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il faut consctruire au moins sur mars


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Posté
Ce traité n'est qu'une solution provisoire pour éviter une prise de controle par la force genre "guerre ouverte"... Mais en gros ce traité dit que pour recupérer un bout de ce territoire et pouvoir l'exploiter, merci de fournir une carte détaillée du relief géographique des fonds marin que vous souhaitez exploiter...

Ce n'est pas la lecture que j'en avais. Le protocole de Madrid notamment (1998), interdit l'exploitation des ressources minérales autre qu'à des fins de recherche scientifique.

 

tout le programme spatial de cette époque n'a servi a rien ! Dommage d'avoir gaché tout ce fric
Pas "tout" le programme spatial. ;)

 

Et puis de toutes façons, ce n'était pas très cher...Rien du tout, comparés aux stupidités militaires, nucléaires et autres, de la Guerre Froide, bien plus néfastes...

Posté
Ce n'est pas la lecture que j'en avais. Le protocole de Madrid notamment (1998)...

 

Je faisais plutot référence à la Convention des Nations-Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) et à ses programmes d'extensions des zones maritimes térritoriales...

 

Mais puisque, l'Antartique n'appartient en théorie à "personne", elle ne semble pas concerné par ces extensions territoriales contrairement au pole nord qui va morfler dans les années à venir... Alors certes, l'antartique reste donc protogé par le protocole de Madrid... pour le moment !

 

Sauf que, historiquement 7 pays revendiquent un droit sur l'antartique et en particulier, la France avec Terre Adélie...

 

Ainsi, pour ces territoires renvendiqués, ce n'est plus le protocole de Madrid qui fait office d'interdiction, mais un ensemble de textes de lois et de decrets d'applications rédigés par les pays concernés pour les territoire revendiqués.

 

En Terre Adélie, la protection du territoire est donc régie par le "Décret n°2003-1172 du 8 décembre 2003 relatif à la représentation de l'Etat dans les Terres australes et antarctiques françaises".

 

Dans l'ensemble ce decret reprend les grandes lignes du protocole de Madrid. Mais contrairement au protocole, ces lois évoluent individuellement au bon vouloir des pays les ratifiants.

 

Pour le moment aucune de ces lois ne sont en désaccord avec le protocole de Madrid. Toutefois, compte tenu des modifications climatiques et des problèmatiques energétique de ces dernières années, le dérapage ne semble pas loin...

 

Et comme le dit Jean-Marc TAGLIAFERRI dans son article "Les possibles eldorados de demain suscitent bien des convoitises" :

 

"Le climat se modifie et les pôles se réchauffent. La banquise arctique fond de plus en plus chaque été, des détroits deviennent praticables parfois même sans brise-glaces et cela ouvre des perspectives : transports plus rapides entre grandes puissances commerciales du nord, exploration d’hydrocarbures, recherches minières. Il y a des "peuples premiers ou indigènes" auxquels les grands états riverains reconnaissent des droits locaux et économiques afin de conserver la souveraineté extérieure.

 

En Antarctique, il y a un traité depuis 1959 qui gèle toute revendication territoriale pour consacrer le 6eme continent à la science. Mais "le marché" n’a pas dit son dernier mot ![...]"

 

Guik

Posté
Attends, je comprends pas ton raisonnement :

 

Vitesse d'échappement terrestre = 11.24 km.s-1

 

Donc en théorie il suffit de dépasser cette vitesse au départ pour s'arracher à la terre ? Lors de ce lancement, on oriente la direction vers le soleil... mais apres, quelque soit la destination finale, il suffit de faire un tour du soleil sur une orbite super excentrique pour se retrouver propulser à l'autre bout du systeme solaire.

 

Alors certes, en suivant cette orbite autour du soleil la vitesse va varier (loi des aires de Mister Kepler).

 

Mais en quoi cela change-t-il la vitesse de départ ?

A mon avis, en suivant un tel plan de vol, la vitesse initiale reste, au minimum de 11.24 km.s-1 quelque soit la destination... Non ?

 

Guik.

Nononon.

Comme l'ami Benoît te l'explique, la vitesse ne reste pas constante. Relis son explication: même quand tu t'es arraché à la pesanteur terrestre, celle-ci est toujours là. Imagine que tu es relié par une corde à un ressort qui te ramène vers lui, mais que plus tu t'éloignes, plus la force du ressort diminue (bon, un tel ressort n'existe pas, on est d'accord).

Supposons qu'au début de l'expérience il exerce une force de 1kN, qui décroît ensuite avec le carré de la distance.

Si tu ne force pas, au début, d'un peu plus de 1kN, tu n'avances pas, tu es d'accord?

Mais par la suite, il te faut toujours forcer, sans quoi le ressort te ramènera à lui.

 

En pratique, on n'emporte pas un max de carburant. Pourquoi? Ben le problème, c'est que quand tu charge plus de carburant, tu peux potentiellement aller plus loin, sauf que...tu augmentes aussi le poids! Du coup, ton pétard ne décollera jamais si tu le charges trop.

Alors?

D'abord, on fait des fusées à étages: quand un étage est vide, pouf, on le largue, comme ça on ne se trimballe pas les tonnes du réservoir d'acier vide (oui, je sais, l'acier c'est pour les chaudières, mais bon...;))

Et puis, pour les missions lointaines, on utilise l'assistance gravitationnelle: on s'approche d'une planète assez loin pour ne pas s'écraser à sa surface, mais assez près pour subir de manière sensible sa force d'attraction. Et hop, on récupère de la vitesse sans dépenser un centilitre de carbu. Top, non?

Pour les missions lointaines, on a recours à l'assistance gravitationnelle:

Posté
[...]Supposons qu'au début de l'expérience il exerce une force de 1kN, qui décroît ensuite avec le carré de la distance.

Si tu ne force pas, au début, d'un peu plus de 1kN, tu n'avances pas, tu es d'accord?

Mais par la suite, il te faut toujours forcer, sans quoi le ressort te ramènera à lui. [...]

 

Alors la je suis pas d'accord avec toi, et cela malgré un "Nononon" digne de Amy Winehouse :

 

OK, je comprends ton principe de "ressort", mais la vitesse d'échappement est justement calculée (pour chaque planète) pour tenir compte de ce paramètre de "ressort".

 

C'est à dire que, au sol sur Terre, si tu lance un objet, à moins de 11.24 kms.s-1, il retombe au bout d'un moment car il est rattrapé par la gravité...

 

Mais durant ca course montante, plus il s'éloigne du centre de gravité de la planète moins l'intensité de la gravité se fait ressentir sur lui (inversement proportionnel au carré de la distance)... et donc sa vitesse décroit de moins en moins...

 

Ainsi suivant cette logique, si tu dépasse une certaine vitesse de lancement "initiale" (que l'on appelle vitesse d'échappement... et qui est différente pour chaque planète), plus ton objet montera, moins la gravité le fera ralentir et donc au bout d'un moment il s'arrachera complètement à la gravité de la planète.

 

Bref ton résonnement imagé sous forme de "ressort" est correct, mais la vitesse d'échappement tiens deja en compte ce paramètre.

 

Pour etre calculé, la vitesse d'échappement (aussi appelée vitesse de libération) prends en compte la masse de la planète et la distance du "sol" par rapport au centre de gravité de la planète.

 

Et cette distance joue un role essentielle car elle prends deja en compte ton principe de ressort.

 

Par exemple, Jupiter qui à une masse d'environ 317,8 fois celle de la Terre, possede une vitesse d'échappement de seulement 59,56 km.s-1 soit seulement 5 fois celle de la Terre ....

 

Pourquoi ? bah tout simplement parce que si on devait décoller du "sol" de Jupiter, on serait suffisament loin du centre de graviter pour que la vitesse necessaire initiale ne soit que de 59,56 km.s-1. (le ressort est deja bien détendu quoi)

 

Ca c'est la théorie. Et cette théorie ne tiens compte que des objets "lancés" avec une vitesse initiale (non accélérée par la suite).

 

Dans la pratique, et comme tu le précise, les fusées sont propulsées en plusieurs étape ce qui fait que même si la vitesse au décollage n'est pas de 11.24 km.s-1, elle ne retombe pas car elle sont accelérées plusieurs fois au cours de leurs phase montante. (Une sorte de triche pour contrecarrer les plans de la gravité)

 

Mais si on arrivait à lancer ces fusées à 11.24 km.s-1 (soit 40.464 Km.h-1) y'aurai pas besoin de plusieurs étage de propulsion.

 

En conséquence, je maintiens donc ce que je dis : quelque soit la destination la vitesse necessaire "initiale" est toujours la même pour quitter le sol Terrien ! C'est a dire au minimum de 11.24 km.s-1 !

 

Guik.

Posté
Bref ton résonnement imagé sous forme de "ressort" est correct, mais la vitesse d'échappement tiens deja en compte ce paramètre.

On s'est pas compris. Il faut rAIson garder...;)
En conséquence, je maintiens donc ce que je dis : quelque soit la destination la vitesse necessaire "initiale" est toujours la même pour quitter le sol Terrien ! C'est a dire au minimum de 11.24 km.s-1 !

 

Guik.

Oui, c'est ça. Une fois la vitesse de libération atteinte, tu t'éloignes indéfiniment de la planète. Encore faut-il conserver cette vitesse!Mais il n'est ensuite pas si simple d'aller vraiment très loin. Pour des missions éloignées, comme Saturne ou Jupiter, on aura recours à l'assitance gravitationnelle, car cette vitesse de libération n'est pas si grande devant les distances à parcourir.

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