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L'Homme sur Mars avant 2050. Vous y croyez ?


Invité Ortog

Pensez-vous que l'Homme ira sur Mars avant 2050 ?  

57 membres ont voté

  1. 1. Pensez-vous que l'Homme ira sur Mars avant 2050 ?

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Posté

Merci Kef pour cette vidéo vraiment très intéressante, Dommage que tu as perdu tes enregistrements. :(

 

Ceci dit, je ne reconnais pas le début.:?:

 

Tu crois que l’on peu commander de telle vidéos ? :?:

 

Phil. ;)

Posté
R V > Pourquoi aller sur Mars?

Principalement pour voir s'il y a de la vie.

A mon avis, pour ça, il n'y a pas besoin d'y aller.

 

Et puis aussi parce qu'une sonde ne remplacera jamais la docilité de nos bons vieux membres; elle ne peut pas manier une roche, l'analyser aussi bien que nous.

 

Je ne suis pas certain de ce que tu avances.

 

Et surtout elle est beaucoup plus lente.

 

Pour analyser ? Je ne pense pas.

 

Pour manipuler ? Peut-être, mais c'est sans importance.

 

Depuis la nuit des temps, l'homme cherche à élargir ses horizons, à conquérir tout ce qui l'entoure, à découvrir de nouvelles choses. L'homme est intrigué par l'inconnu. C'est comme ça, c'est notre nature...

 

Il me semble que tu amalgames diverses choses différentes. "Découvrir", "intrigué par l'inconnu"..."Conquérir"..."Elargir ses horizons".

S'il semble clair que les deux premières sont dans notre nature, la troisième (conquérir) serait plutôt culturelle (ça ne date que du Néolithique), et la dernière est plutôt une réponse à une contrainte environnementale.

 

Je crois que toutes ces raisons suffisent à expliquer notre engouement à aller là-bas :rolleyes:

 

Il ne me semble pas probant que cet "engouement" existe vraiment, ou du moins soit partagé par une majorité des humains.

 

Au nom du progrès, tout simplement...

 

 

C'est précisément le point de cette question. Est-ce un progrés d'envoyer des hommes sur Mars ?

 

C'est comme pour l'ISS, je ne vois pas en quoi c'est un progrés. :cool:

Posté
A mon avis, pour ça, il n'y a pas besoin d'y aller.

 

Et bien je pense tout à fait le contraire... ce n'est pas parce que les sondes buttent sur un terrain hostile et en apparence peu propice au développement de la vie que l'homme n'a aucune chance d'aller au-delà et de faire des découvertes nouvelles... Il faut justement y aller pour en avoir le cœur net.

 

Et puis aussi parce qu'une sonde ne remplacera jamais la docilité de nos bons vieux membres; elle ne peut pas manier une roche, l'analyser aussi bien que nous.
Je ne suis pas certain de ce que tu avances.

 

Je me fiais simplement aux dires de bon nombre d'astronomes qui s'accordent sur ce point... je pense que ce sont pas les moins bien placés pour affirmer cela ;)

 

C'est précisément le point de cette question. Est-ce un progrés d'envoyer des hommes sur Mars ?

 

Je pense que oui, quand même.

"C'est un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'humanité", ça allait plutôt dans ce sens nan?

Posté
ce n'est pas parce que les sondes buttent sur un terrain hostile et en apparence peu propice au développement de la vie que l'homme n'a aucune chance d'aller au-delà et de faire des découvertes nouvelles... Il faut justement y aller pour en avoir le cœur net.
dasn l'état actuel des connaissances, je ne vois pas bien ce que l'homme peut trouver sur Mars que les sondes ne sauraient pas détecter...:b:

 

 

Je me fiais simplement aux dires de bon nombre d'astronomes qui s'accordent sur ce point... je pense que ce sont pas les moins bien placés pour affirmer cela ;)

 

Je n'ai pas connaissance de tels propos d'astronomes (peut-être d'astronauticiens, mais là c'est normal, l'Espace, c'est leur gagne pain). A ce que je sais, les astronomes déplorent plutôt qu'on dilapide des crédits dans les vols habités, plutôt que dans les sondes et les télescopes spatiaux.

 

"C'est un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'humanité", ça allait plutôt dans ce sens nan?

 

Oui, c'était un slogan, ça. Un truc de communication. Mais sur le fond, quel "pas de géant", hein ? Je ne vois pas...

Posté
Oui, c'était un slogan, ça. Un truc de communication. Mais sur le fond, quel "pas de géant", hein ? Je ne vois pas...

 

On en a quand même beaucoup appris sur notre satellite, déjà rien qu'en ayant rapporté des centaines de kilos de roches lunaires dans nos laboratoires (qu'on a pas encore fini d'analyser aujourd'hui). C'était au moins un progrès dans ce sens là :rolleyes: Si tu me dis que non, là j'abandonne :be:

Posté
On en a quand même beaucoup appris sur notre satellite, déjà rien qu'en ayant rapporté des centaines de kilos de roches lunaires dans nos laboratoires (qu'on a pas encore fini d'analyser aujourd'hui). C'était au moins un progrès dans ce sens là :rolleyes:

 

C'est vrai. Mais à ton avis, tu ne penses pas qu'on aurait pu aller chercher ces échantillons lunaires automatiquement, et pour moins cher, avec moins de risque, etc ? ...

 

Il me semble d'ailleurs qu'il avait été envisagé une mission comme ça, pour Mars, non ?

 

Si tu me dis que non, là j'abandonne :be:

 

Il ne faut jamais abandonner ;) si tu as des convictions et des arguments...

Posté
C'est vrai. Mais à ton avis, tu ne penses pas qu'on aurait pu aller chercher ces échantillons lunaires automatiquement, et pour moins cher, avec moins de risque, etc ? ...

 

Là-dessus on est d'accord... après il faut voir aussi le climat politique à cette époque: en pleine guerre froide, les Américains se méfiaient certainement plus des Russes que des risques... :D

 

Il me semble d'ailleurs qu'il avait été envisagé une mission comme ça, pour Mars, non ?

 

Je crois bien que c'est toujours d'actualité même ;)

Une alliance Esa/Nasa, ou un truc dans le genre...

Posté
"Monsieur Edmund Hilary, pourquoi avoir pris tous ces risques pour monter sur l'Everest"

"Parce qu'il était là."

De la même manière, pourquoi aller sur Mars?

Bin parce qu'elle est là.:be:

 

Mars n'est pas "là"...:refl:

Posté

Tout comme l'Everest semblait ne pas être "là" jusqu'au 29 mai 1953.

Mais je te l'accorde, y'a plus de kilomètres à faire pour aller sur Mars. C'est donc plus dur et plus dangereux, ce qui est tout à fait normal.

 

Tiens sinon, pourquoi envoie-t-on des gens en Antarctique malgré les températures glaciales qui empêchent de rester longtemps dehors? Des robots seraient plus efficaces pour faire les même mesures sur le taux de CO2...

 

Erwan

Posté

Allez, je m'y colle...

 

Vous le savez, j'aspire de mes voeux à ce que l'Homme y mette les pieds sur cette planète rouge, et je pense bien qu'il le fera. Pourquoi, parce qu'il est de l'essence même de l'Homme d'aller explorer ce qu'il ne connaît pas. Toute notre histoire le montre. Et je pense que ce n'est pas près de s'arrêter !

 

La question initiale est une date : en 2050 ou après. Donc la question n'est pas allons-nous y aller ?

 

Jeff, quand tu expliques qu'envoyer des sondes automatiques permet de dépenser moins de sous et de prendre moins de risques (j'espère bien te résumer en gros ;)), c'est tout à fait vrai.

 

Maintenant, notre planète, fatalement, sera amenée à mourir, dans pas si longtemps que ça ! - 1,5 milliard d'années :p - , et d'ici là, il faudra bien que l'on change de domicile. Sinon, "on y passe" avec elle. C'est pourquoi la destination "Mars" est presque un passage obligé pour les Hommes, comme un entrainement, avant peut-être d'aller plus loin, plus tard, beaucoup plus tard, sous certainement d'autres technologies, mais il faut je pense passer par là. Une sorte de savoir-faire obligatoire. :)

 

La Lune était la première, Mars sera la seconde expérience. Et il en faudra encore après. Sinon, on est foutus ! :confused:

Posté
Maintenant, notre planète, fatalement, sera amenée à mourir, dans pas si longtemps que ça ! - 1,5 milliards d'années :p - , et d'ici là, il faudra bien que l'on change de domicile. Sinon, "on y passe" avec elle.

 

Will, sans vouloir te froisser, cette idée est tellement utopique qu'elle défie carrément l'imagination.

 

L'hypothèse du "grand déménagement" est à rejeter pour la simple et bonne raison qu'il est et qu'il sera vraisemblablement toujours techniquement impossible de faire migrer 6 milliards d'humains, et à fortiori beaucoup plus dans les années à venir (la croissance démographique étant exponentielle...).

En plus de ça, si par miracle cette idée venait à se concrétiser un beau jour, il faudra terraformer Mars, bonjour le boulot et la patience... :confused:

Posté

Non Kef :), je ne suis pas utopique, mais bien réaliste ! ;) Je sais très bien que plusieurs milliards d'êtres humains n'iront pas un jour sur une autre planète, bien sûr, tous vont y rester jusqu'au bout :confused: ! Mais il faudra bien envoyer quelque part une "arche de Noé" pour sauver cette Vie apparemment unique dans l'Univers (du moins pour ce qui est de notre connaissance actuelle).

 

L'Homme n'aura pas le choix : marche ou crêve... Et quand je dis "l'Homme", c'est la race humaine (et tout ce qui va avec, faune et flore), et pas le nombre, on n'aura pas le choix. Ce sera cruel, mais je pense inévitable.

Posté

Oui mais aller sur Mars ou rester sur Terre, ça ne change strictement rien au problème: le Soleil ne fera pas de détail quand il enflera, il engloutira tout ce qui se trouve à proximité et je doute qu'il fasse une exception pour les quelques émigrés Terriens reconvertis Martiens ;)

Posté

Lis ma réponse n°42 Kef, je n'ai jamais dis le contraire. J'ai dis que ne sera qu'un passage obligé, une sorte d'entrainement, avant d'aller un jour plus loin, beaucoup plus loin, car oui dans 1,5 milliard d'années, le Soleil qui nous a donné la vie ne fera pas de détail dans l'environnement de notre système solaire. C'est pourquoi il faudra toujours prétendre aller encore plus loin...

 

Après, est-ce qu'on le pourra, c'est une autre histoire. Et chaque chose en son temps. Il faut donc bien un début, et Mars en est un.

Posté

Ben en tout cas, moi, j'irais sur Mars :p

 

Et ne me suivez surtout pas, je veux Mars pour moi tout seul :p

 

Je plaisante à moitié, parce que si jamais j'ai la moindre étincelle de soupçon d'espoir de commencement d'opportunité à y aller sur la Planète Rouge, je ne me poserais pas de questions ;).

 

L'utilité de l'homme sur Mars? Pour moi, elle est évidente, compléter le travail des sondes. Une sonde toute aussi perfectionnée soit-elle, n'aura jamais l'intuition d'un humain, ni sa capacité à trouver ce qui peut être intéressant ou pas.

 

Par contre, imaginer dans un futur lointain le devenir de l'homme et ce qu'il pourrait faire sur Mars, je laisse ça aux autres :).

Posté
Tout comme l'Everest semblait ne pas être "là" jusqu'au 29 mai 1953.(...)

Tiens sinon, pourquoi envoie-t-on des gens en Antarctique malgré les températures glaciales qui empêchent de rester longtemps dehors? Des robots seraient plus efficaces pour faire les même mesures sur le taux de CO2...

 

L'Everest, l'Antartique, c'est sur la Terre, ça. "Chez nous". (quoique, l'Everest...).

 

(Je m'auto-cite...d'un fil sur le Vendée Globe Challenge :

 

Heu...Oui, sauf que au delà de 7500 m d'altitude, on est dans la "Zone de mort", où l'organisme se dégrade rapidement, où le temps de simple survie est compté, et où le cerveau ne fonctionne plus correctement.

 

Tiens, une petite citation : "You don't assault Everest. You sneak up on it, and then get the hell outta there" (Ed Viesturs).

 

En gros : "On ne prend pas l'Everest d'assaut. On se pointe là en douce, et on se barre vite fait." ;)

 

C'était juste pour relativiser les propos comparatifs...

 

Et sans vouloir minimiser le fantastique défi maritime du Vendée... :cool:

 

Et le fond des océans, les profondeurs de la croute terrestre ? ...

 

 

Jeff, quand tu expliques qu'envoyer des sondes automatiques permet de dépenser moins de sous et de prendre moins de risques (j'espère bien te résumer en gros ;)), c'est tout à fait vrai.

 

Attention Will. Ma contestation des vols habités n'est pas "de principe". Elle est valable dans le contexte actuel, et notamment parce que nous n'avons pas la technologie. Les fusées chimiques, c'est un truc totalement rudimentaire, nul. Et nos navettes et autres capsules spatiales, une plaisanterie de gamins pas sérieux.

 

Je ne dis pas que les humains ne devrons JAMAIS aller dans l'espace. Mais bon, ce n'est pas demain la veille. On ferait mieux de chercher le boson de Higgs, comprendre comment relier la RG avec la mécanique quantique, et essayer enfin de comprendre ce qu'est réellement l'espace-temps.

Posté

Heu, quand on regarde les chiffres du sondage à cet instant, si on additionne les NON et les JE NE SAIS PAS, cela fait pile 50/50 avec les OUI !

 

Ca reflète bien la difficulté que pose cette question ! Pas facile d'y répondre ! ;)

Posté

Je profite de l'occasion pour vous recommander la lecture de cet excellent bouquin de SF signé Ben Bova que je suis en train de dévorer:

 

benbovamarsf.jpg

 

Un livre qui narre avec brio et réalisme... DEVINEZ QUOI??? et oui, l'exploration de Mars par l'homme! ;)

Il a une suite d'ailleurs: "Retour sur Mars"

Posté

Pour une description réaliste de la colonisation de Mars, je vous conseille Philip K Dick, "Le Dieu venu du Centaure", et "Glissement de temps sur Mars".

Posté

... et pour une description onirique de la colonisation de Mars, les légendaires Chroniques martiennes de R.Bradbury :D

Posté

Eh bien moi j'ai répondu OUI simplement pour une unique raison : la question posée par Ortog est : « L'Homme sur Mars avant 2050. Vous y croyez ? », or aujourd'hui nous sommes à 41 ans de l'an 2050.... Qui peut sérieusement savoir, en 2009, quelles seront les performances et les conditions d'habitabilité des vaisseaux spatiaux emportant un équipage humain dans dix, quinze ou vingt ans ?... Alors, a fortiori, dans quarante ans !!!... :confused: :confused: :confused:

 

Cet argument est facilement retournable.

Qui en 1970 ... alors qu'on venait de faire ce "fameux pas de géant pour l'humanité" aurait pensé que 39 ans après .... on en serait au même point avec des technologies quasiment identiques (et encore, en étant optimiste ... il n'y a même plus de lanceur de la capacité de la Saturne V), quasiment rien de nouveau en terme de propulsion (la propulsion ionique reste balbutiante et seulement dans des gammes de puissance très faible, le VASIMR est dans les langes .. etc ..)

On a de plus la première puissance mondiale qui patauge pour mettre au point sa nouvelle capsule Orion (en fait une Apollo un peu plus grande), dont le lanceur Ares 1 n'arrête pas d'être "relooké" depuis plus de deux ans (5 depuis le lancement du programme) et nécessite sans arrêt des rallonges budgétaires, (alors qu'il était censé s'appuyer sur les technologies éprouvées de la navette) et qui a imposé que la capsule initiale soit réduite en diamètre, en masse et doive revenir en amerrissant.

Et les derniers bruits ... ne sont pas trop optimistes sur les délais :

 

http://www.nasaspaceflight.com/2009/03/aresorion-slipping-18-months-shuttle-extension-upper-hand/

 

Quand au lanceur lourd Ares 5 (équivalent de la Saturne) ... il n'est même pas sûr que les USA trouvent le financement pour la développer. Et on n'en a pas étudié le moindre boulon. :D. Alors avant de le voir décoller pour Mars ... .:b:

 

Donc je veux bien écouter tes propos, que je qualifierai -mais sans doute dans un raccourci abusif - de "louanges du progrès ineluctable et formidable de l'humanité conquérante" mais il a fait un flop dans la période de 1970 à maintenant.

Mais bon, comme je le dis souvent je respecte les rêves des uns et des autres, mais je ne me sens pas du tout obligé d'y souscrire.

Mon ADN est génétiquement pragmatique ... j'observe et je définis ce qui me parait probable ou pas. Cela ne veut pas dire que j'aurai raison bien entendu ... mais c'est ma façon de raisonner, et je suis trop vieux pour changer dans ce domaine :p

 

S'il n'y a pas actuellement de volonté politique sérieuse d'envoyer un équipage vers Mars, et même simplement d'envisager un retour sur la Lune, ça pourrait changer très rapidement si une troisième puissance spatiale se mettait en conditions techniques de réussir ces deux types de voyages. Et là, évidemment je pense à la Chine... Et l'on verrait alors les États-Unis se réveiller... Les problèmes techniques que vous avez soulevés seraient alors assez rapidement surmontés par l'utilisation de technologies dont nous ignorons absolument tout à l'heure actuelle... ;) ;) ;)

Oui c'est beaucoup développé par les politiques américains qui font jouer cette fibre nationaliste pour décrocher les rallonges budgétaires pour leur programme Constellation qui patine dans la semoule actuellement.

On va déjà voir ce que devient la "prospérité chinoise" dans cette crise.

Principaux sous-traitants pour la fabrication ... si les donneurs d'ordre réduisent les commandes, ou bien rapatrient leur production pour ne pas risquer trop d'explosions sociales avec un chômage inflationniste ... pas vraiment sûr que leur pourcentage de croissance ne connaisse pas une "croissance négative "(expression favorite de notre ministre Mme Lagarde, qui qualifierait bien un tas de bouse de "base de parfum négatif" :D pour positiver). Et s'ils ont à gérer des dizaines de millions de chômeurs sans ressources ce ne sera pas simple .. encore moins d'annoncer une base sur la Lune dans ces moments là.

 

 

Donc, prudence dans tout pronostic à aussi long terme... :p :p :p

Je ne te le fais pas dire :rolleyes:
Posté

J'ai voté "oui" mais beaucoup plus par désir que par pure conviction, car comme tout le monde ici je souhaite voir cette grande épopée de mon vivant :cool:

 

La part du rêve est forte ... puisque tout le reste de ton argumentation montre que cette date de 2050 n'est pas envisageable. :be: (mais comme je l'ai dit .. c'est respectable cette part de rêve)

 

Aujourd'hui personne ne peut prétendre être en mesure de dire quand l'homme posera le pied sur la planète rouge. C'est un projet extrêmement complexe qui nécessitera des années d'efforts collectifs et dont la majorité des problèmes sont loin d'être réglés car tout simplement irrésolvables à l'heure actuelle (protection contre les tempêtes solaires, effets néfastes sur l'organisme...)
Oui cela fait partie des problèmes dont la solution n'est pas évidente d'une part, car ils sont intrinséquement liés à la fragilité de l'organisme humain qu'il faut protéger et conserver. Mine de rien la Terre est un cocon pour l'homme ... et si certains se gargarisent de citations sur le berceau qu'il doit quitter ... ils oublient un peu vite qu'ils veulent jeter le bébé dans pire que la jungle, l'Antarctique, une fosse océanique et la cheminée d'un volcan en éruption réunis.

Et d'autre part si cela était décidé, cela se chiffrerait avec un 1 suivi de plein de zéros ... suivis d' encore plein de zéros (pour donner un ordre de grandeur). Donc infaisable par un seul pays fut-il les USA.

Et se mettre en collaboration internationale ... ce n'est pas non plus quelque chose de simple. Il n'y a qu'a voir l'Europe en interne.

 

Le projet de "Mars 500" devrait nous permettre d'y voir un peu plus clair quant aux effets psychologiques qu'un aussi long voyage pourrait induire mais le plus long reste à faire...
Oui il y aura une certaine quantité de données accumulées, avec quand même des paramètres "faussés" par le concept même :

-les cobayes n'auront pas, selon certains, le puissant moteur de l'exaltation et de la motivation de faire une vraie mission

- inversement ils ne seront pas vraiment en situation de stress dangereux intense ... même si on leur simule des pannes, des éruptions solaires ravageuses . L'eau, l'air, le chauffage ... le lit d'hôpital, seront seulement derrière la porte.

Ne pas oublier que :

la distance Terre-Mars varie fortement d’une opposition à l’autre : de 54 millions à plus de 100 millions de km (en dehors des oppositions, cette valeur peut atteindre 400 millions de km !).
De plus, et ça a déjà été dit plus haut, il faudra attendre 2020 avant de commencer à se projeter sérieusement sur le projet Mars, car celui-ci dépendra en grande partie du succès ou non d'un retour sur la Lune.

Je passe sur la date de 2020 ... qui me parait très optimiste au regard de l'avancement du projet Constellation. Mais je voudrais souligner que le retour sur la Lune (en terme d'expérimentation de techniques à tester et à valider pour les réutiliser pour Mars) est très discutable -surtout pour l'investissement dans la construction et la maintenance d'une base permanente, difficulté technologique et coût très important pour réaliser l'approvisionnement régulier en support vie, les rotations des équipages etc ... L'argent qui serait mis dans cette base ne le serait pas dans les spécificités technologiques et les missions préparatoires indispensables au projet Mars ... sur Mars :confused:

Les ressources sont très différentes (pas d'atmosphère, pas d'eau sur la Lune) alors qu'il faudra développer des "usines" capables de produire in-situ l'eau (glace sur Mars aux pôles, peut-être sous le régolithe à d'autres latitudes plus clémentes), capables de produire de l'oxygène (présent dans l'atmosphère martienne ou qu'on peut récupérer de l'eau), capables de produire du méthane (là aussi avec CO2, H2 ..). Pour tout cela la Lune ne servirait à rien. Il faudra des missions automatiques sur Mars pour tester de tels matériels (que personne n'a commencé à essayer de fabriquer pour l'instant ... quelques vagues plans théoriques et du bla-bla)

idem pour atterrir de gros vaisseaux en automatique à un endroit précis car il faudra retrouver les matériels lancés à l'avance (pas d'atmosphère sur la Lune), Idem pour faire redécoller (gravité bien plus forte sur Mars).

Donc la Lune ... c'est un objectif pas trop compliqué ... la banlieue proche -moins de 400 000 km- , 3 jours de voyage ... mais l'utilité réelle reste à démontrer (en dehors de courts séjours si on veut effectivement valider quelques technologies (habitat - mini-serres) , qu'on laisserait fonctionner en autarcie entre deux visites d'équipage)

 

Et puis surtout, ne pas confondre vitesse et précipitation. La sécurité d'abord... :rolleyes:

100 % d'accord. Certains souhaitant vivement "voir cela de leur vivant" seraient prêts à envoyer un équipage "à l'abordage" sans vraiment prendre en copte tous les dangers que tu as souligné. (tu n'en es pas ... heureusement)

Ou sont prêts, à réduire les missions d'expérimentation à réaliser en amont de celle du premier équipage, pour que cela coute moins cher et soit donc plus susceptible de se réaliser.

AMHA, plutôt irresponsable de raisonner ainsi.

Il y aura forcément des risques, notamment imprévus, cela suffit pour faire tout le nécessaire (et quel qu'en soit le prix) pour que l'équipage puisse revenir en bonne santé physique et mentale d'une telle expédition.

Donc Mars si on décide d'y aller ... pourquoi pas. Mais il faut y mettre le prix sans barguigner et comptabiliser le temps pour réaliser toutes les missions préparatoires.

Posté

Bonjour Montmein 69, :)

 

Eh bien, je suis très impressionné de constater que tu te sois donné la peine de me répondre dans ce "topic", alors que si j'ai bien compris tout ce que j'ai écrit n'a aucun intérêt à tes yeux... ;)

 

Donc je veux bien écouter tes louanges "du progrès ineluctable et formidable de l'humanité conquérante" mais il a fait un flop dans la période de 1970 à maintenant.

 

Peux-tu me dire dans quel "post" tu aurais lu cette phrase qui émanerait, selon toi, de moi ?... :?: :?: :?:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté

Et puis qui te dit Montmein 69 que certains sont "irresponsables" en imaginant positivement l'Homme en 2050 sur Mars ? :?: Qui a affirmé dans ce post que l'on souhaite envoyer au "casse pipe" un équipage ? :?:

Personne je crois n'est "irresponsable" dans cette discussion, on essaie tous d'argumenter une arrivée possible sur Mars, mais tous sans prétention... Personne n'a la science infuse... :)

Posté

Je suis très content alors de voir que personne n'utilise les arguments que j'ai essayé -modestement - de réfuter.

Et donc que tout le monde est responsable au plus haut point, sans concession sur la sécurité, et en étant conscient du prix à payer pour cela.

Si nous sommes d'accord sur tout cela ... tant mieux.

Nous n'avons donc qu'une modeste divergence sur la date de 2050 ... ce qui n'est que détail.

Posté

Peux-tu me dire dans quel "post" tu aurais lu cette phrase qui émanerait, selon toi, de moi ?... :?: :?: :?:

 

Tu as raison ma formulation était maladroite et les guillemets inappropriés car laissant entendre qu'il s'agissait d'une citation alors que tu n'avais pas utilisé ces termes.

j'ai modifié ma formulation ... en espérant avoir été plus précis afin de distinguer clairement ce que tu as dit d'une part, et d'autre part comment je l'ai perçu..

Invité Ortog
Posté
Et donc que tout le monde est responsable au plus haut point, sans concession sur la sécurité, et en étant conscient du prix à payer pour cela.

.

 

 

Pourtant, Mercury pour rattraper les Russes et Apollo pour les clouer , n'etait-ce pas un nombre incalculable de concessions sur la sécurité ?

 

Pourtant, la Navette, sans éjection possible lors du décollage, n'est-ce pas des concession à la sécurité ?

 

L'Homme dans l'espace, c'est toujours du risque, et plus il s'éloigne, plus le risque est grand, car plus le secours est impossible.

 

 

.....

 

Le progrès n'est pas linéaire, Il avance et recule, mais l'ensemble des avancées est globalement supérieur à l'ensemble des reculs. Nous sommes en recul dans un certain nombre de domaines. Même si il y avait un intérêt, personne ne sait refaire un avion de ligne emportant 70 passagers à Mach 2.2 !

Et personne aujourd'hui ne sait marcher sur la Lune.

il y a des savoirs qui se perdent, c'est ainsi depuis la nuit des temps.

Personne ne pourrait refaire la pyramide de Khéops

Personne n'a été capable de construire une machine avec des engrenages durant des siècles après la machine d'Anticythère...

On vivait moins bien en terme d'hygiène, dans les villes du moyen age que dans la Rome Antique.

 

Bref, le progrès est général, mais il n'avance pas dans tous les domaines en même temps et pas de façon rectiligne.

 

Aussi, je pense que l'astronautique à du plomb dans l'aile (si j'ose dire) et qu'il faut attendre d'autres percées technologiques pour la voir significativement progresser.

 

Après tout, après l'invention de la roue et du chariot, il a fallut attendre des siècles l'invention de la machine à vapeur pour voir a nouveau l'humanité bondir dans ses déplacements...

 

Ortog

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