Aller au contenu

Messages recommandés

Posté

Bonjour à tou(te)s,

 

Depuis 2-3 ans, un projet un peu fou germe dans ma tête: écrire un bouquin. Je pense avoir trouvé un bon concept et de bonnes idées. Ecrire ce bouquin me prendra beaucoup de temps ! Alors je me pose une question simple: Quand on veut écrire un livre, qu'on est inconnu des éditeurs, quelle approche faut il prendre ?

 

1. Ecrire le livre dans une forme presque définitive et contacter les éditeurs pour une publication ?

 

ou

 

2. Définir sur 1 ou 2 pages le contenu du livre, contacter un éditeur pour lui présenter puis ensuite écrire le livre une fois qu'une forme de contrat est établi ?

 

Merci d'avance pour vos commentaires ou expériences sur ce sujet :)

Posté (modifié)

les deux, mon général ;)

 

La seconde approche a l'avantage de permettre de savoir plus vite si un éditeur est intéressé ou pas (après tout si personne n'est intéressé on n'aura pas écrit tout un bouquin pour rien !) et surtout de définir avec l'éditeur plein de "détails" pratiques comme la taille par exemple, pas la peine d'écrire 300 pages si le livre ne doit pas en dépasser 150. Mais il faut arriver à démontrer à l'éditeur qu'on sait écrire, et par là j'entends savoir exprimer clairement des idées, les structurer et les enchaîner, et tout ça en français correct. Donc mettre en avant toute expérience précédente (article dans une revue par exemple). Même s'il y a des correcteurs chez les éditeurs, ils ne reprendront pas un "torchon", pour avoir discuté avec des éditeurs ils reçoivent beaucoup de manuscrits inexploitables, écrits par des gens qui pensent qu'on peut écrire un livre comme on raconte sa vie sur son blog (mais je ne pense pas que ce soit ton cas :)).

 

Dans tous les cas, il faut bien se rappeler qu'un éditeur n'est pas une ONG destinée à faire plaisir à des auteurs, mais une entreprise qui doit gagner de l'argent, donc bien définir le public visé par le livre, sa "philosophie" (éviter de mélanger les genres : un livre c'est une idée directrice, pas 36). Je parlais de taille : un éditeur va définir, selon les ventes qu'il espère et le public visé, un prix de vente maximum. De là vont découler des paramètres comme la taille du livre, la qualité du papier et de l'impression, les illustrations (acheter des photos ça coûte, faire faire des dessins ça coûte très cher !) etc. Autre question qui va se poser (sauf pour un roman) : quel est l'état de la "concurrence", quels livres existent déjà sur le sujet ? On arrive très vite dans des considérations "bassement" économiques !

 

Et...ne pas se décourager ;)

 

Ah j'oubliais, il n'y a que très peu de gens qui vivent de leur plume. Dans toute la chaîne (auteur, éditeur, distributeur, libraire), l'auteur gagne à peu près ce que le producteur de patates gagne sur le prix des patates que le consommateur paye au final, si tu vois ce que je veux dire. Un livre ça s'écrit par envie ou par passion, pas pour faire fortune ;)

Modifié par Thierry Legault
Posté
livre ça s'écrit par envie ou par passion, pas pour faire fortune

Ca, c'est la première chose que je me suis dite ! Si c'est pour faire du flouze, je retourne dans ma cité d'il y a 20 ans, ça va plus vite :be:

 

Merci pour tous ces conseils. :) Je ne dirai pas que ce sont des révélations pour moi mais ça me confirme dans l'approche que je veux prendre.

 

Je me demandais toutefois s'il ne serait pas préférable, avant de lancer le gros projet, de faire mes preuves avec un "mini bouquin" d'une cinquentaine de pages genre format pdf mais relativement "pro", et de le diffuser gratuitement ? Une sorte de freeware du bouquin ?

Posté
Je me demandais toutefois s'il ne serait pas préférable, avant de lancer le gros projet, de faire mes preuves avec un "mini bouquin" d'une cinquentaine de pages genre format pdf mais relativement "pro", et de le diffuser gratuitement ? Une sorte de freeware du bouquin ?

 

C'est ce que j'allais te dire, si les éditeurs ne veulent pas ton bouquin alors mets en pdf sur le web. Tu ne te feras pas d'argent mais tu seras lu.

Posté

J'y compte bien :)

Je crois bien que la première étape sera le pdf diffusé. J'ai un sujet qui devrait être intéressant (autre que celui d'origine du bouquin) et porté sur l'astro.

 

Pour illustrer ce pdf, j'ai mes propres photos, schémas ou dessins.

Deux questions me viennent à l'esprit:

1. Si je veux utiliser un schéma ou une photo dispo sur le net, dois je contacter l'auteur même si le pdf n'est pas prévu pour des fins commerciales ?

2. Si je veux mettre une carte faite avec un logiciel freeware comme "cartes du ciel", dois je avoir une autorisation ?

Posté
J'y compte bien :)

Je crois bien que la première étape sera le pdf diffusé. J'ai un sujet qui devrait être intéressant (autre que celui d'origine du bouquin) et porté sur l'astro.

 

Pour illustrer ce pdf, j'ai mes propres photos, schémas ou dessins.

Deux questions me viennent à l'esprit:

1. Si je veux utiliser un schéma ou une photo dispo sur le net, dois je contacter l'auteur même si le pdf n'est pas prévu pour des fins commerciales ?

2. Si je veux mettre une carte faite avec un logiciel freeware comme "cartes du ciel", dois je avoir une autorisation ?

 

oui, dans tous les cas d'utilisation de ce que tu trouves sur internet ou ce que tu fais avec un logiciel, autre que pour ton strict usage privé, il faut une autorisation. Que ce que tu fais avec soit gratuit ou payant ne change rien à la chose (et que le logiciel soit un freeware ou pas ne change rien non plus). Et ça concerne : images, vidéos, musiques, textes etc.

Posté

Ok,

Ce dont j'aurai besoin en premier, c'est la possibilité d'afficher des cartes venant d'un logiciel de planétarium, certainement "cartes du ciel".

 

La plupart des photos qu'il y aura dans ce pdf viendront de moi. Mais il est possible que j'ai aussi besoin de photos, par exemple celles qu'on trouve sur le dss

Posté

Attention quand même. Mettre un livre en lecture gratuite sur le web fera reculer tous les éditeurs à qui tu le proposeras ensuite. Ils te diront : "Les gens intéressés l'ont lu gratuitement sur la toile et ils ne l'achèteront pas".

C'est un choix :

- ou tu fais le livre que tu veux et surtout dont tu gardes la maîtrise (mises à jour quand tu le souhaites) et aussi la propriété intellectuelle (ça c'est très important) et tu le mets sur le web. Il sera lu, répertorié favorablement sur Google s'il apporte quelque chose de vraiment nouveau.

- ou tu signes avec un éditeur et le livre ne t'appartient plus vraiment. Il va vouloir des modifications, des suppressions (les éditeurs ont horreur des chiffres !), etc. Et en plus ce livre ne te rapportera pas grand-chose même s'il est très intéressant. Il faut savoir que les 1000 premiers exemplaires vendus (chiffre déjà honorable) servent à payer la fabrication du livre (autour de 15 000 euros pour un livre de 300 pages). C'est à partir du 1001e qu'en principe tu commenceras à toucher des droits d'auteur.

De toute façon, il faut écrire ton livre avant de le proposer à un éditeur, surtout quand on est un néophyte. Et le sujet doit être intéressant. Il faut bien soigner son texte, ponctuation comprise, prévoir des notes et des références. C'est passionnant d'écrire un livre. Et le principal c'est qu'il existe, soit en version papier soit sur Internet. Internet, c'est le support de l'avenir, il ne faut jamais l'oublier. Un Australien, en quelques clics, pourra lire ton livre, alors qu'il ne saura même pas qu'il existe s'il est paru en version papier. Bon courage, il faut y croire !

Posté

remarque, si tu le signe "newton" ça peut se vendre .....

 

blague a la con mise a part; j'ai des connaissances qui s' y sont essayer et qui ont finalement fait imprimer à leur frais..... c est un bon début ....

Posté
Attention quand même. Mettre un livre en lecture gratuite sur le web fera reculer tous les éditeurs à qui tu le proposeras ensuite

Le but est de d'abord faire des "essais" gratuits. Si je vois que ça prend, lancer mon gros projet qui sera bien sur différent des gratuits.

Posté
Bonjour à tou(te)s,

 

Depuis 2-3 ans, un projet un peu fou germe dans ma tête: écrire un bouquin. Je pense avoir trouvé un bon concept et de bonnes idées. Ecrire ce bouquin me prendra beaucoup de temps ! Alors je me pose une question simple: Quand on veut écrire un livre, qu'on est inconnu des éditeurs, quelle approche faut il prendre ?

 

1. Ecrire le livre dans une forme presque définitive et contacter les éditeurs pour une publication ?

 

ou

 

2. Définir sur 1 ou 2 pages le contenu du livre, contacter un éditeur pour lui présenter puis ensuite écrire le livre une fois qu'une forme de contrat est établi ?

 

Merci d'avance pour vos commentaires ou expériences sur ce sujet :)

 

Bonjour,

 

Je te réponds surtout pour te souhaiter bonne réussite.

 

Je dirais 1 (sur papier, surtout pas PDF ou fichier quelconque).

Je me dis que le 2, c'est pour quelqu'un qui a déjà fait ses preuves.

 

Bon ciel

Posté

J'avais, moi aussi, à une époque, ce genre d'aventure en tête...

 

Un éditeur m'a envoyé une chouette trame pour créer un synopsis (voir ci-dessous), sorte de condensé en 1 ou 2 pages de ton projet.

 

A peaufiner car trèèèèèèèèèèèèès peu d'élus !! Et si on veut en vivre, il y a intérêt à bétonner ce qui vient derrière le livre : conférences, ateliers divers où tu amènes tes lecteurs à soliciter tes services en 'live', etc...

 

Synopsis :

- Quel est votre propos ? Ceci reste entre vous et nous, ce n’est pas commercial, mais plutôt ce que ça représente pour vous.

- En quoi ce livre devrait intéresser un lecteur selon vous ?

- Comment se situe votre ouvrage par rapport à d'autres livres du même domaine ?

- A quels lecteurs s'adresse-t-il ?

- Résumé du manuscrit

- Table des matières commentée

- Un chapitre représentatif de l'ensemble du manuscrit

- Vos références (biographie et bibliographie)

 

Bonne chance !!

Posté

Bonjour à tous,

Tout d'abord, comme il a été précisé plus haut, n'écris pas un livre pour faire fortune, mais pour te faire plaisir. Etre édité doit déjà te procurer un grand plaisir. De plus, le domaine des sciences ou de l'astronomie ne bénéficie pas en termes de potentiel du même marché que les romans par exemple. Mais l'un dans l'autre, il s'écrit aussi beaucoup plus de romans que de livres scientifiques. Deuxièmement, cherche à faire quelque chose d'original. Essaie d'inclure une exclusivité qui ne se trouve nulle part ailleurs. J'ai écris un livre qui est sorti au mois de mai, et petit à petit, je vois qu'il y a de plus en plus de sites qui le vendent. Il se vend même au Quebec et sur un site japonais. On verra bien quel sera l'ampleur du succès, mais le plus important est de se faire plaisir, et d'être fier de son oeuvre. Mais fais les magasins, consulte les livres, et essaie de trouver ce qui ne s'y trouve pas...

Une dernière chose, il faut posseder de bonnes qualités rédactionnelles. A l'école, étais tu bon en rédaction? Car un éditeur ne va pas réécrire le livre pour toi...

A toi de jouer.

Posté

J'aimerais répondre à Whiston avec qui je ne suis pas du tout d'accord.

Pour éditeur mon livre, j'ai dû payer le droit de publier un livre plus certains frais. J'ai dépensé en gros 1'000 euros. Ensuite, il faut voir à quel prix le livre est vendu. Les droits d'auteurs se chiffrent à 18%. Si un livre est vendu à hauteur de 25 euros, il faudra en vendre à peu près 1'000 pour se rembourser les frais. De plus l'éditeur ne m'a pas demandé la moindre modification, au contraire je l'ai fait à ma guise.

  • 9 mois plus tard...
Posté

Je déterre ce message sur lequel je ne suis pas tombé par hasard :p ...

 

Bonjour à tou(te)s,

 

Depuis 2-3 ans, un projet un peu fou germe dans ma tête: écrire un bouquin. Je pense

 

... et je me demandais donc où tu en étais, Newton, dans ce projet qui -selon moi- n'a rien de fou ?

 

S'est-il concrétisé ? (si oui, nous attendons avec impatience un lien, une référence, ou une date prévisionnelle :be:)

Si par contre ce n'est pas le cas, accepterais-tu de nous livrer les raisons, les difficultés qui t'ont amené à ne pas le réaliser ?

(A moins que ce ne soit pour de pures raisons personnelles : si c'est le cas, alors là, bien évidemment, ça ne nous regarde absolument pas)

 

Dernière solution : le projet en est toujours au stade de... projet. Dans ce cas, je suis heureux de te le remettre en tête, des fois que.... ;)

 

Bref, quelle qu'en ait été l'issue, je pense qu'il serait très intéressant de nous faire partager ce retour d'expérience, qui ne peut que t'avoir enrichi :).

Posté
J'aimerais répondre à Whiston avec qui je ne suis pas du tout d'accord.

Pour éditeur mon livre, j'ai dû payer le droit de publier un livre plus certains frais. J'ai dépensé en gros 1'000 euros. Ensuite, il faut voir à quel prix le livre est vendu. Les droits d'auteurs se chiffrent à 18%. Si un livre est vendu à hauteur de 25 euros, il faudra en vendre à peu près 1'000 pour se rembourser les frais. De plus l'éditeur ne m'a pas demandé la moindre modification, au contraire je l'ai fait à ma guise.

 

Bonjour,

 

Il me semble que c'est ce qu'on appelle l'édition ACA (A compte d'Auteur)

C'est évoqué dans le pendule de foucault (très bon livre) comme une arnaque.

Je crois qu'Umberto ECCO a assez d'expérience dans le domaine.

 

Normalement, à part les frais postaux, y'a rien à payer.

 

J'ai eu affaire à un éditeur logiciel, il me proposait 13% comme rétribution.

 

Je pense pas qu'un éditeur paie plus de 15 ou 20% vu l'investissement que représente la mise sur le marché d'un produit.

 

Bon ciel

Posté
Pour l'instant, c'est la raison ;)

OK ;)

 

(Je ne peux m'empêcher de relever ce "pour l'instant" qui est un signe dans lequel on peut déceler que la flamme n'est pas éteinte, et qui peut donc nous remplir d'espoir, si l'on accepte de regarder à long terme)

  • 4 années plus tard...
Posté (modifié)
Il faut savoir que les 1000 premiers exemplaires vendus (chiffre déjà honorable) servent à payer la fabrication du livre (autour de 15 000 euros pour un livre de 300 pages). C'est à partir du 1001e qu'en principe tu commenceras à toucher des droits d'auteur.

 

Tiens donc. N'y a-t-il aucun texte qui réglemente cela ? Lorsque dans une vie antérieure j'ai publié, je percevais 10% du chiffre d'affaire de l'éditeur hors TVA, soit environ 6% du prix de vente en librairie. Ceci depuis le premier exemplaire. Or j'ai bien cru comprendre qu'il s'agissait d'une règle générale applicable à toute l'édition à compte d'éditeur.

Si ça avait fait flop, la perte eût été pour l'éditeur seul.

Modifié par jarnicoton
Posté

Jarnicoton, je ne comprends pas : en cas de flop, la perte aurait été pour l'éditeur et toi, tu n'aurais pas reçu un sou, non ?

Généralement, un contrat d'auteur prévoit une avance, non remboursable, de quelques milliers d'euros, puis, si les ventes dépassent cette avance, des droits d'auteurs, effectivement, à la louche, les pourcentages que tu donnes.

Posté

Aucune avance, et versement pour moi d'un % du montant des exemplaires placés par l'éditeur, si peu qu'il en placerait, et si je me souviens bien sans déduction pour les éventuels retours (il n'y a pas dû y en avoir beaucoup). C'était autour de 1990 dans l'édition micro-informatique, sur la simulation de vol en chambre.

  • 2 semaines plus tard...
Posté

en tout cas, c'est une aventure palpitante et enrichissante, horriblement et merveilleusement chronophage.

Bien content d'avoir mené mon projet à terme, avec un souci du travail bien fait, bien que n'étant pas du métier, et d'un ouvrage délibérément collectif qui semble être accueilli favorablement.

ET la chance d'un éditeur qui fait ça par passion, même si c'est avec une approche plus restreinte.

Heureux je suis de cette expérience !

http://www.astrodessin.com/

Posté

J'ai le même projet et je suis parti sur la première solution : j'écris une version aboutie de mon livre et ensuite je contacterai des éditeurs.

Je confirme c'est très chronophage, j'ai commencé l'année dernière et je n'ai pas atteint 50% de la rédaction du livre, mais ça progresse. J'espère avoir une version en relecture en 2015.

  • 2 semaines plus tard...
Posté

sinon ma solution, sur la base d'un travail collectif :

1- rédiger un solide sommaire,

2- rédaction des premiers jets des chapitres

3- amendements et apports collectifs, multiples relectures et corrections, travail de synthèse

4- dans le même temps, création d'une maquette et intégration des éléments au fur et à mesure de l'avancement des travaux, le visuel me semblant aussi important que le texte sur notre ouvrage

5- présentation à l'éditeur de l'ouvrage FINI et mis en page

6- contribution de l'éditeur, relectures et corrections multiples, quelques retouches et peaufinages sur la maquette finale d'imprimerie, la couverture et surout, recallibrage de TOUTES les images, énormes travail ! sa pluevalue est incontestable !!!!

7- car ce n'est pas fini, suivi méticuleux de l'éditeur des travaux d'imprimerie.

 

yapuka ouvir le papier cadeau avé l'odeur de l'encre fraiche, à déguster heureux !

Posté

Ecrire un livre est une expérience enrichissante, mais il faut savoir ce que l'on veut : être publié ou être lu. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il s'agit aujourd'hui de deux choses différentes.

 

Le problème principal est celui de la diffusion des livres, souvent médiocre dès qu'il s'agit d'un ouvrage qui sort de l'ordinaire. C'est pourquoi, si l'on veut vraiment être lu, le mieux c'est de publier sur Internet. On ne gagne rien, mais on est lu si le livre est intéressant. Comme je l'expliquais déjà dans mon post de 2008, on ne gagne de l'argent avec un livre imprimé que si on en vend une quantité suffisante. Il faut savoir aussi que les jeunes achètent très peu de livres, puisque l'on trouve quasiment tout sur Internet.

 

En 1999, je me suis trouvé face à un dilemme : publier sur papier sans espoir d'un gain suffisamment motivant, ou sur internet avec la certitude d'être lu par le plus grand nombre. J'ai choisi la seconde formule, et je ne le regrette pas. Mon livre est apprécié, malgré un gros handicap : celui d'être publié en français. Les Américains (et un peu les Anglais) refusent systématiquement de lire un texte qui n'est pas publié dans leur langue, la langue "internationale" sur le Net.

 

Que cela ne décourage pas ceux qui veulent s'exprimer par écrit. Mais il faut savoir déjà qu'on ne fera pas fortune avec un livre scientifique. Les pros de la question se font de plus en plus rares : ce n'est pas vraiment rentable...

Posté
Jarnicoton, je ne comprends pas : en cas de flop, la perte aurait été pour l'éditeur et toi, tu n'aurais pas reçu un sou, non ?

Généralement, un contrat d'auteur prévoit une avance, non remboursable, de quelques milliers d'euros, puis, si les ventes dépassent cette avance, des droits d'auteurs, effectivement, à la louche, les pourcentages que tu donnes.

 

Bonjour,

 

Les avances c'est pour les ultra-confirmés comme Werber, les Bogdanov, Notomb...

Vraiment pas évident de vivre de sa plume, souvent ça rembourse à peine le café.

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.