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Posté

Sujet rarement traité puisqu'on estime que l'objectif d'un réfracteur est réglé une fois pour toutes.

Or différents problèmes, mauvais montage, défaut de parallélisme etc peuvent exister, à fortiori pour les instruments à bas prix.

Souvent certains de ces défauts peuvent être corrigés sans trop de difficulté, et si la collimation d'un réfracteur suit les mêmes règles que celle du réflecteur il n'en est pas de même pour le parallélisme des deux lentilles d'un objectif achromatique.

Ci-après un extrait de la revue "Le Ciel" de 1964....bon, ça ne nous rajeunit pas mais les principes restent les mêmes.

 

[ATTACH]3372[/ATTACH]

 

[ATTACH]3374[/ATTACH]

Le parallélisme des deux lentilles peut être vérifié par la méthode des anneaux de Newton (l'original !) c.a.d. en éclairant l'objectif avec une source de lumière monochromatique diffuse ( ampoule néon, laser avec écran diffuseur) à une dizaine de cm.

Si le centre des anneaux correspond au centre de l'objectif tout est ok, sinon les lentilles ne sont pas //.

http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/optiphy/newton.html

Si une des lentilles est montée dans le mauvais sens, les anneaux n'apparaissent pas.

 

Si j'en crois le forum, les objectifs actuels ont leurs lentilles séparées par un "joint" ce qui répond probablement à une facilité de montage mais qui ne permet aucun réglage.

En cas de nécessité ce "joint" peut être remplacé par trois fines cales de papier à 120°.

J'ai essayé de photographier ces fameux anneaux, mais comme la source de lumière et l'apn devraient se trouver dans le même axe c'est plutôt raté.

[ATTACH]3371[/ATTACH]

 

C'est un pointeur laser diffusé par un bouchon translucide et avec un peu de bonne volonté on peut distinguer les anneaux.

Tout ce qui précède découle de:

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=7021&page=4

 

Un dernier mot: si votre l'optique de votre lulu vous donne satisfaction n'y touchez pas, pour ma part j'ai appliqué ce qui précède à un vieux bousin de "marque" Apollo et la différence est visible.

Posté

Voila ce que nous attendions ! la on comprends absolument tout, et c'est à mon avis indispensable :)

 

Je vais vérifier tout ça tres bientot.

 

Un ENORME MERCI Snark :)

 

Patrick

  • 6 années plus tard...
Posté

Bonjour,

Pour ma part l'alignement du doublet est la chose la plus délicate a régler (centrage des lentille et parallélisme).

 

On peut commencer avec deux trucs bien pus simples :

 

Alignement axe porte oculaire / centre du tube en sortie : le plus simple que j'ai trouvé , c'est avec un laser de collimation pour newton. Je le met dans le PO et le spot doit être au centre du tube en sortie. J'avoue ne pas systématiquement démonter l'objectif. Pour vérifier l'emplacement du centre, je trace au compas et découpe un rond du diamètre du tube ou de l'objectif , le centre étant percé par la pointe du compas. Puis je "règle" si on peut dire le PO en jouant sue ces fixations ou vis de réglages si il en est pourvu afin que ce spot soit au centre (j'ai trouvé 15 mm d'écart sur l'axe d'une splendide 102Fl vixen comme cela ! ).

 

Puis je passe a la collimation, en dégrossissant avec un GMK (si vous en trouvez un, n'hésitez pas ) , un chesschire fait aussi bien mais en moins confortable (un simple capuchon percé en son centre marche aussi ) puis au fignolage sur étoile artificielle pour peut que l'objectif soit colimatable. Si il est non réglable, on peut jouer avec des cales sur le doublet.

 

Etape 3, l'enc.... de mouche sur une vraie étoile , et seulement là on peut tirer la quintessence d'un instrument. Si on s’arrête à l'étape d'avant, c'est déjà pas mal.

 

Si d'autres forumeurs ont des trucs&astuces , je suis preneur aussi !

Posté

Bonjour à tous,

 

Tout à fait d'accord avec ce qui est dit plus haut, à l'exception d'un petit détail d'importance.

 

Plutôt qu'utiliser des cales en papier qui sont Hygrophages, ce qui à long terme n'est pas très stable, prendre des cales en aluminium très fin.

 

Le papier aluminium est en général un peu trop fin, mais on peut en récupérer du plus épais sur divers emballages (barquettes pour congélation, par exemple). Ça marche très bien.

Posté
Bonjour à tous,

 

Tout à fait d'accord avec ce qui est dit plus haut, à l'exception d'un petit détail d'importance.

 

Plutôt qu'utiliser des cales en papier qui sont Hygrophages, ce qui à long terme n'est pas très stable, prendre des cales en aluminium très fin.

 

Le papier aluminium est en général un peu trop fin, mais on peut en récupérer du plus épais sur divers emballages (barquettes pour congélation, par exemple). Ça marche très bien.

 

L'aluminium s'oxyde et se corrode à la longue après quelques années d'exposition à l'air humide. Istar y met des cales en titane.

Le plastique n'est pas si mal aussi et reste inerte avec le temps, l'ABS n'est pas mauvais.

Dans l'exposé plus haut il manquerait le réglage transversal entre lentilles où avec un jeu de 2x3vis sur le barillet on pourra effectuer l'ajustement en observant une étoile artificielle pour obtenir le disque d'airy le plus intense. Sur 60mm c'est inutile, sur 100mm cela commence à être sensible.

Jean

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