Mon télescope en string

frl68 · 14 janvier 2009

Merci Vincent ...

vincent.becker · 15 janvier 2009

Pour permettre la collimation du télescope par l'avant, j'ai réalisé des barres permettant d'actionner les écrous 6 pans d'orientation du primaire.

J'ai tout simplement collé un morceau de clé Allen au bout d'un tube d'alu de 10. A l'autre bout j'ai fixé un bouchon de bouteille d'eau pour faciliter la préhension.

Dans un premier temps, je pensais faire un système de maintien des barres afin de les laisser en place une fois montée. Mais elles ont le bon goût de tenir toutes seules grâce à la chaussette pare-lumière, je vais donc les laisser ainsi!

vincent.becker · 16 janvier 2009

Le télescope étant à peu près terminé, il est temps d'en aligner les différents éléments optiques pour permettre une collimation précise.

Les sites expliquant les contraintes ne manquent pas. J'apprécie particulièrement celui-ci qui détaille bien pas à pas les différentes étapes.

Dans le cas d'un télescope démontable, le principal problème est de bien s'assurer de la perpendicularité du porte-oculaire avec l'axe optique du télescope. Le rendre perpendiculaire à la cage secondaire n'est pas suffisant puisqu'on ne peut être sûr du parallélisme parfait de celle-ci avec le miroir primaire...

Le porte-oculaire possède trois vis de réglage. Les deux du dessus vont permettre de régler sa position dans le plan horizontal et celle du dessous dans le plan vertical (télescope posé verticalement).

Tout d'abord j'ai retiré le miroir secondaire. J'en ai profité pour en refaire le collage qui était mal centré.

Dans un premier temps, j'ai placé un repère à l'opposé du porte-oculaire sur l'anneau secondaire. Avec un Cheshire j'ai bien aligné le porte-oculaire avec ce dernier. J'ai ensuite remis le miroir secondaire afin de bien centrer le secondaire par rapport à l'anneau et au porte-oculaire, du moins latéralement pour l'instant. Voilà pour le plan horizontal.

Pour perpendiculariser le porte-oculaire, j'ai trouvé une solution pratique sur ce site: il suffit de matérialiser l'axe optique avec un fil à plomb. On retire le miroir secondaire et on le fixe le fil à plomb au support bien centré avec le centre de la cage secondaire, on met des cales sous la boîte primaire jusqu'à ce que le plomb pointe bien au milieu du miroir primaire et le tour est joué.

Il reste à régler l'inclinaison du porte-oculaire avec un niveau à bulle à l'aide de la troisième vis de réglage. Le voici donc perpendicularisé!

J'en ai profité pour vérifier que mes barres de tension sont bien verticales et l'anneau secondaire bien horizontal: ils le sont. Le réglage des cordes est donc bon

Après remontage du secondaire, avec le Cheshire il faut centrer précisément le secondaire par rapport au porte-oculaire en jouant sur la vis de réglage de hauteur puis faire le réglage d'alignement classique secondaire/primaire. On peut mettre un petit coup de collimateur laser pour faire bien.

Je peux maintenant passer à la collimation sur étoile et régler le chercheur.

vincent.becker · 18 janvier 2009

Le télescope étant opérationnel et réglé, je n'ai pas résisté au plaisir de l'essayer sur le ciel! Après avoir monté un chercheur de manière temporaire je suis parti à la recherche de quelques objets connus ou moins connus (de moi tout du moins) pour voir les capacités de la bête.

Montage, mise en température, collimation au laser et en route!

Première cible, la reine du ciel d'hiver, M42. Pointage au chercheur, et la voilà dans le Plössl de 32mm Magnifque avec ses volutes, le Trapèze parfaitement défini. Je passe au Plössl de 17mm: encore plus beau! Des détails dans le drapé des volutes, le petit champ du Plössl oblige à se promener dans la nébuleuse en suivant ses ailes (je vois les grandes extensions comme des ailes). Essai au 10mm Vixen LV: c'est moins bien... Je tente même le 5mm HR Planetary sur le trapèze mais la turbu assez présente fait que ça n'apporte pas grand chose, si ce n'est que mes mouvements sont d'une fluidité parfaite. Avec 275x de grossissement je n'ai aucun problème pour centrer le Trapèze et le suivre.

Un petit coup d'oeil à Running Man au passage: je devine les nébulosités mais ne m'attarde pas.

Deuxième objet que j'ai déjà photographié mais jamais vu: la Rosette. Je l'avais cherchée au 250mm sans jamais la trouver mais bon... Je regarde mon atlas, elle forme un triangle isocèle très plat avec les deux dernières étoiles de l'alignement de trois qui part de la jambe du Gémeau du bas. Je pointe le télescope, je regarde dans l'oculaire.. La voilà! Enfin, je ne vois aucune nébulosité mais je reconnais l'amas ouvert du milieu... Je ne sais pas si c'est totalement inaccessible à ce diamètre ou si c'est juste parce que j'étais mal adapté à la vision nocturne. Mon ciel est bien mais pas parfait, ça peut jouer aussi.

Tant que je suis dans le coin, la première étoile de l'alignement en question est entourée d'un amas et d'une nébuleuse nommées NGC2175 (alias la Tête de Singe, que j'ai aussi déjà photographiée). Je regarde: je vois l'amas, mais je ne saurais dire si je vois une nébulosité.

Un petit détour par M4, l'amas de la Crèche. Juste au dessus à droite de l'étoile du milieu du Cancer. Surprise, je n'avais jamais remarqué qu'on le voyait si bien à l'oeil nu. Toujours splendide dans le 32mm. J'essaie de 25 aussi mais je préfère le champ du 32.

Dernière cible, M41, amas ouvert dans le Grand Chien. On pointe Sirius et on descend plein sud. Le voilà! Il est très joli avec ses étoiles un peu jaunes (soit c'est leur couleur naturelle soit elles sont colorées par la pollution du fait qu'elles sont très basses sur l'horizon...)

Il est temps de rentrer. Dernier coup d'oeil à M42 pour faire de beaux rêves et je rentre le matériel.

Voilà, mon télescope est quasi fini et une chose est sûre: il marche très bien!

frl68 · 18 janvier 2009

Bravo, bravo et encore bravo Vincent,

maintenant que j'ai un apn (merci papa Nöel !) je vas commencer à poster deux ou trois trucs ...

A bientôt, j'espère ...

vincent.becker · 18 janvier 2009

Merci! Et j'espère qu'on va bientôt voir tes premières images.

Concernant la collimation de mon télescope, j'ai un petit souci: malgré une bonne collim au Cheshire et au laser, je n'arrive pas à finir correctement sur étoile. Les anneaux de la figure défocalisée à 275x ne sont pas parfaitement concentriques. Ca n'a pas l'air de gêner l'observation mais si quelqu'un a une piste...

frl68 · 18 janvier 2009

Même avec une collim "l'oeil à l'oculaire" ?

Là, tu m'étonnes !

Si les anneaux ne sont pas concentriques, c'est qu'il y a un défaut dans l'alignement des axes optiques, non ?

Est-ce que tu n'arrives pas à la position "pile-poil" parce que tu la dépasses trop vite ? (même en tournant tes molettes d'un pouillème) : ça serait un pas de vis trop grand !?!

Ou bien tu as l'impressin que "ça saute par cran" dès que tu t'approches de la bonne position ? : là on aurait un problème de rugosité quelque part (lurification des filetages, taraudages, axes et autres surfaces de frottement)

Ou bien ???

vincent.becker · 18 janvier 2009

Non, je ne dépasse pas la position. Je décale le pirmaire dans le sens du décentrement et il me semble ne pas se corriger du tout! Peut-être une contrainte quelque part? Je vais vérifier la collim de mon laser aussi.

frl68 · 18 janvier 2009

Je n'arrive pas à bien me rendre compte sur tes photos, combien de point de réglage as-tu ? Deux ou trois ?

Si c'est deux, effectivement, tu es peut-être en butée quelque part ... et ça pose un problème !

Si c'est trois, en tournant les deux opposés, ça devrait le faire !

Tiens-nous au courant ...

PS : Super, le coup du fil à plomb et du niveau ! Je prends ...

vincent.becker · 18 janvier 2009

J'ai deux points de réglage mais ils sont très loin de la butée quand la collim au laser est au Cheshire sont bonnes, c'est ça qui me parait bizarre.

vincent.becker · 18 janvier 2009

Pour pointer le télescope, j'ai définitivement abandonné les chercheurs optiques droits ou coudés. Je ne jure plus que par le laser vert.

Monté en parallèle du tube, il suffit de le pointer vers l'objet recherché pour l'avoir dans l'oculaire de 25 voire 10mm. Si l'objet est invisible à l'oeil nu, il suffit de repérer sa position sur une carte par rapport à quelques étoiles brillantes et de placer le laser à cet endroit dans le ciel. C'est redoutable.

L'inconvénient du laser vert, c'est qu'il est basé sur un laser infrarouge. En conséquence il n'apprécie pas du tout le froid... Il faut donc le ranger dans la poche quand on a fini de s'en servir.

Pour le monter/démonter le plus simplement du monde, j'ai encore pris une idée de mon père. J'ai fabriqué une petite platine dans de la cornière d'alu fixée sur un des montants du porte-oculaire à l'aide d'aimants afin de pouvoir la retirer facilement lors du rangement. Sur cette platine, j'ai mis deux plots de résine époxy. Une fois le télescope collimaté, je l'ai pointé sur un objet, j'ai appuyé le laser sur les deux plots en réglant son orientation et j'ai laissé polymériser.

Pour l'utiliser on pose le laser sur ses deux plots, on serre l'ensemble entre le pouce et l'index en appuyant sur le bouton de mise en route du laser et on pointe l'instrument. L'opération terminée, on remet le laser dans sa poche. Ca prend quelques secondes et ça évite de se démancher le cou à essayer de regarder dans un viseur, sans compter que ça ne pèse rien ce qui est toujours ça de gagné pour l'équilibrage.

Pour les rassemblements astronomiques où certains font de la photo et où donc le laser est très mal vu (avec raison), j'ai prévu un chercheur type "point rouge". J'ai opté pour le EZ Finder II de chez Orion qui présente l'avantage d'être bon marché et très léger (70 grammes à peine avec le système de fixation). J'ai vissé la mini queue d'aronde de fixation du zinzin sur ma platine. Je peux ainsi le monter et le démonter très facilement.

Par contre, lorsque le viseur point rouge est monté, je dois rajouter du poids à l'arrière du télescope pour le rééquilibrer. J'ai donc fait un contrepoids amovible avec un bloc de plomb de 500g, là aussi monté sur aimants. Au vu des premiers essais il semble qu'il puisse être pus léger, je vais essayer avec un bloc plus petit.

Strock Pierre · 19 janvier 2009

Et oui! L'équilibre est bien difficile à tenir sur ces structures allégées.

Je suis bien d'accord avec le laser vert. Faut juste gérer la conservation au chaud du bazar...

Pierre

vincent.becker · 19 janvier 2009

Après essais additionnels et en faisant participer le ventilo de mise en température et ses piles à l'équilibrage, j'ai ramené le contrepoids à 180 grammes Avec ça, il ne pique pas du nez avec mon oculaire le plus lourd et ne se cabre pas quand j'enlève l'oculaire pour en changer.

Quant au laser, il reste dans ma poche entre deux sorties

Comme je disais plus haut je n'arrive pas à parfaire ma collim sur étoile... Ca a l'air ok au cheshire et au laser mais sur étoile je n'arrive pas à rendre les anneaux de la figure défocalisée parfaitement concentriques. Bon le cheshire n'est pas très précis et le laser peut-être mal collimaté...

vincent.becker · 20 janvier 2009

Voilà, j'arrive au bout de mon aventure. Je peux donc vous présenter mon télescope complet!

Pour les disques de rotation en altitude, afin de trancher avec le bleu et le noir du télescope et de la base, j'ai opté pour le doré. Hommage discret à un autre franc-comtois de naissance, Victor Hugo, qui écrivait dans Booz endormi:

Tout reposait dans Ur et dans Jérimadeth ;

Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ;

Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre

Brillait à l'occident, et Ruth se demandait,

Immobile, ouvrant l'œil à moitié sous ses voiles,

Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été,

Avait, en s'en allant, négligemment jeté

Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.

Comme quoi on peut être astronome amateur et avoir fait ses humanités.

Pour bien montrer la structure en ficelle voici un cliché du télescope tout nu:

Et, à la même échelle, le même replié avec les barres de tension et de collimation posées devant:

Enfin, un plan rapproché du télescope replié dans la fourche mais sans le couvercle:

On voit les disques de rotation en altitude posés sur l'anneau secondaire ainsi que les ficelles casées dans la boîte. On voit qu'elles restent attachées à leurs pitons pendant le transport, il n'y a donc pas besoin de marquer leur place. Il faut avouer que caser les ficelles dans l'espace exigu de la boîte lors du rangement n'est pas très aisé!

L'ajourement au centre des diques de rotation sert à laisser passer les "bob knobs" de collimation du secondaire tandis que les divers trous dans leur circonférence s'enfilent sur les têtes des pitons de fixation des cordes.

Tout tient donc dans une boîte de 34,5 x 34,5 x 20 cm avec tous les accessoires: visserie, pare-lumière, chaussette, chercheur, ventilateur et contrepoids. Le tout pèse un peu moins de 11kg. Les oculaires restent à l'extérieur.

J'ai donc remporté mon pari de faire un télescope transportable avec un bon diamètre et une formule je 'espère un tant soit peu original. Que de chemin parcouru depuis mes premiers croquis sur un coin de cahier!

frl68 · 20 janvier 2009

Au risque de me répéter : Bravo, ça a été rondement mené ...

Origial, de qualité et beau ! que demander de plus ?

Strock Pierre · 21 janvier 2009

Des essais, des essais...

Mais bravo!

Pierre

Strock Pierre · 21 janvier 2009

Des essais, des essais...

Mais bravo!

Pierre

vincent.becker · 21 janvier 2009

Merci à tous deux!

Mais c'est fait les essais Voir page précédente du post pour la première lumière. Hormis mon léger souci de collimation (souci de concentricité de la figure défocalisée que je n'arrive pas à rattraper, c'est comme si la collim du primaire ne faisait rien, mais c'est tellement léger que je me demande si ce n'est pas psychologique) il marche à merveille. Les mouvements notamment sont d'une fluidité parfaite!

vincent.becker · 21 janvier 2009

Pour terminer, voici quelques accessoires.

Le bouchon de protection du secondaire

La boîte de protection du secondaire est taillée dans une boîte plastique d'oculaire 2", elle se fixe en l'enfilant dans les branches de l'araignée.

Le ventilateur de mise en température

Le ventilateur que j'ai choisi pour accélérer la mise en température s'alimente en 6V. J'ai donc confectionné une alimentation en accouplant deux supports pour deux piles 1,5V que j'avais dans un coin.

Les piles se fixent en bas de la cage primaire pour participer à l'équilibrage. J'ai ainsi pu ramener le contrepoids nécessaire à l'équilibrage lorsque je je monte le viseur point rouge de 500 à 180 grammes soit moins de 2% du poids total. On voit le contrepoids juste au-dessus du ventilateur. Equilibré ainsi, le télescope reste en place sns oclulaire et avec mon oculaire le plus lourd.

Le sac de transport

Pour le transport, j'ai trouvé en soldes dans un magasin de pêche un sac à poissons et un étui de canne à pêche. Le sac contenait un seau que j'ai retiré. Ce qui reste semble être fait sur mesure pour mon télescope! Je peux y loger la boîte ainsi que les tiges de collimations et divers accessoires dans les grandes poches (oculaires, atlas...) Il peut se porter en sac à dos. Il contenait aussi une planchette à écailler les poissons qui me servira de support pour me mettre au dessin

Quant à l'étui de canne à pêche, il accueille les tiges de tension. Là aussi on le croirait fait sur mesure.

vincent.becker · 22 janvier 2009

La fin d'une aventure et le début d'une autre

Depuis bientôt un an que l'idée d'un instrument de voyage me trottait dans la tête, me voici donc arrivé à destination. Je dois dire que c'est avec un petit pincement au coeur que j'écris ce dernier billet.

Tout ceci est parti de la frustration engendrée par le diamètre minuscule que je pouvais embarquer en m'équipant d'un instrument du commerce. J'avais en effet tout d'abord envisagé une lunette de 66mm de diamètre...

Après avoir trouvé un miroir primaire de haute qualité, j'ai pu lancer mon projet. Quelques mois de conception et de patient traçage et re-traçage des plans et je pouvais passer à l'atelier. Que de chemin parcouru depuis le premier coup de scie!

Tenir un blog sur cette aventure a été extrêmement enrichissant. D'abord pour garder un souvenir de tout ce travail (on a tendance à oublier quand on a fini!) et aussi pour le partager.

Mais après presque un an de cogitation et de réalisation, ce chantier va me manquer. Le bricolage domestique va pouvoir retrouver sa place bien que j'aie une idée de plate-forme équatoriale qui me titille...

Sources d'inspiration

Voici une liste je l'espère exhaustive des différentes inspirations qui m'ont permis d'arriver là.

Le concept général du "string telescope" m'est venu fortuitement en tombant sur celui de Craig Colvin alors que je faisais des recherches sur le porte-oculaire Kinepotics HC-1.

Le concept du "télescope-boîte" est repris du Scotopix d'Yves Lhoumeau.

Yves m'a également soufflé l'idée des roulements à billes pour la rotation en azimut de la base Dobson.

Le barillet collimatable par l'avant est celui mis au point par mon père pour son Dobson de 250 auquel j'ai également emprunté le système de fixation du chercheur laser.

L'araignée compacte est inspirée de celle de Pierre Strock utilisée sur son célèbre 250mm de voyage.

Enfin, de nombreux conseils m'ont été soufflés par les membres de Futura-Sciences et Webastro], notamment Den pour le travail du bois et frl68 pour l'utilisation de la sangle à rideaux sur les tourillons. Un merci particulier à CoreDump pour m'avoir envoyé des morceaux de Teflon.

Et bien sûr les commentaires déposés sur le blog m'ont permis d'avancer également!

Et si c'était à refaire?

Y a-t-il des choses que je ferais différemment si je recommençais? Oui, certainement, ne serait-ce que grâce à l'expérience acquise au cours de la réalisation qui reste le bricolage le plus complexe que j'aie jamais fait.

Je resterais sur le concept des cordes qui me séduit beaucoup. J'améliorerais la rigidité de certains éléments comme le système de fixation des cordes ou l'anneau secondaire. Il n'est pas exclu que je le refasse en carbone un de ces jours pour améliorer ces deux points et éliminer le contrepoids.

Pour le reste, eh bien je crois que je referais pareil... Bien que ça soit mon premier télescope, j'ai largement puisé dans l'expérience des autres, essayant de prendre les bonnes idées là où elles se trouvaient. Au final je pense avoir pas trop mal optimisé mon affaire!

Plus qu'à emmener l'engin avec moi pour partir à la conquête du ciel...

C'est fini alors?

Eh bien pour l'instant, oui... Sauf modifications qui méritent d'être relatées ici, mon projet est terminé. Mais peut-être la mise en chantier de nouveaux accessoires, notamment la table équatoriale, m'amènera-t-elle à revenir ici!

Et bien sûr, je répondrai à toutes les questions qui seront posées sur les forums ou le blog.

Le mot de la fin

Pour finir, il me reste à dédier ce travail et cet instrument à mon père qui m'a donné le goût des étoiles et des choses bien faites.

vincent.becker · 1 février 2009

Deux semaines à peine après la conclusion de mon post me revoilà déjà

Le télescope étant dédié à l'observation visuelle j'ai voulu le doter d'un accessoire fort utile: un passe-filtre. L'idée est de pouvoir mettre et enlever un filtre d'observation des nébuleuses (sans doute un Astronomik UHC) facilement et de ne pas avoir à le changer d'oculaire.

Comme cet accessoire n'était pas prévu du tout à la construction du porte-oculaire, j'ai dû improviser et faire en fonction de l'existant. J'ai donc fabriqué un support de filtre sur charnière. Je peux ainsi mettre ou enlever le filtre du chemin optique en basculant le support. En position "sans filtre", bien que le support dépasse un peu à l'intérieur de l'anneau secondaire, il reste invisible sur tout le champ de pleine lumière. Il n'interfère donc pas avec l'image.

Le support lui-même est fabriqué dans du plat d'alu. La charnière est un morceau de tige filetée de 4mm. Le tout est enfilé dans un des montants du porte-oculaire d'un côté et dans un petit support en alu de l'autre. La charnière est en diagonale pour contourner les vis de fixation du porte-oculaire.

Afin de pouvoir le retirer facilement pour le ranger ou changer de filtre par exemple, le support inférieur en alu est amovible. Une fois de plus j'ai fait appel aux aimants de magnet avec en plus deux tétons de maintien, toujours en tige filetée de 4. Le système s'enlève et se met en quelques secondes avec une parfaite sécurité.

L'avantage est que le système est très simple et léger (15 grammes), l'inconvénient est qu'il n'accepte qu'un seul filtre.

CoreDump · 2 février 2009

J'aime bien ton sac a telescope, tu aurais les dimensions intérieure pour voir si ca conviendrait aussi a mon 200?

vincent.becker · 2 février 2009

De mémoire il fait 36x36x25, mon télescope fait 34,5x34,5x20

CoreDump · 2 février 2009

Ah dommage, ca passera pas, il fait 33^3 cm3

vincent.becker · 2 février 2009

ah oui 33 en hauteur ça passe plus.

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