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Déclaration commune des Chefs des Agences spatiales réunis à Montréal le 26 janvier 2005

 

Les Chefs des agences spatiales américaine, canadienne, européenne, japonaise et russe se sont réunis le 26 janvier à Montréal (Canada) pour faire le point sur leur coopération dans le cadre du programme de Station spatiale internationale (ISS) et lui donner une nouvelle impulsion. A cette occasion, ils ont passé en revue les activités en cours au titre de ce programme ainsi que les plans élaborés par la NASA pour le retour en vol de la Navette. Ils ont entériné la configuration de l’ISS approuvée par la Commission multilatérale de coordination. Les Partenaires au programme ISS ont réaffirmé que leurs Agences étaient déterminées à remplir leurs obligations au titre de ce programme, à achever l’assemblage de la Station d’ici la fin de la décennie et à utiliser et faire évoluer l’ISS en fonction de leurs objectifs de recherche et d’exploration.

 

Les Partenaires ont examiné et approuvé des plans visant à assurer le soutien logistique continu de la Station pour permettre la réalisation des activités de recherche et d’utilisation programmées. L’un de leurs principaux soucis est de développer l’exploitation et l’utilisation initiale de la Station grâce à un renforcement de l’équipage, qui pourrait passer à plus de trois membres après la reprise des vols de la Navette. L’ISS sera desservie par toute une gamme de véhicules fournis par différents Partenaires. Les plans prévoient l’utilisation du vaisseau russe Soyouz, de la Navette spatiale américaine, du cargo automatique de ravitaillement Progress

fourni par la Russie, du véhicule européen ATV et du HTV japonais, ainsi que de moyens mis à disposition par d’éventuels futurs partenaires commerciaux.

 

 

Les Chefs d’Agence ont décidé de se réunir à nouveau à l’automne 2005 pour faire le point sur l’avancement des activités planifiées. Ils ont réaffirmé leur volonté de poursuivre la coopération internationale sans précédent qui caractérise depuis le début le programme ISS. Cette coopération a permis aux Partenaires de maintenir une présence humaine en orbite dans de bonnes conditions de sécurité et de continuer à exploiter de manière efficace la Station et ses équipements, y compris le bras robotisé Canadarm2, ceci malgré l’interruption des vols de navettes. Les Chefs d’Agence ont également rendu hommage au formidable travail accompli par les équipages de l’ISS et ils ont réaffirmé leur détermination à poursuivre l’assemblage de la Station dès que les vols de navettes reprendront en mai 2005.

 

 

( Source ESA )

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Invité Ortog

Les chefs, les chefs et encore les chefs... Les chefs sont appréciés dans ce millieu...

 

La conquète spatiale serait-elle passée de l'étoffe des Héros à l'étoffe des hièrarchies ?

 

L'ISS, c'est grand et beau, mais c'est quoi le but ? Ca fait pas rêver, aucune découverte importante ne semble y avoir été faite. Bon, ça permet aux petites nations comme la France d'avoir de temps à autre un spationaute, de le voir faire joujou avec sa bouffe en apesenteur, de le plaindre parce qu'il doit faire 3 h de sport quotidienne et d'avoir la satisfaction d'avoir vu un instant que les impots ne servent pas qu'a la guerre ou plus généralement à l'armement...

Quoi qu'ils peuvent mieux que les satelites militaires regarder certaines régions.

 

Le matèriel vieillit vite dans les conditions spatiales (voir MIR) et tout ceci va vite devenir un gouffre financier lorsqu'un à un, les élément vont devoir être changés. C'est comme les grandes maisons, quand on a fini de refaire la déco dans la dernière piéce, on peut recommencer par la première :)

 

Korolev, Von Braun... un Tsar et un Kaiser au pays des chefs :D

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D'accord avec toi sur le gouffre financier que l'investissement représente à cause du vieillissement du matériel, mais je vois deux intérêts majeurs dans l'ISS :

- développer les expériences sur la connaissance des limites du corps humain en apesanteur

- faire collaborer des nations aux traditions spatiales très variées et maintenir un contingent d'astronautes en éveil en les rôdant aux techniques de rendez-vous orbitaux et aux sorties extra-véhiculaires (EVA)...

 

Bien sûr ceci n'a de sens que dans l'optique d'une préparation sérieuse au voyage vers Mars, en faisant de l'ISS une sorte de base avancée (pas besoin à mon sens d'aller sur la lune ) et pas en l'abandonnant dans 5 ans comme MIR, ce qui ne serait alors qu'un gaspillage en effet.

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Invité Ortog

d'ailleurs, il n'est pas rare que les "chefs" passent du bon temps aux frais de la princesse...

 

Combien la petite sauterie à montréal pour sortir des déclarations pompeuses ???

 

Ils aiment l'espace, mais ils ne font pas de vidéo conférence par satellite :D

 

 

Ortog

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Hélàs le spatial est avant tout une vitrine de la puissance et un gros gâteau pour beaucoup... il faudrait que les peuples s'en approprient vraiment les enjeux et puissent choisir son développement.

A ce sujet le retour sur la lune me laisse plus que sceptique.

Si vous avez lu le dernier n° de Ciel & Espace, vous devez avoir une petite idée des investissements que va y consacrer la NASA dans les années à venir...

 

Pensez vous qu'il y a besoin de retourner sur la lune pour tester les équipements nécessaires à un voyage martien? I

Il me semble que l'ISS pourrait suffire à certaines expérimentations (salle spéciale pour tester les équipements en apesanteur et en recréant la gravité martienne, sortie en scaphandre...)...

J'aimerais bien plus d'avis sur ce sujet ... :rolleyes:

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Pour rappelle, il ne faut surtout pas oublier le contexte géopolitique et économique de l’époque : La guerre froide était finie, et il n’y avait plus de projet d’envergure pour l’armements ; bref, une grave menace pesait sur un large pans de ce secteur économiquement important et stratégique pour les USA, ajouter a ça le projet « freedom » (ancêtre de l’ISS, qui devait regroupé la NASA, l’ESA, les Japonais les Brésiliens, et les Canadiens), qui coûta des milliards en conception et en maquettes, et dont ne sortit rien de concret !

Et c’est la que les russes interviennent; en fait la possible participation des Russes

au projet permettait miraculeusement de sortir de l’impasse et de bénéficier de leur technologie, mais se fut les petites visites des Iraniens, des Chinois et des Nord-Coréen, histoire de proposer a des ingénieurs russes du boulot, qui décida les américains a faire entrer les russes dans l’affaire, pour éviter la dispersion des technologies russe aérospatial ; il faut dire que le secteur était en pleine décomposition dans ce pays ; et en passant, c’était un super coups médiatique pour signifier au monde que la guerre froide était bien finie. Pour conclure, le projet répondait plus à des impératifs économique et politique.

 

Mon avis sur la question ? Et bien je pense comme beaucoup qu’une station de la taille de MIR et même une copie de MIR aurait suffit largement ; ça aurait était plus économique.

Quant à un possible retour vers la Lune, malgré l’affection que j’ai pour cet astre, je ne vois pas en quoi ça aiderait de faire d’une possible base la bas, un banc d’essai pour les futur instruments appelé a servir sur Mars, car on peut très bien faire ça sur terre ou en orbite, et l’environnement Lunaire n’est pas réaliste ; et concernant une hypothétique utilisation d’ergols en provenance de notre lune, elle n’est intéressante qu’a partir de plusieurs centaine de voyage vers Mars, sinon les coût serait trop exorbitant.

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Invité Ortog

L'article de Ciel & Espace est très interessant. Prenons l'exemple de la fusée pour placer le train spatial en orbite :

 

Faut-il refaire une Saturne V, entendez, une fusée unique, capable de propulser le train spatial en une seule fois, ou faut-il utiliser les petites fusées actuelles ( Ariane V, Delta ou Proton) ?

 

La balance semble pencher vers l'utilisation des lanceurs actuels puisque leur carnet de commandes n'est pas plein. Le gros argument est qu'une nouvelle Saturne V couterait très cher en développement et qu'il n'y a pas de marché commercial possible ensuite.

 

Si on parle d'un retour durable sur la lune, les frais de développement seront vite compensés par l'économie en nombre de fusées. Si l'on parle d'autre chose qu'une visite symbolique sur la Lune, disons 5 vols par an pendant 15 ans, cela donne 75 fusées lourdes, au lieu de 300 petites fusées actuelles !

 

En gros, la question de la capacité d'emport est la même que pour l'aviation, faut-il un gros porteur A380 ou plusieurs A310 ? Boeing n'a pas relevé le défi, misant sur un avion de plus de 30 ans, alors que l'Europe l'a fait.

 

En plus, une fusée lourde permet un dimensionnement des éléments bien superieur aux fusées actuelles. Pour l'ISS, seul les Russes pouvaient lancer les plus gros éléments, une fusée lourde aurait surement permis de faire encore mieux.

 

L'argument du manque de marché est nul en terme de recherche. Depuis quand la recherche d'état doit elle etre justifiée par un attrait économique ? Sinon, quid d'un tas de branches de la recherche. Lorsque l'on construit un télescope géant, il n'y a pas de marché derrière, et pourtant, il est utile. Sur le même principe, l'ISS est inutile, il n'y a aucun marché, et le but même du retour à la lune aussi, puisqu'il n'y a pour l'instant aucune piste commercial à tirer de la Lune.

 

Le retour à la Lune reste un attrape mouche électoral ou certains se sont collés...

 

Le montage financier fait d'économie (notament sur l'observation de la Terre), montre la limite de la méthode. Déshabiller telle branche de la recherche spatiale au profit de telle autre n'est pas jouable à long terme. Surtout que les budgets de la Nasa ont déjà été très souvent amputés durant les 3 dernières décénies.

 

Enfin, l'article de Ciel et Espace n'aborde pas le noeud même du problème, puisqu'il n'est pas spatial. Les Etats-Unis on un déficit cumulé (budgetaire et exterieur) record de 1000 milliards de Dollars. C'est une économie à crédit, et tous les crédits se payent un jours... Pour faire court, les Etats-Unis sont en faillite. il faudrait plusieurs décénies aux dires des experts pour résorber ce déficit.

 

Dans ces conditions, ou est la place de la recherche spatiale la dedans ? Les lobbys de l'industrie spatiale et militaire ont encore de l'influence, mais un pays avec 50 millions de pauvres pourrat-il encore avoir longtemps ce genre de rêve ? Le réveil risque d'être dur pour le peuple americain...

 

Ortog

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Merci pour vos réponses très détaillées.

Elles m'inspirent quelques réflexions :

Message écrit par CFC+Feb 1 2005, 03:56 PM-->
QUOTE(CFC @ Feb 1 2005, 03:56 PM)Pour conclure, le projet répondait plus à des impératifs économique et politique. 

 

Mon avis sur la question ? Et bien je pense comme beaucoup qu’une station de la taille de MIR et même une copie de MIR aurait suffit largement ; ça aurait était plus économique.

 

Oui c'est aussi mon avis... l'URSS avait les meilleurs ingénieurs (et avait particulièrement exploré le problème du métabolisme de l'homme en orbite) mais ce pays a été bradé par ses dirigeants... maintenant si tout l'acquis spatial russe n'a pas été perdu grâce à l'ISS, tant mieux, il vaut mieux qu'ils servent à ça qu'à envoyer des crétins de milliardaires américains faire un petit tour en orbite (ce qu'hélàs on risque de voir à l'avenir avec les projets de Virgin et autres)..

 

Quant à un possible retour vers la Lune, malgré l’affection que j’ai pour cet astre, je ne vois pas en quoi ça aiderait de faire d’une possible base la bas, un banc d’essai pour les futur instruments appelé a servir sur Mars, car on peut très bien faire ça sur terre ou en orbite, et l’environnement Lunaire n’est pas réaliste ; et concernant une hypothétique utilisation d’ergols en provenance de notre lune, elle n’est intéressante qu’a partir de plusieurs centaine de voyage vers Mars, sinon les coût serait trop exorbitant.

 

Oui on commence à bien connaitre la lune... si c'est pour ramener des pierres, des sondes peuvent le faire, d'ailleurs une armada de sondes asiatiques vont rejoindre Smart 1 d'ici 2007 pour étudier la lune sur le plan scientifique sous toutes les coutures. Je suis d'accord avec toi pour l'argument sur le test des équipements : la gravité lunaire est 2 fois moindre que la gravité martienne !

Quand à exploiter les ressources du sous-sol (helium 3 notamment) le coût que cela représente fait de cette idée de la science-fiction !

 

 

<!--QuoteBegin-Ortog@Feb 1 2005, 06:35 PM

Faut-il refaire une Saturne V, entendez, une fusée unique, capable de propulser le train spatial en une seule fois, ou faut-il utiliser les petites fusées actuelles ( Ariane V, Delta ou Proton) ?

 

La balance semble pencher vers l'utilisation des lanceurs actuels puisque leur carnet de commandes n'est pas plein. Le gros argument est qu'une nouvelle Saturne V couterait très cher en développement et qu'il n'y a pas de marché commercial possible ensuite.

 

Oui mais les problèmes de l'assemblage des éléments en orbite est délicat : à moins qu'on oriente l'ISS pour en faire un port spatial... D'autre part n'oublions pas que le CEV serait une partie réutilisable.

 

 

L'argument du manque de marché est nul en terme de recherche. Depuis quand la recherche d'état doit elle etre justifiée par un attrait économique ?

 

Tout à fait d'accord mais hélàs le complexe militaro-industriel américain ne raisonne pas pareil... et même en France les chercheurs de "Sauvons la recherche" dénoncent le manque d'investissements pour la recherche fondamentale qui hypothèque l'avenir.

 

Le retour à la Lune reste un attrape mouche électoral ou certains se sont collés...

 

Ce qui me fait peur, c'est que cela devienne un prétexte pour multiplier les études, les commandes et les profits de sociétés privées comme Boeing, Lockeed Martin ou Northrop Grumman qui sont en concurrence pour le marché du CEV ... pour avoir au mieux au final queques gros investissements sur la lune mais en repoussant le voyage vers Mars à la St Glin Glin...

 

Le montage financier fait d'économie (notament sur l'observation de la Terre), montre la limite de la méthode. Déshabiller telle branche de la recherche spatiale au profit de telle autre n'est pas jouable à long terme. Surtout que les budgets de la Nasa ont déjà été très souvent amputés durant les 3 dernières décénies.

 

Le coût de la guerre en Irak étant en explosion, c'est mal barré pour les budgets futurs de la NASA :(

 

Dans ces conditions, ou est la place de la recherche spatiale la dedans ? Les lobbys de l'industrie spatiale et militaire ont encore de l'influence, mais un pays avec 50 millions de pauvres pourrat-il encore avoir longtemps ce genre de rêve ?

 

ça Bush et les autres dirigeants économiques s'en fichent... si les américains vont sur Mars, ce sera pour des considérations politiques, et d'abord pour ne pas perdre la main face aux chinois... c'est sûr qu'on peut rêver d'un monde où la science serait enfin libre mais c'est pas pour demain :oo:

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On verra si la "vision" de Bush dure plus de quelques mois... :-/

L'Europe alliée à la Russie aurait des possibilités de peser si elle maintenait son propre programme spatial, mais elle n'en a pas l'ambition.

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Pour en revenir à l'actualité de l'ISS, les astronautes européens s'entrainent en ce moment au centre d'entrainement Youri Gagarine près de Moscou sur l'assemblage du bras robotique articulé ERA de 11 m de long qui devrait venir se greffer sur l'ISS en 2007 en même temps que le futur module russe et compléter le bras canadien déjà existant (il sera plus polyvalent que ce dernier car il pourra être fixé sur n'importe quel module de la station).

 

[attachmentid=137]

 

Une video d' EURONEWS à ce sujet qui montre un peu le travail de forçat des astronautes

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