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Pub Orion Optics sur les valeurs de PTV


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Tiens David!!!!:be: quelle surprise!!!!:D tu tombes bien je commençais à m'essoufler un peu!!!! je te passes avec " PLAISIR" le relais!!!!! moi je vais me pieuter!!!!!! :D:be::D

 

 

et c'est repartit pour 5 pages......

 

Au fait David, penses à passer par la case départ et à te présenter un peu ;)

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Et disent n'importe quoi sur le polissage pour faire croire qu'ils savent faire des choses qu'eux seuls sauraient faire, concurrence oblige.

Il me semble que le superpoli est bel et bien quelque chose de rare. Dans un des messages que j'avais donné en lien, Fr.G. parlait de rugosité de l'ordre de la dizaine d'angströms, donc dix fois plus grossier que le critère évoqué par D. Vernet dans le texte cité par Kenaroh.

 

En l'absence de données et de mesures chiffrées, reproductibles, faites par un appareil automatique fidèle et de précision suffisante, ce ne sont que des mots!

Voilà : tant que tu n'as pas vu de preuves, tu ne sais pas. Si tel artisans dit qu'il fait du superpoli, tu n'es donc pas obligé de la croire. Mais pas obligé non plus de ne pas le croire. Moi je fais confiance, parce que s'ils mentaient ça finirait par se savoir, vu qu'aujoud'hui Internet permet de propager très vites les informations. Et puis on trouve des mesures, comme les photos ci-dessus de JP-Brahic (message #106).

 

Quand l'aluminure sera à refaire, je me demande si je peux l'envoyer à un artisan pour le retoucher en superpoli. Parce que s'il doit me rendre un miroir superpoli mais à L/4, très peu pour moi!

J.M. Lecleire proposait beaucoup mieux que lambda/4 ! Ou alors tu ne lui fais pas confiance ? Mais pourquoi ferais-tu confiance au test d'Orion Optics ? Ce ne serait pas logique. Si tu fais confiance aux mesures des artisans, tu ne peux qu'être rassuré : on ne te refourguera pas du lambda/4.

Posté

Le contraste de phase mesure (exactement comme un interféro) des interférences entre les phases. A L/2 on a un point noir, et si on est en phase, le point est blanc. Donc on peut dire que 100% de contraste c'est L/2 => soit 325nm (si lambda vaut 650nm). Enfin c'est ce que dit le même : http://www.astrosurf.com/tests/contrast/contrast.htm#haut

 

 

Apprécier dans ces conditions quelque fractions de nm c'est un contraste de 0.0009:1. Le tout à l'oeil, sans instrument. Déjà qu'on est incapable d'identifier 256 niveaux de gris distincts, là on est 4 fois meilleur !

 

Moi, physiquement j'ai du mal à y croire !

 

Patry, vas directement sur l'article original de Texereau car tu n’as visiblement pas tout compris du principe de ce test:

http://www.astrosurf.com/tests/articles/defauts/defauts.htm

 

Tu oublies le rôle de l’absorption de la lame sur les faisceaux principaux pour grandement augmenter la comparaison entre faisceaux principaux et faisceaux diffractés. C'est pourtant tout ce qui fait la force de ce test.

 

Je cite un passage de l’article :

 

"on voit que la sensibilité de la méthode est multipliée par la racine carrée de l’absorption que l’on fait subir à l’onde normale"

 

Si les défauts du micromamelonnage avaient des hauteurs de L/2 ca serait catastrophique ;)

C'est à la fois le déphasage introduit par la lame ET l'atténuation des faisceaux principaux entre 1/100 ème et 1/1000 eme qui permet d'augmenter considérablement le contraste des défauts.

Tu trouvera les formules dans l'article de Texereau qui permet en fonction de la densité de la lame, de calculer le contraste des défauts en fonction de leur hauteur.

 

Par contre ces défauts ont à la fois une fréquence spatiale trop élevés, et une hauteur trop faibles pour être détectés par un interfero.

Posté
Mais je me dis que s'ils utilisent des interféros qui coutent des M€ et pas une bête lame de contraste de phase faite au fond d'un jardin avec un film TP2415, c'est qu'il doit y avoir des bonnes raisons !

 

Oui, c'est que ca ne montre pas la même chose ;)

Tu sais il y a plein de tests tout simples qui montre pourtant plein de chose, et c’est ce coté épuré, simple, facile à mettre en œuvre de ces tests qui m’intéressent.

Par exemple on a montré qu’un Foucault photo sur le ciel avait la même sensibilité qu’un interfero pro à plusieurs dizaines de millier d’euros, les plus petits défauts détectés par l’interfero sont également détectés au Foucault photo qui ne coûte pas grand chose. Simplement, le Foucault photo ne donne pas de valeur numérique, il est juste qualitatif mais permet sans problème de faire avec une grande sensibilité des différence entre plusieurs instruments, et finalement pour une utilisation amateur c’est l’essentiel non ?

 

Bon je continue à répondre un peu en vrac au fur et à mesure que je trouve des trucs qui m'interpellent ;)

 

JP : ah fo se présenter ? ou ca ? désolé je ne suis pas du tout familier des usages ici ;)

Posté
Je connais les explications que tu as dessinées, OK.

 

Mais je ne comprends pas pourquoi ce que je dis, qui est si simple, ne passe pas: un miroir à l'excellent RMS est forcément très soigneusement poli, c'est sur sur ces miroirs que l'on rencontre les meilleurs polissages. C'est tout!

 

Non, du tout.

Tu peux parfaitement réaliser un miroir avec un bon RMS et plein de micromamelonnage, tout comme tu peux réaliser un miroir très doux avec un faible micromamelonnage, et avec un RMS totalement dans les choux, il n'y a aucun lien de causalité.

D'ailleurs ce qui est difficile, c'est d'avoir à la fois un miroir avec un bon RMS et avec un bon etat de surface.

Posté

 

JP : ah fo se présenter ? ou ca ? désolé je ne suis pas du tout familier des usages ici ;)

 

Oui oui normalement on se présente d'abord:be: ensuite on discute!!! :D:be::D

 

tu vas dans " acceuil Forum" , " présentation" ;)

Posté
Il me semble que le superpoli est bel et bien quelque chose de rare. Dans un des messages que j'avais donné en lien' date=' Fr.G. parlait de rugosité de l'ordre de la dizaine d'angströms, donc dix fois plus grossier que le critère évoqué par D. Vernet dans le texte cité par Kenaroh.

[/quote']

 

Et alors, pour fixer les idées, les miroirs chinois, ils sont à quel ordre de grandeur de rugosité (en ankchtrôôm) ?

Posté
Et alors, pour fixer les idées, les miroirs chinois, ils sont à quel ordre de grandeur de rugosité (en ankchtrôôm) ?

 

autant que je sache, çà doit tourner entre 15 et 20 A°:)

Posté

hum, ... c'est l'ordre de grandeur que F. Griere fournit pour ses miroirs !

Il y a une erreur, ou alors ça veut dire que F. Griere n'améliore pas la rugosité des miroirs ...

Posté

Bonjour David!

 

JP : ah fo se présenter ? ou ca ? désolé je ne suis pas du tout familier des usages ici ;)

Ne te sens pas obligé, ta notoriété a depuis longtemps franchi la porte de Webastro!

 

Merci de venir participer à cette passionante discussion!

 

 

Welcome to you :)

Posté
Oui oui normalement on se présente d'abord:be: ensuite on discute!!! :D:be::D

 

tu vas dans " acceuil Forum" , " présentation" ;)

 

Pffff... chais pas quoi mettre et puis de toute facon ca fait 5 pages que vous me citez, donc bon... ;)

Et je note que dans la charte, y'a pas d'obligation légale ;)

Posté
Bonjour David!

 

 

Ne te sens pas obligé, ta notoriété a depuis longtemps franchi la porte de Webastro!

 

Merci de venir participer à cette passionante discussion!

 

 

Welcome to you :)

 

Ahhh merci, tu m'enlève une épine du pied...:be:

Posté
Pffff... chais pas quoi mettre et puis de toute facon ca fait 5 pages que vous me citez, donc bon... ;)

 

 

tu avais pas les oreilles qui sifflaient???? :be::D:be:

Posté

David, peut on employer le terme de superpoli pour les miroir taka ou pas? (t'as bien du faire quelques tests quand même... ;) )

De même peut-on trouver certains miroirs chinois approchant cette qualité?

 

(Jamais mis l'oeil dans un miroir superpoli mais je désespère pas, un jour...)

Posté
hum, ... c'est l'ordre de grandeur que F. Griere fournit pour ses miroirs !

Il y a une erreur, ou alors ça veut dire que F. Griere n'améliore pas la rugosité des miroirs ...

 

je crois qu'il y a erreur ;) voici la photo d'un miroir au contraste de phase sur son site

 

micromamelonnage%20site%20400.jpg

 

hors d'aprés ce que m'a dit Franck, il utilise une lame de densité 2.5 :)

 

je penses que c'est largement en dessous les 20 A° annoncés;) plutot 2, non?;)

 

qu'en penses tu David?

Posté
Bonjour à tous,

 

Bon, je viens de m'inscrire, pas très familier avec ce type de forum, donc ne m'en veillez pas si je merde un peu pour mes premiers messages ;)

 

Bonjour et bienvenue à toi sur ce forum. :)

Tu vas voir il est très sympa.

Posté
hum, ... c'est l'ordre de grandeur que F. Griere fournit pour ses miroirs !

Il y a une erreur, ou alors ça veut dire que F. Griere n'améliore pas la rugosité des miroirs ...

 

Non c'est pas si simple car on ne parle pas de la même chose, bon je te fais un petit copié collé de ce que j'avais écrit à ce sujet:

 

« Le problème c'est que la rugosité mesuré dans le cas des optiques Mirro-sphère, est fait par un appareillage genre profilomètre optique ou AFM (microscope) qui s’intéresse à une classe de défaut dont la fréquence spatiale est bien inférieure au micron. D’ailleurs le champs étudié est en général de l’ordre du mm.

Le classique test à contraste de phase de Lyot dont parle Fabrice contrôle l’ensemble du miroir avec une résolution sur les défauts de l’ordre du mm à quelques mm…

On a donc une différence de 1000 à 10000 dans les fréquences spatiales pour ces 2 types de micromamelonnage… Donc difficile à comparer quand on ne mesure pas la même chose. »

 

Avec l’intégralité de la discussion ici : http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/021679.html

 

Par contre pour fixer les choses, je pense qu’il ne faut pas trop s’arquebouter sur des chiffres, avec la méthode de Lyot, pour le même miroir, j’ai des valeurs qui peuvent varier entre 1 et 10 angströms PV sur l’onde (dans l’industrie ces valeurs sont donnés en RMS et sur le verre), suivant la méthode de calcul, avec ou sans coin photométrique, et suivant la lame de phase utilisé… Donc il convient quand même d’être prudent avec les chiffres, mais à la limite je dirais, on s’en fous, ce qui est important c’est de montrer le gain d’un polissage soigné.

D’autre part j’ai le plus grand mal à croiser les mesures de cette classe de défaut, le micromamelonnage millimétrique, avec des moyens de contrôle plus modernes, car soit ils n’ont pas assez de champs soit on arrive pas vraiment à extraire la classe de défaut visible au test de Lyot.

 

Par contre ce qui est significatif et reproductif, c’est la comparaison de cette classe de défaut entre plusieurs miroirs. Il suffit, par exemple sous Iris, de mesurer sur une image Raw le contraste entre les points clairs et sombre, et on arrive en gros à un écart variant entre 1 à 15 et 1 à 30 sur la hauteur des défauts entre une optique très bien poli et une optique standard industrielle avec un rapport au carré pour la diffusion, ( ce qui correspond en terme de diffusion à des facteurs entre 100 et 1000 en général), ce qui n’est pas négligeable, c’est le cas avec les 2 images que j’ai passé au contraste de phase ou l’écart mesuré est de 1 à 20.

 

Les artisans communiquent et a raison sur cet aspect qualitatif tout à fait recevable, et quand tu est capable de montrer que le miroir que tu fais est plus doux qu’un miroir standard du commerce, tu montre clairement que tu apporte un plus à tes optiques. Donc c’est pas que du blabla ;)

Posté
ca fait 5 pages que vous me citez

Je me suis permis de te citer car tu es une référence pour moi ;)

 

Là, tu interviens en personne, donc, je m'écrase :be:

 

Bienvenue sur le forum-d'à-côté !

Posté

Hop, david, tu poses une devinette à Gégé (#120), il n'a pas répondu, alors comme j'adore les devinettes, faut-il attendre sa réponse ou peux-tu la donner ? :p

Posté
Je me suis permis de te citer car tu es une référence pour moi ;)

 

on ne dit pas " tu es une référence pour moi":be::D:be: on se prosterne, à genoux et on dit " Ouiiiiiii Maitreeeeee" :be::D:be::D " Mon précieuxxxxxxx":be:

Posté
David, peut on employer le terme de superpoli pour les miroir taka ou pas? (t'as bien du faire quelques tests quand même... ;) )

De même peut-on trouver certains miroirs chinois approchant cette qualité?

 

Non, jamais testé de Taka au contraste de phase, je ne peux pas te dire, simplement j'ai remarqué qu'en terme de contraste, les Mewlon se défendent vraiment très bien sur le ciel, donc l'état de surface ne doit pas être mauvais.

 

Pour les chinois, ceux que j'ai vu etaient dans la moyenne de ce que l'on trouve de standard en terme de qualité de poli, JML en avait beaucoup photographié et mis sur son site sur son site.

 

hors d'aprés ce que m'a dit Franck, il utilise une lame de densité 2.5 :)

 

je penses que c'est largement en dessous les 20 A° annoncés;) plutot 2, non?;)

 

qu'en penses tu David?

 

Difficile à dire comme ca, car sa lame est nettement moins sensible que la mienne, toutes les lames ne se valent pas, par contre ce qu’il faut regarder c’est la différence qu’il obtient entre un miroir avec une qualité standard et un de ses miroirs.

Posté
Hop, david, tu poses une devinette à Gégé (#120), il n'a pas répondu, alors comme j'adore les devinettes, faut-il attendre sa réponse ou peux-tu la donner ? :p

J'ai déjà répondu, plusieurs fois.

Je ne vois aucune raison de changer d'avis, la suite ne démontre rien. Que veux tu, je suis de formation technique, et j'ai tellement entendu de choses sur ce sujet, que le gars qui me fera changer d'avis aura fait des mesures avec un microscope à balayage.

 

Bonsoir à tous!

 

 

:)

Posté
Non, du tout.

Tu peux parfaitement réaliser un miroir avec un bon RMS et plein de micromamelonnage, tout comme tu peux réaliser un miroir très doux avec un faible micromamelonnage, et avec un RMS totalement dans les choux, il n'y a aucun lien de causalité.

D'ailleurs ce qui est difficile, c'est d'avoir à la fois un miroir avec un bon RMS et avec un bon etat de surface.

Mais ce sont les mêmes qui savent faire les deux à la fois. non?

Posté

C'est vrai que la question se pose toujours. Je vais essayer de la poser comme je l'ai comprise, parce qu'il me semble qu'il manque quelque chose de convainquant à ce sujet...

 

La parabolisation est quelque chose d'indépendant de la rugosité. On peut donc imaginer un miroir très bien parabolisé mais rugueux, ou un miroir pas super parabolisé mais avec un super état de surface.

 

Mais en pratique ? Prenons un artisan qui polit avec amour des miroirs de télescope. Il fait du très bon travail. Mais il n'a jamais entendu parler des méthodes de superpoli et, donc, ne les utilise pas. Question : du fait qu'il polit soigneusement ses miroirs, ne peut-on pas s'attendre à ce que, sans le savoir, il leur donne une faible rugosité ?

 

- Oui, un très bon poli ira forcément de pair avec une faible rugosité, même s'il ne l'a pas fait exprès.

- Non, à partir du moment où il ne connaît pas les techniques de superpoli, il ne peut pas fabriquer un miroir de faible rugosité. Son miroir aura une très bonne parabole et un état de surface quelconque.

- Ça dépend, ça dépend de ses produits, de la façon dont il polit. Il est tout à fait possible qu'il atteigne le superpoli sans le faire exprès. Mais pas forcément.

 

Si un spécialiste pouvait examiner cette question, je pense que ça éclaircirait les choses. Non ?

Posté
J'ai déjà répondu, plusieurs fois.

Je ne vois aucune raison de changer d'avis, la suite ne démontre rien. Que veux tu, je suis de formation technique, et j'ai tellement entendu de choses sur ce sujet, que le gars qui me fera changer d'avis aura fait des mesures avec un microscope à balayage.

 

 

Et que t'apportera concrètement une mesure au microscope à balayage?

Le champs couvert par un microscope à balayage, représente au mieux la taille d’une cellule de micromamelonnage millimétrique, il ne fera des mesures que pour le micromamelonnage micrométrique.

Or dans une utilisation astronomique standard, le micromamelonnage micrométrique n’a aucune incidence sur l’image car il diffuse dans un angle solide de plusieurs dizaines de degrés, dont une infime partie, parfaitement négligeable vas se retrouver sur l’axe, par contre le micromamelonnage millimétrique concentrera la totalité de sa diffusion proche de l’axe dans une zone de 1 à 2 minutes d’arc, donc ca vaut le coup de s’en occuper, et pour l’instant et pour cette classe de défaut, seul le test de Lyot permet d’avoir une vue d’ensemble des défauts.

 

C’est d’ailleurs un des gros problèmes sur ces histoires de rugosité, la plupart du temps on ne parle pas de la même classe des défauts, les microscopes à balayages, les profilomètres, les microscopes à contraste de phase, ne fournissent une mesure QUE pour le micromamelonnage micrométrique, qui sont des défauts 1000 fois plus petit que les défauts vus au test de Lyot.

Donc concrètement ta mesure au microscope a balayage ne t’apportera strictement rien comme information utile sur les performances de ton optique sur le ciel, car c’est avant tout ca qui doit nous interesser, des informations utiles pour qualifier la qualité d’une optique sur le ciel, et sur ce point un simple test qualitatif de Lyot sera largement plus pertinent que des mesures ultra précises sur une classe de défaut qui n’ont pas d’incidence sur l’axe…

 

Mais ce sont les mêmes qui savent faire les deux à la fois. non?

 

En général oui.

Posté

super, tonton David est dans les parrages !

 

en général oui,

mais pour l'amateur apprenti polisseur, pas forcément....

 

Mon dernier 400 à F/D 4,5, j'en ai chié comme un damné pour avoir une parabole mesuré à L/8 ou 9 au foucault.

Par contre, dès le début, j'ai eu et ai conservé tout le temps un superbe état de surface, bien lisse au contraste de phase et fort peu diffusante sur le fond de ciel (et controlée par l'ami JML)

Faire une belle parabole est dans l'art et la manière de la retouche opportune,

faire un bel état de surface est plus dans une méthode, qu'on obtient parfois par quelques pistes et le plus grand des hasards... Pour ma part, c'était un mélange avec de l'opaline, bien dans la flotte avec des mouvements particulièrement lent.

 

Serge

Posté

 

Mais en pratique ? Prenons un artisan qui polit avec amour des miroirs de télescope. Il fait du très bon travail. Mais il n'a jamais entendu parler des méthodes de superpoli et' date=' donc, ne les utilise pas. Question : du fait qu'il polit soigneusement ses miroirs, ne peut-on pas s'attendre à ce que, sans le savoir, il leur donne une faible rugosité ?

 

- Oui, un très bon poli ira forcément de pair avec une faible rugosité, même s'il ne l'a pas fait exprès.

- Non, à partir du moment où il ne connaît pas les techniques de superpoli, il ne peut pas fabriquer un miroir de faible rugosité. Son miroir aura une très bonne parabole et un état de surface quelconque.

- Ça dépend, ça dépend de ses produits, de la façon dont il polit. Il est tout à fait possible qu'il atteigne le superpoli sans le faire exprès. Mais pas forcément.

 

Si un spécialiste pouvait examiner cette question, je pense que ça éclaircirait les choses. Non ?[/quote']

 

En général c’est plutôt non, bien que les choses ne soient pas si tranchés, en gros les artisans qui ne s’occupent pas des états de surfaces ont des états de surface standard, car ils utilisent des méthodes de polissage standards et des produits à polir standards.

Donc un bon état de surface n’est pas lié au hasard, il faut s’y intéresser à un moment pour adapter sa méthode de polissage, car la méthode de polissage servant a faire d’excellent états de surface est plus contraignante à utiliser qu’une méthode traditionnelle qui suffira pour sortir une bonne forme d’ensemble.

Par contre il n’est pas nécessaire d’avoir été sensibilisé au tests de Lyot pour être sensible aux états de surface, le test de Foucault a déjà beaucoup de ressources, surtout avec une source vive, d’ailleurs, dans le CTA, P74 de la dernière édition, paragraphe 33 je cite Texereau sur la sensibilité du Foucault :

 

« Si la source ne mesure que 10 microns de large un écart transversal de 0.5 microns est traduit par une variation de teinte très visible, il correspond sur l’onde avec un miroir de 3 mètres de rayon de courbure à une pente de 1/6*10^6, pour parler de la hauteur il est donc nécessaire de fixer la dimension transversalle de région aberrante, s’il s’agit d’un défaut de grande amplitude, par exemple une large zone de 60 mm de largeur de pente, la hauteur atteindra 1/10^5 mm, soit 1/60 eme d’onde, mais si le défaut est peu étendu, la hauteur de l’accident sera extraordinairement petite, nous avons pu photographier des accidents de moins de 1 mm de largeur sur le verre dont la pente (déduite de considérations seulement géométriques) était de 1*10-6 la hauteur correspondante de 10 Angströms (soit 1/600 eme d’onde) était confirmé par une mesure des mêmes accidents au moyen d’une méthode par contraste de phase (méthode de Lyot) »

 

C’est la théorie du test de Foucault établie depuis plus de 150 ans, théorie que je n’ai pas vu remise en cause.

Donc en pratique, avec une fente fine, on peut sans problème voir du micromamelonnage millimétrique, s’y intéresser et chercher à le réduire.

 

Ca veut aussi dire que certains artisans, qui n’ont jamais utilisé le test de Lyot, se sont tout de même intéressés aux états de surfaces, en fonction de ce qu’ils voyaient au Foucault, et ont cherchés à l’améliorer.

 

D’ailleurs on voit bien sur cette image au Foucault que l’état de surface peut être amélioré sans problème:

 

200F_6M.JPG

 

Bien sur le même miroir pris au contraste de phase montre beaucoup plus de choses et permettra d’aller plus loin dans sa technique de polissage pour réduire cette classe de défauts :

 

200F_6.JPG

 

 

Une façon d’exploiter à fond le test de Foucault, en scannant la caustique et en fermant beaucoup le couteau, ca donne ca sur le même miroir:

 

Ovale2.JPG

 

A noter que ce miroir est un miroir d’artisan, annoncé à L/20 P.V. sur l’onde mesure Foucault, mesure que j’ai parfaitement retrouvé de mon coté également au Foucault, donc un bon miroir pour ce qui est des défauts de forme.

 

La même chose avec un miroir possédant un excellent état de surface :

 

Ovale1.JPG

 

Les ridules verticales sont des effets de diffraction du a la fente fine.

Plus rien n’est visible au Foucault, c’est parfaitement fluide.

 

Et le même que j’ai déjà passé au contraste de phase ou l’on voit encore des choses :

 

250F5.JPG

Posté

Ce topic est passionnant !

 

Je vais profiter qu'il y a du beau monde ici pour poser une question qui me turlupine.

 

Je reviens donc un peu sur cette pub Orion Optics, et raisonne de façon très pragmatique.

 

Si on garde comme fil conducteur pour un astram d’avoir un télescope homogène en fonction de ses centres d’intérêts (visuel/photos/dessins/sciences).

 

Quel est le grossissement maxi ou plutôt optimisé en fonction d’une qualité de miroir. Le lien entre les « lambda» / la qualité de surface et un grossissement satisfaisant ? Au-delà duquel, les défauts de l’optique deviennent évidents. Et en deçà duquel, on ne fait guère de différence avec une meilleure optique. Je ne demande rien de très précis un simple petit tableau de correspondances empirique λ→grossissement. Surement en rapport aussi avec le diamètre et le rapport f/d.

 

En effet si l’on prend cette pub et ces Saturnes, que l’on réduit d’un facteur 3 la taille des images présentées (petit dé-zoom sous Windows par ex), il devient difficile de faire une différence entre λ/10 et λ/8. Même λ/6 et vraiment proche. On comprend qu’en conditions réelles avec tous les autres paramètres/réglages, aussi bons soient-ils, il ne soit plus possible de différencier certain niveau de qualité.

 

Pourquoi réduire l’image ? Parce qu’on a tous en fonction de notre matériel des limites. Et il me semble que si les publicistes d’Orion Optics ont enlevé la turbulence et nous ont placé en orbite, ils nous présentent aussi un joli grossissement, un beau x1200 ou plus.

 

Or si on revient à l’idée du télescope homogène faire du x1000 et plus demande qualité optique de la mort, suivi, ciel impeccable, réglages parfaits, intendance lourde. En gros, un super défit ! Mais pour ceux qui ne veulent pas rentrer tout de suite dans le Guiness et juste utiliser par exemple un dobson sans suivi, un x500 et déjà une belle prouesse et de toute manière déjà trop pour rester confortable.

 

Si on comprend ce que je dis, on a tous des critères, des inconvénients, des impossibilités ou des préférences dans notre pratique de l’astronomie. Donc si l’on sait de façon pratique qu’on ne dépassera pas un certain grossissement, quelle qualité d’optique sera en rapport ?

 

Sachant cela on pourrait mieux connaître les faiblesses de notre équipement, ses limites qui ne seront pas forcement optiques. Ainsi améliorer sa pratique.

Car autant il est vrai qu’un astram λ appréhende vite les limites/faiblesses mécaniques (réglages, douceur des mouvements, tremblements), de confort (grossissement, oculaires), du ciel et des conditions (t°/turbulences/buée…) ou d’intendance (poids/transport…), autant on nage souvent dans le flou complet concernant les limites de l’optique. Et ça manque cruellement pour établir un bilan global, un cadre d’utilisation. Ca pourrait éviter à certains d’investir par exemple dans un oculaire très cher à fort grossissement. Mais plutôt faire de meilleurs choix plus homogènes. Après tout, on a ce que l’on a, et on fait avec sauf à gagner au loto…

 

 

Vincent

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