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Une seconde de plus....


roger15

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Posté

Veux-tu que les scientifiques travaillent et soient payés par les industrielles ? Dans ce cas, on peut connaître les conclusions avant que le travail soit connu.

 

L'augmentation des cancers n'est absolument pas lié qu'à Tchernobyl (c'est trop facile)(de plus, les effets de Tchernobyl s'estompent dans le temps à cause de la désintégration des atomes) mais également à l'augmentation de nombreuses molécules comme l'aspartame (que l'on retrouve dans les boissons sans sucre) qui se décompose en milieu acide (estomac) en méthanol (produit cancérigène bien connu). Egalement, on retrouve de plus en plus de médicaments dans l'eau (à cause des prises par les gens et non dû aux élevages de poulet) qui provoque des modifications chez certains poissons (effet que l'on sait et qui a été évalué).

 

Sans scientifique, on ne discutera même pas en ce moment, tu seras déjà mort et peut-être moi aussi.

 

-------------------------------

Si un modo veut bien séparer (voire supprimer) cette partie sur la place des scientifiques, de la discussion "Une seconde en plus...", cela permettrait de revenir au sujet initial fort intéressant.

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Je reviens à cet extrait du fil rappelé dans le post 51 :

La phrase qui clôture ce petit calcul contient le mot essentiel « retard ». Comme une horloge qui retarde.

Une horloge qui retarde ne ralentit pas nécessairement (et même rarement).

 

Bonjour Lejon, :)

 

Selon moi, une horloge (sauf l'horloge arrêtée qui, selon Lewis Carroll, donne l'heure exacte deux fois par jour… ;) ) ne peut avoir que trois comportements :

 

* soit elle "retarde" par rapport à "l'heure de référence" ;

 

* soit elle est exactement synchone par rapport à "l'heure de référence" ;

 

* soit elle "avance" par rapport à "l'heure de référence".

 

Tout dépend donc de la notion "d'heure de référence" : actuellement l'heure de référence des astronomes de l'IERS (International Earth Rotation Service ; Service International de la Rotation de la Terre) est le Temps Atomique International (TAI). Et "l'horloge" dont il s'agit est le Temps Universel Coordonné (UTC), basé sur la rotation de notre planète, et qui, je le rappelle, est le seul diffusé au grand public…

 

Comme il faut rajouter de temps en temps une seconde à l'UTC, cela revient en pratique à "retarder" le TAI pour permettre à l'UTC de le "rattraper"… Donc, dans les faits, l'UTC "retarde" bien par rapport au TAI !… ;)

 

Certes, si le Temps Atomique International devenait "l'heure de référence" pour le grand public ce serait plus simple pour tout le monde. ;)

 

Pour les astronomes historiens il suffirait de recalculer quel était le TAI depuis six mille ans (pour avoir, jour par jour, la différence entre ce TAI et le "midi vrai" des anciennes observations des phénomènes célestes), ce que les puissants ordinateurs actuels des Observatoires doivent pouvoir réaliser en moins d'une journée… Tout le monde y trouverait alors son compte !… Mais, l'Union Astronomique Internationale osera-t-elle franchir ce pas ?… :?:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

PS : merci Lejon d'être revenu au sujet initial… ;)

Posté

Ce problème fait intervenir un problème qui est dû à la définition du jour et celle de la seconde. Soit la seconde est trop courte donc de ce fait il faut la redéfinir. Soit le jour qui correspond actuellement exactement à 86 400 secondes devrait devenir à environ 86 400, 0019 secondes.

 

Si dans 1000 ans, la variation n'est que de 11 minutes, ça nous semble pas embêtant mais à plus long terme c'est la cata.

Faut converser absolument la référence à la rotation de la Terre donc dans ce cas, on continue à synchroniser nos horloges ? Soit on laisse "dériver" le temps et on voit midi à minuit ?

 

Je pense que c'est important de conserver le synchronisme entre le temps atomique et la rotation de la Terre du moins tant que l'on vivra sur cette Terre ou dans ses environs.

 

Pour l'exploration de Mars, le JPL a fait tourner ses équipes en fonction de la rotation de Mars.

Posté
Peut-être l'IERS a-t-il besoin d'un Jules ou d'un Grégoire...

Notre problème est que l'on a que 35 ans d'expérience pour voir le décalage alors que Jules et Grégoire avec quelques siècles.;)

 

C'est sûr comme cela semble aléatoire, ça pose des questions. Il faut dire que c'est quelque chose qui n'est pas clairement expliqué au grand public:confused:

Posté

Bonjour Christophe, :)

 

Merci pour tes deux interventions très pertinentes aux messagex #65 et #67. ;)

 

Je voudrais dire haut et fort que tu es un jeune "Astram" que j'apprécie particulièrement sur Webastro. Et pourtant tu cumules trois (et peut-être quatre ?…) très graves handicaps selon ce que quelqu'un a osé écrire plus haut : premièrement tu es un "jeunot" âgé de 26 ans seulement, deuxièmement tu es un "scientifique" (quelle horreur !!!…), troisièmement tu es un "fonctionnaire" (alors là, c'est le bouquet !!!… heureusement pour toi que tu n'es pas de surcroît un "militaire"…), et enfin quatrièmement tu es un Auvergnat (quoi que, pour moi ce serait plutôt une qualité :p , même si je ne suis qu'un auvergnat d'adoption… :confused: ). ;)

 

Oui, désolé si ça gêne ceux qui ont l'esprit borné "ancien combattant de l'astronomie", mais pour moi l'intérêt de ce forum Webastro c'est justement que des "jeunots" comme toi (ou comme le encore plus "jeunot" Alex le Toulousain, le brillant étudiant en astrophysique, âgé de seulement de 22 ans ; ou encore l'autre brillant étudiant en "Design", "Fourmi 103" qui n'affiche que 23 ans au compteur…) acceptent de dialoguer avec des "plus anciens" comme moi… :):D:be:

 

D'ailleurs, si j'osais, je paraphraserais les très belles paroles d'une chanson de Michel Sardou (un "ancien jeunot" né le 26 janvier 1947…) qui date de 1973 "La maladie d'amour" :

 

Pour moi Webastro est merveilleux,

Car ce forum très chaleureux,

Unit dans le lit d'Uranie,

Les cheveux blonds, les cheveux gris…

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté
Peut-être l'IERS a-t-il besoin d'un Jules ou d'un Grégoire...

 

Bonjour Lejon, :)

 

Tu as tout à fait raison : l'IERS aurait bien besoin d'un Jules ou d'un Grégoire... ;)

 

A propos de "Grégoire", je voudrais dire qu'il faudrait ne surtout pas l'oublier en cette année AMA 2009 "Année Internationale de l'Astronomie" car, bien qu'il n'était pas un astronome (en effet, il exerçait la profession - si on peut dire - de "pape"), il mériterait d'être autant honoré que Galilée ou Kepler, car sans sa courageuse bulle "Inter Gravissima" signée le 24 février 1581, il aurait été très difficile, voire impossible, de conserver le calendrier de Jules César, et les Astronomes se retrouveraient aujourd'hui avec une multitude de calendriers inconciliables entre eux… :confused: :confused: :confused:

 

Pour les Internautes de Webastro qui désireraient avoir davantage de précisions sur cette fameuse bulle "Inter Gravissima" du pape Grégoire XIII je les renvoie au sujet que j'avais fait le 28 février 2008 sur Webastro : "Pourquoi y a-t-il parfois certaines années un 29 février ?" (http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=29327).

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté

@Roger, je n'ai que 2,5 handicaps : je ne suis pas encore fonctionnaire (j'espère bientôt) et je ne suis pas natif d'Auvergne.

 

Comme l'indique astrotophe, l'historique manque de profondeur ; mais ce n'est que partiellement vrai, dans la mesure où la précision actuelle des observations permet de ne pas devoir recourir à des périodes de référence aussi longues que celles des adaptations julienne et grégorienne.

Certes, on n'a plus besoin d'une durée aussi longue pour étudier même si plus c'est long plus c'est bon (c'est pour la rime). Mais le problème c'est qu'il faut du temps pour convaincre les autres et je crois qu'il y a une certaine bataille entre le camp du synchronisme et celui du temps atomique. C'est un coup à 10-20 ans de discussions.

Posté

je reviens un peu sur ce sujet car il est redevenu fréquentable!

 

 

Ton point de vue est tout à fait intéressant lejon, mais je pense qu'étant donné que nous ne sommes pas capable de prédire la rotation de la Terre d'une manière extrêmement précise (notamment du au fait que nous connaissons mal l'intérieur de la Terre, pour preuve, nous avons une incertitude de 1000° sur la température à la base du noyau terrestre), il nous est donc impossible de programmer (avec une précision d'horlogerie :D), les secondes à intercaller.

 

Partant de cette constatation, il faudra toujours un organisme qui surveille la rotation de la Terre et qui soit la pour remettre les pendules à l'heure (comme avec piment). Rappelez-vous le tragique tremblement de Terre qui a fait des millions de morts par raz de marée. Ce même tremblement de Terre était complètement imprévisible (et cela est dommage d'ailleurs) et il a très certainement perturbé la rotation de la Terre.

 

Le calendrier que nous avons est très stable (peut-être moins que le calendrier lunisolaire arabe) mais ne sera jamais parfait! Il faut juste que nous surveillons sa dérive et faire les corrections nécessaires! Cela signifie qu'au pire, la dérive de notre calendrier n'est que d'une seconde!

Posté

J'étais parti sur la dérive de 24s en 35 ans que Roger nous a fourni. Ca se peut que je me sois planté dans le calcul. L'avantage c'est qu'on est d'accord sur les ordres de grandeurs. Quand on arrive dans les millisecondes pour des temps de la 100 000 de secondes, le moindre petit caillou commence à avoir de l'importance. Les références et les définitions que l'on doit utilisé, doivent être précises. Avant, il se prenait un jour tout les 4 ans, maintenant c'est 1 secondes tous un ou 2 ans. Quel progrès.

Posté
Oui, mais on ne parle pas de la même chose. Le jour en question se rapportait au rapport entre la rotation de la Terre sur elle-même et sa période de révolution autour du Soleil. Ici, il s'agit de l'ajustement du temps établi à partir de l'horloge atomique sur la seule durée moyenne du jour.

C'est vrai.

 

Pour la durée, il faudrait prendre le temps de se pencher tranquillement dessus pour comprendre. Pour certains, c'est leur boulot.

Posté
Pour la durée, il faudrait prendre le temps de se pencher tranquillement dessus pour comprendre. Pour certains, c'est leur boulot.

 

Bonsoir Christophe, :)

 

Tu as tout à fait raison, il faut laisser aux "savants" de l'IERS le soin de réfléchir à ce qu'a très bien mentionné Lejon. Tu ne voudrais quand même pas qu'ils soient… au chômage !… ;)

 

Sinon, pour redevenir plus sérieux, je vous donne en exclusivité la dernière valeur constatée (bien constatée, et non prévisionnelle) du "Delta T" au 1er décembre 2008 que m'a fait parvenir Jean Meeus aujourd'hui même : Temps Terrestre (l'ancien "Temps des Ephémérides" ensuite appelé "Temps Dynamique") moins Temps Universel = 65,75 secondes.

 

Pour information voici l'évolution de ce "Delta T" depuis quatre ans :

 

* 1er décembre 2005 : 64,83 secondes ;

* 1er décembre 2006 : 65,11 secondes (+ 0,28 seconde) ;

* 1er décembre 2007 : 65,43 secondes (+ 0,32 seconde) ;

* 1er décembre 2008 : 65,75 secondes (+ 0,32 seconde).

 

Donc en quatre ans, le temps basé sur la rotation de la terre a "retardé" de 0,92 seconde sur le temps basé sur la valeur donnée par les horloges atomiques.

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté

Roger parle de Jean Meeus. Ce formidable calculateur belge vient de fêter ses 80 ans, mais il est toujours aussi actif. C'est lui qui depuis 20 ans prépare en totalité les Ephémérides de la Société Astronomique de France. En plus c'est un dessinateur astronomique hors pair.

On lui doit plusieurs centaines d'articles spécialisés, que Roger connaît, et quelques livres classiques, notamment sa série des "Mathematical Astronomy Morsels". C'est l'un des plus importants astronomes amateurs calculateurs de la seconde moitié du XXe siècle, reconnu comme tel par toute la communauté astronomique.

Nous avons publié ensemble une quarantaine d'articles entre 1974 et 2005 et je suis heureux d'être son ami.

Posté

J'ai fait un petit calcul pour corriger le temps, enfin atteindre le synchronisme atomique et la rotation de la Terre, il faudrait rajouter environ 100 périodes sur les 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133. Ca m'étonne qu'ils se soient planté autant lors de la définition.

Posté

Désolé, Christophe, mais je vais répondre à Whiston… :wub:

 

Roger parle de Jean Meeus. Ce formidable calculateur belge vient de fêter ses 80 ans, mais il est toujours aussi actif. C'est lui qui depuis 20 ans prépare en totalité les Ephémérides de la Société Astronomique de France. En plus c'est un dessinateur astronomique hors pair.

On lui doit plusieurs centaines d'articles spécialisés, que Roger connaît, et quelques livres classiques, notamment sa série des "Mathematical Astronomy Morsels". C'est l'un des plus importants astronomes amateurs calculateurs de la seconde moitié du XXe siècle, reconnu comme tel par toute la communauté astronomique.

Nous avons publié ensemble une quarantaine d'articles entre 1974 et 2005 et je suis heureux d'être son ami.

 

 

Bonjour Whiston, :)

 

Michel-Alain, tu as beaucoup de chance d'être un "ami" de ce personnage immense en matière de mécanique céleste qu'est Jean-Meeus

 

Vois-tu, j'ai adhéré à la Société Astronomique de France (SAF) en 1966, mon adhésion a été portée à la connaissance des Sociétaires lors de la séance du 16 mars 1966 (voir l'Astronomie de juin 1966, page 243 : http://articles.adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-iarticle_query?1966LAstr..80..243H&data_type=PDF_HIGH&whole_paper=YES&type=PRINTER&filetype=.pdf ). Et depuis lors (donc depuis presque 43 ans…) je reçois régulièrement son bulletin intitulé l'Astronomie. Et parmi tous les brillants (trop peut-être…) auteurs qui dans les années soixante et soixante-dix rédigeaient des articles pour ce bulletin, j'ai tout de suite adoré la prose de Jean Meeus dans ses très nombreux articles sur la mécanique céleste…

 

A l'automne 1971 je lui avais écrit en Belgique pour lui demander si quelqu'un avait déjà fait un article sur la périodicité des étoiles par la Lune ?… Dix jours plus tard environ, il m'a très gentiment répondu qu'à sa connaissance ce sujet n'avait jamais été encore abordé, mais que comme ce sujet l'intéressait beaucoup, il allait s'y atteler… Début 1972, j'ai reçu une grosse enveloppe de Jean Meeus qui m'a fait parvenir en toute avant-première l'article sur le sujet qu'il comptait envoyer bientôt à la SAF pour publication. Il m'avait dit quelque chose du genre (hélas, je n'ai jamais pu retrouver cette lettre dans mes archives…) : « Cher Monsieur Lesourd, comme vous êtes en quelque sorte le "parrain" de cet article, je vous l'envoie avant parution dans l'Astronomie. Je vous demande toutefois de n'en faire, provisoirement, état à personne d'autre tant qu'il na pas été publié ». J'étais tout penaud devant la grande confiance dont m'avait honoré Jean Meeus… :wub: :wub: :wub:

Voir l'article en question "La périodicité des occultations" (l'Astronomie de mars 1972, pages 141 à 147 : http://articles.adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-iarticle_query?1972LAstr..86..141M&data_type=PDF_HIGH&whole_paper=YES&type=PRINTER&filetype=.pdf)

 

 

De 1966 à 1972 (avec la fin des missions spatiales Apollo…) j'ai pris beaucoup de plaisir à recevoir l'Astronomie et à décortiquer tous les articles publiés… Puis à partir de 1973, pris par mes obligations professionnelles de plus en plus envahissantes, j'ai laissé l'astronomie de côté, n'étant plus relié à elle que par le bulletin mensuel de la SAF, dont les articles m'intéressaient de moins en moins…. Sauf justement ceux de Jean Meeus… ;)

 

C'est pourquoi lorsque que quelqu'un sur Astrosurf a révélé en juin 2008 (à propos de ton site consacré à "La Terre bombardée", au sujet du centenaire de la Toungouska) qui était vraiment ce mystérieux "Whiston", j'ai tout de suite été heureux d'apprendre ta véritable identité; et que tu étais notamment celui qui avait rédigé, avec Jean Meeus, les articles sur les dangereux "Earth Grazers"… Voir le premier d'entre eux : "Les earth-grazers (ou EGA), des petits astres qui frôlent la Terre" (l'Astronomie de juin 1974, pages 194 à 220 : http://articles.adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-iarticle_query?1974LAstr..88..194M&data_type=PDF_HIGH&whole_paper=YES&type=PRINTER&filetype=.pdf).

 

Aussi, lorsque tu t'es décidé à faire ta première intervention sur Webastro, je me suis permis de t'appeler carrément par ton prénom, afin que les "Webastrams" sachent quel membre prestigieux de la science d'Uranie venait de nous rejoindre… :):D:be:

Voir : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?p=438553#post438553

 

Je suis heureux de te le redire aujourd'hui : merci Michel-Alain d'honorer par ta présence notre modeste forum Webastro !… :be: :be: :be:

 

Roger Lesourd. :rolleyes:

 

PS : quant à l'extraordinaire série des "Morsels" de Jean Meeus (publiés chez Wilmann Bell, aux States), que puis-je en dire ?… Rien… Sinon qu'ils m'obligent, moi qui suis totalement allergique à tout ce qui est écrit dans la langue de la "perfide Albion", à me remémorer mes lointains souvenirs d'anglais scolaire pour pouvoir les lire, relire, et re-relire, et à chaque fois apprécier un peu plus les articles en question à chaque nouvelle lecture…

 

bk_Morsels.jpg

 

Tiens, Michel-Alain : une petite anecdote à propos du chapitre 54 du "Morsels IV" (pages 347 à 361) intitulé "Galileo's first records of Jupiter's satellites" (c'est tout à fait d'actualité en cette AMA 2009 qui doit honorer Galileo Galilei). J'avais préalablement à sa parution écrit à Jean Meeus pour le féliciter d'avoir été le premier à avoir réussi à calculer la position des quatre satellites de Jupiter lors de leur découverte par Galilée en janvier 1610, dans un article de "Sky and Telescope" de septembre 1962 (S&T volume 24, pages 137 à 139). Je lui avais dit qu'à ma connaissance jamais ce sujet n'avait été abordé dans un article astronomique en français, et qu'il serait peut-être souhaitable qu'il en fasse une nouvelle relation, en français, dans l'Astronomie. Il m'avait répondu qu'il refusait de faire du "réchauffé" !… Ça m'avait bien sûr déçu… Et puis, lorsque quelques mois plus tard j'ai reçu le tout nouveau "Morsels" (le quatrième), j'ai pensé en lisant le chapitre 54 que là aussi, j'en avais peut-être été le "parrain"… ;)

 

 

bk_MorselsIV.jpg

Posté
Selon diverses sources, ce ralentissement serait de l'ordre de 2 ms par siècle.

Ce phénomène semble négligeable, mais il ne faut pas oublier que son effet est quadratique. dans 100 ans, il conduira à une dérive de l'ordre de 35 secondes,

Comment faites-vous votre calcul ?

Posté

Bonsoir Lejon, :)

 

C'est très dommage que tu aies effacé certains de tes messages… Bon, je crois comprendre que certains sur ce forum ont un compte à régler avec toi… J'ignore pourquoi et ne cherche pas à le savoir…

 

J'aimerai bien, Lejon, qu'on s'en tienne dorénavant au sujet de ce "topic" et rien qu'à lui. Merci d'avance. :)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté
Comment faites-vous votre calcul ? [/Quote]

Si la dérive de la période de rotation diurne est bien de 2 ms par siècle, cela fait 20 microsecondes par an. Par rotation. Le retard cumulé après la première année (soit après 365 rotations) est donc de 365 * 20 microsecondes +/- = 7 ms.

Au terme de la deuxième année, la rotation de Terre se fait cette fois avec une période de 40 microsecondes (2 * 20) plus longue qu'au début de la première année ; sur l'année elle prend donc un retard cumulé par rapport à l'année précédente de 14 ms ; lesquelles viennent s'ajouter aux 7 ms de la première année ; total pour les deux années : 21 ms. Et ainsi de suite.

On voit donc que la fonction est du second degré, comme dans la formule du mouvement accéléré :

d = ½ a.t²

Mais d devient ici le retard et a est le ralentissement annuel par rapport à l'année précédente (7 ms).

Dans cette formule, en faisant a = 7 milliseconde/an/an (ou 7 ms/an²) et t = 100 ans, on obtient d = 35 secondes.

 

On peut faire le calcul de manière approchée comme suit.

Si le ralentissement est de 2 ms/jour après un siècle, il sera, en moyenne, de 1 ms par rotation au cours de ce siècle. Soit 365 ms par an. Avec ce retard moyen de 365 ms par an, on obtient 36,5 secondes au bout de 100 ans.

 

Comme, selon les sources (observation à court terme ou à plus long terme), le retard annuel « statique » actuel (celui qui résulte simplement de la dérive de l'horloge atomique sur le TU1) tourne entre 300 et 700 ms par an, on reste dans les mêmes ordres de grandeur. Mais, du fait de l'effet quadratique, les choses vont avoir tendance à dégénérer avec le temps.

Par exemple, si l'on considère que l'horloge atomique était parfaitement ajustée sur l'année tropique 1900, sa dérive par rapport à la rotation terrestre sera deux fois plus rapide en 2100 qu'elle ne l'est maintenant.

Cela ne tient évidemment pas compte des autres facteurs perturbateurs de la rotation terrestre.

J'explique ci-dessous pourquoi il ne faut cependant considérer ceci que comme un exercice de style ; le but était seulement de répondre à la question posée concernant la valeur de 35 secondes que j'avais avancée.

 

Ceci rejoint d'ailleurs, selon moi, la remarque :

J'ai fait un petit calcul pour corriger le temps, enfin atteindre le synchronisme atomique et la rotation de la Terre, il faudrait rajouter environ 100 périodes sur les 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins de l’état fondamental de l’atome de césium 133. Ca m'étonne qu'ils se soient planté autant lors de la définition. [/Quote]Cet excellent site

http://www.obs-besancon.fr/tf/equipes/vernotte/echelles/node4.html#SECTION00022000000000000000

explique que la seconde a été définie par référence à l'année tropique 1900.

J'avoue ne pas trop m'y retrouver dans les définitions qui se sont succédées dans les années 50 à 70. Mais il me semble que la redéfinition de 1967 en fonction de la référence atomique

http://www.obs-besancon.fr/tf/equipes/vernotte/echelles/node7.html#SECTION00032000000000000000

n'a fait que s'ajuster à cette définition, sans la changer ; il résulte donc de ce qui est dit ci-dessus qu'il est normal que l'horloge atomique présente une dérive par rapport à la vitesse actuelle de rotation de la Terre.

 

Le développement plus haut ne vaut que si la donnée du ralentissement séculaire est confirmée.

Si c'est le cas, elle finira par devenir dominante. Sinon, elle risque de se noyer dans des fluctuations moins bien définies (mais pas nécessairement aléatoires).

Quoi qu'il en soit, et bien que je l'aie apparemment réécrit en vain, le décalage actuel entre TAI et TU1 n'a qu'un rapport indirect avec le ralentissement de la Terre : le décalage entre l'horloge atomique et la Terre à l'échelle des 2 ou 3 décennies passées peut être vue comme un glissement de deux fréquences légèrement différentes, mais constantes. Mais, effectivement, et pour autant que la théorie du ralentissement soit confirmée dans son amplitude et sa dominance (...et que je l'aie correctement interprétée, ce qui reste à prouver ; je ne me prends pas pour une référence !) , ce glissement serait quand même bien le résultat du ralentissement depuis 1900.

 

Je rappelle notamment que les valeurs de la progression du delta T données par roger 15 au post 77 sont en concordance avec l'excès moyen du jour -86400 sTAI (soit environ 0,8 ms/jour, à première vue) tel qu'indiqué dans le graphique de l'IERS. (voir bas de page)

http://hpiers.obspm.fr/eop-pc/index_fr.html

Mais le total cumulé ne concorde pas.

Notamment, TUC et TAI ayant été définis arbitrairement égaux pour 1958, avec une correction cumulée depuis de 34 secondes, on voit qu'il y a un problème sur la détermination de la dérive séculaire. Il est aussi remarquable qu'il n'y ait pas eu de correction de 1999 à 2004, ce qui tend à modifier sérieusement la moyenne, en la ramenant vers la valeur précitée de 0,8 ms.

Bref, ce graphique de la même source (anglo-saxone)

http://www.iers.org/MainDisp.csl?pid=95-100

montre qu'il n'est pas simple d'y "retrouver ses jeunes"...

 

Edition. Je recommande au lecteur perspicace de ne tenir strictement aucun compte du présent message. J'ai expliqué implicitement pourquoi.

Posté
Oui, M'sieur

Il se fait que c'est moi-même qui ai ramené le topic dans le sujet...

...Et que le sujet a quand même encore parfois tendance à dériver malgré tout...;):)

 

Bonjour Lejon, :)

 

Certes, mon hommage à Jean Meeus, était légèrement un tantinet "hors sujet" (encore que j'ai obtenu jadis lors de conversations privées avec lui via Internet bien des précisions sur ces fameuses "secondes intercalaires" et le "retard pris par la rotation de la Terre"), mais à l'occasion du message de Whiston précisant que ce prestigieux astronome francophone venait juste d'avoir quatre-vingts ans, j'ai pensé que c'était ou jamais l'occasion de lui rendre un hommage bien mérité… ;) ;) ;)

 

Mais, maintenant, je laisse aux "jeunes scientifiques" que sont "Astrotophe" et "Alex31", ainsi qu'au "moins jeune scientifique" "Jean-ClaudeP", le soin de te répondre "scientifiquement"… ;)

 

Bon dimanche Lejon. :be:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté

Lejon,

 

Hier tu as déjà supprimé une partie de tes messages à 18h19, tu as récidivé ce matin à 08h25, puis de nouveau cet après-midi à 14h54 !…

 

Je vais finir par me demander si ceux qui t'en veulent n'ont pas raison !… :mad: :mad: :mad:

 

En tout cas, je te le demande gentiment : si c'est pour les effacer ensuite au gré de ton humeur, ne poste surtout plus aucun message sur ce "topic" !… Il va finir par devenir complètement incompréhensible… :confused::(:mad: A croire que cette "seconde supplémentaire" perturbe beaucoup certains !… :( :( :(

 

D'ailleurs, est-ce qu'un modérateur de Webastro pourrait effacer carrément les messages "parasites" de "Piment" et de "Lejon" ?… Merci d'avance de bien vouloir faire le ménage… ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté

Bonjour à toutes et bonjour à tous, :)

 

Voici une photographie très intéressante : celle de la salle de contrôle du LNE - SYRTE [LNE : Laboratoire National de Métrologie et d'Essais ; SYRTE : Système de Référence Temps-Espace]. L'horloge parlante qui diffuse le temps légal français (numéro téléphonique : 36-99 ; l'ancien Odéon 84-00) y côtoie des systèmes de diffusion dix millions de fois plus précis. Ces derniers, exploitant les performances des horloges atomiques, sont utilisés dans les applications scientifiques de la métrologie du temps. Le "LNE - SYRTE" est une composante du fameux "IERS" dont j'ai déjà parlé plus haut.

 

Cette salle est donc, si je puis dire, la "Régie finale" du Temps Mondial…

 

second-f2.jpg

 

Cliché du SYRTE- Observatoire de Paris.

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

PS : voici le lien où j'ai trouvé cette photographie : http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/dec08/second.fr.shtml

Posté

Cher lejon,

 

Serait il possible de ne pas spamer la discussion. je vois que des messages sans intérêts ou des (.)

 

excusez moi, mais si il n'a rien à dire autant ne pas posté :((Signalement auprès de la modération)

Cordialement

 

Sebastien

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