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Le big et le bang du choix du matériel


'Bruno

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(Au début, j'avais prévu comme titre "le yin et le yang du choix de matériel", mais je ne sais pas exactement ce qu'on entend par yin et yang aussi j'avais peur que ce titre ne soit pas approprié ; et puis "le big et le bang", ça sonne bien pour un sujet en rapport avec l'astronomie...)

 

La réflexion qui suit s'adresse probablement plus à ceux qui participent à ce forum en conseillant les débutants, qu'aux débutants.

 

Je veux essayer de mettre en évidence qu'il existe une multitude de façons de pratiquer l'astronomie, et que pour cette raison il n'existe pas "le bon télescope" mais tout un tas de matériel divers qui peut ou non convenir à chacun d'entre nous.

 

Tout part d'une constatation : je trouve que choisir un télescope ne se fait pas selon des critères optiques ou astronomiques, mais selon des critères de pratique personnelle. Ainsi, la récurrente question « planétaire ou ciel profond ? » n'apporte rien. Ce qui compte, c'est de savoir si l'on peut pratiquer l'astronomie le week-end ou seulement en semaine, toute la nuit ou seulement en début de soirée, souvent ou seulement pendant les vacances, dans le jardin ou sur le balcon, si l'on a une démarche scientifique ou plutôt contemplative, etc. Oui, voilà les bonnes questions qui aident au choix du matériel, selon moi. Or il est difficile d'y répondre sans avoir un peu pratiqué...

 

Ce qui suit illustre l'immense variété des façons de pratiquer l'astronomie, et je vais le mettre en évidence en présentant des oppositions (d'où le titre), qui sont en fait juste des pôles entre lesquelles toutes les situations intermédiaires sont possibles - pôles qui sont également légitimes : il n'y a pas le "bon" et le "mauvais" pôle. L'ordre dans lequel elles sont présentées n'a aucune signification a priori.

 

1) Choix rationnel ou passionnel ?

 

Personnellement, je ne sais pas faire autrement qu'effectuer des choix rationnels. Du coup je donne des conseils selon cette démarche. Or elle n'est pas valable pour les personnes qui fonctionnent de façon passionnelle. Je m'explique.

 

Le choix rationnel du matériel consiste à se fixer des objectifs et à choisir le meilleur télescope qui répond à ces objectifs tout en s'adaptant aux contraintes (de budget, de transport, de rangement, etc.)

 

Quand je parle d'objectif, il ne s'agit pas d'objectif astronomique ou optique, mais d'objectif lié à la pratique. Par exemple, il n'est pas pertinent d'avoir pour but de photographier en détail les galaxies si l'on a un budget de 300 €. Et puis je ne pense pas que la majorité des astronomes amateurs ont des objectifs du style « je veux étudier les étoiles variables » ou « je veux photographier des galaxies » (mais il y en a !). Pourquoi fait-on (ou veut-on faire) de l'astronomie ? C'est ça, l'objectif. Exemple : « Je veux passer quelques soirées dans l'année à observer le ciel, je souhaite que ma famille puisse aussi faire de l'observation, notamment durant nos vacances à la campagne, sinon en semaine dans le jardin - car le week-end je n'aurai pas le temps. »

 

À partir d'un objectif bien défini, on choisit un matériel. C'est la démarche rationnelle. Mais il y a aussi la démarche passionnelle. Comme je ne la connais pas, je ne vais pas la détailler. En gros, elle consiste à préférer un télescope sans raison définie, juste parce qu'on l'aime bien ; c'est un peu comme tomber amoureux d'un certain instrument. Pour ceux qui fonctionnent ainsi, le conseil ne peut pas être rationnel, il serait alors inadapté. C'est réellement le télescope (ou la lunette !) dont ils sont tombés amoureux qui leur conviendra, et personne ne sait pourquoi.

 

2) Le beurre ou l'argent du beurre ?

 

Un débutant rentre dans un magasin d'astronomie et demande conseil. Le vendeur lui explique qu'il va lui poser d'abord quelques questions. Voici un dialogue possible :

 

- Vous voulez un grand diamètre ?

- Oui, j'ai lu que c'était le paramètre principal.

- Ah, vous êtes bien renseigné. Vous souhaitez faire de la photo ?

- Ben... pas spécialement.

- Donc vous ne souhaitez pas faire de photo ?

- Je n'ai pas dit ça ! Disons que ce serait dommage de ne pas avoir cette possibilité. Alors disons que je souhaite avoir la possibilité de faire un jour de la photo.

- OK. Est-ce que vous souhaitez un "goto" ?

- C'est quoi ?

- C'est un accessoire qui permet au télescope de pointer directement un objet à la demande.

- Ah oui, ça j'aimerais bien ! Parce que bon, le ciel, c'est tellement étoilé qu'on peut s'y perdre.

- OK. Vous souhaitez une bonne qualité optique ?

- Oui, évidemment !

- Est-ce que je vous livre des oculaires à grand champ ?

- Ah oui, il paraît que c'est bien, j'ai entendu parler. Donc oui !

- OK. Votre télescope, il doit être compact ?

- Comment ça ?

- Il existe des formules optiques qui permettent aux télescopes d'être plus court pour un même diamètre. C'est pratique pour le transport.

- Ah oui, pas bête ! Bon, j'ai une grosse voiture et de la place à la maison, mais si ça facilite le transport, autant choisir cette option.

- Et pour le budget ?

- Le moins cher possible !

 

Vous me voyez venir... Je pense qu'il ne faut pas poser les questions de cette façon, car on occulte un point important : chaque qualité se paie. La compacité est une qualité : à performances égales, un télescope compact coûte plus cher qu'un télescope non compact. La possibilité de faire de la photo est une qualité : à performances égales, un télescope permettant de faire de la photo coûte plus cher qu'un télescope ne permettant pas de faire de la photo. Autre façon de le dire : à budget égal, un télescope compact sera moins performant qu'un télescope non compact, et ainsi de suite.

 

En fait, à budget égal, chaque qualité s'acquiert au détriment d'une autre. On ne peut pas avoir le beurre et le sourire de la crémière, à moins d'en payer le prix (heu... c'est bien comme ça qu'on dit ?)

 

Il faudrait donc poser les questions de cette façon :

- Vous préférez un grand diamètre mais pas de compacité, ou bien le contraire ?

- Vous préférez un pointage automatique mais pas de possibilité de photo, ou bien le contraire ?

- Vous préférez une grande qualité optique mais un petit diamètre, ou bien le contraire ?

(Par exemple.)

 

Chaque fois qu'on souhaite une qualité, on doit savoir quel prix on va payer. Si on veut du diamètre à tout prix, on peut choisir un Dobson, mais adieu la photo. Si on veut un pointage automatique, on dira adieu au diamètre donc à la richesse des images. Et ainsi de suite.

 

3) Souhaits et nécessité.

 

Parlons de la démarche rationnelle. Vu le paragraphe précédent, je pense qu'il faut d'abord fixer une liste de priorités. Établir la liste de ce qu'on souhaite absolument, la liste de ce qu'on aimerait éventuellement, et la liste de ce qu'on ne souhaite pas. Par exemple :

- Je veux : possibilité photo, pointage automatique.

- Éventuellement : diamètre, qualité optique.

- Je ne veux pas particulièrement : compacité.

 

Cette liste pourrait être celle d'un astronome amateur qui dispose d'un jardin et d'un garage pour stocker le matériel, qui souhaite utiliser son appareil photo, et qui ne connaît pas trop le ciel et a peur de ne pas bien pointer.

 

Problème : s'il débute, il n'a peut-être pas assez d'expérience pour estimer que le pointage est si difficile, ou pour savoir à l'avance que l'astrophoto lui plaira, ou pour affirmer qu'il se contentera du jardin. Ça se trouve, il prendra plaisir à apprendre le ciel et pointer à la main, il finira par préférer l'observation visuelle, il se rendra compte que le ciel de son jardin n'est pas très bon et qu'il vaut mieux mettre le télescope dans la voiture et partir en vadrouille... Pire : les souhaits ci-dessus dépassent peut-être le budget !

 

C'est pour ça qu'à mon avis on ne doit rien souhaiter. Ce n'est pas la liste des souhaits qu'il faut établir mais la liste des nécessités. L'objectif a été fixé, il faut donc noter ce qui est nécessaire pour atteindre cet objectif. Si je reprends mon exemple du paragraphe 1, les nécessités sont :

1° - possibilité d'être manipulé par des non-astronomes ;

2° - images gratifiantes ;

3° - possibilité de l'emmener en vacances (si la voiture n'est pas très grande, il faudra un appareil compact).

 

Le reste, c'est le budget qui le fixera. Ici, on n'a pas à souhaiter un pointage automatique, mais c'est peut-être nécessaire à cause du 1°. Si le budget ne permet pas d'obtenir ces trois nécessités, il faudra peut-être revoir l'objectif à la baisse : et si on laissait tomber l'astro en vacances, après tout, ce n'est que trois semaines par an et ça permet de se passer de la compacité (qui coûte cher) ?

 

Pourtant, je suis sûr qu'il existe des personnes pour qui ce sont les souhaits qui mèneront au bon choix. Ce n'est pas une démarche très rationnelle, mais bon...

 

4) Changer ou pas de télescope ?

 

Il existe des astronomes amateurs qui changent de télescope régulièrement. Non pas qu'ils n'en sont pas contents, mais simplement parce qu'ils progressent ainsi. Ils commencent avec une petite lunette d'initiation, puis achètent un gros Dobson pour s'en mettre plein la vue, puis souhaitent faire de la photo et achètent un C8, puis décident de se spécialiser dans les nébuleuses étendues et optent pour une lunette apochromatique courte, puis se lancent dans la recherche de novae avec des jumelles géantes, et ainsi de suite. La "carrière" d'un astronome amateur peut être longue... Ceux-là adaptent leur matériel à la pratique qu'ils souhaitent (visuel ==> gros Dobson, photo des nébuleuses ==> lunette courte, recherche visuelle de novae ==> jumelles géantes, etc. - bien noter que les ==> ne sont que des exemples : on peut très bien choisir pour le visuel une lunette apochromatique, choisir pour la recherche de novae un Newton court, etc.)

 

Il en est d'autres qui, en général après un premier instrument d'initiation, choisissent un matériel qu'ils garderont toute leur vie. Ainsi, celui qui a acheté un C8 pourra faire de la photo, pourra suivre les étoiles variables, pourra découvrir des supernovae par CCD, pourra faire du visuel, de la spectroscopie, etc., le tout dans les limites de son matériel bien sûr. Ceux-ci adaptent leur pratique au matériel qu'ils ont acheté (C8 ==> visuel sur les objets brillants, C8 ==> photo d'objet pas trop étendus, C8 ==> recherche photographique des novae, etc.)

 

Et tous, les premiers comme les seconds, ont fait un très bon choix. Et dans les deux cas, la démarche est rationnelle. La différence, c'est sans doute une question de tempérament. Voilà encore un exemple qui montre que le choix du matériel n'est pas lié à des critères optiques ou astronomiques, mais à des critères personnels.

 

5) Généraliste ou spécialiste ?

 

Il y a des personnes qui veulent tout faire : visuel et photo, planétaire et ciel profond, imagerie CCD et photo numérique, objets faibles et Messier brillants, observer de jour (le Soleil) comme de nuit (le reste), etc.

 

Et il y a des gens qui, parfois très vite, se spécialisent dans une pratique. Certains font de la surveillance d'étoiles variables et en font toute leur vie. D'autres se lancent dans l'astrophoto et ne ressentent pas le besoin de regarder dans l'oculaire... Les spécialistes utilisent en général un matériel optimisé. Par exemple, celui qui ne fait que de l'imagerie CCD de nébuleuses étendues aura une petite lunette apochromatique, pas plus de 80 mm de diamètre - le genre de lunette qui rendrait malade de frustration le spécialiste de l'osbervation visuelle des galaxies qui, lui, a choisi un énorme Dobson (ou peut-être pas, d'ailleurs : il y en a qui se spécialisent avec bonheur dans l'observation visuelle à l'aide d'une petite lunette...)

 

Quand on débute, on est probablement généraliste (mais pas tout le monde.)

 

6) Tout faire en même temps ou pas en même temps ?

 

Mettons qu'on soit généraliste. Même dans ce cas il y a deux possibilités opposées.

 

Celui qui veut tout faire optera pour un matériel permettant à la fois de faire du visuel dans de bonnes conditions, de la photo longue pose, pensera au filtre solaire pleine ouverture pour observer le jour, et à la bonne Barlow pour la photo planétaire... (Il peut aussi opter pour plusieurs télescopes.) Tout ça coûte cher, ou alors, si le budget est modéré, on aura un matériel pas très performant.

 

Il y a donc une deuxième possibilité (celle que j'ai adoptée) : tout faire, mais pas en même temps. La vie est longue ! Pendant dix ans, on ne fait que du visuel, mais de façon optimisée. Puis on arrête tout, on revend tout et on achète un instrument spécialisé photo. Pendant dix ans on ne fait que ça, puis on arrête tout, on revend tout et on achète des jumelles géantes (par exemple). L'avantage, c'est qu'à chaque instant on a du matériel optimisé, et à la fin de sa vie on aura tout fait. En fait, on se spécialise, sauf qu'on change de spécialité de temps en temps.

 

Là encore, c'est une question de tempérament. Et là encore, le choix du matériel en dépend !

 

7) Contemplatifs et scientifiques.

 

Avertissement : j'emploie ici les mots "contemplatif" et "scientifique" uniquement au sens que je vais définir, et probablement pas dans le sens que vous avez en tête (sauf coïncidence).

 

Quelle est notre attitude face à l'univers ? Certaines personnes se sentent en communion avec le ciel (et la nature), trouvent esthétiques les images à l'oculaire, apprécient le silence de la nuit, etc. Je les appelle ici les contemplatifs. Pour eux, le ciel est beau. Observer, c'est passer la nuit dans un champ sous les étoiles.

 

D'autres pratiquent l'astronomie avec ce que j'appelle un esprit scientifique : une séance d'observation est une séance d'observation, leur but n'est pas de passer un bon moment dans le silence de la nuit, leur but est d'observer des astres. Pour eux, le ciel est intéressant. Observer, c'est détailler une galaxie ou examiner une planète.

 

(Rappel : ce sont deux pôles extrêmes entre lesquels on peut être placé, pas une classification caricaturale des astronomes amateurs en deux camps seulement.)

 

La démarche n'est pas la même et amène des choix différents. Certains utilisateurs de "goto" disent : le pointage automatique me fait gagner du temps d'observation. On touche là le point de vue scientifique, mais pas le point de vue contemplatif : pour un contemplatif, observer c'est passer la nuit sous les étoiles, et passer la nuit sous les étoiles à chercher M31 sans le trouver, c'est observer. Pas pour le scientifique !

 

Un esprit scientifique est probablement un avantage lorsqu'on se lance sérieusement dans la photo. Mais ça ne signifie pas qu'un contemplatif sera forcément un observateur visuel. C'est plus complqiqué que ça... En tout cas, ça amène à des choix différents de matériel et là encore, ces choix ne sont pas dictés par des critères optiques ou atronomiques, mais par des crtières personnels.

 

8) Astronomes du dimanche et astronomes du mardi à 4h du matin.

 

Les habitués de Webastro sont sans doute des passionnés, sinon ils ne passeraient pas tant de temps sur le forum. Du coup Webastro n'est pas représentatif de l'ensemble des astronomes amateurs. Les deux pôles opposés dont je vais parler seront encore présentés sous une forme caricaturale, et je rappelle encore qu'il s'agit juste de deux pôles entre lesquels on se situe.

 

L'astronome du dimanche est celui qui observe de temps en temps mais plutôt le week-end et plutôt dans son jardin et plutôt la Lune et les Pléiades, mais qui n'observe pas le soir de la finale de Koh-Lanta ou de la coupe du Monde ni quand il n'est pas en forme ou qu'il n'a pas envie ou même qu'il n'y pensait pas. Cet astronome a d'autres loisirs, et s'il fait beau samedi soir ça ne l'arrange pas car le dimanche matin il part à la pêche. Après tout, on n'est pas obligés de n'aimer que l'astronomie. Celui-là n'aura bien sûr pas besoin du même matériel que celui qui observe même en semaine, même au milieu de la nuit, même le mardi à 4h du matin.

 

Celui-ci habite exprès à la campagne, rempli son agenda en fonction de la Lune, possède une voiture spacieuse à cause du gros matériel, met des lunettes de Soleil à la maison pour optimiser sa vision nocturne, passe toutes ses soirées sur Webastro (de toute façon, ce soir à la télé on a le choix entre Koh-Lanta ou du foot, alors bof) et part en vacances dans le trou du cul de la France parce qu'il y fait plus noir qu'ailleurs (logique).

 

Ne soyons pas étonné si le premier a besoin d'un pointage automatique (je dis bien "si"). Évidemment, comme il ne dépense pas des cents et des milles en astronomie, vu son budget il aura un petit télescope. Mais il observe assez peu et n'est jamais blasé en regardant les Pléiades. Alors que le second, la dernière fois qu'il a daigné les regarder, c'était quand son télescope était en réaluminure et qu'il a dû ressortir son vieux 300/1500.

 

On ne peut pas conseiller un astronome du dimanche avec les critères d'un astronome du mardi à 4h du matin, ni inversement bien sûr. Et là encore, tout est une question de tempérament.

 

9) Splendeurs du ciel profond et vagues taches floues.

 

Je reviens sur cette histoire d'être blasé ou pas en regardant les Pléiades. C'est un point très important.

 

Il y a des astronomes amateurs qui observent visuellement le ciel profond et trouvent ça magnifique. Pourtant, ils voient beaucoup moins de choses que sur les photos, il n'y a pas de couleur, rien n'est bien contrasté, de plus souvent il faut utiliser la vision décalée. Certes, c'est le fait de connaître leur véritable nature qui participe à la beauté de ces objets : ces taches floues ne sont pas de petits nuages nocturnes, mais des nébuleuses d'où naissent de nouveaux soleils, des galaxies qui en contiennent des milliards et sans doute au moins autant de planètes, des résidus de l'explosion cataclysmique d'une étoile géante, etc.

 

Oui, mais n'empêche qu'à l'oculaire ce ne sont que des taches floues. Et pour d'autres astronomes amateurs, ça reste quand même décevant. Même à l'oculaire d'un télescope de 500 mm les images restent peu contrastées, il faut encore la vision décalée et les galaxies restent en noir et blanc.

 

Les uns se "contenteront" d'un petit diamètre toute leur vie, les autres auront vite besoin de se lancer dans l'astrophoto. Ou pas.

 

C'est important d'y penser, car certains débutants sont désagréablement surpris la première fois qu'ils voient une nébuleuse dans leur télescope de 115 mm et comprennent leur erreur : ils auraient dû acheter un 250 mm ! Sauf que... leur première vision au 250 mm les décevra tout autant, et ils risquent d'être déçus même dans un 500 mm. Peut-être qu'ils n'auraient pas dû acheter un télescope, tout simplement ? D'autres débutants sont enthousiastes dès leur première vision dans la petite lunette de 60 mm. Souvent, ce n'est pas la tache floue qui les enthousiasme, c'est le fait de contempler l'univers en direct et non pas dans un livre. Eux risquent d'aimer ça, et jamais ils ne seront blasés en regardant les Pléiades. Normalement.

 

10) To be astram or not to be astram ?

 

Je disais plus haut : peut-être qu'ils n'auraient pas dû acheter un télescope... Ben oui, on peut même envisager des cas où le meilleur conseil à donner à un débutant serait de ne pas se lancer dans l'astronomie. S'il idéalise la pratique de l'astronomie, s'il n'est pas assez disponible et s'il ne peut pas accéder à un site correct (impossible le week-end, pas trop tard en semaine, uniquement depuis le balcon qui donne plein nord...), si son budget ne lui autorise qu'un petite lunette de 60 mm ou un instrument médiocre de supermarché, ne risque-t-il pas de jeter son argent par les fenêtres en achetant du matériel d'astronomie ?

 

Là encore, question de tempérament.

 

La conclusion.

 

Il est très difficile de bien choisir son matériel lorsqu'on a de l'expérience, qu'on adopte une démarche rationnelle, qu'on a un budget conséquent et qu'on connaît son tempérament.

 

Il est encore plus difficile de bien chosir son matériel lorsqu'on manque d'expérience, ou que le budget est limité, ou qu'on ne sait encore pas trop de quelle façon aborder la pratique de l'astronomie.

 

Quant à choisir le matériel à la place d'un débutant, autant dire que c'est impossible !

 

C'est pourquoi, et là je m'adresse à un débutant qui me lirait, j'estime qu'il ne faut pas tenir compte des conclusions dans les conseils que vous allez recevoir. Vous devez tenir compte uniquement des arguments. Si l'on vous conseille un 115/900, ne retenez pas "115/900", mais regardez pourquoi on vous fait ce conseil, voyez si vous vous reconnaissez dans les arguments mis en avant, essayez de vous mettre à la place de celui qui s'est mis à la votre.

 

Et si vous trouvez que choisir un télescope, c'est bien compliqué, eh bien abandonnez l'idée de trouver "le bon télescope" : c'est impossible. À la place, choisissez un 130/900 de base. Ce modèle est un bon télescope d'initiation, ne coûte pas trop cher et permettra de découvrir toutes les facettes de l'observation et ainsi de les évaluer par rapport à ses goûts et son tempérament. N'est-il pas plus rationnel de débuter avec un instrument d'initiation ?

 

Mais le choix rationnel n'est pas forcément le meilleur choix.

 

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(Merci au sympathique modérateur qui a corrigé la faute de frappe du titre ! - Dire que j'avais tout tapé dans un éditeur puis lu et relu... sauf le titre. :))

 

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(Ah, en fait c'était une animatrice... Merci Takaya ! Et merci pour les indications pour le faire tout seul, en fait j'utilise tout le temps l'éditeur rapide et j'aurais dû aller voir l'éditeur complet...)

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C'est un bon début de réflexion, merci Bruno!

Je crois pouvoir dire que Bruno a écrit cette analyse après que j'aie lancé ce sujet chez les animateurs. Puisque le sujet devient public, je donne ma question aux animateurs:

 

Bonsoir!

 

Je voudrais tirer des conclusions des sondages initiés par Bruno (photo ou visuel), Cémoi (goto) et Sylvain (montures).

Il apparaît, en ne tenant compte que des avis tranchés:

 

Choix des montures: 46% préfèrent les équatoriales, 34% les Dobson.

Goto: Parmi les équatorialistes, 34% utilisent le goto, 38% ne l'utilisent pas. Et 40% ne font pas de photo!

 

Il me paraîtrait donc souhaitable qu'en matière de conseil, notamment chez les débutants, nous tenions compte de cette photo de la population, et que nous conseillions tout autant le Dobson, l'équatoriale, avec et sans goto.

Et ceci à travers des matériels autant que possible évolutifs, qui ne conduisent pas à une impasse, permettant aux débutants, passée la première initiation, de choisir en connaissance de cause le futur "Tuyau de leur vie".

Puis, ayant défini ensemble une ligne directrice à l'animation, que nous fassions part de cette ligne aux forumeurs, afin qu'ils connaissent l'esprit de nos dires.

 

Et vous, qu'en pensez vous?

 

 

Ma question aux collègues animateurs vient de ce que nous ne parvenons pas, au sein même de l'équipe des animateurs, à dégager une ligne de conseil réellement consensuelle. Pour autant, je crois pouvoir dire que nous souhaitons sortir du caricatural visuel ==> Dobson, équatorial ==> photo, goto ==> pas de "vraie" astro etc...

 

Le sujet est devenu public, c'est une bonne idée. Maintenant, quel est votre avis, à vous, lecteur? Que doit-on conseiller aux débutants qui ne peuvent essayer des matériels en club?

 

:)

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" Que doit-on conseiller aux débutants qui ne peuvent essayer des matériels en club? "

 

Difficile question pour vous, Gégé...

Je crois qu'il faut d'abord leur conseiller de ne pas se précipiter.

Moi-même débutant, j'ai décidé de prendre mon temps, tout le temps qu'il faudra pour m'informer sur ce forum, décider sereinement de mes choix en fonction de l'objectif que je me suis fixé et de mes moyens financiers.

Alors, je lis, je lis tous les sujets qui m'intéressent et, consciemment ou pas, ça mûrit petit à petit.

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Formidable.

Bruno, c'est formidable.

Tu as fait un post extraordinaire qui détaille très exactement ce que j'ai posté de façon extrêmement plus laconique à la suite du sujet de Gégé dans le forum anim, avant que je tombe sur ton texte.

 

J'applaudis des deux main.

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:):):)

 

Bravo aux anims qui se défoncent pour aider les débutants à faire leur choix...

 

Il ne suffit pas de balancer des conseils, effectivement, et j'espère que toute la communauté webastro apprécie à leur juste valeur ces réflexions qui demandent du temps.

 

PS : Bruno, j'ai modifié le titre, mais tu peux le faire toi-même : éditer (1er post), aller en mode avancé, et là ton titre est modifiable.

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Bonjour

 

Bravo pour cette remarquable analyse qui témoigne d'une longue et belle expérience !

Une seule et misérable remarque : peut être pourrait on y rajouter un conseil concernant les clubs : à mon humble avis c'est bien là que le novice pourra se rendre compte de ce que ce qui est visible à l'oculaire n'a qu'un lointain rapport avec les "photos" des revues...

 

Cieux clairs

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Bonjour

Très intéressant tout çà.

C’est vrai qu’il est difficile de savoir par quoi l’on est attiré( visuel, photo, dob etc.):?:

Mon conseil, qui n’est peut être pas le meilleur.;)

Avant d’acheter, et de le regretter plus tard(matos pas adapter)

Mon avis est de (sacrifier):rolleyes: quelques euros 50 a 80 plus coût de quelques déplacements.

c’est de s’inscrire dans un club.

Il y aura le matos du club, celui des adhérents, et de voir milles et une manière de faire de l’astro.

De tester, de voir, de comprendre, et de se faire de bons potes.

Il y a dans certain club, le prêt de matériel

Il y a aussi une liste dans le forum d’a coté le dossier(caca)pour choisir un télescope suivant son budget ses goûts, transport, etc.etc.

Avec les remarques de Bruno:1010:

Y plus qu’a

alain

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Je crois pouvoir dire que Bruno a écrit cette analyse après que j'aie lancé ce sujet chez les animateurs.

Plus précisemment, c'est principalement à cause de ton message n°14 dans la discussion de Guitou. Mais pas seulement : ça faisait pas mal de temps que je voulais faire remarquer que ce ne sont pas les critères optiques qui comptent mais des choses plus personnelles.

 

peut être pourrait on y rajouter un conseil concernant les clubs : à mon humble avis c'est bien là que le novice pourra se rendre compte de ce que ce qui est visible à l'oculaire n'a qu'un lointain rapport avec les "photos" des revues...

Je ne me suis jamais trop exprimé à ce sujet... Mais je suis parfois agacé par des conseils du genre « va voir dans un club, tu pourras manipuler plein de télescopes ». Je me mets à la place des membres du club, à qui on envoie des personnes qui viennent toucher et qui ne reviendront plus jamais. Je préferais lire « engage-toi dans un club, tu progresseras plus vite ».

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Je ne me suis jamais trop exprimé à ce sujet... Mais je suis parfois agacé par des conseils du genre « va voir dans un club' date=' tu pourras manipuler plein de télescopes ». Je me mets à la place des membres du club, à qui on envoie des personnes qui viennent toucher et qui ne reviendront plus jamais. Je préferais lire « [i']engage[/i]-toi dans un club, tu progresseras plus vite ».

 

Bonjour.

Encore une EXCELLENTE remarque qui contribue parfaitement et qui démontre la parfaite sensibilité au problème du "débutant" par notre 'Bruno.

Ceci dit, la population des clubs est aussi diversifiée que les clubs eux memes, entre ceux qui observent, ceux qui "conférencent", ceux qui débatent entre eux, ceux qui n'acceptent que les membres de 10 sociètes savantes, etc ;) ;)

 

Cieux clairs

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Bruno

pas d'accord :confused:

On va voir dans un club.

Et si on aime on adhère ou on s'engage comme tu veux.;)

Comme dans tout début d'une nouvelle activité, on n'est pas sur d'y prendre goût ?

on goûte et on savoure:rolleyes:

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Salut !

 

Bien d'accord avec Bruno... surtout sur le passege de "l'instrument coup de coeur" !

 

Toi, tu es un forumeur du mardi 4h du mat' vu l'heure à laquelle tu postes ce genre de discut' :be:

 

Encore bravo !

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Ma remarque sur les clubs vient de mon expérience, c'est assez personnel et c'est pour ça que d'habitude je ne dis rien.

 

Ce qui m'agace, ce n'est pas de conseiller aux débutants d'aller dans un club, c'est de le conseiller d'une certaine façon, d'une façon qui présente le club comme juste un endroit où on pourra tester du matos. Je trouve qu'on doit venir dans un club dans le but de participer (mais effectivement, on peut essayer et laisser tomber si ça ne nous plaît pas), pas dans le but de tester du matos.

 

J'ai fait partie d'un club et je n'ai jamais refusé de laisser des gens regarder dans mon télescope (j'ai un bon souvenir d'une famille du village d'à côté qui s'est arrêtée par curiosité et à qui j'ai fait un petit tour du ciel, puis m'a invité à prendre un verre à 2h du matin...) Mais je sais que je préfère montrer le ciel à une personne qui restera au club que montrer le ciel à un inconnu de passage. Je ne dis pas que c'est bien, mais je ne suis peut-être pas le seul...

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Les critères optiques, c'est par exemple : je veux tel diamètre, telle focale, plutôt un Maksutov qu'un Schmidt-Cassegrain, pas de collimation, etc.

 

Les critères astronomiques : j'aimerais observer des planètes plutôt que des galaxies, plutôt en grand champ, plutôt en couleur, etc.

 

Non. On ne peut pas vouloir tel diamètre et telle focale si le budget n'est pas suffisant. On ne peut pas vouloir observer le ciel profond à grand champ si on ne peut observer qu'en ville.

 

Les critères personnels : disponibilité, démarche scientifique ou contemplative, motivation, généraliste ou spécialiste, goût des taches floues ou pas, disponibilité, etc.

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Bravo Bruno!

Effectivement, il faudrait mettre ce premier post en épinglé de la section débutants, c'est évident.

C'est amusant comme on se reconnaît dans chacune des facettes que tu décris, signe que ton étude est bien fondée et approfondie.

J'avoue que depuis quelques temps, lorsque je donne un conseil, je pense à tes préceptes, donner plus d'arguments que de conclusions.

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Whaouu !!

 

Merci beaucoup 'Bruno pour ton analyse plus que complète.

J'espère que cela va aider de nombreuses personnes !

 

C'est vrai qu'une analyse aussi bien réalisé meriterai d'être épinglé !!

 

Merci encore !!

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Tout bon ce post Bruno !

 

La partie « splendeurs du ciel profond et vagues taches floues » est vraiment excellente ! C’est tout-a-fait ca !

 

]Maintenant, quel est votre avis, à vous, lecteur? Que doit-on conseiller aux débutants qui ne peuvent essayer des matériels en club?

 

 

Je partage l’avis de Bruno : un 130/900 (voire un 130/650 ou un 150/750 vu les prix en baisse) me semble un bon compromis pour un débutant sans options définies.

 

J’ai démarré avec un 130/650 et j’ai maintenant un 200/1000 sur SVP, + une base dobson maison pour le visuel. Mais, meme si je prefere aujourd’hui le dobson pour le visuel, il me semble que l’équatoriale est aussi plus didactique ds un premier temps, pour apprendre a se situer dans le ciel : commencer par repérer la polaire, visualiser la ligne de l’ecliptique, et peu a peu comprendre comment ca tourne. La facilité d’installation (ie le poids, je sortais mon 130 sur EQ2 d’un bloc, avec tube et contrepoids) est aussi un critère. Enfin, comme au debut on est souvent attiré par les planetes, le suivi à l’equatoriale me semble pratique (meme pour le ciel profond… j’avais tjrs peur de « perdre » les cibles que j’avais mis un temps fou a trouver…)

 

ce post ne pourrait-il pas être mis dans la catégorie des posts dits importants "en tête de gondole" ?

ne faudrait-il pas vérifier la cohérence des différents posts "importants" avec ce post-ci ?

 

Absolument. Et comme tu dis , peut etre faire un peu le tri…(nb : meme si ce sont tous de tres bon posts, certains sont déjà plus « spécialisés »)

 

 

Sinon, je pense que l’ajout d’un glossaire serait certainement utile, pour eviter d’expliquer barlow, monture, coulant, F/D a longueur de posts.

 

Pour le choix, j’aime aussi bcp le post de littlesoket budget 300 euros, qui balaie la gamme disponible. Il faudrait peut-etre actualiser les prix, certains ont bien diminué. (ou mettre une fourchette) . Voire en refaire à 500 et 1000 euros. Je trouve que ce post-ci est très complémentaire : d’une part les arguments et la reflexion, de l’autre les exemples concrets.

 

Enfin, meme si ca semble un truisme, une des choses que j’apprecie le plus ici est l’expérience ( vecue plutot que livresque) que l’on y partage. Par exemple, j’aime bien trouver des astrams qui ont le meme matos que moi : que ce soit ds les croas ou dans les photos, ca permet de se situer, de jauger son ciel, de decouvrir les défauts ou les potentiels de son matériel, etc… Dans cette optique, ca pourrait etre sympa de faire une liste des membres inversée : classée par materiel (disons le tube, pour la monture on peut faire le tri…) , avec la liste de tous les heureux possesseurs. Pour le debutant, ca peut aussi aider a se faire une idée.

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Merci Bruno pour un post qui va devenir incontournable! ! Somme d'une expérience accumulée sur le terrain mise en miroir avec les interrogations rencontrées sur le forum.

Un résumé concis de quelques dizaines de milliers de discussions "débutants" mais aussi "confirmés". Il fallait le faire.:o

 

Personnellement, j'y retrouve le cheminement qui est le mien, cheminement en constante évolution (ça aussi Bruno l'a décodé). Je ne dirai pas dans quel(s) profil(s) je me reconnais (si jamais ma femme me lit...), mais c'en est presque effrayant, cette impression d'être déchiffré, lu comme un livre ouvert :regarde: brrr...

 

Bon post, décidément. Lecture à conseiller si l'on n'a pas quelques dizaines de soirées pour "éplucher" le forum de WA.

 

Encore bravo :1010:

 

ca pourrait etre sympa de faire une liste des membres inversée : classée par materiel

Bonne idée. Il faudrait presque un nouveau sous forum, avec un post par instrument.

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Bonne idée, le glossaire ! (message n°20 d'Otzi) Il y a sans doute ce genre de définitions dans la WApédia, mais je pense qu'il serait utile de les réunir dans un sujet épinglé, car c'est surtout dans le Support Débutants que c'est utile (normalement...)

 

Je ne pense pas que cette discussion doive être épinglée, sinon on aura plein de sujets épinglés, ça va être le fouilli. À mon avis, les sujets épinglés doivent être uniquement ceux sur le fonctionnement du forum. Par contre, peut-être qu'il pourrait être utile d'épingler un sujet dans lequel on donnerait les liens de dix ou de quarante discussions qui semblent particulièrement intéressantes ?

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Par contre, peut-être qu'il pourrait être utile d'épingler un sujet dans lequel on donnerait les liens de dix ou de quarante discussions qui semblent particulièrement intéressantes ?

 

Effectivement ...après verification, c'est un peu le concept du post "important a lire par tous les debutants" de littlesoket.

 

Mais pour la clarté, on pourrait les regrouper par themes ds 3 ou 4 posts principaux :

 

- Choix du materiel (celui-ci, budget 300 euros, si on abandonnait la photo, idees fausse sur le materiel d'astro, etc)

- Utiliser son materiel (coordonnées celestes, mise en station, nettoyage, point rouge et chercheurs, )

- Suggestions de promenades (le dobson desinvolte, le catalogue messier de littlesoket, le ciel aux jumelles , et j'en oublie...)

- Glossaire

- Qui a quoi ? (materiel des membres)

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Je ne me suis jamais trop exprimé à ce sujet... Mais je suis parfois agacé par des conseils du genre « va voir dans un club' date=' tu pourras manipuler plein de télescopes ». Je me mets à la place des membres du club, à qui on envoie des personnes qui viennent toucher et qui ne reviendront plus jamais. Je préferais lire « [i']engage[/i]-toi dans un club, tu progresseras plus vite ».

 

Je comprends ce que tu veux dire, mais de nombreux clubs organisent des journées ou plutôt nuitée portes ouvertes tout public :)

 

Souvent quand j'envoie un débutant en club c'est dans cet esprit là : lors d'une journée porte ouvertes, l'infrastructure est mise en place pour les acceuillir, les matos préparés, les anims présent et près à répondre aux questions ....

 

;)

 

Je penserai à ta remarque lorsque j'en enverrai un direction club en pensant à ce que je viens d'expliquer et qui, pour moi, coulait de source :p

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Pour le glossaire, c'est en route:

 

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=13535

 

encore pas mal de boulot question matos etc..., mais avec la WApédia, Google et tout je pense qu'avec un minimum d'efforts on trouve l'information.

 

On ne va quand-même pas épingler un bouquin non plus hein?

 

Ceci dit c'est une belle analyse, je vais encore la relire avant de continuer sur l'idée.

 

Patte.

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