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Qualité d'un Newton


norma

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Posté

En fait je limite cette question aux téléscopes non catadioptriques. Certaines caractéristiques dépendent de choix techniques comme le rapport f/d : je pense à la coma et la planéité de champ. D'autres dépendent de la qualité de l'optique : je pense au contraste. Suis-je dans le vrai ou me trompe-je complétement ? :cry:

D'autres caractéristiques dépendent-elles soit des choix ou de la qualité ? :?:

 

Bon ciel (allez, on y croit, les nuages vont partir ...).

Posté

3 lampadaire contre la ville de lille y'a pas photo :D. Tu aura de la pollution certes mais beaucoup moin que moi.

Posté
ben mince alors ... j'ai 2 lampadaire 3 defois (faut dire que le troisième est défectueux)

Tu confonds peut-être avec le halo des lampadaires alors. :P;)

Posté

Bonjour,

 

Si on limite la question à la qualité des miroirs, on pense d'abord à la forme sans trop de défauts de sphéricité pour le primaire, puis au poli de surface défini surtout par le "lambda", puis à l'argenture qui permet de réfléchir les rayons vers le secondaire puis vers l'oculaire.

Il existe des tests qui permettent de s'assurer de la qualité de chacun de ces points.

 

La qualité globale n'est donc qu'une synthèse.

 

Le problème de F/D n'est pas un critère de qualité, mais un choix technique, sachant que la difficulté de fabrication, donc le coût, augmente quand le F/D diminue.

 

Mais il faudrait noter aussi le barillet, l'araignée, le porte-oculaire, le tube lui-même, la monture, les oculaires etc...

 

Michel

Posté

Oui le porte oculaire sur un F/D court un porte oculaire crayford microfuser est un gros plus.

Le chercheur non coudé pour pointer face au ciel avec les deux yeux.

Le poids est un point important aussi suivant l'utilisation.

La monture autre point important pour une utilisation future photo or not photo.

Enfin le nom du magasin pour le service après vente.

Posté

J'avais déjà eu l'occasion de rédiger quelque chose à ce sujet, mais je ne sais plus où je l'ai mis. C'est dimanche, j'aime bien papoter, alors je recommence. :)

 

De façon général, chaque caractéristique optique dépend d'un paramètre. On obtient ainsi une caractéristique théorique, qui en pratique est toujours détériorée par divers paramètres.

 

1) La quantité de lumière reçue dépend de la surface du miroir (elle est donc proportionnelle au carré du diamètre).

Ce qui la détériore :

- Toute la lumière ne se réfléchit pas sur les miroirs. Le pourcentage qui se réfléchit s'appelle la transmission. Le reste est perdu. Une aluminure améliorée de type HiLux transmet plus de lumière qu'une alumineure normale. La transmission d'un Newton est normalement plus faible que celle d'un réfracteur.

- Si les miroirs ne sont pas bons (forme éloignée de la parabole), les étoiles forment des taches qui s'étalent (la focalisation ne se fait plus exactement), et les plus faibles étoiles n'émergent plus du fond du ciel. On a donc une perte de magnitude limite due à la mauvaise qualité optique.

- De même si le télescope n'est pas bien collimaté, ou si la turbulence est forte.

- Les oculaires ne transmettent pas toute la lumière. Des oculaires disposant de traitements haut de gamme, même avec beaucoup de lentilles, transmettront plus de lumière que des oculaires "basiques", même avec moins de lentilles.

- Un grossissement faible ne permet pas de détecter les plus faibles étoiles car celles-ci sont noyées dans la luminosité du fond du ciel : il faut grossir pour les faire apparaître.

- Un grossissement encore plus faible, inférieur au grossissement équipupillaire, fait perdre de la lumière car celle-ci n'entre plus en totalité dans la pupille.

 

2) Le pouvoir séparateur (aptitude à séparer deux étoiles contrastées à 100 %) dépend du diamètre (la plus petite distance pouvant être séparée est proportionnelle à l'inverse du diamètre).

Ce qui la détériore :

- La turbulence.

- Une mauvaise collimation.

- Une mauvaise qualité optique (forme des miroirs).

- Une mauvaise qualité d'oculaire.

 

3) Le contraste (aptitude à distinguer deux plages de lumière presque identiques mais pas tout à fait - c'est surtout utile sur les planètes et, si le diamètre le permet, sur les objets du ciel profond) dépend du diamètre.

Ce qui le détériore :

- Le manque de lumière (sur les galaxie, il faut un gros diamètre pour distinguer quelque chose, alors que sur les planètes, même un petit diamètre montre quelques détails, bien que l'objet soit nettement plus petit).

- La turbulence.

- Une mauvaise collimation.

- Une mauvaise qualité optique : forme des miroirs, et surtout défauts microscopiques ("micro-mamelonnage") qui causent la diffustion, laquelle est un des principaux ennemis du contraste.

- L'obstruction centrale (en gros et empiriquement, on considère que toutes choses étant égales par ailleurs, un instrument de diamètre D avec un miroir secondaire de diamètre d donne autant de contraste qu'un insrument non obstrué de diamètre D-d).

- Une mauvaise qualité d'oculaire.

 

Remarque : le contraste se détériore plus facilement que le pouvoir séparateur. Par exemple, un peu de turbulence déforme les taches d'Airy des étoiles mais n'empêche pas forcément leur séparation. Par contre, elle gomme très vite le contraste. De même avec une légère décollimation : on peut s'en accomoder pour séparer des étoiles doubles, mais la moindre petite décollimation diminue le contraste.

Posté

... Espoir donc. Mon but est de définir un canevas éliminant autant que faire ce peut les jugements flous comme : très lumineux, manque de peps ... Ce n'est pas facile et je sais déjà qu'il sera quasi impossible de passer à coté d'un commentaire de ce style. Alors je m'efforce de "limiter les dégats". Aussi ne pas évoquer les caractéristiques inhérantes aux choix techniques me parait opportun : si le f/d est court il y aura de la coma donc inutile de le préciser (un lecteur pourrait interpréter et réduire ce défaut au seul instrument décrit ).

Voilà, la tâche n'est pas aisée alors un coup de main ne se refuse pas ;)

Posté

Il faut noter aussi que la turbulence est, et de très loin, la plus mauvaise qualité d'un instrument !

 

P.exemple, hier soir, avec mes amis Toulousains, on a observé un peu sous un ciel à la fois peu transparent (c'est pas peu dire), et avec une turbulence locale (vent au sol) et en altitude (bouillonnement des images) tel, que castor, une étoile double de quelques secondes d'arc, visible facilement dans un petit instrument, ne montrait qu'une bouillie tourbillonante dans un 280mm !

 

Donc il est difficile de juger d'un instrument quand les conditions ne sont pas optimales !

 

D'autre part, si la qualité optique d'un instrument est une chose (très) importante, il faut encore l'exploiter au maximum. Cela passe par des oculaires "qui vont avec" (ne pas faire l'affront d'observer avec des oculaires en plastique sur une optique "artisanale" de haut vol).

 

De même, une mauvaise collimation de l'instrument permet (trop ?) rapidement de diviser par deux ou trois le rapport "lambda sur" richement payé ! Ce serait dommage non ?

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