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Posté

Ahem ... hum ...

 

Reprendons ...

 

La question initiale est :

 

Le PO doit-il être perpendiculaire à l'axe optique pour avoir une bonne collimation ?

 

A cette question, je réponds OUI, ... mais pas seulement ;)

 

 

Pour moi, dire que :

 

"La seule condition nécessaire et suffisante pour obtenir une bonne collimation c'est que l'on puisse voir, dans le secondaire, la totalité du primaire, depuis n'importe quel point du champ de pleine lumière situé dans le plan focal"

 

équivaut à dire que ton scope doit être bien collimaté ... ben oui ... l'un induit l'autre, et vice et versa ... mais ça ne réponds pas à la question ... désolé ...

 

En effet, concidérons un tube optique de type Newton de n'importe quel diamètre, mais calculé au micropoil de choune.

 

1 - Pour pouvoir l'utiliser à 100%, l'axe optique du primaire devra être confondu à l'axe central du tube. Ok ?

Sinon, si tout le reste (secondaire et PO) sont "alignés" par rapport à cet axe de travers, il y aura au moins vignetage par le tube. Ok ?

 

2 - Le secondaire devra couper cet axe optique à exactement 45°. Ok ? (pour ne pas compliquer le basard, on ne cause pas de l'offset du secondaire svp).

Sinon, au mieux, l'obstruction sera agrandie. Au pire, on ne captera pas tout le faisceau de retour du primaire. Ok ?

 

3 - L'axe du PO doit être centré par rapport au secondaire, ET parallèle au faisceau que ce dernier renvoie, donc bel et bien perpendiculaire à l'axe optique DU PRIMAIRE, donc du tube ... !

 

Okayyyyyyyy ??? !!!!!!!!!!!!

 

:be:

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté

ehhhh ben! :cool:

 

Je collimate au Cheshire depuis très longtemps et j'ai toujours obtenu de très bons résultats.

Je dois corriger vraiment très légèrement sur la Polaire (Dobson) environ une fois sur cinq.

 

Je suis très pointilleux en ce qui concerne la collimation et je m'assure à chaque fois de voir le reflet du miroir primaire en entier dans mon secondaire.

Quelque soit la position de mon oeil (très limitée avec un trou de visé de Cheshire bien conçu et d'1mm de diamètre maximum) et la position de mise au point de mon PO, je dois voir la totalité de mon miroir primaire :)

 

Pour ce qui est du réglage du secondaire, le réticule du Cheshire + le pourtour du Sight tube (le tube du Cheshire) + l'oeillet au centre du primaire sont très efficaces pour obtenir un réglage aux "petits oignons"...

 

Pas de raison, à ce jour, de changer de méthode et de me prendre la tête...

Posté

Gégé,

Tu peux peut-être essayer de dire "Yorkshire" au lieu de chienchien, ça se rapprochera un peu !:D

 

Bon, après ce petit intermède, passons aux choses sérieuses, c'est à dire essayons de te convaincre que le laser est véritablement le "juge de paix" de la collimation (Non, pas taper:cry:, pas encore...:))

 

-----------------------------

 

1) Si le miroir primaire est bien de révolution, son axe optique est immatériel et confondu avec la normale en son centre. Il faut donc, dans un premier temps, repérer son centre, qu'on matérialise en général par un oeillet concentrique (et non une pastille qui masquerait ce centre), de façon à pouvoir y accéder optiquement.

 

La partie centrale de l'oeillet peut être considérée comme un véritable mini miroir plan, doté des propriétés réfléchissantes habituelles de tout miroir plan.

 

Nota : on considère que centres mécanique et optique sont confondus, sinon c'est une aure histoire...)

 

2) Si on considère qu'après collimation, l'axe optique du primaire viendra au centre du PO (après un réflexion sur le secondaire), alors il en est de même d'un rayon lumineux confondu avec cet axe optique (et supposé émerger... du centre optique).

 

3) Mais un tel rayon émergent ne peut qu'être le réfléchi (sur la partie centrale de l'oeillet) d'un rayon incident issu du centre du PO, et donc nécessairement confondu avec l'axe optique, ainsi matérialisé.

 

4) Le principe de la collimation repose donc sur cette constatation. Il suffit donc, dans un premier temps, d'utiliser un rayon lumineux très fin (le laser placé dans le PO), de viser le centre de l'oeillet collé sur le primaire et d'agir sur l'orientation du secondaire pour atteindre ce premier but.

 

5) Ce premier rayon (incident) matérialise la position finale de l'axe optique du primaire qu'il suffit alors d'orienter (au moyen des trois vis de réglage, à l'arrière du barillet) pour que le second rayon (le réfléchi) lui soit strictement superposé, ce que l'on obtient par visée de la cible du laser.

 

Il ne peut pas y avoir plus rigoureux dans le principe, ni plus simple dans la mise en oeuvre. Prétendre le contraire ne serait pas objectivement honnête.

 

Le secondaire n'est impliqué que par son orientation dans l'espace, au moyen de ses trois propres vis de réglage.

 

Toute autre considération le concernant est secondaire, pour peu que la condition de visualisation du primaire (précédemment évoquée) soit respectée.



En particulier, "on se moque ici encore";) que le rayon laser frappe exactement ou non son centre. Si les conditions mécaniques ont été correctement appliquées, il n'en sera pas loin, mais ce n'est pas une nécessité.

 

 

Deux conditions (implicites) au succès de cette méthode au laser :

 

a) Celui-ci doit être "irréprochable", c'est-à-dire que sa réalisation doit



être soignée et telle que ses axes mécanique et optique soient confondus

(On connaît la méthode de vérification, dans un "V").

 

B) Tout jeu du laser dans le PO doit obligatoirement être supprimé ou bloqué tout

au long de l'ensemble de la procédure de réglage des deux miroirs.

 

Ce sont les deux seuls impératifs qui, s'il ne sont pas respectés, peuvent être à l'origine de nombreux déboires:cry:.

 

(A suivre)

Posté

Gibehem,

Tu reprends et tu dis :

 

1) "Le PO doit-il être perpendiculaire à l'axe optique pour avoir une bonne collimation ?

 

A cette question, je réponds OUI,..."

 

Eh bien NON, et on n'en voit pas l'éventuelle raison. D'ailleurs, pour preuve,

il existe des télescopes qui sont très, très loin d'avoir des PO perpendiculaires

à l'axe optique. Je te laisse le plaisir de chercher sur le Net:).

 

2) Tu dis : Pour moi, dire que :

 

"La seule condition nécessaire et suffisante pour obtenir une bonne collimation c'est que l'on puisse voir, dans le secondaire, la totalité du primaire, depuis n'importe quel point du champ de pleine lumière situé dans le plan focal"

 

équivaut à dire que ton scope doit être bien collimaté ... ben oui ... l'un induit l'autre, et vice et versa ... mais ça ne réponds pas à la question ... désolé ..."

 

Je réponds :

 

Pas du tout puisque c'est une condition préalable obligatoire à tout tentative de collimation (et non pas une conséquence).

 

 

3) J'ai dis que le vignetage pouvait être également introduit par l'entrée du tube

mais qu'une bonne conception de celui-ci en tenait compte, tout comme le

vignetage peut être induit par un diamètre insuffisant du secondaire.

 

4) Non la valeur de 45° pour l'inclinaison du secondaire n'est pas une obligation :

Voir 1) ci-dessus.

 

5) Il est préférable que l'axe du PO soit centré sur le secondaire afin d'y voir

centrée l'image du primaire, mais pas nécessairement perpendiculaire à l'axe

du tube (Re-voir 1))

 

Donc très globalement PasOkayyyyyyyy !!!!!!!!!!!!

:p

Posté

Astro_007,

 

Tu dis :

 

"Je suis très pointilleux en ce qui concerne la collimation et je m'assure à chaque fois de voir le reflet du miroir primaire en entier dans mon secondaire.

Quelque soit la position de mon oeil (très limitée avec un trou de visé de Cheshire bien conçu et d'1mm de diamètre maximum) et la position de mise au point de mon PO, je dois voir la totalité de mon miroir primaire :)"

 

C'est très bien, mais insuffisant quand tu dis que tu ne promènes ton oeil qu'à l'intérieur du trou de 1 mm du Cheshire.

 

Effectivement tu dois voir la totalité du primaire, mais tu dois la voir AUSSI quand tu écartes bien davantage ton oeil (à n'importe quel endroit du champ de pleine lumière. On y revient toujours...;))

 

C'est pourquoi il, faut faire ce contrôle avant d'utiliser le Cheshire.

Posté
Gégé,

 

Bon, après ce petit intermède, passons aux choses sérieuses, c'est à dire essayons de te convaincre que le laser est véritablement le "juge de paix" de la collimation (Non, pas taper:cry:, pas encore...:))

 

-----------------------------

 

1) Si le miroir primaire est bien de révolution, son axe optique est immatériel et confondu avec la normale en son centre. Il faut donc, dans un premier temps, repérer son centre, qu'on matérialise en général par un oeillet concentrique (et non une pastille qui masquerait ce centre), de façon à pouvoir y accéder optiquement.

 

Je ne suis pas du tout expert en collimation, tout juste ai-je bricolé un dobson de 250 complètement à l'ouest à ce niveau.

MAis dans la méthode du laser c'est exactement l'hypothèse que tu as citée qui me chiffone, que sait-on au juste de la normale au centre du primaire confondue avec l'axe optique ?

Le laser je m'en suis servi pour régler l'axe du PO de sorte à renvoyer le rayon sur le centre du primaire en jouant sur l'orientation du secondaire mais je ne m'occupe pas du retour de ce même rayon (et là OK, je ne suis pas convaincu que l'axe du PO doive être perpendiculaire à l'axe optique tant que les ouvertures sont suffisamment dimensionnées pour de pas obstruer le cône de lumière).

En fait ça me gêne un peu de me servir de la seule zone du miroir qui n'est pas mise à contribution en observation (le centre du primaire) pour le collimater car cela suppose que le miroir est parfait en son centre alors que c'est la seule chose que rien ne garantit (pas l'observation ou l'examen de la figure de diffraction dans tous les cas). Centrer la figure de diffraction me semble plus direct pour collimater le primaire que de se fier au retour du laser mais c'est plus un raisonnement intuitif qu'autre chose je vous l'accorde.

Posté
Effectivement tu dois voir la totalité du primaire, mais tu dois la voir AUSSI quand tu écartes bien davantage ton oeil (à n'importe quel endroit du champ de pleine lumière. On y revient toujours...)

 

C'est pourquoi il, faut faire ce contrôle avant d'utiliser le Cheshire.

 

J'aurai du préciser que le contrôle, avec une zone de recul plus importante de l'oeil et avant utilisation du Cheshire, est fait surtout après démontage/remontage du secondaire ou un gros déréglage (volontaire pour un exercice de collimation d'un Newton en club).

 

Une fois que l'on c'est assuré que tout est ok, on peut passer directement à l'étape Cheshire les fois suivantes...;)

Posté

Je ne pense pas particulièrement au recul de l'oeil mais bien à son déplacement latéral, dans l'étendue du champ de pleine lumière. Prends-tu bien aussi ce déplacement en considération ?

Posté

Ca n'a rien à voir. Le laser est simplement un des outils utilisés pour collimater le miroir primaire.

En aucun cas, son utilisation ne dispense de vérifier que la condition de non

-vignetage est réalisée (Encore qu'on pourrait éventuellement en admettre un léger, pourquoi pas si c'est pour du visuel).

Et cette vérification ne peut se faire qu'à l'oeil, en le déplaçant, comme je l'ai indiqué, dans le champ de pleine lumière.

Mais le laser ne peut pas vérifier que cette condition est satisfaite.

Posté
Je ne pense pas particulièrement au recul de l'oeil mais bien à son déplacement latéral, dans l'étendue du champ de pleine lumière. Prends-tu bien aussi ce déplacement en considération ?

 

Bien évidement, c'est même une réaction instinctive et naturelle.

Je collimate souvent des "Newton" pour des copains de club (et d'ailleurs), l'apprentissage de la collimation par des exercices pratiques est la meilleure des écoles.

 

Je vois trop souvent des "Newton" mal collimatés (ou pas du tout!) et le résultat sur le ciel est bien plus mauvais qu'un miroir à L/2 :confused:

Posté

Pour détendre un peu.... songeons que tout ça se passe dans le forum "Débutants", les pauvres, j'imagine leur tête: "Ah, qu'est ce que ça doit être dans les autres forum..."

 

:D

Posté

....

Bon, après ce petit intermède, passons aux choses sérieuses, c'est à dire essayons de te convaincre que le laser est véritablement le "juge de paix" de la collimation (Non, pas taper:cry:, pas encore...:))

....

 

Tiens on en apprend tous les jours, tu observes des lasers ou alors des étoiles ? :D

Le laser permet d'approcher la collimation (et même très bien il faut le dire si le laser est lui-même collimaté correctement, Den ne me contredira pas :be:) mais IL N'EST EN AUCUN CAS LE JUGE DE PAIX DE LA COLLIMATION !!!:mad:

LE SEUL JUGE DE PAIX VALABLE POUR UN INSTRUMENT D'ASTRONOMIE RESTENT ET RESTERONT TOUJOURS LES ETOILES....

 

Voili, voilà, j'ai des images à traiter...

 

Albéric

Posté

Hier, j'ai promis une suite, la voici.

 

Après avoir fait l'éloge de " l'incontournable et excellentissime collimation au laser":) (j'en sens qui font des bonds sur leur chaise...:be:), je me dois de donner mon point de vue sur les autres dispositifs et/ou méthodes de collimation.

 

Il est clair que la condition de visibilité de la totalité du primaire (depuis n'importe quel point...:)) est censée être satisfaite. Ceci étant, reste donc le problème du travail sur l'axe optique du primaire.

 

Le principe des réglages ayant été énoncé pour la collimation au laser, reste à l'appliquer avec les deux autres principales méthodes ci-après :

 

 

 

1) L'oeilleton

 

En gros, le regard de l'oeil, derrière le trou de l'oeilleton, joue le rôle du rayon laser, avec les mêmes exigences finales de réglages des miroirs :

 

- réglage de l'orientation du secondaire, avec visée de l'oeillet du primaire, puis

 

- réglage de l'orientation du primaire pour voir en son centre (au centre de

l'oeillet, très précisément) le trou de l'oeileton.

 

OUI MAIS, et c'est là que le bât blesse, rien ne "canalise" ni ne matérialise la direction du regard dans la bonne direction !

 

C'est-à-dire qu'il est possible d'introduire un écart angulaire, bien involontaire certes mais bien réel, entre celui-ci et l'axe du PO, malgré toute la minutie avec laquelle on tente de centrer tous les cercles visibles dans le champ (pour ne pas rentrer dans les détails).

 

L'appréciation de ce "centrage" reste très subjective et, généralement, la vérification immédiate au laser est sans appel :

 

"la méthode au laser est considérée comme mauvaise ... il n'y a rien à en tirer".

 

Forcément, puisque sa précision met en évidence l'insuffisance intrinsèque de celle de la méthode à l'oeilleton ! (pour la raison évoquée ci-dessus).

 

 

INVERSEMENT, si l'on procède d'abord à la collimation au laser PUIS que l'on passe à l'oeilleton, alors les résultats seront NECESSAIREMENT concordants, l'oeilleton étant incapable (par son manque de précision) de mettre en évidence les défauts résiduels de collimation effectuée au laser.

 

Attention : la méthode à l'oeilleton n'est à rejeter. Force est de constater qu'elle n'est simplement pas optimale. Certains peuvent s'en contenter.

 

 

2) Le Cheshire

 

C'est en quelque sorte un pis-aller au laser, sorte de compromis entre le laser et l'oeileton.

Le principal défaut imputé à l'oeilleton est en partie éclipsé par la présence d'un croisée de fils, à l'entrée du tube, qui canalise le regard dans la bonne direction.

 

Comme pour le laser, il faut évidemment s'assurer au préalable que le trou d'observation ainsi que cette "croissée" de fils sont correctement positionnés sur l'axe optique du tube du Cheshire. Ici encore, l'utilisation d'un "V" est un bon moyen de contrôle.

(Les fans du Cheshire pensent-ils à effectuer ce contrôle...?

:?:)

 

Mais il n'en reste pas moins que la précision du Cheshire reste obligatoirement inférieure à celle du laser.

 

En effet, sa conception extrêment simple ne permet pas une vision nette de la croisée, malgré la petitesse du trou de visée. Il y a encore une petite part de subjectivité et cela introduit nécessairement une légère imprécision sur la direction visée.

 

Mais la performance est globalement supérieure à celle de l'oeilleton, tout en restant inférieure à celle du laser.

 

------------------

Ne pas oublier non plus d'autres moyens "exotiques" : le "Laser-Barlow", le GMK collimator à diodes,...

Posté

Oui xs, je te rejoins.

 

De même, pour ne pas fâcher Toutiet qui sur beaucoup de points a raison (peut-être tous, pourquoi pas... je ne suis pas meilleur que lui!) et fait de louables efforts de communication , je n'ai pas relevé cette phrase:

 

Je cite Toutiet:

 

3) Mais un tel rayon émergent ne peut qu'être le réfléchi (sur la partie centrale de l'oeillet) d'un rayon incident issu du centre du PO, et donc nécessairement confondu avec l'axe optique, ainsi matérialisé.

 

Non, le vrai rayon réfléchi par le primaire n'est pas issu du centre du PO, mais du ciel, des étoiles.

 

Bon, on arrête? Nous avons des méthodes un peu différentes pour collimater, et tous les intervenants ici présents y parviennent fort bien, même si chacun a son outil privilégié! ALors, si quelques divergences existent, bof...

 

:)

Posté
LE SEUL JUGE DE PAIX VALABLE POUR UN INSTRUMENT D'ASTRONOMIE RESTENT ET RESTERONT TOUJOURS LES ETOILES....

 

Le juge de paix, c'est quand on ressent la plongée visuelle sans intermédiaire, l'oubli de l'interface optico-mécanique entre le ciel et son oeil-cerveau. :rolleyes:

 

La technique fait son boulot correctement lorsqu'elle disparait du paysage.

 

 

(En visuel, hein ? En imagerie, c'est sans doute autre chose ;) )

Posté
Oui xs, je te rejoins.

 

De même, pour ne pas fâcher Toutiet qui sur beaucoup de points a raison (peut-être tous, pourquoi pas... je ne suis pas meilleur que lui!) et fait de louables efforts de communication , je n'ai pas relevé cette phrase:

 

Je cite Toutiet:

 

3) Mais un tel rayon émergent ne peut qu'être le réfléchi (sur la partie centrale de l'oeillet) d'un rayon incident issu du centre du PO, et donc nécessairement confondu avec l'axe optique, ainsi matérialisé.

 

Non, le vrai rayon réfléchi par le primaire n'est pas issu du centre du PO, mais du ciel, des étoiles.

 

Bon, on arrête? Nous avons des méthodes un peu différentes pour collimater, et tous les intervenants ici présents y parviennent fort bien, même si chacun a son outil privilégié! ALors, si quelques divergences existent, bof...

 

:)

 

 

J'espère, GéGé que les débutants sauront trouver leur compte dans tout cela, mais je suis sûr aussi qu'il n'y a pas que les débutants qui s'intéessent à ce sujet...

 

Le rayon incident issu du PO, dont je parlais, est celui qui émane du laser au cours de la manip de collimation.

 

Et malheureusement, quand tu parles du "vrai rayon réfléchi par le primaire...issu des étoiles", il n'existe pas car aucun rayon lumineux issu des étoiles n'atteint le centre de l'oeillet, pour la bonne raison que cette partie centrale du primaire est masquée par la présence du secondaire qui lui fait de l'ombre:(.

Posté

On a dévié du sujet de départ (l'orthogonalité du PO avec l'axe optique du primaire) depuis un bon moment, mais j'ai continué à suivre ce sujet parce que je le trouve intéressant, il fait réfléchir un peu.

 

Pour résumer, lorsque l'axe du PO est confondu avec l'axe du primaire (une fois le secondaire réglé) alors par construction le plan focal ne peut être qu'orthogonal à l'axe du PO, sans nécessiter un réglage du secondaire à 45° donc la perpendicularité du PO (J'enfonce des portes ouvertes là, j'ai juste représenté la figure mentalement et je me plante peut-être).

 

En ce qui concerne le laser, Gégé est perturbé par ce que j'ai évoqué dans mon précédent message (Jeff aussi d'ailleurs). Se fier au retour du laser issu de l'axe du PO et réfléchi au centre du primaire c'est se fier à une propriété qui n'intervient jamais en observation même si en théorie il y a totale corrélation entre une figure d'Airy centrée et un retour du laser parfait lorsque le miroir et le laser sont parfaits.

En pratique la laser a surtout l'avantage de la rapidité et de faciliter l'opération en solo. Quand j'observe la figure de diffraction j'ai toujours quelqu'un avec moi qui manipule les vis du primaire, sinon ça serait fastidieux.

Posté

Alu,

 

Ton "Résumé" est tout-à-fait correct.

 

En ce qui concerne la seconde partie de ton message :

 

"Se fier au retour du laser issu de l'axe du PO et réfléchi au centre du primaire c'est se fier à une propriété qui n'intervient jamais en observation même si en théorie il y a totale corrélation entre une figure d'Airy centrée et un retour du laser parfait lorsque le miroir et le laser sont parfaits."

 

C'est vrai, mais c'est précisément cette propriété qui permet de bien orienter le miroir primaire (par l'artifice de ce rayon central). Car, même si ce rayon central n'est pas utilisé sur le ciel, il n'en reste pas moins que le primaire est correctement orienté et que les images des étoiles à l'infini (sur l'axe du primaire) se forment sur cet axe, au niveau du foyer. Et c'est la manip de collimation au laser qui permet d'en être sûr.

Posté

Me trompe-je en pensant que si un décalage de l'axe du primaire par rapport à l'axe du tube existe, il sera moins facile à détecter avec un rayon "central" plutôt qu'un rayon proche du diamètre ?

 

A moins que la taille du rayon laser soit suffisante pour contrer cet effet.

 

C'est juste une question, hein, je ne cherche pas des noises ;)

Posté

Le problème c'est qu'il n'est pas facile d'utiliser les bords du primaire car le seul rayon facile à utiliser, et qui revient sur lui-même, est celui qui est confondu avec l'axe primaire et qui le matérialise, en quelque sorte.

Ne pas oublier qu'il s'agit d'un paraboloïde de révolution, et que l'axe de révolution définit l'axe optique.

Posté
En effet, sa conception extrêment simple ne permet pas une vision nette de la croisée, malgré la petitesse du trou de visée. Il y a encore une petite part de subjectivité et cela introduit nécessairement une légère imprécision sur la direction visée.

Je ne lis pas tout, mais là tu galèges! Tu as vu le diamètre du faisceau laser? Et tu oses dire que le ches est moins précis? Ah la la....

Et puis tu racontes, tu expliques, tu t'écoutes.... mais tu n'écoutes pas, toi!

Si je te dis qu'avec le ches j'obtiens un réglage plus près de celui sur étoile qu'avec le laser, ça ne compte pas....

 

Allez, tu finiras bien par t'arrêter!

 

:D

Posté

"Et le combat cessa faute de combattants"

(P. Corneille "le Cid")

 

 

J'ai encore de larges passages en réserve si Toutiet continue avec la verve dont il a fait montre jusqu'ici:be:

 

 

Et sinon, y'a ça aussi:

"Les sucettes à l'anis

D'Annie

Donnent à ses baisers

Un goût ani-"

:D

Posté

;)

Je ne lis pas tout, mais là tu galèges! Tu as vu le diamètre du faisceau laser? Et tu oses dire que le ches est moins précis? Ah la la....

Et puis tu racontes, tu expliques, tu t'écoutes.... mais tu n'écoutes pas, toi!

Si je te dis qu'avec le ches j'obtiens un réglage plus près de celui sur étoile qu'avec le laser, ça ne compte pas....

 

Allez, tu finiras bien par t'arrêter!

 

:D

 

Tu dois posséder un mauvais laser car la tache du mien, à 3,10 m, ne dépasse pas 2 mm de diamètre. C'est peut-être pour cela que tu obtiens des mauvais résultats avec le tien...:?:

 

Et si tu avais tout lu (;)), tu aurais compris les raisons pour lesquelles le laser est très souvent discrédité (à tort, bien sûr...!).

Posté

Personne ne peut maitriser toute une discipline ,comme l'astronomie , et encore plus evident pour des amateurs ; J'ai lu meme dans les sites super explicatifs avec plein de supers schemas(beau travail) que le PO devait etre perpendiculaire .....(liens par exemple mis dans ce fil)

La loi a respecter est le parallelisme des axes optiques du primaire avec l'axe "optique/mecanique" du PO .

Ainsi si le PO est un peu plus vers le primaire , le rayon reflechi venant du primaire ne fera plus un angle de 90 degres avec son dernier segment reflechi par le secondaire, mais peut etre de 85 deg(se faire un schema vite fait) . Le secondaire devra etre alors un peu plus incliné dans le tube =45+5 deg. et le PO devra etre incliné de 5 degres sur la surface du tube . PO à 90 degres n'est donc pas indispensable

Toutiet s'y est collé depuis le debut du post avec constance et :wub: ....!

Posté

Merci, merci, Gliese. Je vois avec plaisir que mon intervention commence à faire des adeptes:p (si tu n'étais déjà pas convaincu avant) et suis content que ton exemple concret apporte de l'eau à mon moulin.

Youpi !

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