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ça commence à bien faire.....


mariposa

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J'aurais pu aussi te demander si tu suggérais à François de prendre un rendez-vous avec Sarkozy. :be:

 

Comme il m'arrive de me trouver sur des plateaux télé ou des grandes scènes, beaucoup moins souvent que lui il est vrai, ça pourrait m'arriver de le croiser. Comme je suis opportuniste j'en profiterai pour me faire sauter quelques PV...:be:

 

Pour revenir au débat ne faut pas sous estimer le côté très néfaste de la télé, qui scotche les jeunes devant l’écran leur bourre le crâne, leur propose souvent des programmes profondément abêtissants, bref n’aide pas à leur développement intellectuel.

Dans ma jeunesse il n’y avait pas ou très peu de télé, quand on voulait s’occuper il fallait ouvrir un livre.

Maintenant lire un livre ça leur prend la tête, enfin pas tous heureusement, mais beaucoup j’ai l’impression.

Ca dépend aussi de l’origine sociale, un enfant qui nait dans une famille cultivée et bien installée aura plus facilement l’accès aux livres, ainsi que l’incitation à lire qu’un jeune qui nait dans une famille inculte, ou parlant à peine français, et vivant dans la précarité.

 

Mais j’ai l’impression qu’il y a pire que la télé maintenant, les jeux vidéo.:(

Quand je vois la profonde addiction que cela peut provoquer chez les plus jeunes, la débilité ou la nocivité de certains jeux, je ne suis pas sûr que rester ainsi des heures devant l’écran, les doigts crispés sur un joystick pour tuer le maximum d’ennemis soit très enrichissant pour un gamin.

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Mais j’ai l’impression qu’il y a pire que la télé maintenant, les jeux vidéo.:(

Quand je vois la profonde addiction que cela peut provoquer chez les plus jeunes, la débilité ou la nocivité de certains jeux, je ne suis pas sûr que rester ainsi des heures devant l’écran, les doigts crispés sur un joystick pour tuer le maximum d’ennemis soit très enrichissant pour un gamin.

Finalement, puisqu'on discute de nouveau sérieusement, je reviens.:p Pour dire que je plussoie.

Je pense en effet que le jeu vidéo (pour l'avoir pratiqué moi-même, même si je ne devrais pas le dire ;)) est un problème de santé publique qui touche la jeunesse et dont personne ne parle (ou si peu), sans doute à cause des enjeux économiques, comme d'hab. Je ne crains pas tant les fusillades dans les collèges que le manque de sommeil, notamment, avec toutes ses conséquences et, bien sûr, l'addiction dont tu parles et qui peut être grave. Mais là encore la responsabilité des parents est grande.

On me dira que l'astronomie peut aussi conduire à un manque de sommeil préjudiciable, surtout chez les jeunes... Sylvain ! Au dodo ! :be:

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Tu tiens ça d'où ? :b:

Comment ils vont faire au lycée, si ils ne savent pas se servir d'un rapporteur ? :?:

 

Un rapporteur au lycée c'est une balance dans le milieu. :D

Posté

Rhalalala, c'est le titre du sujet qui pousse à la polémique ou quoi ? Ben tiens, je vais rejoindre le camp des râleurs suite à la parenthèse au sujet des jeux vidéo : Qu’est-ce donc que tous ces discours du « c’était mieux avant » ? J’en croyais bien au-dessus des obsessions sociales qui se répètent de génération en génération : « Mais où va la jeunesse ? » Hé ! dîtes-moi, de votre temps il y avait d’autres formes de fuite de la réalité, d’autres toxicités formellement différentes… Même des ouvrages ont pu susciter l’ire de bien des aïeux vilipendant ces derniers comme outil de dépravation de la jeunesse ! Et alors ? La génération super Ness n’est pas uniquement constituée de zombies que je sache ! :p

 

 

 

Et l’orthographe, oui, c’est important ! :be:

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Je crois que ce qui est le plus difficile avec les jeux video, c'est le dosage. On a vite fait de perdre la notion du temps qui passe et de jouer des heures sans se rendre compte de se qui se passe autour de soi. Mis à part moi dans ma jeunesse (ça reste très modéré quand même), je prend pour exemple ma nièce qui scotche facilement sur sa DS. Cet été et pendant quelques jours elle n'avait pas embarqué sa console et pendant que moi et son père retapions une toiture, elle s'ennuyait et ne savait pas quoi faire. Au bout de 2 ou 3 heures elle a finalement mis en place un atelier "récup de chute de lattes et creation artistique" elle a donc clouté des bouts de bois pour former les lettres de son prénom et fignolé le tout avec des coeurs et des "je t'aime tonton".

 

C'est d'ailleurs une fille qui lit beaucoup (z'ont pas de tv).

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OK, je suis un vieux réac aux yeux de certains, mais je me permets tout de même deux observations, sous forme d'interrogations :

- La pire addiction de nos jeunes aujourd'hui, selon moi, elle est au téléphone portable, cet instrument tellement vital que l'on se demande bien comment l'humanité a pu s'en passer pendant 4 millions d'années. Qui les achètent (et paient les abonnements ruineux qui mettent en péril le budget familial en fin de moi) à des collégiens de 11 ans ?

- Ma dernière fille (j'en ai trois !), qui va avoir 13 ans dans quelques semaines, est en pleine crise d'adolescence. Nous gérons cela au mieux avec mon épouse et ses deux soeurs. Heureusement, il y a des périodes de "rémission" :). Et bien, cette enfant disais-je en pleine rébellion, la contradiction à fleur de peau, évidemment hostile à l'autorité, etc... nous a récemment déclaré qu'elle trouvait anormal que ses professeurs se fassent tutoyer. Ca nous a permis de tomber pour une fois d'accord ;). J'aimerais avoir le sentiment des enseignants qui nous lisent sur ce forum à propos de ce simple fait. Je précise qu'en ce qui me concerne, je peux être beaucoup plus proche de quelqu'un que je vouvoie (j'en ai au moins un exemple très proche) que d'un autre que je tutoie (il est maintenant des milieux où c'est devenu une habitude).

Posté
La pire addiction de nos jeunes aujourd'hui, selon moi, elle est au téléphone portable, cet instrument tellement vital que l'on se demande bien comment l'humanité a pu s'en passer pendant 4 millions d'années. Qui les achètent (et paient les abonnements ruineux qui mettent en péril le budget familial en fin de moi) à des collégiens de 11 ans ?

Je ne dirai pas que c'est la pire. A mon sens la pire actuelle demeure les jeux vidéos, devant la télévision. Car les jeux vidéos enferment dans un monde virtuel où pratiquement tout est possible. Ils empêchent aussi la communication - combien de fois ai-je vu, lors de réunions de familles, certains enfants à part sur une console portable. Je trouve cela grave, car ne favorise pas l'échange, le partage avec autrui.

 

Cependant je te rejoins sur le fait que le mobile constitue un nouveau problème pour notre société. Il favorise (les modèles avec vidéo), en contribution avec la télé, l'idée selon laquelle on existe via l'image vidéo.

Les jeunes que nous avons ne se séduisent plus les yeux dans les yeux, mais via des SMS et des photos. Il y a là une réelle perte de contrôle des parents là-dessus, car une fois rentré dans sa chambre, nul ne sait quel coup de fil passe-t'il (sans parler des coups de fil cochons ou pour savoir "si ton copain est fidèle ou un menteur (compose le ..... et tape fidèle)").

 

Il est très difficile pour les profs de gérer ce phénomène. Les libertés individuelles nous font demeurer pieds et mains liés.

 

Il est aussi vrai que quand on voit quels portables ont certains élèves (la majorité), on se demande bien s'il y a réellement perte du pouvoir d'achat (sans compter l'abonnement, bien sûr).

 

[...] cette enfant disais-je en pleine rébellion, la contradiction à fleur de peau, évidemment hostile à l'autorité, etc... nous a récemment déclaré qu'elle trouvait anormal que ses professeurs se fassent tutoyer. Ca nous a permis de tomber pour une fois d'accord ;). J'aimerais avoir le sentiment des enseignants qui nous lisent sur ce forum à propos de ce simple fait.

 

Je ne peux donner que mon avis ici, sachant qu'autour de moi, certains de mes collègues n'y adhèrent absolument pas.

 

A mon avis, trois phénomènes sont responsables de la situation actuelle des profs:

1. La dégradation considérable du système et du monde du travail. L'école n'est absolument pas vu comme étant une garantie de s'en sortir et donc par la même elle est vue comme une obligation inutile par certains (dommage). Les principaux acteurs sont donc vu comme des chieurs qui eux par contre ont un boulot sûr (faut voir ce que l'on entend par sûr....)et qui gonflent tout le monde.

2. L'enfant roi (changement accepté et propagé par les parents eux-même) avec toutes les dérives qui vont avec. J'aurais tellement de choses à dire là-dessus que je préfère me taire.

3. Les profs eux-même. La façon de s'habiller, de parler, d'être avec les élèves. Je n'ai jamais compris qu'un prof puisse s'habiller comme ses élèves. En tongue (ici notamment), en bermuda, en tee-shirt et j'en passe. Un prof qui laisse voir son string (oui, oui, il y a 2 ans de cela) attend quoi comme réaction de ses élèves? L'habit ne fait pas le moine, mais peut laisser entrevoir un état d'esprit. C'est pour cela que, même si on n'aime pas les habits stricts (et je peux le comprendre) car dans l'esprit on ne se voit pas comme cela, une tenue faisant la différence entre prof et élève me semble nécessaire. Il en va de même du comportement, de la façon même de s'exprimer. Alors oui, la façon de s'exprimer doit prendre en compte le public que l'on a. Mais je crois qu'on sera d'accord sur le fait qu'un prof ne doit pas utiliser des termes comme "kif" par exemple.

Il est, pour moi, important de marquer une distance avec les élèves tout en leur montrant l'envie de les faire réussir. Enseigner c'est aussi une pièce de théatre. J'ai une attitude plus sévère en cours que ce que je suis réellement. Je joue et il n'est pas question que je sois complètement moi-même avec mes élèves.

 

Et donc pour te répondre, le tutoiement n'est pas admis dans ma classe et j'appelle mes élèves par leur nom de famille. Cela leur arrive de me dire:

"Vous nous tutoyez et nous, nous devons vous vouvoyer?!!!" Ben oui, parce que:

1. (Premier niveau de réponse) Je suis un adulte et vous des enfants. Point barre.

2. (Deuxième niveau de réponse) Pour vous faire bien intégrer le fait que par respect pour un adulte, qui plus est étranger, on vouvoie. C'est une marque de respect envers lui.

 

"Pourquoi nous appelez-vous par nos noms de famille? Car je suis votre prof, en cours nous avons une relation prof-élève pas de connaissance, d'amis ou autres. Quand vous sortirez du collège je vous appellerez par votre prénom car je le connais.

 

"Pourquoi ne vous habillez-vous pas comme on vous voit parfois en dehors du collège, au supermarché, au ... par exemple? Parce qu'ici je viens travailler. C'est une marque de respect envers vous! et mes collègues. Dehors c'est autre chose, je suis en privé. C'est d'ailleur ce que nous vous demandons quand on vous impose une tenue correcte (jean ou jupe pas au ras des fesses, pas de décolleté pour les filles)

 

J'ai été long mais je devais décrire l'ensemble pour que tu comprennes mon état d'esprit.

 

A ce propos bonne rentrée aux collègues!

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Héhé, bonne rentrée à toi aussi :)

Et bien, cette enfant disais-je en pleine rébellion, la contradiction à fleur de peau, évidemment hostile à l'autorité, etc... nous a récemment déclaré qu'elle trouvait anormal que ses professeurs se fassent tutoyer. .... J'aimerais avoir le sentiment des enseignants qui nous lisent sur ce forum à propos de ce simple fait.

Anormal, c'est bien le mot, et c'est comme ça que je le ressens. Inhabituel, pas du tout, et c'est bien le problème.

 

Je vous livre mon analyse de la situation, pas du tout basée sur des témoignages, mais sur une simple réflexion.

 

A l'époque où le vouvoiement était (considéré comme ?) obligatoire à l'école élémentaire, il n'y avait pas d'école maternelle. Les enfants entrant à l'école à l'âge de 6 ans étaient parfaitement capables de comprendre qu'on vouvoie les adultes.

Création de la maternelle : pour des enfants de 3 ans, c'est bien plus complexe de vouvoyer, surtout que certains savent à peine se faire comprendre :o. Du coup, j'imagine que le tutoiement a simplifié grandement mes choses, ou du moins ôté une difficulté à l'expression orale.

 

Mais que faire quand l'enfant arrive au CP ? Difficile de lui faire passer l'habitude de tutoyer son enseignant. "Maîtresse, tu...", c'est presque un refrain.

 

Je suis pour le vouvoiement à l'école, car c'est dans la lignée de ce que les parents apprennent à leurs enfants, et autant je ne me vois pas prendre leur place quant à l'apprentissage de l'hygiène, autant je me dois d'appliquer à l'école ce qui se fait (de mieux ;)) à la maison, y compris ce principe.

Je suis pour, également aussi parce que c'est apprendre aux enfants qu'on ne s'adresse pas aux enseignants de manière familière (l'année passée, un élève me répondait systématiquement "ok, c'est cool"...). Je ne pense pas qu'on respecte plus une personne parce qu'on la vouvoie, mais chez les enfants, c'est différent : cela introduit une distance, une forme de retenue je pense. A travailler pour que cela se change en respect si besoin...

 

J'attends la pré-rentrée de demain pour mettre la question sur la table : si je demande à mes élèves de me vouvoyer, il faut que tout le monde le fasse, ou ce sera incohérent. Et si tous les enseignants du CP au CM2 s'y tiennent, que fera la maternelle ?

A quel âge faut-il imposer à un enfant de vouvoyer les adultes ?

 

La moins pire des solutions est, je trouve, de l'imposer en CP. C'est un passage pour les enfants, l'entrée dans "la grande école" (même si ce sont souvent les mêmes locaux), une étape dans leur croissance intellectuelle à laquelle on peut très bien associer le vouvoiement.

 

Et vouvoyer les élèves ? Pas à l'école primaire. Les enfants se tutoient toujours, les adultes parfois se vouvoient. Cela suffit à justifier une différence de langage.

 

Ouf ! Je ne pensais pas pondre un roman pareil ! Mais ça fait du bien de développer ses arguments : je les garde sous le coude pour demain ;).

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Faut pas généraliser non plus, tout les ados de 14 ans n'écrivent pas en SMS, (j'en suis la preuve vivante, Silvain l'est aussi, etc...) par contre il faudrait tout de même toléré les fautes d'orthographes. On voit souvent des messages du genre "c'est bien que les jeunes se mettent à l'astro" et à coté de cela, on aurait pas le droit à l'erreur. Cela devrait etre d'autant plus comprehensible de la part des profs.

Je sais à mon age on est jamais d'accord avec les profs, mais bon il faut pas qu'ils oublient qu'ils ont été eleves avant nous??

Et sinon si c'est une question de politesse de dire "vous" les profs se doivent également de dire "vous" aux éléves.

Perso, en tant qu'éléve je pense que le vouvoiment (je sais pas comment ca s'écrit, et j'entend dejà ma profs de francais me dire < Ba tu as qu'a aller voire dans le dico>) en primaire est totalement Debile mais au college - Lycée utile...

Voili voilou!

:be::be::Puy2::Puy:

Posté

Comme dit dans le sujet, il faut faire la distinction entre "faute d'orthographe' et "j'en ai rien à foutre du moment qu'on sait me lire".

 

Ca me fait vraiment plaisir de voir les ados écrire correctement, ou au moins faire des efforts quand on voit qu'ils ont des difficultés. Et c'est ça qui est domage pour moi... J'en reviens à être content alors que ça devrait être normal, non ?

Posté
Faut pas généraliser non plus,

Je suis d'accord avec toi.

 

par contre il faudrait tout de même toléré les fautes d'orthographes.

Cela dépend des circonstances. Mais globalement je suis d'accord avec toi. Mais le problème ne se pose pas en ces termes dans cette discussion, mais dans le minimum de respect à avoir envers la personne qui vous lit.

 

Je sais à mon age on est jamais d'accord avec les profs, mais bon il faut pas qu'ils oublient qu'ils ont été eleves avant nous??

C'est d'ailleur pour cela qu'on essaie d'inculquer un minimum aux élèves - notamment lors des heures de vie de classe.

 

Et sinon si c'est une question de politesse de dire "vous" les profs se doivent également de dire "vous" aux éléves.

Là où je te rejoins c'est qu'un prof doit montrer l'exemple. Par exemple il ne peut pas téléphoner ou fumer (plus possible d'ailleur) en cours s'il le fait lui même.

Cependant le problème de notre société réside aussi dans ta phrase. Un professeur n'est pas un enfant. Un enfant n'est pas un adulte et encore moins un prof. Ce que tu dis c'est un peu comme si tu reprocherais à des parents de regarder la télé après 20h alors qu'ils l'ont interdit à leur gamin.

 

Il y a donc des choses qu'il a le doit de faire (quelques pseudo libertés) et pas un élève qui à ce stade je te le rappelle est un enfant. Et comme tu le dis, l'enfant est dans un stade d'apprentissage. Il n'est pas toujours (à mon sens) capable de voir jusqu'où il va trop loin. Et le tutoiement ne facilite pas la reconnaissance des limites. Comme le dit Takaya, la nécessité d'une distance est aussi facilité par le vouvoiement. EDIT: Nous, nous sommes conscients de cette distance et connaissons les risques si cette distance disparaissait. L'enfant non! Pour lui le prof à qui on pourrait parler comme à un ami est cool, jusqu'au jour où il est amené à punir ou réprimander. Là c'est la m.....

 

Comme je l'ai dit précédement on a mis en tête aux enfants qu'ils sont égaux aux adultes. C'est une erreur fondamentale ou du moins il manquait une précision. L'enfant est dans l'apprentissage. Son expérience des pièges est nulle. Même si celle des adultes n'est pas achevée, elle a le mérite d'exister et cela fait la différence. C'est cette expérience qui permet de vivement conseiller à son enfant de ne pas toucher le socle d'un fer à repasser.

Un enfant n'est pas l'égal d'un adulte. A partir de cela, il ne peut prendre comme argument que si je fais il fait aussi. S'il fait certaines choses comme moi, c'est parce que "je" (le monde d'adultes) le lui ai autorisé.

 

Je finirai par dire: "Comment un enfant peut avoir envie de grandir de sortir du cocon familiale, de s'épanouir, s'il a autant de droits que ses parents? Cela fait partie de l'éducation que de dire : Quand tu seras grand tu pourras rester et écouter notre conversation! ou avoir un portable, rentrer après 00h et j'en passe!

Posté

Et sinon si c'est une question de politesse de dire "vous" les profs se doivent également de dire "vous" aux éléves.

 

Erreur jeune homme, tu es élève, tu es apprenant et ton professeur est celui qui détient le savoir, rien que pour celà, tu lui dois le respect.

Le respect qu'il te doit, il le fera passer à travers un travail bien fait, complet et un enseignement de qualité.

 

Un élève ne doit pas se mettre sur le même plan que son professeur, ils ne sont pas égaux.

 

D'ailleurs, parfois, quand j'en ai franchement marre de devoir discutailler/négocier avec des ados qui exigent largement plus de moi qu'ils n'exigent d'eux-même, j'ai parfois tendance à répondre à leur "pourquoi?" par un "parce que que c'est moi qui décide: c'est moi le prof" (avec le sourire, ok :be:)

 

Quant au tutoiement/vouvoiement, au début, je demandais à mes élèves de lycée s'ils préféraient le "tu" ou le "vous" lorsque je m'adressais à eux et ils m'ont répondu systématiquement le "tu".

Et pourtant, je t'assure que mes élèves me respectent, je n'ai aucun doute là-dessus ;)

Posté
[...]Le respect qu'il te doit, il le fera passer à travers un travail bien fait, complet et un enseignement de qualité.

 

Que c'est bien dit Lasilla!!!!

Posté

C'est d'ailleur pour cela qu'on essaie d'inculquer un minimum aux élèves - notamment lors des heures de vie de classe.

 

Honnêtement à mon age tu aurais oser dire cela à un de tes profs?:be:

Je suis en train de tutoyer un prof là!:p

Si ça ce trouve je ne le sais pas mais je "tutoy" un des mes prof ou futurs prof, il y a des astamoprofs en Ille et Vilaine?:D

Heu sinon je voulais juste dire que c'est cool (heu le mot correspondant en français...sympathique) de pouvoir parler avec des profs et de savoir ce qu'il pense de cela, et je pense que c'est enrichissant (ha le v'la le mot :be:) pour eux aussi de savoir ce que l'on en pense!:)

 

 

Vous l'avez compris mon premier croa c'est pas pour tout de suite,...:confused:

Posté
Heu sinon je voulais juste dire que c'est cool (heu le mot correspondant en français...sympathique) de pouvoir parler avec des profs et de savoir ce qu'il pense de cela, et je pense que c'est enrichissant (ha le v'la le mot :be:) pour eux aussi de savoir ce que l'on en pense!:)

 

Entièrement d'accord.

Posté

Tien au fait tu est prof ou en Guadeloupe Coelix?

Car j'ai des frères qui ont été scolarisés en Guadeloupe (à Basse-Terre) mais il sont revenues depuis plus de 16 ans...! Je n'ai hélas pas connue les 3 ans en Guadeloupe, paradisiaque il parait...:rolleyes:

Posté

Contente de te voir sur ce topic grégoire :). Comme tu dis, c'est très enrichissant et instructif. Tu as aussi remarqué que personne n'a relevé tes fautes d'orthographe, justement, car c'est de respect qu'il est question ici.

 

Tiens, une question pout toi : aurais-tu voulu que les profs te vouvoient en 6ème ?

Posté

Ok, on prend note :).

Alors à quel âge les profs devraient/pourraient-ils vouvoyer leurs élèves ? D'expérience d'élève, je dirais à l'entrée au lycée ; un prof nous vouvoyait, c'est celui dont je garde le meilleur souvenir.

 

PS : Grégoire, merci de réduire ton image à 300x70 px maxi (voir la charte) ;).

Posté

Pour moi je pense qu'un profs de lycée "peut" vouvoyer un élève, mais si il lui dit "tu" la logique voudrais que l'élève puisse le faire également, surtout au lycée.

(Mais bon je ne suis pas encore au lycée!)

 

PS: pour l'image s'est fait !

(Ça changera du célèbre <<"ojhgde" l'essaye c'est l'adopter>> don personne ne comprend l'exacte signification...:be:

Posté
D'expérience d'élève, je dirais à l'entrée au lycée ; un prof nous vouvoyait, c'est celui dont je garde le meilleur souvenir.

 

Mon expérience au CNED m'a permis de constater la même chose, sauf la prof de maths de troisième qui était la seule à me vouvoyer.

Mais moi, j'ai toujours vouvoyé les profs (que ce soit musique, sport ou CNED) ;)

 

Je trouve que c'est une marque de respect et de politesse. Par contre, un prof qui vouvoie les élèves du primaire et du début de collège, je pense que c'est un peu tôt...

Posté

Grégoire, il n'y a rien de logique à ce qu'un ado vouvoie un adulte qu'il ne connait pas.

 

Je vais même te dire l'inverse: il m'est arrivé une fois de devoir faire un remplacement dans mon ancien bahut, pour dépanner, 6 ans après l'avoir quitté.

Mes anciens prof m'ont dit: "ah ben ça y est, tu es de l'autre côté de la barrière, tu dois nous tutoyer!". Je n'ai jamais pu.

Et d'un autre côté, comme je venais d'un petit village où c'était le seul lycée, je me suis retrouvée prof en term avec pas mal de frères/soeurs de potes à moi et même ma voisine, et bien ils m'ont tous appelé "madame" et m'ont vouvoyé naturellement.

Prof, c'est une fonction, un métier. Ce n'est pas toute notre vie, on en a une autre en dehors, même si parfois c'est prenant.

Avant, quand j'enfilais ma blouse, je devenais "le prof", un peu comme un comédien entre en scène. Maintenant, avec un peu plus d'expérience, je fais cours la plupart du temps sans blouse, mais c'est pareil...

Par contre mes élèves savent de suite comment se positionner par rapport à moi dans une discussion en tête à tête et ils savent qu'ils ne seront pas accueillis de la même façon quand je les convoque suite à un soucis scolaire, ou s'ils viennent me parler de choses plus personnelles.

 

N'empêche qu'il y a des limites de familiarités qui ne se franchissent jamais de part et d'autre.

N'empêche qu'ils savent que leur parole ne sera jamais accueilli à la légère quand ils viennent me trouver.

C'est ça le respect de la personne.

Posté

Mais trêve de bavardage et procédons à la pratique si vous le permettez. Ainsi je vous propose, chère Lasilla, de remettre les compteurs à zéro et de repartir sur de bonnes bases en usant comme il eut été préférable, à l'aube de nos rencontres virtuelles, du vouvoiement qui s'imposait alors.

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Mais trêve de bavardage et procédons à la pratique si vous le permettez. Ainsi je vous propose, chère Lasilla, de remettre les compteurs à zéro et de repartir sur de bonnes bases en usant comme il eut été préférable, à l'aube de nos rencontres virtuelles, du vouvoiement qui s'imposait alors.

 

Tiens donc cher Gil, il ne m'est jamais apparu que nos bases eussent été mauvaises, néanmoins, comme je vous ai en très haute considération, je veux bien me plier à votre lubie de bonne grâce afin d'entrer dans les vôtres.

 

Usons donc de ce vouvoiement si désuet sur le net -mais si charmant- puisqu'il traduira mieux que tout, au vu de certains, le respect que je vous porte.

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