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A l'écoute du vivant


Jeff Hawke

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Posté
Bien, bien, Jeff, tu avances :D!

Je me mets au courant de comment la recherche a avancé...Nuance... ;)

 

Ah zut, tu régresses aussi....

 

Attention, j'ai parlé des "lois chimiques", je n'ai pas dit que l'on connaissait toutes les constructions chimiques possibles à partir de ces bases de combinaisons assez bien connues de nos jours. :cool:

Posté
Avec toujours l'exemple un peu éculé, comme la probabilité qu'un singe dactylographe tape une pièce de Shakespeare, complétement possible, mais peu probable...).

Ah, ça me rappelle qu'il y a quelques années, des chercheurs de je-ne-sais plus quelle université avaient fait l' "expérience".

Au bout de quelques semaines, les singes n'avaient rien tapé de compréhensible, mais utilisaient assez régulièrement les claviers comme latrines...:D

Posté

Plus particulièrement, j'aimerais comprendre comment on peut expliquer le passage entre les atomes et/ou les molécules diatomiques,... (des molécules vraiment simples, si on veut) et les molécules organiques. Pourquoi ces molécules simples sont-elles naturellement amenées à former les ingrédients de la vie (comme dans l'expérience de Miller) ?

 

Bon, ça s'éclaircit peu à peu... Il semble que ce passage aux premières molécules un peu complexes (chimie prébiotique) ne pose pas trop de problème. On sait le faire en labo depuis pas mal de temps pour certaines molécules, il y a aussi des hypothèses paraissant prometteuses avec l'effet des rayonnements (sur l'atmosphère primitive ET sur le nuage protosolaire).

 

Ce qui est plus tough, c'est de passer aux premières structures vraiment complexes qui vont permettre la création des premiers vivants (unicellulaires). Et là, la piste c'est l'eau et les molécules prébiotiques hydrophobes à un bout et hydrophiles à l'autre (amphiphiles), qui à cause de l'eau, s'autoorganisent en membranes. Dès que les membranes se referment, c'est gagné, il y a un petit milieu confiné, protégé, et là, des super structures organiques vont pouvoir se développer, peinardes... ;)

 

Je termine le bouquin dont je parlais plus haut, de Jacques REISSE (c'est un chimiste, en fait, pas un physicien), La longue histoire de la matière...plus des liens trouvés par ledit bouquin...Passionnant. ;)

Posté

Oui, j'avais trouvé ce lien, entre autres. Dont voici un extrait de la conclusion (c'est moi qui surligne), qui évoque cette "complexité effarante" :

 

 

Toutes les réactions et hypothèses que nous avons évoquées ne doivent pas nous faire oublier que la construction d'une cellule vivante à partir de molécules extrêmement simples comme l'acide cyanhydrique ou le formaldéhyde est une entreprise d'une incroyable complexité. Les avancées réalisées par les chimistes depuis l'expérience historique de Stanley Miller en 1953 semblent totalement dérisoires en regard de la tâche à accomplir.

Il faut avouer humblement que la complexité d'une cellule est intimidante, d'autant plus que son fonctionnement semble dépendre de son intégrité. Si l'une des pièces d'une cellule est ôtée, la machinerie cellulaire ne met pas longtemps à dérailler. Dans ces conditions, certains chercheurs se sont interrogés sur la nécessité d'une coévolution. Plutôt que de chercher à faire apparaître les macromolécules biologiques une à une, ne devrions-nous pas tenter de les synthétiser en même temps ? Quant on voit la difficulté à synthétiser certaines molécules, on comprend l'ampleur du problème ...

Une cellule vivante peut effectivement être vue comme un mécanisme d'horlogerie, ou les caractéristiques de chaque engrenage (nombre de dents, diamètre) dépendent des engrenages voisins. Un tel mécanisme peut-il vraiment se former de manière progressive et graduelle, engrenage par engrenage, alors que l'ensemble ne se mettra pas en mouvement avant que la dernière pièce ne soit ajoutée ? Comment les premiers engrenages peuvent-ils être sélectionnés, alors que les voisins contre lesquels ils tourneront ne sont pas encore créés ?

Pour certains chercheurs, le fait que la cellule vivante soit d'une complexité effarante prouve qu'elle n'a vraisemblablement pas pu apparaître par étapes, mais qu'elle est au contraire sortie du néant entièrement constituée. Les probabilités qu'un tel événement ait pu se produire sont similaires aux chances qu'aurait une tornade soufflant sur une décharge d'assembler, à partir d'une montagne de ferraille, un airbus A320 en parfait état de marche. La vie ne devrait-elle son apparition qu'à la combinaison d'un grand nombre d'événements fortuits et improbables, un peu comme si une personne gagnait la super cagnotte au loto, et ce chaque semaine jusqu'à sa mort ! La probabilité de l'apparition d'une cellule vivante est-elle si infime qu'il a fallu un univers entier pour qu'elle puisse se produire ?

Posté

Bonjour,

 

Philippe Labrot est vraiment un des meilleurs vulgarisateurs que je connaisse.

Je me suis collé la lecture intégrale de cette page et beaucoup des connaissances éparses que j'avais pû glâner ici ou là, se sont mises en place (j'ose l'espérer).:)

 

Snark a bien fait de poursuivre dans ce topic ce qu'il avait commençé dans un autre puisque la complexité de la vie menaçait de phagocyter cette autre discussion.;)

 

Si moi aussi je peux citer un passage particulier, je choisis sa conclusion, qui rejoint parfaitement l’idée qui m'était venu au cours de ma lecture:

 

A moins de retrouver les plans de la cellule mère sur un autre astre du système solaire (Mars ?), il est donc tout à fait possible que les chimistes ne puissent jamais jouer les Frankensteins modernes et créer une cellule vivante de toutes pièces dans une éprouvette. D'autant que la nature possède un élément qui restera à jamais hors de notre portée. Les chimistes auront beau mélanger toutes les molécules connues, à n'importe quelle concentration, température, pression ou pH et dans n'importe quel milieu, il y aura toujours un paramètre sur lequel ils ne pourront jamais intervenir. Le temps.

Posté

Mais tu n'as pas cité son ultime phrase, dans laquelle il dit, malheureuement, une grosse c...

 

Pour arriver à ses fins, la nature a disposé de 4,5 milliards d'années. Qui sait ce qu'il est possible de réaliser, quand on possède pareille éternité devant soi ?

 

L'éternité, c'est plus long que ça...;)

Posté
Mais tu n'as pas cité son ultime phrase, dans laquelle il dit, malheureuement, une grosse c...

 

 

 

L'éternité, c'est plus long que ça...;)

 

Oui, malheureu ement!:p

Soit dit en passant, ce n'est pas ce passage que je mets en exergue...;)

Et encore, n'as-tu pas signalé les fautes d'orthographes et les idées développées qui, dans dix ans, s'avèreront erronées, caduques et obsolètes(figure de style).

 

Okay, ce n'est pas très bien dit. Pourtant l'utilisation de "pareille" devant "éternité", rend ta reflexion un peu conne.;)

 

Snark fournisseur WA de bons liens et restant concentré sur le sujet...:)

Posté
Pourtant l'utilisation de "pareille" devant "éternité", rend ta reflexion un peu conne.;)

 

Tu veux dire qu'il parlait d'une éternité spécifique ? De 4.5 Mds d'années ?

 

 

 

 

D'ailleurs, 4.5 Milliards d'années, c'est assez bref par rapport à, disons, la présumée période de semi-vie du proton...Alors...;)

Posté
Tu veux dire qu'il parlait d'une éternité spécifique ? De 4.5 Mds d'années ?

 

 

 

 

D'ailleurs, 4.5 Milliards d'années, c'est assez bref par rapport à, disons, la présumée période de semi-vie du proton...Alors...;)

 

Bon ! D’accord ! L’éternité est éternelle. Comme ton application le sera à ne pas essayer de comprendre les autres…:cool:

Pourtant, ton exégèse reste fondamentale, puisque dans le cadre de « ton » éternité, la seule, la vraie, l’évènement le plus improbable devient inévitable. :na:

Posté
puisque dans le cadre de « ton » éternité, la seule, la vraie, l’évènement le plus improbable devient inévitable. :na:

 

Justement, je me suis posé la question...et en fait, ce n'est pas certain. Si l'univers va en se refroidissant, pour tendre asymptotiquement vers le zéro absolu, tout en devenant de plus en plus vide, de par son expansion infiniment continuée...JAMAIS la vie ne sortira (*) de ce désert froid, stérile et infini...:be:

 

 

 

 

(*) Ah ? Elle est déjà sortie, ici... OK, mais ce pied de nez aux probabilités ne prouve rien...;)

Posté
Justement, je me suis posé la question...et en fait, ce n'est pas certain. Si l'univers va en se refroidissant, pour tendre asymptotiquement vers le zéro absolu, tout en devenant de plus en plus vide, de par son expansion infiniment continuée...JAMAIS la vie ne sortira (*) de ce désert froid, stérile et infini...:be:

 

 

 

 

 

 

 

Hélas! Il fallait bien qu'on en arrive à la mort. :pape:

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