faudrait peut etre demander à changer le titre de ton post.🙂

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il y a une heure, Sobiesky a dit :

Les powermate sont des "barlows" developpées par Televue qui  peuvent avoir un comportement different des  lentilles de barlow classiques, en particulier concernant le grossissement vs tirage.

Puisque ton accessoire est de marque  Explore Scientific, ce n'est pas une powermate .

Il faudrait peut etre demander à changer le titre de ton post.🙂

Avant tout, merci pour votre réponse.
Il me semble avoir lu que le fonctionnement de l'extendeur de focale ES était basé sur le même principe que la Powermate et donc qu'elle n'accepte pas le tirage.
Je le conçois, j'ai parlé d'une marque qui n'est pas Explore Scientific, c'était pour faire la distinction sur le fait que ce n'est pas une barlow mais j'aurai du parler d'extendeur de focale. Je ne vois pas comment édité mes messages ni le titre de mon post, sûrement car je suis un membre récent ?

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Il y a 2 heures, 22Ney44 a dit :

Cependant commençons par ce qui ne va pas et qui sera la première source d'amélioration. La photographie planétaire est une activité à tout tout petit champ. Or vous employez un appareil au format APS-C, ce qui est au strict opposé de l'optimum. Votre premier réel progrès sera de passer sur une caméra planétaire dédiée. Très longtemps et encore aujourd'hui, les caméras dotées du capteur IMX224 MC ont été les reines de la photo planétaire. Les caméras équipées du capteur IMX 462 ou IMX662 sont également parmi les plus compétentes pour la photo planétaire.

Tout d'abord, merci pour votre réponse bien développée.
Je viens très récemment d'acquérir mes APN, je compte bien rester sur ce setup encore un moment malgré toutes les limites que cela comporte en planétaire et en CP. Donc pour le moment, je vais chercher à optimiser mon setup et à perfectionner les bases de l'astrophotographie. 😉

 

Il y a 2 heures, 22Ney44 a dit :

Dans votre présentation, vous abordez l'échantillonage avec la même approche que pour le ciel profond. Permettez moi de vous proposer une autre approche très utilisée en astrophoto planétaire, qui bien qu'étant équivalente à celle du ciel profond, permet une meilleure compréhension du phénomène et surtout montre le chemin technique de la meilleurs solution.

 

Il est courant d'admettre qu'en astrophoto planétaire le rapport F/D idéal est égal à 5,1 fois la dimension en microns du photosite de la caméra. Plus précisément 5,1 fois la distance qui sépare le centre de deux photosites voisins.

 

Dans votre cas avec un photosite de 3,75 microns, le rapport f/D idéal est de 5,1 X 3,75 =19,125. cette valeur est à la fois la valeur idéale mais aussi la valeur minimum en dessous de laquelle le résultat se dégrade. 

J'ai déjà effectué ces calculs et c'est exactement sur ceux-ci que je me suis basé pour essayer d'optimiser mon setup et tendre à un sur-échantillonnage avec un rapport F/D, entre 20 et 25. 😉 

 

Il y a 2 heures, 22Ney44 a dit :

D'où l'intérêt de mettre en oeuvre une lentille de Barlow dont le grandissement augmente avec le tirage. Les Barlow Televue permettent ceci très facilement. 

On voit que la Barlow X2 TELEVUE permet en fait d'aller jusqu'à X3,5. Ceci veut dire que même si votre mise au point entrainait un F/D vrai de 7,5, grâce à cette Barlow et son tirage vous atteignez encore le rapport F/D idéal proche de 20.

 Attention, je l'ai bien surligner en rouge, ce n'est pas une barlow mais un extendeur de focale à 4 lentilles qui n'accepte pas le tirage (d'après ce que j'ai pu trouvé sur internet). 😁 L'idée ici est de faire varier le rapport F/D du télescope puis de trouver la distance où le point focal a été déplacer pour y placer l'extendeur de focale.

Il y a 2 heures, 180Vision a dit :

Si tu as un réducteur de focale, un PlateSolve dans NINA (par exemple) peut aussi te donner ce genre d'informations.

C'est ainsi que j'ai réussi à trouver que mon Intes mk66 (Rumak dont pas loin du SCT qq part), dont le miroir est bloqué dans une position intermédiaire, était alors devenu un 150/2000 environ :)

Du coup tu as une focale qui est passé de 1800 à 2000 avec un point focale toujours en sortie de porte oculaire.  Cela veut dire que ton point focale à 1800 mm est déplacer vers l'intérieur de ton télescope donc irrattrapable ?

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Il y a 2 heures, rmor51 a dit :

Une méthode consiste à analyser une image de Jupiter faite avec ta configuration.

On mesure la taille en pixel de Jupiter. Les éphémerides du jour donne sa taille en secondes.

On obtient ainsi le rapport entre cette taille en seconde et le nombre de pixels, c'est à dire l'échantillonnage.

On en déduit la focale utilisée avec la formule E=206*P/F.

P est la taille des pixels en micron et F la focale en mm, E est le résultat trouvé précédemment.

C'est la technique que j'ai utilisé sur saturne pour m'apercevoir qu'il y avait une différence 10 pixels entre ce que j'ai mesuré et ce qui était attendu, mesuré à 91 pixels et attendu à 101. C'est comme ça que j'ai soumis l'hypothèse que mon télescope ne fonctionne pas à un rapport F/D de 10 comme attendu.

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il y a 36 minutes, Rémy M a dit :

Attention, je l'ai bien surligner en rouge, ce n'est pas une barlow mais un extendeur de focale à 4 lentilles qui n'accepte pas le tirage

Doubleur de focale, multiplicateur de focale, extendeur de focale, recouvre le même train optique, c'est à chaque fois une lentille de Barlow, lentille s'entendant au sens de groupe de lentilles, quatre en l’occurrence chez Explore Scientifique.

 

il y a 52 minutes, Rémy M a dit :

Il me semble avoir lu que le fonctionnement de l'extendeur de focale ES était basé sur le même principe que la Powermate et donc qu'elle n'accepte pas le tirage.

Non, ce n'est pas exact. La Powermate est une lentille de Barlow de la marque TELEVUE dont la propriété remarquable est d'avoir une capacité de multiplication variable selon son tirage. Je vous ai montré son graphique de variation dans un post plus haut.

 

Avec un instrument Schmidt-Cassegrain dont le rapport F/D est une variable par construction, vous ne pouvez pas faire l'économie d'une lentille de Barlow à facteur multiplicatif variable si votre objectif comme déclaré en premier post est de maitriser le rapport F/D.

Si l'extendeur de focale Explore Scientific (qui est une lentille de Barlow rappelons-le) n'a pas de variation possible par tirage, ce dispositif ne répondra pas à votre attente annoncée dans votre premier post, quoi que vous fassiez.

 

il y a 51 minutes, Rémy M a dit :

Je viens très récemment d'acquérir mes APN, je compte bien rester sur ce setup encore un moment malgré toutes les limites que cela comporte en planétaire et en CP. Donc pour le moment, je vais chercher à optimiser mon setup et à perfectionner les bases de l'astrophotographie.

 

Ce ne sera pas une limite que vous rencontrerez, mais tout simplement une incapacité à acquérir quelque chose de correct. Il vous sera alors pratiquement impossible d'obtenir le résultat attendu. Le chemin du perfectionnement ne sera non plus du tout à l'ordre du jour en astrophoto planétaire. Plus haut je vous ai dit qu'un APN était à l'opposé de ce qui est attendu en astrophoto planétaire. Si la dimension du champ en est un critère d'exclusion, son mode de fonctionnement également. En effet la prise de vue en planétaire se fait par acquisition de milliers d'images sur le temps le plus court possible. L'acquisition se fait alors par film avec une caméra capable de 120 à 150 images par seconde.

Soit vous filmez avec votre APN vous aurez un rythme de 25 à 30 images par seconde ce qui est lent sur Jupiter par exemple à cause de sa vitesse propre de rotation. Si vous prenez pose par pose, alors qu'il vous en faut quelques milliers par photo finale,  vous allez très vite atteindre le potentiel du mécanisme de votre APN (100 à 150 000 prises de vue), ce qui n'est pas non plus dans l'usage normal d'un APN.

Conserver des APN APS-C comme imageurs vous destine alors davantage aux grands champs en ciel profond avec une immense réserve pour l'instrument Schmidt-Cassegrain. En effet avec sa longue focale il n'est pas le meilleur instrument pour cette pratique. A tout le moins pensez à acquérir un réducteur de focale de type 0,65 par exemple.

 

Ney

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1 hour ago, Rémy M said:

Tout d'abord, merci pour votre réponse bien développée.
Je viens très récemment d'acquérir mes APN, je compte bien rester sur ce setup encore un moment malgré toutes les limites que cela comporte en planétaire et en CP. Donc pour le moment, je vais chercher à optimiser mon setup et à perfectionner les bases de l'astrophotographie. 😉

 

J'ai déjà effectué ces calculs et c'est exactement sur ceux-ci que je me suis basé pour essayer d'optimiser mon setup et tendre à un sur-échantillonnage avec un rapport F/D, entre 20 et 25. 😉 

 

 Attention, je l'ai bien surligner en rouge, ce n'est pas une barlow mais un extendeur de focale à 4 lentilles qui n'accepte pas le tirage (d'après ce que j'ai pu trouvé sur internet). 😁 L'idée ici est de faire varier le rapport F/D du télescope puis de trouver la distance où le point focal a été déplacer pour y placer l'extendeur de focale.

Du coup tu as une focale qui est passé de 1800 à 2000 avec un point focale toujours en sortie de porte oculaire.  Cela veut dire que ton point focale à 1800 mm est déplacer vers l'intérieur de ton télescope donc irrattrapable ?

 

J'ai mis un Crayford et bloqué le déplacement du miroir :)

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il y a 9 minutes, 22Ney44 a dit :

Doubleur de focale, multiplicateur de focale, extendeur de focale, recouvre le même train optique, c'est à chaque fois une lentille de Barlow, lentille s'entendant au sens de groupe de lentilles, quatre en l’occurrence chez Explore Scientifique.

Votre réponse est éclairante, merci ! Si je comprends bien, lorsque j'augmente le tirage (donc la distance entre le porte oculaire et la lentille de Barlow), je vais légèrement augmenter la valeur de multiplication de la Barlow ? Mais dans le même temps, lorsque je vais ajouter du tirage à la lentille de Barlow, le point focal du télescope va se déplacer vers l'extérieur et donc lorsque je vais faire la mise au point sur ce nouveau point focal, je vais devoir dévisser la molette de mise au point et la focale du télescope va augmenter et modifier son rapport F/D indépendamment du tirage de la Barlow ? Cela veut dire que les deux vont s'additionner ? Par exemple, augmenter le tirage va faire passer la Barlow d'un facteur (x2) à (2,5) et dans le même temps, comme je vais devoir focaliser sur ce nouveau point, la focale du télescope va augmenter et être multiplié par le facteur de la barlow, donc on pourrait théoriquement se retrouver à un rapport F/D de 12,5 et avoir une barlow a un facteur de 2,5, ce qui donnerait une focale à 31,25 ??

 

il y a 23 minutes, 22Ney44 a dit :

Ce ne sera pas une limite que vous rencontrerez, mais tout simplement une incapacité à acquérir quelque chose de correct. Il vous sera alors pratiquement impossible d'obtenir le résultat attendu. Le chemin du perfectionnement ne sera non plus du tout à l'ordre du jour en astrophoto planétaire. Plus haut je vous ai dit qu'un APN était à l'opposé de ce qui est attendu en astrophoto planétaire. Si la dimension du champ en est un critère d'exclusion, son mode de fonctionnement également. En effet la prise de vue en planétaire se fait par acquisition de milliers d'images sur le temps le plus court possible. L'acquisition se fait alors par film avec une caméra capable de 120 à 150 images par seconde.

Soit vous filmez avec votre APN vous aurez un rythme de 25 à 30 images par seconde ce qui est lent sur Jupiter par exemple à cause de sa vitesse propre de rotation. Si vous prenez pose par pose, alors qu'il vous en faut quelques milliers par photo finale,  vous allez très vite atteindre le potentiel du mécanisme de votre APN (100 à 150 000 prises de vue), ce qui n'est pas non plus dans l'usage normal d'un APN.

Conserver des APN APS-C comme imageurs vous destine alors davantage aux grands champs en ciel profond avec une immense réserve pour l'instrument Schmidt-Cassegrain. En effet avec sa longue focale il n'est pas le meilleur instrument pour cette pratique. A tout le moins pensez à acquérir un réducteur de focale de type 0,65 par exemple.

Je comprends bien toutes les limites de mon appareil en planétaire mais pour le moment, mon budget ne me permet pas d'investir dans une caméra. Je ferai donc du mieux possible avec ce que je possède actuellement. Oui j'ai bien un réducteur de focale qui me permet de faire quelques prises en CP, j'ai déjà quelques images très sympas. 🤩

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il y a 52 minutes, 22Ney44 a dit :

Non, ce n'est pas exact. La Powermate est une lentille de Barlow de la marque TELEVUE dont la propriété remarquable est d'avoir une capacité de multiplication variable selon son tirage. Je vous ai montré son graphique de variation dans un post plus haut.

C'est plutot le contraire, la powermate a la propriété remarquable que son facteur multiplicatif est quasi independant du tirage ( a part la x5)
😊

powermate_televue_02.jpg

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il y a 8 minutes, Sobiesky a dit :

C'est plutot le contraire, la powermate a la propriété remarquable que son facteur multiplicatif est quasi independant du tirage ( a part la x5)
😊

Mettez vous d'accord, vous m'avez perdu 🤪 Du coup, le fonctionnement de mon extendeur de focale ES, j'avais lu qu'il fonctionnait comme la powermate et qu'il n'acceptait pas le tirage, cela confirme mon raisonnement ? 

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il y a 8 minutes, Sobiesky a dit :

C'est plutot le contraire, la powermate a la propriété remarquable que son facteur multiplicatif est quasi independant du tirage ( a part la x5)

Bonsoir @Sobiesky,

 

Au temps pour moi, vous avez parfaitement raison. Chez TELEVUE ce sont les Barlow "Standard" qui permettent d'avoir un grandissement variable avec le tirage, les Barlow Powermate, comme vous le faites remarquer, conserve une constance du facteur multiplicatif à l'exception de la X5.

 

Merci de m'avoir corrigé.

 

Ney

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il y a une heure, 180Vision a dit :

 

J'ai mis un Crayford et bloqué le déplacement du miroir :)

Ingénieux 😉 Mon post est aussi pour savoir s'il peut exister un intérêt d'y mettre un crayford ou non 😊

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Sur le site de Televue, "The Powermate™ consists of a negative doublet plus a positive "pupil-correcting" doublet. This 4-element system provides the magnifying function of a Barlow without its limitations by restoring the field rays back to their original direction, as if the Powermate™ were not there. ".

Je confirme de mon experience en visuel, la powermate est "invisible", aucune degradation d'image voire une amelioration du piqué.

Par contre, il existe bien un facteur multiplicatif entre la barlow et la powermate : le prix !😁

 

Modifié par Sobiesky
  • Comme je me gausse! 2
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il y a une heure, 180Vision a dit :

 

J'ai mis un Crayford et bloqué le déplacement du miroir :)

D’autant que si on ne travaille pas avec l’écartement optimal entre m1 et m2 la correction de l’aberration de sphéricité n’est pas optimale.

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il y a 39 minutes, adamckiewicz a dit :

La focale du c8 en fonction du backfocus, si ça peut aider?. Ça complète les infos avec les infos du graphique de tirage tirage des pm

Ah, voici un début de réponse qui se profile ! @Sobiesky a fait le voile sur l'affaire de l'extendeur de focale de type Powermate. Celui-ci conserve son facteur de multiplication indépendamment du tirage qui lui ait appliqué. @adamckiewicz apporte la courbe de variation de focale du Schmidt-Cassegrain dépendante du tirage qui lui ait appliqué. Nous pouvons donc bien contrôler le rapport F/D du télescope en ne modifiant que le déplacement du point focal mais il faudra y apporter le tirage correspondant. Nous pouvons donc théoriquement atteindre un rapport F/D au niveau du télescope compris entre 10 et 15. ce qui fait qu'avec l'application de la barlow type powermate, nous pourrions avoir un rapport F/D final à 30 au maximum.

Ou en application, appliquer un tirage de 300 mm pour porter la focale du télescope à 2700 mm et donc obtenir 13,3 en rapport F/D, puis doubler celle-ci avec l'extendeur de focale Es(X2) pour obtenir 5400 mm, soit un rapport focale F/D résultant de 26,6. 

Nous pouvons donc pousser la théorie plus loin.
Est ce que nous conserverons la même qualité optique ?

Et sinon, jusqu'à quel point est-elle acceptable ? 
A quel point celle-ci sera dégradé avec l'augmentation de la focale du télescope ? De façon linéaire, exponentielle ? 

Comment obtenir un tel tirage ? 300 mm c'est beaucoup déjà ! 



 

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il y a 1 minute, Rémy M a dit :

Nous pouvons donc pousser la théorie plus loin.
Est ce que nous conserverons la même qualité optique ?

Hé non comme je te l’ai noté sur ma dernière réponse…. Il faut mieux garder un tirage correspondant à une distance m1-m2 correcte ( et donc une focale autour de la focale nominale de 2030mm). Du coup une barlow avec laquelle on peut faire varier le grossissement (et l’échantillonnage) me semble intéressante? Et le tout sur un crayford bien sûr 

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il y a 7 minutes, adamckiewicz a dit :

Hé non comme je te l’ai noté sur ma dernière réponse…. Il faut mieux garder un tirage correspondant à une distance m1-m2 correcte ( et donc une focale autour de la focale nominale de 2030mm). Du coup une barlow avec laquelle on peut faire varier le grossissement (et l’échantillonnage) me semble intéressante? Et le tout sur un crayford bien sûr 

Cela ouvre sur d'autres questions, jusqu'où peut-on considérer que cette distance est correcte ?

Quelle est la relation entre le niveau d'aberrations de sphéricité et le tirage qui affecte la focale du télescope ? 


Une barlow avec laquelle on peut faire varier le grossissement peut être intéressante mais il faudra prendre en compte que cela va modifier la focale du télescope, il faudra donc surveiller le tirage et ne pas être trop gourmand. Pourrait-on poser des limites concrètes en terme de tirage acceptable ?  

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il y a 7 minutes, adamckiewicz a dit :

Hé non comme je te l’ai noté sur ma dernière réponse…. Il faut mieux garder un tirage correspondant à une distance m1-m2 correcte ( et donc une focale autour de la focale nominale de 2030mm). Du coup une barlow avec laquelle on peut faire varier le grossissement (et l’échantillonnage) me semble intéressante? Et le tout sur un crayford bien sûr 

Cela ouvre sur d'autres questions, jusqu'où peut-on considérer que cette distance est correcte ?

Quelle est la relation entre le niveau d'aberrations de sphéricité et le tirage qui affecte la focale du télescope ? 


Une barlow avec laquelle on peut faire varier le grossissement peut être intéressante mais il faudra prendre en compte que cela va modifier la focale du télescope, il faudra donc surveiller le tirage et ne pas être trop gourmand. Pourrait-on poser des limites concrètes en terme de tirage acceptable ?  

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90 pixels à l’équateur c’est bien. Ci joint une image prise au C8 et camera ASI678, sans barlow, donc échantillonnée à 0,2’’/pixel, avec un upscale x2 en post traitement.

spacer.png

Te prends pas trop la tête sur l’échantillonnage pour l’instant, tu as surement plus de marge de progression ailleurs.

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il y a 7 minutes, Caius a dit :

90 pixels à l’équateur c’est bien. Ci joint une image prise au C8 et camera ASI678, sans barlow, donc échantillonnée à 0,2’’/pixel, avec un upscale x2 en post traitement.

Magnifique cette saturne, lors de l'exécution de autostakkert, j'ai voulu activer le mode drizzle  mais cela engendrait un bug, il ne se passait plus rien à 100 %...

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Merci.

Pour l’instant je n'utilise pas le drizzle. J’ai fait quelques essais, le bénéfice n’est pas évident (peut être parce que la procédure n’a d’intérêt que si la prise de vue est sous échantillonnée, ce qui n’est pas mon cas, ni le tiens d’ailleurs) et le cout de l’algo en temps de calcul est significatif. Je préfère faire un upscale cubic dans astrosurface, avant sharpening de l’image. Le résultat n’est pas meilleur que drizzle mais ça reste très proche, et le cout est nul. Il faut quand même noté qu’un upscale n’améliore pas intrinsèquement l’image, elle n’est pas plus détaillée, et ce qu’on gagne en taille on le perd en piqué. C’est jusque que je préfère l’image à cette échelle.

Modifié par Caius
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il y a une heure, Rémy M a dit :

Pourrait-on poser des limites concrètes en terme de tirage acceptable ?  

Oui, pour une raison que j'ai oublié et que je n'arrive pas à retrouver dans la littérature, la valeur de 25 pour le rapport F/D est la limite à ne pas dépasser. Peut-être Christophe PELLIER a-t-il une réponse.

 

Réellement pensez à vous simplifier la vie pour l'acquisition en planétaire. Une fois faite votre mise au point, réalisez plusieurs prises de vue en film à raison de 4 à 5 000 images ( à 150 images par seconde c'est fait en moins d'une minute) en faisant varier le tirage d'une lentille de Barlow X2 type TELEVUE ( c'est la version X3 que j'utilise avec bonheur sur un Flextube 300P GoTo + ASI 224 MC + IRCut) selon un pas que vous évaluerez.

 

Au traitement vous allez très vite déterminer quel tirage est le meilleur pour un ciel donné. Rappelez-vous que les formules de calculs de l'échantillonnage sont empiriques et n'ont rien de formel. Elles ont été élaborées par l'expérience et non par un raisonnement et des développements mathématiques s'appuyant sur des vérités démontrées. Les pionniers de la discipline ont juste remarqué que ...

 

Ney

 

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  • Rémy M changed the title to Barlow à facteur de multiplication invariable et conception Schmidt-Cassegrain : Comment le tirage influence la focale de ce montage ?

Bonjour @Rémy M,

 

Vous formulez ainsi votre nouveau titre :

"Barlow à facteur de multiplication invariable et conception Schmidt-Cassegrain : Comment le tirage influence la focale de ce montage ?"

 

La réponse sera lapidaire : Le tirage n'influencera pas votre focale, par définition.

 

Là je ne comprends plus votre question. En effet puisque vous définissez votre Barlow comme étant invariable en multiplication, la notion de tirage n'a plus de sens et quelle que soit la position et les écarts que vous donnerez à votre Barlow, toujours par définition il n'y aura plus aucune influence sur la focale vraie de votre train optique. Seule la mise au point par déplacement du miroir primaire fera encore varier cette focale.

 

Relisez mon dernier post, je crois sincèrement que votre intérêt est à la simplification de l'acquisition, le processus astrophoto étant par ailleurs déjà suffisamment complexe.

 

Je crois comprendre que vous cherchez à maitriser la focale vraie du train optique pour vous placer à l'échantillonnage optimum, puis à sur-échantillonner lorsque le ciel le permet. Est-ce bien cela votre questionnement ?

 

Si oui, puisque par construction la focale d'un Schmidt-Cassegrain est variable par le mécanisme de mise au point il vous faut un moyen pour contrer cette variation avec un autre composant "contre-variable".

 

Deux méthodes s'offrent à vous :

 

1 ) Celle proposée par @180Vision où vous figez la focale de votre instrument une bonne fois pour toute et la mise au point se fera par un porte-oculaire à train mobile, Crayford ou autre. Puis vous obtiendrez votre échantillonage optimum avec une Barlow fixe X2. Cependant si vous souhaitez avoir un  sur-échantillonnage maitrisé au cas par cas ce sera alors avec une Barlow de type TELEVUE à grandissement variable.

 

2) Celle que je vous propose dans mon post précédent, vous changez votre Barlow actuelle fixe pour une Barlow TELEVUE X2 Variable par le tirage et vous avez sans autre dépense toutes les fonctionnalités que vous souhaitez.

 

Je vous rappelle aussi que votre principale marge de progrès sera dans l'acquisition d'un imageur planétaire dédié. En occasion vous trouverez une caméra ZWO ASI224 MC entre 150 et 180 € en étant un peu patient.

 

A vous lire.

 

Ney

 

Post Scriptum :

 

En relisant votre premier post :

Il y a 20 heures, Rémy M a dit :

Théoriquement, cela offre des possibilités d’ajustement du rapport F/D dans la tranche de 20 à 25 avec uniquement une Barlow à facteur de multiplication invariable (x2) en sortie.

 

J'ai peur de comprendre votre stratégie. Vous recherchez votre capacité à faire varier votre F/D en déplaçant le miroir primaire, puis grâce à la Barlow fixe X2 vous atteignez l'échantillonnage optimum en doublant la focale pour avoir un F/D autour de 20.

Ensuite si le ciel le permet vous accroissez la focale vraie de votre instrument toujours en bougeant le miroir primaire jusqu'à avoir une variation de votre F/D de 2,5 qui se double par la Barlow fixe. Est-ce biencela ?

Si oui, bien sûr sur le papier cela fonctionne, mais par quel mécanisme, qui doit être ultra-précis et surtout hyper sensible (on parle en dizaine de microns) vous comptez faire la mise au point ? Sincèrement à part ajouter un porte oculaire comme préconisé par @180Vision, je doute que vous arriviez à une mise au point même acceptable. Ce porte oculaire à acheter va vous coûter autant qu'une barlow TELEVUE variable et introduire de nouvelles contraintes d'alignement dues à ses imprécisions mécaniques. En achetant simplement une Barlow variable, vous résolvez facilement votre situation, et vous pouvez revendre votre Barlow fixe qui vous financera votre imageur dédié.

 

De plus votre stratégie actuelle implique qu'à chaque mouvement de votre miroir primaire vous aurez à redéfinir la nouvelle focale vraie de votre instrument. Tout cela dans la nuit, le froid, la fatigue. N'y pensez plus.

Modifié par 22Ney44
Ajout du post Scriptum
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Étant donné que @Rémy M possède déjà une barlow x2, une ASI662mc doit faire l’affaire. Ça coute 175€ neuf. (il faut quand même un filtre IR cut en plus).

Modifié par Caius
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il y a 1 minute, Caius a dit :

Étant donné que @Rémy M possède déjà une barlow x2, une ASI662mc doit faire l’affaire. Ça coute 175€ neuf.

Bien vu @Caius. L'IMX662 fait partie des imageurs que je lui avais proposé plus haut. A 175€ neuf il est bien moins cher que dans ma mémoire. Il n'y a plus à hésiter.

 

Cependant notre ami @Rémy M cherche à avoir un rapport F/D variable afin de pouvoir sur-échantillonner quand c'est possible. Tout le questionnement du sujet repose sur cette demande. Une Barlow fixe plombe complètement la solution, une Barlow variable résoudra facilement sans aucune complexité.

 

Ney

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Il y a 13 heures, Caius a dit :

Je préfère faire un upscale cubic dans astrosurface, avant sharpening de l’image. Le résultat n’est pas meilleur que drizzle mais ça reste très proche, et le cout est nul. Il faut quand même noté qu’un upscale n’améliore pas intrinsèquement l’image, elle n’est pas plus détaillée, et ce qu’on gagne en taille on le perd en piqué. C’est jusque que je préfère l’image à cette échelle.

Ca ne coût rien d'essayer, je retiens la méthode pour la prochaine fois !😉

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