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Réflexions sur le pointage, l'atlas...


Jeff Hawke

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Il me faudra des années pour tout faire , mais je fais en fonction de la saison , ou des besoins , et ces feuilles imprimées vont dans des classeurs ( humidité) et attendent mon bon vouloir !

 

OK, méthode élaborée je vois. Mais est-il judicieux de voir la photo de l'objet avant la découverte à l'oculaire ?

 

L'avantage, c'est que tu te constitues par avance des programmes d'observation et de pointage prêts à servir, par mois ou saisons... (un peu comme mon classeur de chroniques de Sue French classées par mois). :cool:

Posté
(un peu comme mon classeur de chroniques de Sue French classées par mois). :cool:

 

Depuis le temps que j'en entends parler :wub:... faudrais que je me commande un numéro pour voir (ou acheter son bouquin...).

Il y a moyen de tenir une soirée entière avec une de ses chroniques ?

Posté
Donc ça veut bien dire que tu continues d'utiliser ta technique de croquis à l'oculaire, pour valider ensuite, post-observation ?

En cas d'incertitude, oui, je fais un petit croquis. Je le fais souvent, aussi, pour vérifier l'orientation d'une galaxie. Bref, je n'aime pas trop savoir à l'avance ce que je vais voir... :)

Posté
faudrais que je me commande un numéro pour voir (ou acheter son bouquin...).

 

Attention, le bouquin est la compil de ses précédentes chroniques, "small scope sampler", où elle restait quand même sur des objets facile pour un petit tuyau, dans les chroniques actuelles (Deep sky wonders), elle creuse un peu plus.

Il y a moyen de tenir une soirée entière avec une de ses chroniques ?

Alors là, ça dépend de tout un chacun. Il y a entre 10 et 15 objets par chroniques (parfois, moins). On peut s'y occuper 1 heure ou deux, y passer la nuit, voire (et évidemment) plusieurs nuits à revenir sur certains objets. :cool:

 

De toutes façons, elle propose un cheminement dans une constellation, donc rien ne t'empêche de passer outre son programme et de ratisser dans le même secteur durant la balade.

 

Des infos (avec une repro de deux pages du bouquin) ici.

Posté
Attention, le bouquin est la compil de ses précédentes chroniques, "small scope sampler", où elle restait quand même sur des objets facile pour un petit tuyau, dans les chroniques actuelles (Deep sky wonders), elle creuse un peu plus.

Alors là, ça dépend de tout un chacun. Il y a entre 10 et 15 objets par chroniques (parfois, moins). On peut s'y occuper 1 heure ou deux, y passer la nuit, voire (et évidemment) plusieurs nuits à revenir sur certains objets. :cool:

 

De toutes façons, elle propose un cheminement dans une constellation, donc rien ne t'empêche de passer outre son programme et de ratisser dans le même secteur durant la balade.

 

Des infos (avec une repro de deux pages du bouquin) ici.

 

Merci pour ces précisions. Je vais surement acheter son livre (c'était fait l'autre fois, mais le vendeur ebay s'est désinscrit et m'a remboursé :mad:).

 

 

Sinon pour rester dans le sujet, il m'arrive parfoit (même souvent) d'imprimer un listing d'objets à observer grace au programme de Newton (le PSA : Préparateur de Soirée Astronomique), afin d'obtenir une liste d'objets à observer, triée par constellation et filtrée suivant mes choix (hauteur dans le ciel, magnitude, galaxie, amas...).

Après sur le terrain il me faut un petite table pour poser l'atlas Taki (ou le PSA, ca dépend..), allumé par une lampe verte et c'est partis pour une soirée de recherche et de découvertes :wub:.

edit : enfin tout ce que je viens de dire n'a rien a voir avec le sujet en fait...

Pour le pointage, le Quickfinder me permet de me positionner sur une étoile "départ", et à l'oculaire de 32mm je n'ai plus qu'à suivre le chemin décrit par l'atlas Taki/PSA.

Posté
edit : enfin tout ce que je viens de dire n'a rien a voir avec le sujet en fait...

 

Ben si...Ca a complètement à voir. Puisque bien entendu, la façon dont on souhaite pointer va influencer la façon de préparer. ;)

 

Pour le pointage, le Quickfinder me permet de me positionner sur une étoile "départ", et à l'oculaire de 32mm je n'ai plus qu'à suivre le chemin décrit par l'atlas Taki/PSA.

 

...comme on prépare sa nuit, on pointe...:cool:

Posté
OK, méthode élaborée je vois. Mais est-il judicieux de voir la photo de l'objet avant la découverte à l'oculaire ?

 

L'avantage, c'est que tu te constitues par avance des programmes d'observation et de pointage prêts à servir, par mois ou saisons... (un peu comme mon classeur de chroniques de Sue French classées par mois). :cool:

 

J' ai en fait , deux pistes pour te répondre !

 

- voir l' objet "avant" (et pendant) , élimine la petite erreur de pointage , si par exemple dans le même coin tu as une lenticulaire et une "vue par la tranche , ou si la NP est plutôt ponctuelle ou si elle est annulaire ! A priori , pas d' erreur en disant : j' ai vu NGC truc machin !

 

- la position des étoiles de mag importante ( absentes sur les bouquins ) seront dans le champ avec une VRAIE certitude d' identification , les petits astérismes , les doubles , voire des galaxies plus faibles discernables dans le champ !

 

Dans les deux cas le site NGC en lien rattaché donne des images assez proches pour l' apparence de l'objet pour des instru de 250 à 450 !

 

Pour la 2ème remarque , je redis ce que j' ai dis plus haut : la préparation me rend un fieffé service pour la mémorisation du cheminement !

Posté
En ce qui concerne l'uranometria , il n'est pas assez precis non plus et beaucoup trop compliqué a mon gout :confused:

En quoi ne le trouves-tu pas précis ?

 

Je trouve au contraire que c'est l'arme absolue au 300, ne serait-ce que pour arriver à mettre un numéro NGC ou UGC sur les petites taches floues de la région de la Vierge par exemple. J'utilisais déjà cet atlas il y a 15 ans avec mon Konus Vega 115/900.

Alors j'ai envie de dire, il n'est pas plus complexe qu'un autre, c'est une simple question d'habitude, et pour tout vous dire j'ai personnellement du mal avec le sky atlas ne l'ayant que depuis 2 ans environ.

 

Pour ce qui est de la poésie, je me rappelle encore certaines soirées à feuilleter l'Uranometria, simplement pour admirer ces cartes avec leurs points et leurs ovales :wub:

Posté
En quoi ne le trouves-tu pas précis ?

Pour le manque d'étoiles de faible magnitude qui rendre le cheminement difficile sur certains objets faibles.

 

Il est très complet mais les etoiles pour faire le cheminement sont a peu près les meme que le sky atlas.

 

Oui c'est sans doute une habitude , mais il y a tellement d'objet que je ne m'y retrouve plus et puis sur le terrain bonjour le poids des bouquins :s

 

Ce sont tout de meme de bon atlas mais .....il y a quelque chose qui manque dedans.:be:

 

Je prefere imprimer une carte avec mon logiciel pour un objet seulement , au moins je suis sur de me focaliser uniquement sur cet objet et de ne pas en faire 36 a la fois .

 

ça me permet aussi de mieux me concentrer sur le cheminement d'un objet defini.

Bien sur cette méthode s'applique juste pour les objets de petite taille et aussi très faible .

Genre Petites nébuleuse planetaire stellaire , Amas gloulaire Palomar ,nébuleuses Abell etc....

Posté
Il est très complet mais les etoiles pour faire le cheminement sont a peu près les meme que le sky atlas.

Le Sky Atlas contient les étoiles du Sky Catalogue, que j'ai dans mon armoire... 45.269 étoiles. Uranometria en contient « plus de 332.000 » (d'après la préface) juste pour le volume nord, qui s'arrête à -6° de déclinaison. Au total, ça doit dépasser les 600.000 étoiles, soit largment plus que le Sky Atlas.

 

Mais effectivement, pour la recherche précise de petits objets faibles, ça peut être encore insuffisant.

Posté

Bonjour, je trouve la discussion très intéressante. :)

 

Ma démarche est assez proche de la dilettante, complétée par celle de Bruno. Je m'explique : N'observant que bien trop peu à mon goût, je pointe à la feignante (à l'argonavis :D) mais pour les objets exotiques (qui ne sont pas dans les catalogues de l'argo), je pointe à la main. Repérage de l'objet convoité sur un logiciel de cartographie (dans mon cas, HNS) dans la cible du telrad. Je procède par repérage d'étoiles vraiment brillantes (mag 4 max) et estimation des distances en portion des alignements, et par repérage des cercles du telrad qui pourraient se superposer à des étoiles du champ. Même avec très peu de repères, je suis certaine de trouver l'objet dans le champ de mon nagler 26 voire ethos 13 pour les galaxies en balayant la région.

Ca marche extraordinairement bien pour les objets très faibles (totalement invisibles dans un chercheur) mais relativement étendus. J'en veux pour preuve d'avoir déniché la X nebula dans un 250 ou dernièrement Hickson 40 dans l'hydre. Pour des objets aussi ténus, je prends des notes indicatives du champ vu pour vérifier après coup qu'il s'agit bien de l'objet recherché qui était dans l'oculaire. Par contre, une petite NP passe inaperçue car confondue avec une étoile du champ, mais comme les NP spectaculaires sont dans le catalogue de l'argonavis, je ne me prends pas la tête.B)

D'accord, je triche et je ne repère de cette manière que quelques objets par soirée d'observation, mais j'ai une cervelle de piaf, je ne peux pas "apprendre" trop à la fois! :be:

 

Cette méthode me convient mieux que d'avoir des cartes sur le terrain, je suis tellement presbyte que je suis incapable de lire un atlas en lumière atténuée (même la liste des objets que je veux observer, il faut que je l'écrive au marker et avec des chiffres de 2cm de haut, si je veux me relire) c'est donc tout dans la tête ou pointage informatisé.

Posté

- voir l' objet "avant" (et pendant) , élimine la petite erreur de pointage (...)

- la position des étoiles de mag importante ( absentes sur les bouquins ) seront dans le champ avec une VRAIE certitude d' identification

 

Vu comme ça, OK. C'est pour l'identification. Pour l'examen des détails, je trouve (avis perso, bien sûr) de les découvrir avant d'avoir des photos (détaillées en ce cas) pour vérifier.

 

J'ai un exemple récent où j'avais décelé qu'une galaxie (2997 dans Antlia) était vue de 3/4 face (en tout cas, c'est qu'indiquait mes notes sonores au dictaphone), ce qui ne se voyait pas trop sur un examen ultérieur rapide de photos, mais les commentaires associés - et un examen plus attentif des photos - confirmaient bien ce 3/4 face. C'est très surprenant finalement, ce que l'on parvient à déceler sur une petite tache lointaine...à observer avec le minimum de préjugés.

 

mais pour les objets exotiques (qui ne sont pas dans les catalogues de l'argo), je pointe à la main. Repérage de l'objet convoité sur un logiciel de cartographie (dans mon cas, HNS) dans la cible du telrad. Je procède par repérage d'étoiles vraiment brillantes (mag 4 max) et estimation des distances en portion des alignements, et par repérage des cercles du telrad qui pourraient se superposer à des étoiles du champ. Même avec très peu de repères, je suis certaine de trouver l'objet dans le champ de mon nagler 26 voire ethos 13 pour les galaxies en balayant la région.

 

Mais cela veut donc dire que tu imprimes des cartes à l'avance, à consulter sur le terrain, ou bien que tu mémorises tout le cheminement ?

Posté

Je ne prends rien sur le terrain, j'y vois vraiment trop mal quand je ne suis pas à l'oculaire.

Je mémorise les positions des objets. Il n'y a pas de cheminement, une carte avec les étoiles jusqu'à magnitude 4 ou 5 et les cercles du telrad autour de la cible, ça fait juste une image à mémoriser et à retrouver sur le ciel. A la limite les tracés des constellations sont suffisants pour s'y retrouver.

Posté
Je ne prends rien sur le terrain (...)

Je mémorise les positions des objets.

 

Ca me plait bien ça, comme technique. :cool:

 

Je me demande combien de positions d'objets (faibles) on peut mémoriser de façon fiable (pas d'antisèches, une fois dans la nuit !). Je le faisais pour les messiers (entre 5 et 10 grand max, sur une soirée) mais bon, c'était plus facile. :be:

Posté

Den, je te remercie pour l'idée. Mais comme tous les yeux vieillissants, les miens supportent mal la lumière : si j'ai le malheur d'éclairer un tant soit peu, je perds mon accoutumance nocturne et il me faut un temps fou pour revoir ces taches à la limite du détectable que j'affectionne.

Bref, j'en reste à mon push-to et mes mémorisations de position.

 

Jeff, je mémorise 5 ou 6 objets à la fois, avec l'espoir que je n'oublierai pas comment les pointer la prochaine fois. Mais à raison de quelques nuits d'observation par an (en 2008, trois seulement et d'affilée), j'ai bien peur de rouiller ma mémoire!:(

Quant aux antisèches, même réponse qu'à Den. Si je consulte la carte, je ne vois plus l'objet à l'oculaire. :confused: Je préfère rater l'observation par trou de mémoire que par éblouissement!

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