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Bonsoir à tous,

 

Cette période est propice à l'observation de l'astéroïde VESTA. Bien sûr, il ne faut pas s'attendre à le voir sous une quelconque forme !!! Tout ce que vous pourrez voir, c'est ni plus ni moins qu'un petit point.

 

Toutefois, en deux heures de temps (soit le temps de faire quelques observations), et vous vous apercevrez que le petit point s'est déplacé !!!!

 

Voici quelques cartes pour le repérer :

 

image_397.jpg

 

image_399.jpg

 

Je vous propose d'aller ici (c'est mon site) pour en savoir plus.

 

Bons ciels ;)

Posté (modifié)

J' en rajoute un peu sur ton conseil d' aller observer Vesta !

 

C' est en effet une de nos cibles favorites avec Pierre Yves ! En effet il est le "découvreur" de la météorite "Alby sur Chéran" , 70 ème météorite Française ( eh oui , seulement 70 ! ) et qui a été analysée comme étant de type vestoïde par le Muséum d' Histoire Naturelle !

 

Mais place à l' historique et aux photos ( le texte est largement inspirée de

l' excellent site pluridisciplinaire " IMAGO MUNDI ") :

 

CERES , PALLAS , JUNON , et VESTA

 

C'est à Kepler que remonte la remarque qu'il existait un hiatus dans le groupement des planètes, une lacune entre Mars et Jupiter. Il y supposa une hypothétique planète, mais cette idée fut rapidement oubliée. Du moins jusqu'en 1782, quand, Titius, donna dans sa traduction en allemand de la Contemplation de la Nature de Charles Bonnet, une série particulière de nombres, pour montrer que les distances des planètes au Soleil sont soumises à une loi, dont l'invention a été à tort attribuée à Bode. Cette série, aujourd'hui appelée loi de Titius-Bode, est représentée par la progression géométrique de 0, 1, 2, 4, 8, etc., chacun de ces termes étant, à partir de zéro, multiplié par 3, et le produit augmenté de 4. On obtient alors la série de nombres : 4, 7, 10, 16, 28, 52, 100, etc., qui représente assez bien les distances moyennes (en dixièmes d'unité astronomique (UA)) qui séparent les différentes planètes principales au Soleil. La Terre correspondait ainsi à 10 (ou 1 UA), Mars à 16 (1,6 UA), Jupiter à 52 (5,2 UA), etc. Restait le nombre 28, qui suggérait qu'une planète eut pu circuler à la distance de 2,8 UA.

Persuadés par ce seul argument de l'existence d'une planète intermédiaire entre mars et Jupiter, vingt-quatre astronomes s'associèrent en Allemagne sous la présidence de Schroeter pour se mettre à sa recherche. Lalande s'intéressa lui-même vivement à cette association. Mais cela n'amena aucun résultat. La planète supposé, dont le baron de Zach avait vainement essayé de calculer les éléments, se présenta un jour (ou plutôt la nuit du 1er janvier 1801) d'elle-même au bout de la lunette de Piazzi, qui ne la cherchait pas, et qui la baptisa Cérès. Beaucoup d'autres corps seront ensuite découverts, dans les années, les décennies suivantes, et encore jusqu'à nos jours où les découvertes sont devenues quotidiennes, sur des orbites proches de celle-là.

C'est ainsi que débute donc la découverte de la grande ceinture d'astéroïdes que l'on trouve entre Mars et Jupiter. Il n'y avait donc pas là une planète, mais une poignée de planètes naines, et une foule immense de petits corps rocheux aux contours irréguliers. Les astronomes croiront dans un premier temps qu'il s'agit de fragments d'une ancienne planète qui se serait désintégrée. Aujourd'hui, c'est plutôt l'option inverse qui est adoptée : les astéroïdes se comprennent plutôt comme les briques qui auraient pu servir à former une planète, si les perturbations engendrées par Jupiter et que subissent leurs orbites ne les avaient pas empêché de s'agglomérer au moment de la formation du Système solaire. Cérès, le premier astéroïde, et aussi le premier objet connu dont l'orbite est comprise entre celles de Mars et de Jupiter a été découvert le 1er janvier 1801, c.-à-d. le premier jour du XIXe siècle, par l'astronome Giuseppe Piazzi , à Palerme, d'une manière toute fortuite : en construisant le catalogue d'étoiles qui porte son nom, cet astronome voulait observer une étoile placée dans sa collection, par Wollaston, sous le nom 87 Mayer, bien que cette étoile ne figure pas dans le catalogue de Mayer. Par suite d'une faute de copie ou de calcul, faute fui a eu les conséquences les plus heureuses, Wollaston l'avait changée de zone, et Piazzi ne la trouvant pas à la place assignée, observa soigneusement toutes les petites étoiles de la région indiquée. Le 1er janvier 1801, il en nota une de couleur rougeâtre, de septième grandeur, qui lui parut avoir changé de place le lendemain et les jours suivants; jusqu'au 23 janvier. Elle avait un mouvement diurne et rétrograde de 4' en ascension droite, et de +3,5' en déclinaison. C'était la première des petites planètes dont l'ensemble comble la lacune signalée autrefois par les astronomes Kepler et de Zach entre Mars et Jupiter. Le baron de Zach, admettant sans réserve la loi de Bode avait même publié à l'avance dans l'Almanach de Berlin les éléments de la planète supposée. Il aperçut Cérès le 7 décembre 1801, à la place que lui avaient assignée les calculs d'Olbers, Burckardt et Gauss, basés sur les observations de Piazzi, communiquées à Bode et à Oriani dès le 24 janvier; mais il n'avait pas été possible à ces astronomes d'observer Cérès, qui se tenait au-dessus de l'horizon pendant le jour et se trouvait ainsi perdue dans les rayons du Soleil .

« Dans un premier temps, Piazzi donna au nouvel astre le nom de Cérès Ferdinandea, du nom de l'ancienne divinité, protectrice de la Sicile, et de celui du roi Ferdinand de Naples et de Sicile, qui était l'employeur de Piazzi. On lui fit vite valoir que la planète portait déjà depuis une quinzaine d'années un nom en Allemagne, où on l'appelait Héra ou Junon, et c'était aussi le choix fait par Laplace. Cela remontait à une proposition faite par le Duc de Gotha, à l'époque où Zach avait entamé les premières recherches d'un objet entre Mars et Jupiter. A la découverte de l'astéroïde, d'autres noms seront encore proposés, comme Cupidon ou Vulcain, avec des justifications mythologiques plus ou moins artificielles. Lalande proposa de l'appeler la planète de Piazzi, ou simplement Piazzi. Mais Piazzi tint ferme, et Bode, d'abord partisan du nom de Junon, fut le premier à se ranger au choix du découvreur. Maskelyne rallia ensuite ce camp. Suivit enfin le ralliement de Zach, ce qui mit fin à la controverse. »

La lacune ainsi comblée par la découverte de Cérès, personne ne pensa qu'il pouvait exister là d'autres planètes, et si Piazzi l'avait supposé, il aurait peut-être pu découvrir coup sur coup une douzaine des petits corps qui flottent dans cette région. Un astronome de Brême, Olbers, observait la nouvelle planète dans la soirée du 28 mars 1802, lorsqu'il aperçut dans la constellation de la Vierge une étoile de 7e grandeur qui n'était pas marquée sur la carte de Bode, dont il se servait. Le lendemain, il la trouva changée de place et reconnut par là en elle une seconde planète. Mais il fut beaucoup plus difficile de lui donner droit de cité qu'à son aînée, parce que, la lacune étant comblée, on n'en avait plus besoin; et elle était plus gênante qu'agréable. On la regarda donc comme une comète (refuge tout trouvé) jusqu'au jour où son mouvement prouva qu'elle gravitait dans la même région que Cérès. On lui donna le nom de Pallas.

Les découvertes inattendues de Cérès et de Pallas portèrent les astronomes à réviser les catalogues d'étoiles et les cartes célestes afin d'y reconnaître les planètes errantes qui passeraient par le zodiaque. Harding était du nombre de ces réviseurs zélés. Il ne tarda pas à être récompensé de sa peine. Le 1er septembre 1804, à 10 heures du soir, il vit dans la constellation des Poissons une étoile de 8e magnitude qui, le 4 septembre suivant, avait sensiblement changé de place : c'était une nouvelle planète. Elle reçut le nom de Junon, resté disponible depuis la controverse de 1801.

Après ces trois découvertes, Olbers remarquant que les orbites de ces petits astres se croisent dans la constellation de la Vierge, émit l'hypothèse qu'ils pourraient bien n'être autre chose que les fragments d'une grosse planète brisée. La mécanique montre que, dans ce cas, les fragments doivent repasser chaque année, c'est-à-dire à chacune de leurs révolutions, par l'endroit où la catastrophe s'est opérée. Il se mit dès lors à explorer attentivement cette constellation et y trouva, en effet, le 29 mars 1807, une quatrième petite planète, à laquelle il donna le nom de Vesta. Sa distance n'est que de 2,36 UA, et sa révolution n'est que de 1326 jours,. C'est la plus brillante des petites planètes, et on la voit quelquefois à l'oeil nu (quand on sait où elle est) comme une petite étoile de 6e magnitude.

Ces petites planètes sont toutes invisibles à l'oeil nu, à l'exception de Vesta et quelquefois de Cérès, que de bonnes vues parviennent quelquefois à distinguer; elles sont de 7e, 8e, 9e, 10e, 11e magnitude, et même encore plus petites, et c'est aussi pour cette raison qu'un si grand intervalle de temps s'est écoulé entre la quatrième et la cinquième découverte. Il est probable que toutes les petites planètes de quelque importance sont connues actuellement, mais qu'il en reste encore un grand nombre, plusieurs centaines peut-être, à découvrir, dont l'éclat moyen ne surpasse pas celui des étoiles de 12e ordre, dont le diamètre n'est que de quelques kilomètres ou dont la distance est considérable. Le diamètre de la plus grosse, celui de Vesta, est évalué à 400 kilomètres.

Modifié par HUMAN GO TOO
Posté (modifié)

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Après sa découverte de la météorite , Pierre Yves a créé son logo 4 V !

 

Ce qui explique la présence de ce logo sur mon logo DobZon 4 V (Pierre Yves en étant le concepteur - constructeur ! )

Modifié par HUMAN GO TOO
Posté (modifié)
C' est en effet une de nos cibles favorites avec Pierre Yves

 

Je confirme, nous l'avons observé à plusieurs reprise, d'ailleurs j'attend toujours les photos de P-Yves ;)

Extrès du CROA "Jusqu'au bout de la nuit" :

 

P-Yves abandonne la Lune pour aller observer puis photographier un minuscule point lumineux dans la tête de Cetus : Vesta, une histoire d’amour entre cet astéroïde et P-Yves (relaté brièvement dans ‘’L’historique du BobZon’’) , à 1,573 UA de nous, ce petit cailloux de 576 km à un diamètre apparent de 0,96’’ d’arc pour une magnitude de 6,7. A l’Ethos de 8 elle est ponctuelle mais se différentie des étoiles environnantes par sa couleur légèrement orangé, P-Yves va d’ailleurs prendre une grosse série de photos qu’il me tarde de voir

 

 

Houaouuuuu Jean-Paul, tu devrais toi aussi faire des fiches ;)

 

Merci pour toutes ces informations à propos des astéroïdes !

 

Kiwi, malheureusement, nous sommes en pleine saison des pluies en Savoie :cry:

Modifié par Dédé de St Fé

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