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Pub Orion Optics sur les valeurs de PTV


Lastronome

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établir une relation entre qualité intrinséque du miroir et grossissement n'est pas du tout facile!!!!!:b: car ce qui va nous limiter le plus la dedans c'est la turbulence!!!!! en sachant qu'elle est exponentielle par rapport au diamétre du miroir, en résumé plus tu vas avoir un gros miroir et donc une possibilité de grossir plus, moins tu auras la possibilité de grossir à cause de la turbulence:confused:

 

pour te donner un ex, pour l'instant mon record au niveau grossissement sur une planéte est de 1 000 x environ sur saturne avec un petit M715 ( 180 mm de diamétre L/6.5 PTV L/30 RMS état de surface je ne sais pas:p) certes l'image était sombre, mais la planéte était à couper au couteau , par contre pour l'instant avec le C14, mon grossissement max à été d'environ 750x ( L/4 environ pour ce type de télescope) , ce n'est pas que le C14 ne peut pas dépasser les 1 000x, c'est juste qu'il est handicapé par son diamétre qui est plus sujet à la turbulence :) ceci dit je n'avais pas les 2 telescopes sous la main au même moment

Posté

jp, autant les grossissements dont tu parles sont envisageables avec une monture et donc un suivi, et donc à fortiori ne sont limités que par la turbulence, autant daube-sonne parle à n'en pas douter de dobsons :be:, pas forcément posés sur une planche équatoriale, en ce cas, sa remarque, je la trouve pertinente et fondée, d'un point de vue "pratique" j'entends ;)

Posté

Oui, enfin, c'est un peu comme en HiFi High End ;) on va chercher la perfection sur chaque élément de la chaîne (optique ici en l'occurrence) pour que l'information initiale soit la moins perturbée possible et restituée avec la plus grande fidélité, non ? Comme dit le dicton : « Qui peut le plus, peut le moins ». On sait bien que, comme disait Couderc ou Danjon je ne sais plus : « La plus mauvaise partie de l'instrument c'est l'atmosphère...» mais un miroir passable sera largué avec un seeing de la mort et on passera à côté de quelque chose d'exceptionnel ! Autant mettre toutes les chances de son côté avec un miroir irréprochable.

 

PS : facil1ty, les citations intégrales pour répondre, c'est contraite à la netiquette :p

Posté

Pour moi je reste encore indécis sur la dualité profil/rugosité. En effet, c'est, pour moi, pauvre béotien physicien, une seule et même donnée mais dans des plages de mesures différentes.

 

On a des défauts de forme (entre le centimétrique et le milimétrique en terme de taille linéaire sur le miroir), et de la rugosité (micrométrique voire nanométrique). Mais dans les deux cas, on veut avoir un profil le plus proche possible d'une courbe donnée (parabole, sphère, plan). Tout éloignement de ce plan provoque une diffusion hors de l'axe. Bien évidement, dans chaque gamme, la "hauteur" du défaut évolue avec sa taille linéaire (j'imagine évidement mal un défaut de 150nm qui aurait une taille de 100nm). Sauf bien sur quand on s'approche des très petites tailles où les pentes vont devenir importantes.

 

Nota : Mais là, David, tu a raison de signaler de ne pas considérer certaines diffusion loin de l'axe. Là dessus je suis tout à fait d'accord avec toi.

 

Maintenant, ce qui me gène (par incompréhension on va dire) c'est de parachuter ainsi des angström qui ne sont pas "calibrés".

 

Ce qui me gène tu vois c'est qu'un miroir, dit super poli, montre un état de surface superbe, tout lisse qu'il est sur la photo (sensé traquer l'angström de rugosité), mais que d'un autre coté, ce même procédé laisse passer des défauts de forme dix à cent fois plus gros ... comme ca sans les voir. (résultat d'interférométrie à 25nm RMS ... et je te parle pas du PTV ... et c'est pas mesuré au foucault non plus on est d'accord).

 

Donc OUI je ne comprends pas comment un procédé de mesure peut se concentrer à ce point sur du détail en laissant passer le gros des défauts (un peu comme si un voltmètre mesurait le µ volt .... mais à 10 volts près).

 

Ou alors c'est que ce ne sont pas des Angström.

 

Et des deux solutions, j'ai tendance à prendre la plus logique et la plus plausible, quitte à remettre en doute la conclusion d'un procédé ! (rien de perso là dedans tu vois).

 

En tout cas si tu peux prendre du temps pour expliquer cela (sur un autre sujet car j'ai l'impression viscérale qu'on s'est bien éloigné du sujet initial) ce sera avec plaisir de te lire !

Posté

bon je tiens à vous signaler que pour les réponses de David, il faut en général attendre l'aprés midi ;) donc pas d'inquiétude si il tarde à répondre:D:be::D

Posté

Kenaroh, ton analogie avec la Hi-fi me plait bien. Et justement dans ce domaine on détermine son budget et on choisit des éléments homogènes entre eux. Pas question avec un budget de 3000€ de mettre 2800€ dans l'ampli, et 200€ dans les enceintes le tout relié en 1.5mm². Sinon ça veut dire qu’on attend de pouvoir se payer d’autres enceintes… donc on cherche à homogénéiser et on n'est plus sur le même budget.

 

L’idée, c’est donc pour moi de pouvoir clarifier un peu ce que peut avoir dans le ventre tel ou tel miroir (rapport de strelh/λ RMS/ état de surface) en terme de grossissement (en coefxD). Qui est pour l’astram une grandeur bien sentie.

Pas la peine de se payer une optique à 3000€ si on ne compte pas l’exploiter (suivi et mécanique/construction de qualité, oculaire haut de gamme, déplacement sous des cieux extrêmes….). Ou inversement pas la peine de s’offrir coupole + monture de la mort si l’optique est trop en retrait. Mais comment savoir ?

En gros la philosophie « qui peut le plus peut le moins », me conviens généralement mais là je sèche financièrement …

 

Aidez les pauvres astrams à optimiser, choisir au mieux et savoir où ils vont.

 

Est-ce que par exemple ce genre de relations vous paraient réalistes :

- miroir à λ/4 : grossissement 1xD

- miroir à λ/6 : G=1,5xD

- …

Plutôt que le λ faudrait donner le Strelh (ou λ RMS) non ?

Et l’état de surface n’intervient-il pas également pour améliorer l’image mais ne serait-il pas plus ou moins indépendant de ces relations ?

C'est-à-dire qu’il permettrait de gagner en contraste mais pas en « piqué » (résolution objective) ? Ca serait aussi flou si on pousse, mais « la tache marron flou ressortirait mieux sur la teinte claire » ?

 

Je précise qu’il faut qu’on oublie la turbulence, sinon plus aucun raisonnement n’est possible. Imaginons qu’elle soit bonne (heu excellente pardon :rolleyes:).

 

Vincent

Posté

Mmmm... Si un instrument respecte le minimum des critères requis (*) pour pouvoir être honnêtement vendu dans le commerce, on peut grossir à 2×D et le grossissement 1×D est le grossissement résolvant. Après, c'est de l'amélioration... Ça devient rapidement de plus en plus pointu et très cher... C'est comme la Hifi ;)

 

* : http://www.astrosurf.com/tests/criteres/criteres.htm

Posté

- miroir à λ/4 : grossissement 1xD

- miroir à λ/6 : G=1,5xD

- …

Plutôt que le λ faudrait donner le Strelh (ou λ RMS) non ?

 

 

Vincent

 

plutot le RMS dans ce cas en effet ;) car tu peux avoir un L/4 avec des pentes trés douces qui peux grossir 2XD et au contraire un L/6 avec de fortes pentes qui ne grossira que 1XD ;) pour prendre une analogie avec la HI FI, c'est pas parce que ton systéme sort beaucoup de watts qu'il est bon ;)

 

le fameux 2XD, ce n'est vraiment que du théorique!!! rien n'empeche de grossir 5XD, si l'optique est au top, et si les cellules de cohérences RO sont supérieure ou égales au diamétre du télescope lui même:)

 

désolé, mais je n'arrive pas à m'échapper du facteur turbulences, car quoiqu'on fasse c'est lui qui serra prépondérant, dans la théorie on peut se passer de la turbulence dans la pratique absolument pas :)

Posté

D'expérience, tu ne gagne rien à dépasser 1xD, voire 1,5xD car dès 1xD ton oeil travaille dans des conditions suffisament bonnes pour être parfait.

 

D'autre part, tu a atteint le pouvoir résolvant (couple instrument/oeil) théorique. Tu peux grossir plus mais cela ne t'apporte rien (si tout est bon par ailleurs) ou, comme la perfection n'est pas de mise (et surtout du coté extérieur à l'oculaire), grossir un peu plus permet de "mieux" voir des détails.

 

Mais cela est très variable selon les observateurs, et l'un devra grossir 1,5 à 2xD alors qu'un autres se contentera de 1 à 1,2xD ... pour la même observation et la même appréciation des détails.

 

Jp> grossir à 5xD ca sert à visualiser une tache d'airy non ? Déjà atteindre 3xD (avec un réfracteur de haut vol) c'est pas gagné quand même !

Posté

Marc , comme je disais plus haut il m'est arrivé de grossir plus de 5X D avec le M715 , mais comme tu le dits justements à partir d'un certain grossissement tu ne gagnes plus rien en détails;) par contre quand tu t'aperçois que a 5XD les détails sont toujours là et que en plus l'image est ciselée, autant en profiter ;)

Posté

Tiens justement, puisqu'on parle un peu de "turbulence", moi j'en ai une de question qui me turlupine : un jour, j'ai lu, et j'en suis certain, que le mérite qu'un artisan vantait relativement à un miroir dit "superpoli", était justement d'être "moins sensible" aux turbulences, or il se trouve que cette moindre sensibilité à un facteur qui ennuie chaque astram à sa sortie nocturne, j'ai un peu de mal à la comprendre, alors voilà, j'aimerai bien comprendre.....:)

Posté

Peut-être la réponse se trouve dans le gain en contraste. ça turbule, c'est flou mais on y voit mieux quand même...

 

Pour reprendre, Marc, Bruno, J-P, oui ok pour les grossissements théoriques. Et justement mon questionnement se situe dans une plage utile, disons de 0.5xD à 2xD. Si 2xD peut permettre de gagner en confort...

 

Donc reprenons, si théoriquement le Strehl à 0,8 donne du difraction limited on devrait pouvoir grossir jusqu'au fameux 1xD.

Après y a une histoire d'obstruction qui fait chuter ce strehl dans des proportions que je ne connais pas. Mais j'ai vu qu'en gros faut un Strehl>0,9, pour un Newton, pour avoir ce fameux 0,8 résultant...

Donc déjà faudrait pouvoir appliquer une formule sur le Strehl pour avoir le Strehl résultant en fonction de l'obstruction. C'est possible ça non ?

 

Si on arrive à 0,8 on peut supposer pouvoir grossir jusqu’à 1xD (donc 1,5xD et 2xD pour le confort).

En supposant tout le reste parfait autour (ce qui ne sera surement pas le cas mais nous théorisons).

 

Mais si le Strehl diminue… Quel grossissement en attendre (toujours théorique et considérant les autres facteurs comme parfaits)

Exemple, Strehl à 0,7 grossissement à 0,5xD ou 0,8xD (que l’on poussera aussi un peu, d’un facteur 1,5x, pour le confort) ?

 

En gros si on pouvait connaitre (même très empiriquement) la courbe, la réaction du grossissement résolvant en fonction du Strehl…

 

Une autre question, si l’état de surface apporte un gros plus, à partir de quelle « médiocrité » de miroir est-il toujours pertinent/visible.

Superpolir un miroir médiocre est sûrement du gâchis, doit falloir un bon miroir déjà pour en apprécier les avantages. Donc quelle qualité ?

 

Vincent

Posté
Mmmm... Si un instrument respecte le minimum des critères requis (*) pour pouvoir être honnêtement vendu dans le commerce, on peut grossir à 2×D et le grossissement 1×D est le grossissement résolvant. Après, c'est de l'amélioration... Ça devient rapidement de plus en plus pointu et très cher... C'est comme la Hifi ;)

 

* : http://www.astrosurf.com/tests/criteres/criteres.htm

 

Alors ça, ce serait vrai si la turbulence n'existait pas !!

Dans la pratique, comme le disais jp-brahic, tu vois bien que ce n'est pas possible. Franchement, tu penses que jp-brahic va pouvoir grossir 1200x sur son 600mm ? Il dit lui-même que plus on a de diamètre, plus le scope est sensible à la turbulence.

Posté

Bon, allez, zen :rolleyes:

 

On se demande vraiment pourquoi on poste parfois puisqu'on est pas lu. Pourquoi donc répondre à un sujet si on se contente de lire uniquement le dernier message, je vous le demande...

Posté
Tiens justement, puisqu'on parle un peu de "turbulence", moi j'en ai une de question qui me turlupine : un jour, j'ai lu, et j'en suis certain, que le mérite qu'un artisan vantait relativement à un miroir dit "superpoli", était justement d'être "moins sensible" aux turbulences, or il se trouve que cette moindre sensibilité à un facteur qui ennuie chaque astram à sa sortie nocturne, j'ai un peu de mal à la comprendre, alors voilà, j'aimerai bien comprendre.....:)

 

Il me semble que c'est plutôt le PTV - RMS qui a une influence sur la gestion de la turbulence. Je crois même que cette info doit se trouver en page 1 ou 2 de ce post.

Posté
Bon, allez, zen :rolleyes:

 

On se demande vraiment pourquoi on poste parfois puisqu'on est pas lu. Pourquoi donc répondre à un sujet si on se contente de lire uniquement le dernier message, je vous le demande...

 

ok sorry

Posté
En effet si l’on prend cette pub et ces Saturnes, que l’on réduit d’un facteur 3 la taille des images présentées (petit dé-zoom sous Windows par ex), il devient difficile de faire une différence entre λ/10 et λ/8. Même λ/6 et vraiment proche. On comprend qu’en conditions réelles avec tous les autres paramètres/réglages, aussi bons soient-ils, il ne soit plus possible de différencier certain niveau de qualité.

 

Vincent

 

Te casse pas trop la tête avec la pub d’Orion optic, ca a l’air d’être relativement du flan pour vendre…

Voilà ce que j’écrivais à coté pour répondre à la même question posé qu’ici au départ par grenoblois :

 

http://www.astrosurf.com/ubb/Forum2/HTML/029647-5.html

 

"« La différence en visuel pour différents PV selon orion optics..... ça vous parait réaliste? »

 

Non pas vraiment… comme ca me laissais franchement sceptique je suis allé voir ce que ca donnait sous Aberrator…

 

J’ai donc simulé Saturne pour un 300 F/4 avec 25% d’obstruction, ca correspond en gros au standard chez OO…

 

L’image de départ, une image du HST réduit à 10 pixels/ seconde d’arc :

 

Saturne10pix.jpg

 

Puis l’image simulé pour un 300 :

 

Simu300F4.jpg

 

Avec de haut en bas :

 

L’image parfaite, sans défaut

L/10 P.V. soit L/47 RMS avec un Strehl de 0.98

L/8 P.V. soit L/37 RMS avec un Strehl de 0.97

L/6 P.V. soit L/27 RMS avec un Strehl de 0.95

L/4 P.V. soit L/18 RMS avec un Strehl de 0.89

 

Sachant que pour cette simulation, j’ai mis un défaut d’astigmatisme, qui dégrade plus l’image qu’un défaut d’aberration de sphéricité, que le ratio entre P.V. et RMS est de 4.6 en moyenne, ce qui est logique pour un défaut d’ensemble, alors que les bulletins de 00 montrent un ratio de 6 à 7 en moyenne pour ceux que j’ai vu, donc leur P.V. devrait avoir encore moins d’influence sur l’image que cette simulation…

 

On voit que entre L/8 et L/10, on gagne seulement 1% sur le Strehl, ca me semble chaud chaud chaud pour voir cette différence en visuel…

 

Sinon pour préciser, au Foucault, ca correspondrait successivement à des L/15, L/12, L/9, L/6 P.V. à la louche, pour ceux qui sont perdus ;)"

Posté

C'est bien l'idée que je me faisait de l'écart qu'il devait y avoir entre les images des différentes valeurs de PTV. C'est pourquoi, j'ai posté un sujet sur cette pub qui me semblait totalement fumeuse.

Posté

Merci David pour ta réponse d'hier soir ! Et merci pour les derniers schémas : j'y reconnais assez mes plus belles Saturne au 300 mm (à lambda/6-et-quelques, donc sans doute l'image du bas, cela dit je ne vois absolument pas la différence avec les autres...) : j'ai perçu une fois Encke par intermittence, et alors le disque de Saturne était extraordinaire et les bandes étaient très nettes.

 

Il resterait à simuler la diffusion... :) (Mais au fait, c'est peut-être possible ?)

 

Sinon, je mets mon écharpe violette d'animateur... Voilà. Alors : je trouve qu'on est vraiment en train de partir dans tous les sens (deux nouveaux sujets viennent d'être abordés : les grossissements, la sensibilité du superpoli à la turbulence). Pensez à ouvrir de nouvelles discussions...

Posté

 

On a des défauts de forme (entre le centimétrique et le milimétrique en terme de taille linéaire sur le miroir), et de la rugosité (micrométrique voire nanométrique). Mais dans les deux cas, on veut avoir un profil le plus proche possible d'une courbe donnée (parabole, sphère, plan). Tout éloignement de ce plan provoque une diffusion hors de l'axe. Bien évidement, dans chaque gamme, la "hauteur" du défaut évolue avec sa taille linéaire (j'imagine évidement mal un défaut de 150nm qui aurait une taille de 100nm). Sauf bien sur quand on s'approche des très petites tailles où les pentes vont devenir importantes.

 

Déjà il faut redéfinir ce que sont les défauts de formes, les défauts de forme sont des défauts qui vont agir directement sur la formation de la tache de diffraction et donc vont influer sur le rapport de Strehl, ce sont en gros l’astigmatisme, d’ordre plus ou moins élevé, de l’aberration de sphéricité, là aussi de plusieurs ordres, du trifoil, etc, bref des défauts que l’on retrouve dans les polynômes de Zerniques sans aller chercher le polynôme de 500ème ordre quand même ;)

 

Déjà des défauts centimétriques ne sont plus tout à fait des défauts de forme, ils vont créer dans l’images des speckles fixes qui vont venir parasiter le champs sur une taille de 15 à 20 secondes d’arc et leur prise en compte sauf à être des défauts d’une hauteur vraiment élevé, influe peu le rapport de Strehl.

 

Voir l’exemple sur cette image prise en atelier toujours sur le miroir rugeux que je montre sur les précédentes photos, mais diaphragmé à 100 mm pour ne pas être gêné par l’aberration de sphéricité au rayon de courbure :

 

SpecklePowermate5_200.jpg

 

C’est une image traité à la sauvage par DDP sous Iris pour bien montrer l’étendu de l’effet du mamelonnage sur l’image sans cramer la tache de diffraction au centre.

 

Par contre les défauts millimétrique, c’est clairement de la rugosité, ils n’influent plus du tout sur la formation de la tache de diffraction, mais ils créent leur propre tache de diffraction dont la taille est lié à la taille des défauts, suffit de remplacer dans la formule 1.22lambda/D le diamètre du miroir par le diamètre moyen des défauts.

 

 

Ce qui me gène tu vois c'est qu'un miroir, dit super poli, montre un état de surface superbe, tout lisse qu'il est sur la photo (sensé traquer l'angström de rugosité), mais que d'un autre coté, ce même procédé laisse passer des défauts de forme dix à cent fois plus gros ... comme ca sans les voir. (résultat d'interférométrie à 25nm RMS ... et je te parle pas du PTV ... et c'est pas mesuré au foucault non plus on est d'accord).

 

Donc OUI je ne comprends pas comment un procédé de mesure peut se concentrer à ce point sur du détail en laissant passer le gros des défauts (un peu comme si un voltmètre mesurait le µ volt .... mais à 10 volts près).

 

 

Là c’est comme si tu me disais, je ne comprend pas qu’un microscope à balayage puisse voir une fraction d’angström sans voir l’astigmatisme de mon miroir. Normal c’est pas fait pour ;)

Tu n’as pas un procédé de mesure qui vas tout mesurer en même temps, des défauts de formes jusqu’au micromamelonnage micrométrique, même les interferos les plus performants en sont incapable.

 

Pour le contraste de phase c’est pareil, la partie déphasante et absorbante de la lame, le trait noir, est suffisamment large pour absorber la totalité des faisceaux principaux, y compris sur un miroir parabolique au rayon de courbure présentant donc une aberration de sphéricité importante. Tout les faisceaux qui passent par ce trait noir, ne subissent aucun déphasage entre eux, donc les défauts contenus dans ces faisceaux ne peuvent être vus, c’est aussi bête que ca. Ne sont vu que les faisceaux diffractés qui passeront à coté de ce trait noir, qui vont interférer avec les faisceaux principaux, donc ne sera vu que le micromamelonnage millimétrique. C’est tout l’intérêt de ce test, permettre de voir une classe de défauts dont on pourra suivre l’évolution, indépendamment des défauts de forme.

D’autre part si tu avais un trait noir plus fin, qui autoriserait le déphasage entre défauts de forme, tu affaiblirais la détection du micromamelonnage en le parasitant par une partie du flux principal.

 

D’ailleurs tu as un exemple d’une mauvaise utilisation du contraste de phase, c’est l’utilisation que Rohr en fait dans ses tests. Il utilise une lame déphasante, dont le trait noir est trop mince, du coup une partie des faisceaux principaux ne passent pas dedans, les défauts de forme sont alors vus partiellement, mais du coup ils affaiblissent la détection du micromamelonnage en étant pas absorbés.

Posté
D'expérience, tu ne gagne rien à dépasser 1xD, voire 1,5xD car dès 1xD ton oeil travaille dans des conditions suffisament bonnes pour être parfait.

 

Tout dépend ce que tu observe, par exemple au 600, on peut grossir jusqu'à 2000 fois, soit 3.3x le diamètre, sur les nébuleuses planétaires, pas pour une quelconque raison optique mais pour une raison physiologique lié au fonctionnement de l’œil.

Augmenter sur la rétine l’angle apparent de ces petits objets améliore la perception des détails, voir par exemple les dessins de Serge Vieillard réalisés cet été au Restefond à l’oculaire du 600 à 2000 fois.

Posté
Tiens justement, puisqu'on parle un peu de "turbulence", moi j'en ai une de question qui me turlupine : un jour, j'ai lu, et j'en suis certain, que le mérite qu'un artisan vantait relativement à un miroir dit "superpoli", était justement d'être "moins sensible" aux turbulences, or il se trouve que cette moindre sensibilité à un facteur qui ennuie chaque astram à sa sortie nocturne, j'ai un peu de mal à la comprendre, alors voilà, j'aimerai bien comprendre.....:)

 

Sans rentrer trop dans les détails, on en a fait des tartines sur astrosurf il y a quelques années sur le sujet, ca avait même été bien chaud ;) je te retrouverais les liens si ca t’intéresse de détailler le truc, en gros oui, c’est moins sensible à la turbu pour 3 raisons :

 

La première est lié aux défauts de forme. Si l’on met comme limite le critère de Couder (les aberrations transversales réduites qui doivent être inférieures à l’unité) , c’est à dire que tous les faisceaux rentre tout juste dans la tache de diffraction, une faible turbulence suffira à faire sortir le miroir des tolérances, par contre si t’as un meilleur miroir ou par exemple l’on est 2 fois meilleur que le critère de Couder, tu auras alors une réserve de tolérance, pour absorber une partie de la turbulence, avant de dépasser le critère de Couder. Evidemment si la turbulence est beaucoup plus grande que la partie absorbé, tu ne verras plus le gain.

 

La 2eme raison est lié au mamelonnage. Le mamelonnage crée dans l’image des speckles fixes, qui vont se mélanger aux speckles mobiles de la turbulence, du coup cela grossira la tache turbulente.

 

La 3eme raison est lié au micromamelonnage, qui en améliorant le contraste des images, ne joue pas directement sur la turbulence, mais améliore la perception de celle ci, on gagne en piqué, l’image est plus lisible.

Posté

Super cette simulation ! En effet c'est plus dur à faire passer en publicité :be:

 

"Sachant que pour cette simulation, j’ai mis un défaut d’astigmatisme, qui dégrade plus l’image qu’un défaut d’aberration de sphéricité"

 

Par contre j'ai souvent lu l'inverse : astigmatisme à λ/3 ~sphéricité à λ/4, donc astigmatisme moins dégradant à λ identique. Mais je te fais confiance.

 

Je vais un peu apprendre manipuler cette Aberrator pour visualiser… Il est bien comme outil pour répondre à mon questionnement.

Une question où y trouves-tu le RMS ou le Strehl sur ce logiciel ?

On rentre le défaut en lambda, 0,25 pour lambda/4 mais après..?

 

Merci à tous pour vos réponses,

 

Vincent

Posté
Merci David pour ta réponse d'hier soir ! Et merci pour les derniers schémas : j'y reconnais assez mes plus belles Saturne au 300 mm (à lambda/6-et-quelques' date=' donc sans doute l'image du bas, cela dit je ne vois absolument pas la différence avec les autres...) [/quote']

 

En fait les 2 premieres images je ne vois pas non plus de différence, ensuite, tu voit que progressivement la longueur sur laquelle Encke est visible s'amenuise, mais bon c'est subtil ;)

Posté

 

Une question où y trouves-tu le RMS ou le Strehl sur ce logiciel ?

On rentre le défaut en lambda, 0,25 pour lambda/4 mais après..?

 

Vincent

 

Dans la version 3, tu cliques sur l'icone Wave puis tu ouvre la fenètre Wavefront ou tu as le P.V. et le RMS.

 

Par contre pour le Strehl, c'est à toi de le calculer à partir du RMS.

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