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Posté (modifié)

Bonjour,

Il est certain Quetzy que si du cryovolcanisme émet des nuages de méthane

régulièrement en quantité importante cela peut parfaitement expliqué ce que

Huygens à vu lors de sa descente ,ces nuages donnent probablement des précipitations catastrophiques qui creusent les reliefs et remplissent les lacs

asséchés comme celui ou Huygens s'est posé .

La météo dans ces régions équatoriales serait en partie alors conditionnée

par le cryovolcanisme .

Le fait que l'on ai découvert ce nuage après 7ans d'observations semble

montrer que ce type de nuage n'est pas rare et que périodiquement

le phénomène se produit ce qui peut expliquer pourquoi le sol ou Huygens s'est posé était encore humide comme une plage sur terre à marée basse

Il est donc probable que ces lacs se remplissent tant que dure l'éruption de méthane, puis ensuite il s'assèchent une fois que les pluies cessent de tomber

Si ce phénomène est confirmé Huygens flottera un jour et sera alors le

premier bateau extra terrestre !

Modifié par charles43
Posté

Reste à mettre clairement en évidence ce cryovolcanisme. A ma connaissance, Cassini n'a pas encore observé d'édifice cryovolcanique vraiment convaincant (hormis peut-être le "pan-cake" de Ganesa Macula).

 

Amicalement, :)

Posté

Bonjour,

Tout à fait d'accord Cassini n'as pas encore mis en évidence de cryovolcanisme mis à part l'édifice que tu cite , c'est d'ailleurs étonnant que ce soit de la terre

que l'on voit ce que l'on croit en être ,mais ce n'est pas une certitude et la météo de Titan nous réserve peut être de belles surprises qui sais......;)

Posté (modifié)

Bonsoir,

 

 

Salut Charles & Pioneer. ;)

Nous voilà donc reparti dans nos bonnes vieilles spéculations « titanesques » et, pour ne pas déroger à mes « mauvaises habitudes », je dirais encore une fois qu'il sera prudent de rester prudent. :be:

 

C'est peut-être anecdotique, mais cette histoire de tempête nous montre aussi qu'avoir une sonde sur place n'est pas une fin en soi. Cassini ne passe que de temps en temps près de Titan, alors que depuis la Terre, on peut observer celui-ci pratiquement toute l'année...

 

Yes! D'accord avec toi. Mais l'idéal serait d'avoir la-bas un vaisseau en orbite autour de... Titan. Il paraît que cela coûterait un max alors faute de mieux...

 

Deuxième chose, petite correction à mon dernier post, l'observation de ce système nuageux ne date pas d'avril dernier mais, d'avril 2008. Les analyses postérieures des données ont été particulièrement approfondies avant publication du papier dans Nature et de l'exposé de M. Brown.

 

 

En tous cas, suivant cette discussion sur mon forum américain préféré (UMSF), j'ai trouvé la démarche d'un membre (Titanicrivers) très intelligente et qui consistait :

 

 

a) A localiser précisement le phénomène à la surface de Titan grace à l'utilisation de Célestia.

 

 

Ceci fait, il l'a situé dans la région d'Hotei Arcus (mais nous le verrons plus tard, il se trompe quelque peu).

 

 

B) Puis de poser une série de questions appropriées, dont les réponses possibles pourraient être utiles à donner un cadre à nos réflexions :

 

 

  1. Cette région est-elle suspectée d'une possible activité cryovolcanique?
  2. Des précipitations se sont-elles produites en cette occasion et pourrions-nous en voir la trace sur les images que Cassini a pris par la suite?
  3. Des restes de cette dépression ont-ils été observé lors du survol T44 qui avait eu lieu début mai 2008 ?
  4. A t'on constaté des changements dans ce secteur sur les canaux ou sur d'autres éléments du relief ?

Comme je l'indiquais plus haut, cette localisation sur Hotei Arcus était assez approximative et à partir de données plus rigoureuses livrées dans l'article de la revue Nature, on parvient à situer la naissance de cette perturbation au-dessus de Belet.

Cette région est principalement occupée par un grand champs dunaire (pour la question n°1 de titanic' je répondrai « mouef » :p).

 

 

La perturbation principale s'est d'abord développée surtout vers l'Est puis dans un deuxième temps vers le Sud.

Son extension la plus dense a recouvert Shangri-la, tandis qu'un front de nuages moins important a circulé le long de Xanadu pour se disperser finalement au-dessus d'Hotei Arcus.

 

La carte (servez-vous de la loupe) ;) :

 

http://planetarynames.wr.usgs.gov/images/Titan_comp.pdf

 

 

Quant aux résultats obtenus par l'instrument VIMS de Cassini lors du flyby T44, le 8 mai, ils permettent de voir assez clairement quelques nébulosités sur Xanadu mais... pas davantage.

 

 

Dégazage cryovolcanique déclenchant ou phénomène résultant du cycle saisonnier normal de Titan ?

Pour l'instant, je donne ma langue à la belette mais cela ne m'empêche pas de vous donner un dernier lien vers : :)

 

 

http://www.skyandtelescope.com/news/53062642.html

Modifié par quetzalcoatl
  • 2 semaines plus tard...
Posté

Bonjour,

 

 

Les données altimetriques du Radar (SAR) de la sonde Cassini lors du 49 ème flyby (21 décembre 2008) au-dessus d' Ontario Lacus sur Titan (presumé être un lac d'hydrocarbure), ont fourni de nouvelles preuves d'une surface extrêmement plane, avec une précision telle que les irrégularités (si elles existent) seraient inférieures à 3 mm.

Les histogrammes des échos radar impliquent une réflexion spéculaire, comme si un miroir réfléchissait le signal émis depuis Cassini. Un tel écho est possible seulement si la surface est extrêmement plate. Dans cette expérience, la force de l'écho était plus grande que prévue, saturant complètement le récepteur de la sonde.

 

Ces résultats n'impliquent pas encore de manière absolue que Ontarion Lacus possède une surface liquide, mais rendent particulièrement improbable qu'elle soit solide.

 

On remarquera qui si effectivement ce lac est rempli d'hydrocarbures liquides, un calme plat règnait au moment du balayage radar.

Cela pourrait paraître assez étonnant car des modélisations par ordinateurs avaient abouti à la conclusion qu'un mélange méthane-éthane d'un volume équivalent à celui de ce lac, sous la gravité et l'influence des vents de Titan, pourrait générer des vagues sept fois plus hautes que celles se créant à la surface d'un lac terrestre.

Ce n'est manifestement pas ce qui a été observé.

Il faut reconnaître aussi que l'on connaît mal les propriétés physiques que peut avoir un mélanges d'hydrocarbures à de si basses T°. Sa consistance est peut-être proche de celle du miel ?

Ou alors, le temps était exceptionnellement calme, ce qui ne serait d'ailleurs pas en contradiction avec l'idée que les savants avaient sur la météo locale à ce moment de l'année.

 

 

Si l'on s'en tient à une absolue rigueur scientifique, on ne peut toujours pas affirmer que lacs et mers de Titan soient des réservoirs liquides. Mais le contraire serait vraiment surprenant !!!

 

 

http://www.newscientist.com/article/dn17665-saturn-moons-mirrorsmooth-lake-good-for-skipping-rocks.html

 

 

http://www.lpi.usra.edu/meetings/lpsc2009/pdf/1990.pdf

Posté (modifié)

Bonsoir,

c'est étrange qu'il n'y ai pas de vagues ,j'ignore si le radar peut détecter la profondeur:confused:

Ton idée de consistance comme du miel pourquoi pas .:)... par contre une surface solide j'y croit moins car le lac asséché ou Huygens s'est posé le fond avait

 

des galets de glaces que le radar aurait détecté si le lac Otario était asséché....

Il serait peut être possible comme l'été vient de se terminer que la profondeur

soit très faible.... et que juste en dessous de la surface liquide se soit accumulé une sorte de vase laissant seulement une fine pellicule liquide au dessus, dans le cas ou

il n'y a aurait pas de vents les ondulations s'arrêteraient vite freinées par la vase

ce type de vase s'étalerait pour donner une surface très plane, le sol proprement dit serait sous cette couche d'une certaine profondeur......

avec cette approche ont est pas loin de l' idée de la consistance du miel:)

comme tu le dis on connaît mal les propriétés physiques à si basse températures de ces mélanges ,il faudra attendre d'autres résultats du radar de Cassini;)

Modifié par charles43
Posté

Bonsoir,

 

 

Mister Mike Brown poursuit ses tentatives d'explications des manifestations atmosphériques de Titan.

Cette fois-ci, il nous entraîne au dessus du pôle-sud et nous perd dans les brumes glaciales qui recouvrent ces contrées sauvages :

 

 

Le pôle austral de Titan noyé sous des bancs de brouillard. Il aura fallut encore un an à Mike Brant Brown pour écrire un article scientifique expliquant quels enseignements on peut tirer de cette observation et pourquoi ce fait, qui pourrait paraître anodin, revêt à ses yeux une telle importance.

 

 

Titan est le seul endroit dans le système solaire autre que la terre qui semble posséder de grandes quantités de liquide à sa surface. Aux pôles nord et sud, nous voyons de grands lacs de quelque chose de foncée. Curieusement, nous ne savons pas réellement ce qu'est cette substance foncée. Au moins une part de celle-ci doit être certainement de l'éthane ( C2H6). L'éthane se condense et tombe lentement du ciel de Titan comme le ferait de la suie après un incendie, mais une suie liquide dans ce cas-ci. Sur le temps des périodes géologiques, cet éthane pourraient s'être accumulé dans ces formations qui ressemblent à des lacs. Cela est particulièrement intéressant parce que cet éthane provient d'une voie à sens unique. Une fois que l'éthane liquide est au sol, il ne peut plus s'évaporer et restera éternellement à la surface, à moins qu'il ne soit absorbé par le sol de Titan.

 

Pourquoi tout de cet éthane se condense t-il à partir de l'atmosphère ?

 

C'est parce que la lumière du soleil décompose le méthane (CH4) pour former l'éthane plus ou moins comme elle décompose les gaz d'échappement des voitures pour créer le brouillard enfumé au-dessus de nos grandes villes.

Il y a abondance de méthane dans l'atmosphère titanienne, ainsi l'approvisionnement en éthane est sans fin. L'égouttage ne finira pas.

Le méthane est à Titan ce que l'eau est à la Terre. C'est un composant commun de l'atmosphère et, à la température de Titan, il peut exister sous formes solide, liquide, ou gazeuse. Comme l'eau sur Terre, il forme des nuages dans le ciel. Comme l'eau sur Terre, il est à l'origine probable de pluies . Mais ce que nous ne savons pas c'est si cette pluie se transforme en étangs et en lacs qui s'évaporeraient de nouveau pour engendrer un cycle perpétuel . Bref, nous ne savons pas si Titan possède un cycle hydrologique atmosphère-surface du méthane analogue au cycle hydrologique d'atmosphère-surface de l'eau sur notre planète, jusqu'à présent.

Le brouillard, ou les nuages , ou la rosée , ou toute condensation en général, peuvent se former toute les fois que l'atmosphère est saturée en humidité. Il y a deux manières d'y arriver. La première est évidente : ajoutez de l'eau (sur Terre) ou du méthane (sur Titan) à l'air environnant. La deuxième est beaucoup plus commune : refroidissez l'air ainsi il pourra retenir moins d'eau et tout l'excès devra se condenser.

Ce processus est ce qui fait que votre verre d'eau glacé provoque de la condensation sur l'extérieur. Le brouillard terrestre se forme généralement par ce processus. Le brouillard que vous voyez souvent au lever du soleil, baignant le paysage, est provoqué par le refroidissement de l'air au niveau du sol durant la nuit. Pendant que le soleil s'élève et que l'air se réchauffe, le brouillard disparaît.

Le brouillard peut aussi se former lorsque de l'air chaud et humide passe au dessus de terres froides.

L'air se refroidit et l'humidité se condense.

Il y a aussi le brouillard de montagne qui voit les masses d'air s'élever sur les versants et, par le refroidissement qui en découle, provoque le phénomène de condensation.

 

Pourtant aucun de ces processus n'agit sur Titan.

 

Il apparaît comme très difficile d'avoir de brusques baisses de T° dans l'atmosphère de Titan.

Même si le Soleil devait s'éteindre soudainement, il faudrait plus de 100 ans pour que sa T° baisse de façon significative.

Même les parties les plus froides de la surface sont beaucoup trop "chaudes" pour jamais permettre de condenser le brouillard.

 

Que diriez-vous de l'explication d'un brouillard de montagne ?

 

Une montagne sur Titan devrait avoir environ 15.000 pieds de haut avant que l'air soit assez froid pour enclencher la condensation.

Mais la croûte de Titan, faite très majoritairement de glace, ne peut pas soutenir de montagnes plus hautes que 3000 pieds.

Laissons donc de côté ce processus.

 

Essayons l'augmentation d'humidité.

 

 

Sur Titan, comme sur Terre, la seule manière d'ajouter de l'humidité dans l'air est d'évaporer un liquide. Sur Titan cela signifie du méthane liquide. Méthane liquide ! Là il y en a !

La pluie signifie des écoulements, des flaques grandes et petites, et une érosion des sols.

La présence de ce brouillard implique que ce cycle hydrologique de méthane existe actuellement sur Titan, mais plus encore.

Même le méthane liquide s'évaporant de la surface n'est pas suffisant pour faire perdurer le brouillard, parce que si même si l'atmosphère au niveau du sol en était saturée à 100%, la première chose qu'il ferait après transformation en brouillard serait de s'élever en altitude pour se transformer en nuages.

 

Il n'y a qu'une explication pour obtenir un brouillard durable au niveau du sol, c'est un apport permanent d'humidité lié à un léger refroidissement. Et la façon d'obtenir cet équilibre est qu'il y ait des étendues de méthane liquide s'évaporant.

Malgré cela , le brouillard ne semble pas se concentrer au-dessus des secteurs présumés être des lacs. Il se répartit assez uniformément sur l'ensemble de la zone polaire.

Mike Brown en conclut que les pluies de méthane se produisant pendant l'été austral sont à l'origine d'une multitudes de petites flaques se répartissant sur toute la région polaire et subissent un processus de lente évaporation.

Il nous suffirait maintenant d'attendre le solstice d'été au pôle nord pour voir cette région se couvrir des mêmes brouillards provoqués par des pluies estivales.

 

 

http://www.mikebrownsplanets.com/2009/08/fog-titan-titan-fog-and-peer-review.html

 

 

Il se pourrait que se soit dû aux insuffisances de traduction, mais parfois, à la relecture, j'ai du mal à suivre les raisonnements qui conduisent à certaines conclusions.

Mais bon, pour ceux qui peuvent lire directement en anglais, vous avez le lien.

Posté

Peut-être une possibilité de carrière pour des climatologues spécialistes extra terrestres.

 

Ils pourront expliquer le climat de Titan mais aussi toutes les planètes et satellites qui possèdent une atmosphère.

  • 3 semaines plus tard...
Posté
Bonsoir,

 

Une récente expérience en laboratoire vient d'ouvrir de nouvelles perspectives sur l'étude des propriétés physico-chimiques de certaines glaces.

Les modèles des structures internes des plus massifs satellites, dans le système solaire externe, pourraient en être sens dessus dessous.

 

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7008

 

A première vue je ne vois pas où on pourrait trouver des pressions pareilles à des températures aussi basses ?

Posté

bah à une profondeur de 400km sous de la flotte (1bar tous les 10m de hauteur d'eau) sur un corps "mort" et tu auras la pression requise non ?

Posté
A première vue je ne vois pas où on pourrait trouver des pressions pareilles à des températures aussi basses ?

 

On peut imaginer possible des conditions physiques de cet ordre prêt des noyaux d'Europe, de Ganymède, de Callisto et de Titan.

Merci Poussin.

 

Pour ce qui est de la révolution induite dans l'étude de ces corps, nous restons dans le domaine des hypothèses ce qui m'avait fait employer un discret conditionnel qui t'aura peut-être échappé ?...

  • 4 semaines plus tard...
Posté

Bonjour,

Merci Quetzy pour ces infos liens et photos prisent à des époques différentes qui confirment la présence

de liquides intermittents pour les petits lacs selon les saisons ;)

Posté (modifié)
bah à une profondeur de 400km sous de la flotte (1bar tous les 10m de hauteur d'eau) sur un corps "mort" et tu auras la pression requise non ?

 

Sur terre la plus grande profondeur connue des océans est de 11km si je ne m'abuse, ce qui fait déjà 36 fois moins que la profondeur requise, et si on trouve ailleurs une profondeur de 400km, encore faut-il que ce soit dans l'océan d'un corps céleste possédant la masse de la terre, car pour une masse moindre la profondeur doit être augmentée.

Modifié par Snark
erreur de calcul
Posté

Bonsoir,

 

Les modèles de structure interne d'Europe, par exemple, envisagent une croute de glace d'une épaisseur allant de 5 à 100 Km recouvrant un océan dont la profondeur peut aller de 50 à 100 Km.

C'est pas très précis mais dans une dizaine d'année on en saura peut-être davantage ...

 

Dis donc Snarky, tu te laisses le temps de la réflexion pour répondre !!!

Posté (modifié)

 

Les modèles de structure interne d'Europe, par exemple, envisagent une croute de glace d'une épaisseur allant de 5 à 100 Km recouvrant un océan dont la profondeur peut aller de 50 à 100 Km.

C'est pas très précis mais dans une dizaine d'année on en saura peut-être davantage ...

 

 

Sauf erreur, la masse d'Europe doit être environ 100 fois moins élevée que celle de la terre, ce qui demande une profondeur (une "colonne" de pression) beaucoup plus importante pour atteindre la même valeur que son équivalent terrestre, on est donc loin du compte.

 

Dis donc Snarky, tu te laisses le temps de la réflexion pour répondre !!!

 

J'ai effectivement le cerveau lent :cry:, c'est probablement car je suis sujet à une hypotension chronique, bien des gens m'envient pour ça.:hmm:

Modifié par Snark
  • 1 mois plus tard...
Posté

Bonjour,



 

 

Depuis longtemps, avec les cycles de milankovitch, on sait que les périodes glacières sont fortement conditionnées par l'excentricité de l'orbite terrestre.

Une équipe regroupant des chercheurs du Caltech, de la NASA et du JPL, avance une théorie un peu similaire qui expliquerait l'importante différence de répartition des lacs, entre les pôles boréale et australe sur Titan.

En complément des variations saisonnières influant sur l'abondance des précipitations dans les régions polaires, mais surtout à une autre échelle de temps, l'excentricité de l'orbite de Saturne apporterait une explication valable au fait que le pôle nord de Titan soit actuellement recouvert de 20 fois plus de lacs que son pôle sud.

 

 

http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2009-180

  • 2 semaines plus tard...
Posté

Wow, su-per-be cliché! sans traitement, avec ce léger voile qui caractérise les plus belles photos ou les plus beaux dessins, sans masquer les détails, l'une des plus belles de Titan! J'adore ces images qui ne sont pas retravaillées.

Merci Charles! :)

Posté

Ouais vraiment chouette, par contre ils auraient au moins pu enlever la grosse poussière sur la droite ...

 

Très belle image qui laisse deviner la surface, ça laisse rêveur :)

Posté
par contre ils auraient au moins pu enlever la grosse poussière sur la droite ...

 

Euh, je crois que c'est une poussière titanienne (et titanesque) :be:...

Posté

Bonsoir,

 

Charles, pour son retour sur le forum, nous propose en effet une fort belle image de Titan. :)

Mais plus encore que sa beautée, c'est bien la bande de nuages qui ceint les régions boréales qui m'apparait mériter notre attention.

Une marque spectaculaire du changement de saison que j'évoquais plus haut ,et qui provoque d'abondantes pluies de méthane et d'éthane remplissant les lacs polaires.

 

Pour l'oréole marquant l'est du disque de Titan, il s'agit bien evidemment d'un artefact provoqué par une infime poussière venant parasiter le système optique de cassini. Quant à son origine, sans pouvor en jurer, elle proviendrait bien plus certainement de l'environnement spatiale de Saturne que de Titan lui même. En effet, la masse de ce satellite et donc sa gravité limite singulièrement l'évasion de particules de cette taille... ;)

Posté

Ca y est, la confirmation est arrivée : les lacs observés au RADAR sur Titan par la sonde Cassini, sont bien liquides. En utilisant la reflexion spéculaire, la caméra VIMS (visual and infrared mapping spectrometer) a détecté un "flash" dans l'hémisphère Nord; région qui contient le plus grand nombre de lacs.

 

 

cassini20091217-browse.jpg

 

Plus d'infos ici pour les anglophones.

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