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Telescope rouge pompier !?


sunfish22

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Posté

Bonsoir,

 

Petite devinette pour finir la soirée : Quelle est l'histoire de ce beau télescope rouge pompier ? :?:

 

2992584735_072047728c.jpg?v=0

 

Maman Belette est hors concours bien sur ! :be:

 

Jean

Posté

Grande plaque arrière probablement pour la photographie... ce telescope bien protégé contre la rouille n'a-t-il pas fait partie du grand projet de cartographie photographique du ciel :?:

Posté

Bonsoir ERS,

 

Grande plaque arrière probablement pour la photographie...

 

Bonne observation ! Indice capital effectivement ! :)

 

Un indice de taille : les plaques photos étaient visualisées avec un comparateur à clignotement (Blink comparator)

 

ce telescope bien protégé contre la rouille n'a-t-il pas fait partie du grand projet de cartographie photographique du ciel :?:

 

Mais, Il a servi à une autre mission .:confused:

 

Jean

Posté

Bonsoir Jeannot,

 

Il s'agit du télescope de 13 pouces de diamètre (33,02 cm) de l'observatoire Lowell à Flagstaff (Arizona) avec lequel Clyde William Tombaugh a pris trois plaques photographiques qui lui ont permis de découvrir Pluton le 18 février 1930.

 

Roger.

Posté

... en revanche sa configuration m'étonne:

 

je vois bien la lunette-guide en dessous sur l'image, mais j'ai du mal à visualiser le chemin optique pour la photographie: la grande plaque à cet effet se trouvant là où devrait être le miroir...

 

s'agit-il d'un réfracteur :?:

 

:cool: Je me réponds à moi-même, la réponse de Roger15 m'ayant bien orienté:

 

il s'agit d'un "13-inch (3 lens element), f/5.3 refractor astrograph" donc bien d'une lunette... avec la plaque "BLUE" en place ;)

Posté
Bonsoir Jeannot,

 

Il s'agit du télescope de 13 pouces de diamètre (33,02 cm) de l'observatoire Lowell à Flagstaff (Arizona) avec lequel Clyde William Tombaugh a pris trois plaques photographiques qui lui ont permis de découvrir Pluton le 18 février 1930.

 

Roger.

 

Et bien Roger je suis doublement content ! :be: Quel bonheur de te lire à nouveau sur le forum .. et avec la bonne réponse en plus.

 

Il s'agit en effet du Telescope qui a recherché la Planète X après la mort de Percival Lowell

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Clyde_William_Tombaugh

 

Retour magistral ! Bienvenue sur WA Roger ;)

 

Jeannot

Posté
... en revanche sa configuration m'étonne:

 

je vois bien la lunette-guide en dessous sur l'image, mais j'ai du mal à visualiser le chemin optique pour la photographie: la grande plaque à cet effet se trouvant là où devrait être le miroir...

 

s'agit-il d'un réfracteur :?:

 

:cool: Je me réponds à moi-même, la réponse de Roger15 m'ayant bien orienté:

 

il s'agit d'un "13-inch (3 lens element), f/5.3 refractor astrograph" donc bien d'une lunette... avec la plaque "BLUE" en place ;)

 

Vu sur ce site : http://www.astrosurf.com/adagio/voyages/usa2000/lowell.html

 

Le télescope de Schmidt qui a permis la découverte de Pluton a été conservé et peut être visité, ainsi que le comparateur de Blink de la découverte.

Ce Schmidt a un diamètre de 32 cm et une focale de 1,70 m. Il utilisait des plaques photographiques de 35 x 42 cm.

Le télescope de Schmidt (photo Adagio) : lo_schmidt.jpg

 

Jean

Posté

Merci pour ces précisions sunfish22 :)

 

Mais je connaissais Schmidt pour ses lames correctrices, et ses chambres photographiques à miroirs, pas pour ce type d'astrographe refracteur :?:...

 

Et content aussi de retrouver Roger15 :)

Posté

Mais je connaissais Schmidt pour ses lames correctrices, et ses chambres photographiques à miroirs, pas pour ce type d'astrographe refracteur :?:...

 

A creuser effectivement , tu me poses une colle :confused: On va demander une subvention à WA pour aller voir sur place :be:

 

Pour finir avant d'aller se coucher :

 

Clyde Tombaugh sur son comparateur à clignotement , qui permettait de visualiser rapidement une plaque puis l'autre afin de détecter des mouvements d'astéroides ... ou de planète X entre les 2 poses !

 

blink.gif

 

Tombaugh rechercha la planète X pendant 13 ans, jusqu'en 1943 ! 13 ans derriere son blink comparator à visualiser des plaques photos ! On peut dire qu'il aura vu des étoiles ! :be:

 

Jean

Posté

Bonjour ERS, bonjour jeannot, :)

 

Pour répondre à votre interrogation sur l'instrument qui a permis de découvrir Pluton, voici la description qu'en a fait Clyde Tombaugh dans "l'Astronomie" (le bulletin de la Société Astronomique de France) de décembre 1981 à la demande d'Audouin Dollfus (pages 527 à 545) dans un article intitulé "La recherche d'une planète trans-neptunienne" :

 

A la page 529 Clyde Tombaugh déclare : « Lowell mourut alors soudainement, en novembre 1916 ; de ce fait, le programme de recherche fut stoppé brutalement. Lowell était, à cette époque, extrêmement déçu de ne pas avoir trouvé sa planète X. D'autres recherches furent menées çà et là sur le sujet mais elles échouèrent également.

 

Avant de mourir, Lowell conjura ses jeunes assistants de ne pas baisser les bras. Ils sentirent qu'il leur faudrait une chambre photographique plus puissante mais l'Observatoire Lowell n'eut jamais les moyens de se l'offrir et ceci jusqu'en 1928, date à laquelle Lawrence Lowell, le frère de Percival, Président de l'Université de Harvard, fit don de 10 000 dollars pour construire l'astrographe de 33 cm. Cette chambre très puissante fut achevée au tout début de 1929. En fait, elle n'était pas totalement opérationnelle quand j'arrivai à Flagstaff en janvier 1929.

 

Je rejoignis l'équipe de l'Observatoire Lowell dans des circonstances particulières. En 1928, je constuisais mon troisième télescope de 230 mm de diamètre et de 2 mètres de focale. Le tube faisait 2,1 m de long. J'avais taillé mon miroir à la main et je l'avais poli sur un réseau de poix de 23 cm, en utilisant du rouge. Pendant six semaines, j'avais dû me battre pour obtenir une parabole aussi précise que possible. Cela s'avéra payant, le télescope fournissant des images saisissantes de netteté de la Lune et des planètes, avec un grossissement linéaire de 400 fois. Fin 1928, je fis des dessins des taches de Mars et des bandes de Jupiter et je les fis parvenir au Docteur Vesto Melvin Slipher (1875-1969), directeur de l'Observatoire Lowell. Il était bien placé pour comparer la finesse des détails avec les photographies récemment obtenues dans son établissement.

 

Slipher fut impressionné, c'est évident. En attendant, il devait faire face à d'autres problèmes car à cette époque le budget de l'Observatoire était pour le moins limité. L'équipe des astronomes comprenait trois hommes d'un certain âge, aucun assistant. Il n'avait pas les moyens d'engager un astronome d'expérience. Et même s'il les avait eus, le Docteur Slipher était sceptique quant à la volonté d'une telle personne de travailler sur un sujet si rébarbatif.

 

La recherche d'une planète, à cette époque, laissait entrevoir peu d'espoir, à en juger par les déboires des travaux antérieurs.

 

Le Docteur Slipher cherchait plutôt un jeune amateur passionné et il misa sur moi. Après un échange de lettres en décembre 1928, il me proposa de venir à l'Observatoire Lowell pour une période d'essai de trois mois, dans le but de prendre des plaques à l'aide d'une nouvelle chambre, dans une coupole réfrigérée. En fait, je suis resté 14 ans...

 

Ayant été fermier, j'étais habitué au travail pénible, aux dures conditions de l'existence et au découragement. J'avais seulement un diplôme de collège, beaucoup de connaissances d'astronomie acquises sur le tas et un moral de fer. N'importe comment, je voulais quitter cette ferme du Kansas, car nous avions perdu tout notre blé en juin 1928, à la suite d'un orage de grêle catastrophique.

 

J'aspirais à une vie plus exaltante dans les jardins de l'astronomie. J'étais prêt à travailler pour rien pour arriver à mes fins.

 

Quand je pris le train de la ligne « Santa Fe » à Larned (Kansas), je n'avais pas assez d'argent dans ma valise pour le billet retour.

 

J'étais à peine arrivé à Flagstaff que j'appris que le but de la nouvelle chambre était la recherche d'une nouvelle planète.

 

L'équipe de l'Observatoire, en particulier le Docteur V. M. Slipher, avait passé beaucoup de temps à définir un plan adapté à la lunette de 33 cm fabriqué par Stanley Sykes, le technicien de l'Observatoire qui réalisa l'essentiel de la monture équatoriale.

 

Fin février et tout le mois de mars 1929, le Docteur Slipher fit de nombreux essais sur le nouvel appareil, et je travaillai en étroite collaboration avec lui. J'appris comment faire fonctionner l'instrument et développer les grandes plaques 35 x 46 cm. Un jour enfin il me dit : « maintenant vous pouvez voler de vos propres ailes » et il ne m'accompagna plus dans la coupole.

 

Je me sentis alors un peu désemparé car j'éprouvais encore quelques difficultés qu'il me fallait aplanir. La lunette de 33 cm avait fait une sérieuse incursion dans le programme spectrographique du Docteur Slipher et il semblait impatient de s'y remettre.

 

Je commençai la routine photographique en avril 1929. Slipher m'avertit que l'examen des plaques au microscope comparateur serait fait par des personnes plus expérimentées.

 

Après avoir pris deux plaques dans la constellation des Gémeaux, ceux-ci les examinèrent mais quelque peu hâtivement. Ils semblèrent déçus de ne pas trouver la planète X et ne voulurent plus, dès lors, utiliser l'appareil.

 

Lampland, qui était le plus expérimenté dans l'exercice, se trouvait à l'Université de Princeton au printemps 1929. La secrétaire aurait pu s'en sortir mais elle était débordée de travail.

 

A la fin du mois de juin [1929], j'avais recueilli 100 plaques environ, chacune représentant une heure d'exposition. Mais seules quelques-unes avaient été observées au comparateur. Le Docteur Slipher commençait à désespérer et, fin juin, il me demanda d'examiner les plaques moi-même. J'en fus abasourdi. Chaque plaque contenait environ 150 000 étoiles. La tâche était gigantesque.

 

Maintenant, beaucoup d'entre vous doivent penser que c'était plutôt flatteur pour moi. Pourquoi diable le Docteur Silpher avait-il reporté sur moi la responsabilité de trouver la planète X ? En fait, Slipher s'était rendu compte que la tâche nécessiterait une énorme disponibilité et beaucoup de temps, ce qu'il n'avait pas.

 

Néanmoins j'avais des doutes quant au succès de l'entreprise.

 

Pendant quelques semaines, je commençais à comparer deux plaques. Je rencontrai plusieurs douzaines d'astéroïdes qui s'étaient déplacés entre les deux photographies. Mais comment distinguer la planète X des astéroïdes ? Mon moral était au plus bas.

 

Je me mis alors à étudier le mouvement apparent journalier de plusieurs planètes sur une période de deux ans environ, d'après leur position dans l'American Ephemeris and Nautical Almanac. Je me rendis bientôt compte que la solution était de photographier les régions du zodiaque strictement à leur opposition (180 degrés du Soleil). Cela évite l'aspect presque "stationnaire" des astéroïdes qui imite alors le petit déplacement caractéristique des planètes très lointaines. En outre, plus celles-ci sont lointaines, plus leur déplacement journalier vers l'Ouest est petit.

 

Ce mouvement apparent rétrograde à l'opposition résulte du vecteur déplacement tangentiel de la Terre sur son orbite, annulant et même dépassant le déplacement vers l'Est des planètes. Cela fournit un moyen de calcul des parallaxes grâce auxquelles la distance approximative de n'importe quelle planète suspecte peut être rapidement déterminée.

 

Je me rendis alors compte qu'un nombre considérable de plaques que j'avais prises durant le printemps 1929 avaient violé ce principe capital.

 

J'expliquai alors à V. M. Slipher qu'il était inutile de comparer ces plaques et qu'il faudrait reprendre l'étude de ces régions l'année d'après, au moment de l'opposition. Dans ces seules conditions une planète pouvait être examinée avec précision et certitude. Il m'approuva.

 

Les pluies de l'été touchaient à leur fin et, en septembre, je commençai à photographier les régions du Verseau et des Poissons. Celles-ci présentaient l'avantage d'être proches du méridien à minuit et facilitaient le programme d'une nuit de travail. Bientôt je mis au point une méthode consistant à prendre trois plaques de la même région en une semaine et à choisir ainsi la meilleure paire à examiner au comparateur. La plaque restante servait à répertorier les centaines de fausses planètes suspectes rencontrées, la plupart d'entre elles étant faibles d'éclat, à la limite de la magnitude de la plaque.

 

Maintenant, j'avais un meilleur moral et je menai ma recherche plus intensément. Peut-être la planète X était-elle plus faible d'éclat que Lowell ne l'avait pensé. Je descendis donc jusqu'à la magnitude 17, sous la limite de toutes les mesures précédentes. Je pourrais ainsi trouver quelque planète non attendue. J'étendis également ma méthode à l'entière ceinture zodiacale.

 

A la fin de 1929, j'affrontais les régions Est du Taureau, très riches en étoiles. Le temps requis pour comparer deux grandes plaques variait de trois jours à deux semaines. Leur examen prenait du retard. Celles des riches régions de la Voie Lactée, à l'Ouest des Gémeaux, contenaient environ 400 000 étoiles chacune. Je décidai alors de différer leur étude au comparateur.

 

Le matin du 18 février 1930, j'examinai deux plaques centrées sur Delta Geminorum [Delta des Gémeaux], région moins peuplée mais de 160 000 étoiles néanmoins. A 16 heures j'avais couvert le quart de deux plaques. Mon habitude était en effet d'examiner les clichés par sauts de deux centimètres en hauteur et un centimètre en largeur (l'échelle des plaques était de 3 cm par degré). Alors que je passais au champ de 2 x 1 cm suivant, à 2 cm à l'Est de Delta Geminorum environ, je distinguai soudain une image de magnitude 15 apparaissant et disparaissant au rythme de l'obturateur automatique, alternant les vues d'une plaque à l'autre.

 

Une autre image de magnitude 15, 3,5 mm plus loin, faisait de même. « Ça y est ! » m'exclamai-je. Un grand frisson me parcourut. Le décalage était juste celui que j'avais prévu, indiquant une distance de 1 500 millions de kilomètres au-delà de l'orbite de Neptune.

 

Je passai en commande manuelle et commençai à observer intensément les images à l'aide d'une petite loupe. Chacune des deux images était bien sur une plaque différente. Le mouvement était-il rétrograde comme il aurait dû l'être ? Oui ! L'image du 29 janvier était à l'Ouest de celle du 23. Je pris alors une règle pour mesurer le déplacement. Il était de 3,5 mm en six jours. Puis je changeais une des deux plaques et remis celle du 21 janvier. L'image devait se trouver à 1 mm à l'Est de celle du 23 janvier puisque l'intervalle entre les deux clichés valait 1/3 de la paire originelle. Elle était exactement à la bonne place.

 

Maintenant, j'étais sûr de moi à 100%. Avec une excitation grandissante je sortis les trois plaques 20 x 25 cm prises simultanément par la chambre de 12,7 cm liée au tube de l'astrographe de 33 cm. A l'aide d'une loupe, je me mis à comparer les mêmes configurations d'étoiles que précédemment, dans le même secteur.

 

Sur ces plaques, les images étaient très faibles, à la limite d'éclat. Et pourtant, sans le moindre doute possible, elles étaient toutes rigoureusement à la même place. C'était une confirmation éclatante. Depuis 3/4 d'heure j'étais la seule personne au monde à connaître exactement l'emplacement de la planète X appelée plus tard Pluton. »

 

Vous voyez, j'ai souvent lu que beaucoup de personnes estimaient que Clyde Tombaugh n'avait trouvé la planète X que par hasard, en fait il a trouvé Pluton grâce à un programme très astucieusement réfléchi...

 

Roger le Cantalien.

Posté

Par ce texte cité, tu enrichis l'image de ce rouge instrument d'une dimension humaine et historique, merci à toi Roger le Cantalien :)

Posté

Bonjour,

j’avais tout de suite identifié ce télescope historique que je connais sans l’avoir jamais vu “en vrai”. Il y a une quinzaine d’années, un de mes oncles est allé en vacances aux U.S. et a visité l’observatoire (en pensant à moi). Il m’a rapporté la “doc” de l’obs., et qu’y voit-on ? Le téléscope de Clyde (qui reste pour moi une référence absolue en matière d’observateur) !!

J’ai dévoré la description de la découverte de Pluton.

Dire qu’il y a des gens qui osent dire que cette découverte était le fruit du hasard !!!!!!!!! C’est du grand n’importe quoi !!!! Cela s’appelle de la jalousie. Heureusement, on se souviendra longtemps de Clyde, pas du nom de ceux qui ont essayé de minimiser sa découverte.

Merci Roger15 et sunfish22 de cette publication.

JiBé

Posté

Facile, c'est celui qui a permit de découvrir Pluton...

 

 

Zut! Roger est plus rapide que moi :p

 

 

Salut roger coucou.gif

Posté

Sunfish : ce n'est pas un télescope de Schmidt, c'est juste une sorte de lunette achromatique calculée pour limiter le chromatisme en lumière bleue (les plaques photos scientifiques d'alors étaient sensibles presque uniquement au bleu). Pour la petite histoire, les "astrographes" utilisés pour la Carte du Ciel étaient composés de deux lunettes identiques, mais l'une calculée pour la lumière bleue (pour la photo) et l'autre pour la lumière rouge (pour le guidage).

 

Si je me souviens bien.

Posté

Je rentre pas souvent dans cette section mais un pseudo a attire mon attention ...

ca m'a fait tres plasir de te relire, merci d'etre revenu ;)

 

Orion

Posté

Bonsoir,

 

Voilà ce que j'ai trouvé sur la formule optique de l'instrument et sa fabrication , "in english in the text" :confused: :

 

L'astrograph de 13 pouces de l'observatoire Lowell qui a permis à Clyde Tombaugh de découvrir Pluton a été concu par le directeur de l'Observatoire V.M.Slipher lui même. Le principe de cet astrograph est un triplet de Cooke , fabriqué par Clark & Sons.

 

http://www.europa.com/~telscope/lowell.txt

 

--1928-9, 13 inch Clark & Sons (Lundin) triplet astrograph, The Lawrence

Lowell telescope. Cooke triplet design, mount by Stanley Sykes. Used in

March 1930 to discover Pluto, and later in the Lowell proper motion survey

and in asteroid surveys.

 

Un extrait trouvé sur ce site Harvard Edu (voir page 158) http://articles.adsabs.harvard.edu//full/1996ASPC..107..157T/0000158.000.html

 

Pas sûr que le lien fonctionne bien.

 

2996994280_c0d909d525_o.gif

 

Merci à Bruno et ERS d'avoir rectifié ! :)

 

Jean

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