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El salto de la muerte


quetzalcoatl

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Tentative avortée du parachutiste

Le ballon qui devait emmener le parachutiste français Michel Fournier à 40.000 metres d'altitude pour son "Grand saut" au dessus du Canada s'est décroché de la nacelle dans laquelle il se trouve, mettant fin à sa tentative.

 

Source : AFP

Posté

Tentative avortée du parachutiste

Le ballon qui devait emmener le parachutiste français Michel Fournier à 40.000 metres d'altitude pour son "Grand saut" au dessus du Canada s'est décroché de la nacelle dans laquelle il se trouve, mettant fin à sa tentative.

 

Source : AFP

 

Bon,et,bien ce ne sera pas pour cette fois-ci...

Posté
Ah bon!

Es-ce une tentative de suicide?:cool:

 

Si le ballon avait lâché en dessous de 100 mètres d'altitude, le parachute n'aurait pas fait son effet, il se serait écrasé au sol.

Posté

dénitrogénations ?

 

Google ne pas aidé sur ce coup là, j'ai le choix entre deux page, celle-ci et une autre en anglais....

Posté

Point presse avec le journal "La presse Canadienne":

 

NORTH BATTLEFORD, Canada — Le parachutiste français Michel Fournier qui espérait effectuer mardi un saut record en chute libre de 40 kilomètres au-dessus des grandes plaines du Canada a essuyé un nouveau revers, cette fois pour une raison pour le moins surprenante: son ballon a décollé sans lui.

Le ballon en hélium qu'il devait utiliser pour atteindre la stratosphère s'est détaché de la nacelle où Fournier devait monter, et s'est envolé dans le ciel. L'incident s'est produit après le gonflage de l'aérostat à l'aéroport de North Battleford, dans la province du Saskatchewan.

Fournier est sorti de la nacelle, visiblement déçu. Le ballon aurait coûté au moins 200.000 dollars (127.000 euros) et l'aventurier, âgé de 64 ans, serait à court de fonds. Son équipe devait organiser un point presse dans la journée.

Michel Fournier avait déjà reporté une tentative prévue lundi en raison des conditions météo. Et des rafales de vent avaient eu raison de ses efforts pour réaliser le "grand saut" en 2002 et 2003, déchirant son ballon avant même le décollage.

Fournier, qui est marié à une Canadienne, Kim Schultz, compte plus de 8.600 sauts à son actif. Il devait se jeter de la nacelle pressurisée accrochée au ballon stratosphérique à 40.000 mètres d'altitude, et battre ainsi le record de la chute la plus rapide et la plus longue, et du saut en parachute le plus haut et du vol en ballon le plus haut.

Durant le saut de 15 minutes, il devait dépasser le mur du son pour atteindre 1.500 km/h -soit 1,7 fois la vitesse du son-avant de déployer son parachute à environ 6.000 mètres d'altitude.

Il espérait aussi qu'en réussissant son exploit, il aurait prouvé qu'on pourrait éventuellement sauver des astronautes car le saut aurait contribué au développement des techniques et à la sûreté des vols du futur, d'après lui. On ignore encore s'il y aura une autre tentative.

Fournier comptait initialement effectuer le saut en France, mais les autorités françaises ne lui ont pas accordé l'autorisation jugeant le projet trop dangereux.

 

 

On lui enlève l'azote pour éviter les bulles ? :)

 

 

 

Oui, c'est exactement ça.

 

 

 

Exprimé ainsi, c'est inquiétant en effet. :confused:

 

Mais bon, cette homme a une très grande santé !

Ca fait 20 ans qu'il s'entraîne pour ça.

Posté
C'est franchement pas de bol, mais bon il est en vie, ça aurait pu se passer autrement.

 

Oui... mais les divers avis que j'ai vu sont pessimistes... Chaque tentative coûte cher... et Michel n'a plus trop d'économies ...

 

Donc il n'y aura peut-être pas de prochaine tentative.

 

Car ils risquent de devoir refaire un ballon (déjà le troisième depuis le début des essais), et il coûte 200000 dollars.

Posté

Voici d'autres infos:

 

Le ballon à été retrouvé dans les plaines à 40km de la zone de lancement. Les techniciens étudient actuellement le dysfonctionnement.

Une conférence de presse sera donnée dès les premières conclusions.

 

Le ballon peu après son décrochage:

 

09.jpg

Posté

Voici un récapitulatif de cette journée:

 

 

(WORLDTEMPUS)

 

LGSgants.jpg

Les gants de Michel Fournier et sa BR 02, ainsi que ses instruments de vol. La poche à droite contient son extracteur. Le dossier sous plastique est la check list des procédures d'équipement : tout geste à faire est écrit, et accompagné d'une image. Michel Fournier est désormais capable d'être équipé pour le vol en trente minutes...

 

 

BELL & ROSS : on a frôlé le drame, mais tout est à recommencer…

 

EN DIRECT DE LA SASKATCHEWAN… Michel Fournier est resté au sol, alors que son ballon partait dans le ciel. Déception immense pour toute l’équipe du Grand Saut, mais un nouveau rendez-vous est pris pour la fin août.

 

LGSdepart.jpg

Sur la ligne de départ

 

Il était cinq heures douze du matin, à l’instant précis où le soleil émergeait de la cime des petits arbres de la forêt subpolaire. Le ballon gonflé à l’hélium était à la verticale de l’aérodrome de North Battleford. Toutes les télévisions locales filmaient en direct, ainsi que CBS et les grands networks américains. Tout un continent retenait son souffle.

Le ballon-lanceur s’est progressivement libéré de ses entraves et il s’apprêtait à jaillir dans le ciel bleu en enlevant la nacelle où Michel Fournier était assis depuis deux heures, respirant de l’oxygène pur pour purger son organisme de toute trace d’azote.

Comme une grosse méduse paresseuse et légèrement translucide, le ballon a pris le chemin du ciel, mais sans la nacelle : au moment de l’arracher à la pesanteur terrestre, quelque chose n’a pas fonctionné dans la liaison et la nacelle est restée clouée sur son support. Au lieu de lâcher prise comme ils auraient dû le faire à quarante kilomètres d’altitude, les boulons coupe-feu ont « explosé » prématurément : ils devaient désolidariser le ballon de la nacelle après le saut de Michel Fournier, pour permettre la récupération ultérieure de l’enveloppe du ballon et de la nacelle. Ils ont été délenchés au sol pour une raison inconnue et Michel Fournier est resté cloué sur le tarmac de North Battleford.

On imagine le drame si ces boulons coupe-feu avaient connu ce dysfonctionnement à quelques dizaines de mètres d’altitude, libérant ainsi la nacelle sans que son parachute de récupération puisse se déclencher…

Sur son siège, dans cette nacelle qui évoque irrésistiblement un… ballon d’eau chaude recouvert d’une isolation artisanale, Michel Fournier avait eu deux heures pour récapituler mentalement les procédures et les étapes à venir de son exploit. Le regard fixé sur le compteur de bord Bell & Ross placée à la hauteur de ses yeux, il attendait le choc du départ et le léger balancement qui aurait signalé le « lancement » de son engin. Par la porte vitrée de sa nacelle, il voyait le soleil rosir de plus en plus l’horizon et annoncer une magnifique journée, qui serait aussi celle de ce Grand Saut qu’il attendait et qu’il préparait depuis près de vingt ans. Alors que le premier rayon de ce soleil canadien perçait le rideau des arbres, il a vu le câble de liaison du ballon-lanceur lui passer sous les yeux, mais son horizon n’a pas basculé…

Une fois encore, après trois tentatives, il était à nouveau trahi par la technique aérienne de lancement. On imagine sa déception et sa rage, mais ce serait mal le connaître que de le croire vaincu après une telle épreuve. Si les boulons ont cédé, son moral était mieux verrouillé que jamais : débranché de ses tuyaux d’alimentation en oxygène, il descendait aussitôt de sa nacelle et il obtenait sur le champ des autorités canadiennes une autorisation de recommencer à la fin août – même lieu, même motif, même équipe.

Comme on dit au Canada en parlant des seniors aux tempes grises : « Neige sur le toit, feu dans la cheminée ». Et Michel Fournier a le feu sacré !

Pendant ce temps, l’enveloppe gonflée à l’hélium filait dans l’air frais du matin, malgré la procédure d’auto-libération des soupapes lancées par radio. Les équipes de récupération le suivaient à la trace : 300 kg d’un matériau synthétique très spécial pèsent tout de même 300 kg quand ils retombent sur le sol. Même dans une région aussi peu peuplée, mais sillonnée d’énormes poids-lourds sur de nombreuses routes ou creusées d’innombrables lacs, c’est un danger…

Accolade à Michel Fournier, qui a choisi de regagner à pied, dans sa combinaison jaune et bleu, son PC technique, dans un hangar de l’aérodrome. Il me répète les propos d’il ne plus quel philosophe : « Une défaite n’est jamais qu’un succès qui se fait attendre ». Dans sa tête, la page de ce matin est déjà quasiment tournée. S’il lui tarde de retirer sa combinaison, dans laquelle il macère depuis plus de quatre heures, c’est pour être au sec et plus à même de préparer, non seulement le débriefing de cette tentative, mais surtout le cahier des charges de la suivante, le temps de trouver le budget pour s’offrir un nouveau ballon.

Interruption momentanée du rêve. Tous les habitants de North Battleford que nous croisons nous demandent des nouvelles du saut et ils ont l’air aussi déçus que les membres de l’équipe française. Les journalistes nord-américains eux-mêmes y croyaient très fort et ils ont réussi à faire vibrer leurs différents publics. Chacun a compris, désormais, que cette idée un peu folle de sauter en parachute depuis l’espace était non seulement crédible, mais réalisable et désormais à la portée d’une logistique un tant soit peu solide.

Rendez-vous dans quelques mois. Bell & Ross n’a fait que suspendre son chronométrage officiel de l’exploit : Michel Fournier a retiré ses gants et rangé sa BR 02 « technique » parmi ses instruments de vol, dans la cantine métallique où il serre son matériel personnel le plus précieux. Il repasse à son poignet sa BR 02 quotidienne.

« Business as usual : show must go on », comme on dit ici, dans la Saskatchewan. Les records à battre sont invaincus, mais le spectacle continue, avec un nouveau programme de préparation pour l’homme qui voulait tutoyer les étoiles.

LGSrepos.jpg

Posté

Dépêche de l'AFP:

NORTH BATTLEFORD (AFP) — Le parachutiste français Michel Fournier a vu se briser une nouvelle fois mardi son rêve de devenir le premier homme à accomplir "le Grand Saut" de 40 km d'altitude, son ballon s'étant envolé sans sa nacelle dans le ciel de l'ouest canadien.

Les conditions météo étaient parfaites, le planning respecté à la lettre, le ballon géant gonflé de 600.000 mètres cubes d'hélium avait pris ses formes et le décollage de la nacelle de Michel Fournier n'était plus qu'une question de minutes.

Mais le ballon géant a quitté le tarmac de l'aérodrome de North Battleford peu après 5H07 du matin heure locale (11H07 GMT) sans la nacelle dans laquelle Michel Fournier se trouvait depuis près de trois heures.

M. Fournier, 64 ans, inhalait de l'oxygène pur pour purger son sang d'azote afin d'éviter une embolie suite à la variation subite de la pression atmosphérique lors du saut.

Sa nacelle tournant le dos au ballon stratosphérique, le parachutiste français n'a pu voir le ballon s'envoler dans le ciel bleu clair du centre de la Saskatchewan, province de l'ouest canadien traversée par de longs champs de blé.

L'équipe technique de Michel Fournier n'a pas expliqué immédiatement les raisons de ce nouvel échec et devait tenir un point de presse vers midi heure locale (18H00 GMT).

Le parachutiste tentait d'établir quatre records du monde: celui de la vitesse en chute libre (1.500 km/h), de la durée de la chute libre, de l'altitude du saut, ainsi que de l'altitude de vol humain sous un ballon.

Après l'incident, Michel Fournier est descendu de sa nacelle et a regagné le hangar de l'aérodrome en pointant le ballon qui avait les allures d'une méduse géante égarée dans le ciel.

Le ballon a ensuite progressivement perdu de l'altitude et s'est abîmé à quelques kilomètres de l'aérodrome. Ce type de ballon géant est à usage unique, ce qui signifie que Michel Fournier ne pourra reprendre dans les prochains jours ou mois pour faire son "Grand saut" projet ambitieux qu'il caresse depuis 20 ans.

Au delà de l'exploit qu'il cherchait à accomplir avec une grande détermination, Michel Fournier espérait pouvoir démontrer qu'il serait possible pour des astronautes de s'éjecter en cas de problèmes au décollage, apportant ainsi une importante contribution à la sûreté des vols stratosphériques de l'avenir.

Il avait déjà dû reporter la réalisation de son rêve en 2002 en raison des conditions météorologiques et en 2003 à la suite d'une déchirure de la toile du ballon stratosphérique peu avant le départ.

Une nouvelle tentative lundi avait dû être reportée à la dernière minute en raison de vents trop forts qui

auraient risqué de compromettre la montée du ballon, odyssée de 40 kilomètres dans l'azur qui devait prendre plus de deux heures avant de se jeter dans le vide.

M. Fournier, qui a plus de 8.600 sauts à son actif et détient le titre français du plus haut saut en parachute depuis 12.000 mètres, voulait battre le record du capitaine américain Joseph Kittinger qui avait sauté en 1960 de 31.333 mètres dans le cadre d'une expérience médicale.

 

 

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Le ballon partant... tout seul

 

 

Je refais un point après la conférence de presse.

Posté
Mort de rire ! Sa maman avait oublié de lui attacher la ficelle autour du poignet:be::be::be: !

 

Si il avait lâché à 80 mètres d'altitude ça aurait été moins drôle...

Posté
Et en plus, modeste le gars...

Vous avez vu sa maxime : "A small jump for a man, a big jump for humanity" !!!

Il ne manque pas d'air...:mad:

 

Je ne vois pas en quoi ça te choque ?

 

Il va battre 4 records du monde, et peut-être que son système va sauver des équipages de navettes !

C'est la première fois qu'un homme sautera de si haut...

Posté
Et en plus, modeste le gars...

Vous avez vu sa maxime : "A small jump for a man, a big jump for humanity" !!!

Il ne manque pas d'air...:mad:

 

Tu ne vois pas l'humour de cette maxime ? ...

Posté

La conférence de presse se fera à 16h00 heure locale (1 h du matin heure française). Michel Fournier acueillera les journalistes en présence de toute son équipe.

 

Je fais un compte rendu demain matin.

Posté

j'avoue qu'en lisant ce compte rendu, je me suis marré comme une baleine.:p toutefois, vu l'argent investit, le personnel présent, les divers soutiens, etc...ils n'ont pas du apprécier la chose.

 

c'était peut être le destin, qui sait....une alarme bienveillante ?:be:

Posté
C'est pas un peu ridicule, comme panne?

 

 

:rolleyes:

 

C'est clair... le ballon qui part sans la nacelle... c'est bête ça...

 

En juillet dernier le ballon avait accroché un caillou et s'était déchiré lors du gonflage.

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