Mais oui, nous sommes actuellement en guerre, la preuve...

[roger15]

Mais oui, nous sommes actuellement en guerre, la preuve...

 

Bonjour à toutes et bonjour à tous,

 

Certains esprits intellectuels ont affirmé qu'actuellement il ne pouvait plus y avoir d'action de guerre comme autrefois... Alors, comment ces brillants esprits qualifient-ils les actions violentes des forbans somaliens qui arraisonnent et capturent chaque jours davantage de navires commerciaux ou de tourisme au large des côtes somaliennes ?...

 

Une récente dépêche de l'Agence France Presse datée de cet après-midi à 16h36 (14h36 Temps Universel) confirme l'audace de plus en plus incroyable de ces pirates de la mer : http://www.liberation.fr/depeches/0101560944-somalie-un-navire-sous-pavillon-americain-capture-par-des-pirates.

 

Roger le Cantalien.

[AY213]

En guerre je ne sais pas si on peut appeler ça une guerre.

Ils ce sont fait encore enlever:D:D:D

[syncopatte]

Trouvé ici:

 

http://www.grands-reporters.com/Somalie-Les-nouveaux-pirates.html

 

Eviter la Corne de l’Afrique revient à faire un long détour. Cela signifie perdre du temps, donc de l’argent. Certains armateurs préfèrent prendre le risque de rencontrer des pirates. D’autres viennent ici pour la pêche car les eaux y sont particulièrement riches en poissons. » Sud-Coréens, Chinois, Japonais… Les gros chalutiers asiatiques ramasseraient, en toutes illégalités, des tonnes de thon, de requins et autres gros pélagiques. « Des sociétés contrôlées par des Somaliens basés en Malaysia ou en Thaïlande vendent des permis pour pêcher en Somalie. Pour deux mois de pêche, comptez 9000 dollars. Evidemment tout ces permis sont faux et tout le monde le sait », rigole Andrew. Mais qu’importe. Les chaluts viennent, pêchent en une nuit ce que les locaux attrapent en un an, et s’en retournent chez eux. Loin de la Somalie. Sauf s’ils tombent sur des pirates. Encore et toujours ces flibustiers avides d’or et de sang. Un kalachnikov dans une main, le Coran dans l’autre, rien ne les arrêterait. Il faut les combattre, se montrer impitoyable, en finir avec eux. « Ces guerriers ont raison de défendre leur territoire, s’énerve un vieil homme. Personne ne vous dira le contraire ici. » Ici, c’est la ville de Lamu. Une ville sur une île si près de la frontière somalienne, du côté kenyan. Lamu que l’on compare volontiers à Zanzibar, en plus petit, et qui est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Deux particularités dans cette cité de pêcheurs : il n’y a pas de voitures mais des dizaines d’ânes, et on y soutient les pirates. Hazan Mzee a 60 ans. La barbe parfaitement taillée, le teint hâlé par ce soleil impitoyable qui brûle les pierres, il a l’assurance de ceux qui ont réussi. Il me montre ses deux dhows (des bateaux à voile latine largement utilisés dans la mer d’Arabie, le golfe Persique et en mer Rouge) et la dizaine de marins qui travaillent pour lui. « Qu’avez-vous contre les Somaliens ? » me demande-t-il avant d’ajouter : « Depuis que la Somalie n’a plus d’Etat, donc plus de marine militaire, n’importe qui peut venir pêcher dans ses eaux. Les Français, les Espagnols, les Chinois… Ils viennent tous pour voler le poisson. C’est pour cela, que les pêcheurs somaliens ont décidé d’agir. » Derrière les pirates se cacheraient donc des « Robin des bois » sur l’eau ?… Il est vrai qu’en mars et avril, plusieurs chalutiers asiatiques ont été kidnappés alors qu’ils pêchaient sans de vraies autorisations. « Certains pirates prétendent protéger les eaux somaliennes de la surpêche pratiquée par des chalutiers étrangers mais leurs véritables motivations, c’est l’argent et le contrôle de zones maritimes », estime lucidement Andrew Mwangura. Et si à Lamu on respecte les pirates, c’est aussi parce qu’on les craint. La Somalie n’est qu’à quelques heures de mer d’ici. Rares sont les pêcheurs qui osent encore y jeter leurs filets. « Ne dites pas de mal des Somaliens, me recommande une dernière fois Hazan Mzee avant de me quitter. Ils sont très dangereux, trop dangereux. Et rien ne changera si Dieu ne s’y oppose pas. » Dieu et les Marines alliées. Jean-Christophe Brisard

 

A méditer...

 

Patte.

[astrotophe]

Ca dépend de la définition de guerre que tu prends. Si c'est la guerre au sens de bataille entre des nations (avec un vrai status de nation), c'est vrai qu'elle a beaucoup diminué et les guerres entre pays voisins ont quasiment disparu.

 

On s'oriente plus actuellement vers les guerres civiles avec différentes formes mais surtout des guerres "terrorisme"-"nation officiel".

[roger15]

Bonjour Patrick,

 

Merci pour ce très intéressant lien de "Grands Reporters" sur ces "nouveaux pirates somaliens".

 

Il y a eu récemment (très précisément le vendredi 27 mars 2009 à 20h35 sur France 3 dans le cadre de l'émission "Thalassa") un reportage très instructif intitulé "Golfe d'Aden : sous la loi des pirates". Et les caméras de France 3 ont été embarquées sur la frégate française "Le Nivôse" chargée, fin décembre 2008, d'escorter deux navires longeant les côtes somaliennes dont le fameux bateau de croisière de luxe "Seabourn Spirit" dont ton lien rappelle qu'il a échappé de justesse à une attaque des pirates somaliens le 5 novembre 2005 avec 151 touristes (surtout américains) à bord... La commentatrice de Thalassa a dit au sujet de ce nouveau passage du "Seabourn Spirit" au large des côtes somaliennes (cette fois-ci avec 187 touristes fortunés à bord !!!...) : « Son passage au large du golfe d'Aden frise l'inconscience !... ». Heureusement pour ces 187 touristes fortunés la présence du bâtiment de guerre français a empêché, cette fois-ci, toute attaque...

 

Et peu plus loin dans le reportage de Thalassa on voit la frégate "Le Nivôse" escorter, cette fois-ci dans l'autre sens, deux nouveaux navires de commerce. Et là, sous les caméras de France 3 on a vu ce triste spectacle qui montre la dangerosité actuelle de tout passage au large des côtes somaliennes : pas moins de dix-sept autres de navires de commerce se sont mis spontanément dans le sillage immédiat du "Nivôse"... Et pourtant, à un moment on entend un appel de détresse du navire "Biscaglia" (c'est du moins le nom que j'ai retenu à l'audition de la bande que j'ai enregistrée) qui est attaqué, avec 25 membres d'équipage, à 30 nautiques du Nivôse... Or il faudrait deux heures à la frégate française pour y arriver... Elle a seulement pu envoyer son hélicoptère qui a survolé le "Biscaglia" douze minutes après l'appel de détresse, douze minutes de trop, les pirates avaient pris le contrôle du navire... L'hélicoptère du Nivôse n'a rien pu faire d'autre que de filmer et photographier les pirates en gros plan... :confused:

 

Après avoir vu ce reportage, on n'a plus du tout envie de naviguer sur un bateau... :(

 

Roger le Cantalien.

[francois.debricon]

Les pêcheurs somaliens ont trouvé un moyen efficace pour une juste redistribution des richesses, et puis il n'y a pas mort d'homme, ils ne sont pas si méchants que ça.

Les occupants du yatch français capturé il y a peu avaient été fermement encouragés à changer de route par les autorités françaises, un hélicoptère les avait même survolé pour insister.

Ils ont voulu jouer aux cons, qu'ils assument maintenant.

[roger15]

Bonsoir François,

 

Si la très grande majorité des navires de commerce évitent dans un avenir proche le passage par le canal de Suez pour prendre la route du cap de Bonne-Espérance, le prix du transport des cargaisons transportées va exploser et les économies de tous les pays du monde seront bien obligées de répercuter ces très fortes augmentations sur les prix de vente aux simples particuliers... Crois-tu que ce soit une bonne chose en cette période de crise économique mondiale ?...

 

Roger le Cantalien.

[astrotophe]

De toute façon, les plus gros bateaux font le tour par le cap de Bonne-Espérance pour une raison fort simple : il ne passe pas dans le canal.

[Jeff Hawke]

le prix du transport des cargaisons transportées va exploser et les économies de tous les pays du monde seront bien obligées de répercuter ces très fortes augmentations sur les prix de vente aux simples particuliers... Crois-tu que ce soit une bonne chose en cette période de crise économique mondiale ?...

 

Bah...Tout ce qui peut augmenter les couts de transport, donc freiner les délocalisations (et bloquer à terme le processus suicidaire de la globalisation) ne peut être qu'une bonne chose, in fine...

 

Une des seules issues que je vois à l'impasse actuelle de l'humanité, c'est une énergie rare et chère...

[francois.debricon]

C'est bien, si le coût du transport augmente notablement ce sera peut-être moins rentable de fabriquer en Chine, et on relocalisera.

Vive les pirates, qui vont peut-être créer des emplois en France!

[Invité Ortog]

Bonsoir François,

 

Si la très grande majorité des navires de commerce évitent dans un avenir proche le passage par le canal de Suez pour prendre la route du cap de Bonne-Espérance, le prix du transport des cargaisons transportées va exploser et les économies de tous les pays du monde seront bien obligées de répercuter ces très fortes augmentations sur les prix de vente aux simples particuliers... Crois-tu que ce soit une bonne chose en cette période de crise économique mondiale ?...

 

Roger le Cantalien.

 

Les salauds de Somaliens ! Nous faire ça !!!

 

Echange ta place de consommateur occidental avec celle d'un mort de faim Somalien...

 

Ortog

[roger15]

Echange ta place de consommateur occidental avec celle d'un mort de faim Somalien...

 

Bonsoir Ortog,

 

Et toi, Ortog, tu proposes quoi pour leur venir en aide à ces pauvres Somaliens affamés ?...

 

Roger le Cantalien.

[Super]

ça c'est encore un sujet .... pfffff , très hors sujet ...

[Invité Ortog]

Bonsoir Ortog,

 

Et toi, Ortog, tu proposes quoi pour leur venir en aide à ces pauvres Somaliens affamés ?...

 

Roger le Cantalien.

 

Salut Roger,

 

Pour venir en aide, à ce jour, mes actions sont de plusieurs natures, et ne concernent pas que les somaliens, mais l'ensemble des pauvres.

 

- J'achète le plus possible de commerce équitable (et pas de grande surface type Leclerc)

 

- Je participe au financement d'un certain nombre d'ONG.

 

- Je passe du temps à militer pour un certain nombre (même si a ce jour, je ne suis pas enore prêt pour aider sur place)

 

C'est pas un engagement de tout les instants, je te le concéde, mais c'est surement plus que la plupart des gens. J'ai bien conscience d'être à la marge de la société sur ce sujet et j'espère que tu rejoindras cette marge si ce n'est pas encore fait.

 

Ortog

[syncopatte]

Et toi, Ortog, tu proposes quoi pour leur venir en aide à ces pauvres Somaliens affamés ?...

La question ne m'est pas destinée mais bon, une tentative: donner les moyens d'un suicide collectif?

Au moins ça mettra faim aux souffrances.

 

Ah voilà: exterminer les combattants islamistes avec une guerre propre (on a l'expérience maintenant, et comme ce sont les pirates qui ont commencé, autant faire le ménage)

Délocaliser le Vatican.

Attendre que le SIDA fasse le reste.

 

Patte.

[Will]

A vous lire, donnons raison à tous ces malheureux qui volent et tuent ! Et puis au passage, soutenons les terroristes islamiques en Afghanistan. Ben oui.

 

Démagogie !

 

Ces navigateurs faits prisonniers sont certainement de notre opinion à tous, ils ont eux-mêmes pris leur bateau pour fuir ce monde de dingues...

 

Nous ne sommes pas responsables à titre individuel de la misère du monde. Nous en sommes collectivement responsables.

 

C'est se donner bonne conscience que d'aider de bonnes oeuvres. Et après ? Arrêtons de rêver, rien ne changera, ce sera pire demain !

 

A part faire du genre Soeur Emmanuelle, là le monde changera.

[roger15]

Bonsoir Ortog, et bonsoir Patrick,

 

Eh bien moi (peut-être stupidement ?...), je ne vois qu'une solution pour que ces actes de piraterie cessent : permettre à ces Somaliens affamés de vivre en n'ayant plus besoin de rançonner les voyageurs des mers. Et comment y arriver concrètement ?... En incitant les grandes puissances à agir pour rétablir un gouvernement somalien fort à Mogadiscio afin que la Somalie recouvre la paix intérieure (ce n'est plus le cas depuis le 26 janvier 1991, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Somalie), donc permette aux Somaliens de retravailler et de pouvoir vendre de nouveau le fruit de leur travail par le commerce enfin rétabli... Sans une volonté politique des grandes puissances, la Somalie restera dans le triste état où elle végète depuis 1991 et ses habitants seront de plus en plus pauvres et affamés... :confused:

 

Roger le Cantalien.

[Invité Ortog]

Je n'excuse en rien la violence Will...

 

Je considère juste que c'est les conditions dans lesquelles vivent un certains nombres d'humains qui les poussent à des extrèmes...

 

Le role des pays riches n'est pas non plus négligeable.

 

En subventionnant notre agriculture par exemple, on affame les pays africains, qui sont à 90% agricole, car les produits locaux, malgré des salaires dérisoires sont plus cher que nos produits exportés là bas.

 

Action -Réaction... Principe bien connu.

 

Affame le peuple allemand entre 1919 et 1932 en dettes de guerre, et tu auras Hittler.

Nous ne sommes pas les gentils agneaux.

 

Tous les touristes qui se pavanent dans les pays pauvres ou le peuple n'a rien à manger et qui sont dans des hotels avec "tout a volonté"... Tu trouves ça anodin comme message ???

 

Ortog

[kenaroh]

Une des seules issues que je vois à l'impasse actuelle de l'humanité, c'est une énergie rare et chère...

Une bonne guerre nucléaire aussi, ça règlerait bien des choses...

[syncopatte]

D'accord Roger, mes interventions sont à prendre au second degré.

 

N'empêche que la cause primaire est la sur-consommation des pays du Nord.

 

Ce n'est pas de la démagogie: les chalutiers "étrangers" sont bel et bien en train de vider le réservoir des eaux somaliennes.

Les richesses sont bel et bien concentrées et non partagées.

 

Alors ça ne m'étonne pas que la révolte gronde!

Que feriez-vous à leur place?

 

Pas que j'approuve la piraterie, mais je pense que c'est un fléau bien compréhensible.

 

Une solution simple est utopique.

Premièrement la situation politique sur place est chaotique.

Secundo, (c'est en général, pas seulement la Somalie) donner une aide alimentaire est une mauvaise solution: imaginez l'agriculteur qui se tue au travail sous un soleil de plomb pour une maigre récolte, quand la semaine d'après un camion chargé de blé distribue gratuitement des sacs représentant des heures de labeur.

Croyez-vous qu'après cela, quiconque se casserait encore l'échine à creuser des puits et réseaux d'irrigation?

D'où l'adage du poisson: donnez-en un à quelqu'un, il mangera un jour, apprenez-lui à pêcher, il mangera toute sa vie.

(à condition que les bateaux de pêche industrielle ne soient pas passés par là)

 

Et ce n'est pas tout: considérations de distribution de richesses mise à part, globalement l'humanité pète plus haut que son derrière.

Le bilan énergétique est largement côté catastrophe.

Ce n'est pas demain la veille qu'une solution sera trouvée!

Et entre-temps, en Indonésie par exemple, des milliers d'hectares de forêt partent en fumée (ou au mieux, bois pour meubles et papier) pour faire place non à l'agriculture alimentaire, mais pour l'huile de palme.

 

Qui servira bien sûr, tout comme les mono-cultures Brésiliennes de colza ou maïs, pour du "bio"-éthanol.

 

Alors ça vous étonne qu'il y ait des tensions entre peuples, des conflits d'intérêt, des guerres?

 

C'est du côté économique que cela se passe, des trucs religieux extrémistes ne sont que camouflage selon moi, moyen de propagande, recrutement et motivation de la haine.

 

La paix n'a jamais existé d'ailleurs, depuis l'aube de l'humanité, depuis que l'homme a été jaloux de la femme et assiette de son voisin, on se tape dessus.

 

Patte.

[Jeff Hawke]

Une bonne guerre nucléaire aussi, ça règlerait bien des choses...

 

Juste une petite remarque au sujet de cette réponse lapidaire à mon point de vue sur un supposé bienfait d'une énergie rare et chère.

 

Indépendamment de considérations humaines (sur l'aspect criminel et destructif des guerres, qu'elles soient de haute ou basse intensité, ou même simplement commerciales et économiques), la destruction périodique de marchandises et de moyens de production (ce qui englobe les humains) est une réalité inhérente au mode de production dit "capitaliste (voir le concept de "destruction créatrice" de Schumpeter, un théoricien de l'économie libérale), qui est le seul moyen de sortir régulièrement de l'impasse de la surproduction et relancer la croissance...

 

Ce qui serait, surviendrait elle, l'effet d'une guerre nucléaire - en supposant qu'elle ne détruise pas totalement la vie humaine sur Terre - , une relance de la "croissance"...et donc en aucune façon une sortie de l'impasse économique qui détruit notre éco système.

 

Ce modèle de destruction cyclique est bien évidemment aujourd'hui à ses limites vitales, car la planéte et les ressources sont finies (cette finitude n'a jamais été intégrée dans les modèles d'économie classique, qui postulent un environnement infiniment exploitable. L'oxymore "développement durable" est une tentative publicitaire pour faire croire qu'on le fait maintenant. En supprimant les cultures vivrières pour faire des agro carburants, par exemple ? )

 

Maintenir de façon progressive et durable une énergie rare et chère, pourrait par contre être une voie lente, mais sûre, de sortie progressive de la croissance (et ipso facto, d'une organisation du monde fondée sur l'économie) en imposant des contraintes économiques et financières qui forcent des choix intelligents (relocalisation, cultures vivrières locales, arrêt de l'urbanisation extensive dans le premier monde, et arrêt de la croissance folle des mégalopoles dans le second monde, retour de l'auto suffisance alimentaire dans le troisième monde).

[kenaroh]

Jeff, second degré, second degré ... pas plus que Patte ... (si, un peu plus)

[Jeff Hawke]

Jeff, second degré, second degré ...

 

Je sais bien...

 

Ca n'empêche pas de répondre...

 

Il n'existe aucune règle, en rhétorique, qui forcerait une réponse à se situer sur le même plan que la question.

 

Ainsi des questions fausses peuvent appeler des réponses correctes (c'est un procédé largement utilisé en politique, journalisme, et pédagogie, par exemple...). Des question sérieuses appeler des réponses ironiques, et vive versa.

Et on sait depuis longtemps qu'aucune affirmation n'est innocente, et que l'ironie, le second degré, l'humour, sont diverses modalités des armes du langage...

[Jeff Hawke]

La paix n'a jamais existé d'ailleurs, depuis l'aube de l'humanité, depuis que l'homme a été jaloux de la femme et assiette de son voisin, on se tape dessus.

 

C'est faux, bien entendu.

[kenaroh]

Bon, ok. Pour te répondre sur l'énergie chère et rare, ou rare et chère comme tu voudras, je pense le contraire.

 

Seule une énergie gratuite et abondante nous permettra une paix durable et stable. L'abolition de la notion de propriété et de profit en découlera. Cette énergie devra bien entendu être totalement non polluante afin que nous puissions enfin maîtriser notre influence néfaste sur la planète. La pauvreté devenant absente, la régulation des naissances sera aussi bien effectuée que dans les actuels pays riches, la démographie galopante n'affectant que les pays dits "pauvres". La notion de pouvoir deviendra elle aussi obsolète puisqu'elle est liée de près ou de loin aujourd'hui à l'accès à l'énergie d'une manière ou d'une autre.

 

Utopie ? Peut-être. Seule issue ? Certainement.

[Jeff Hawke]

Seule une énergie gratuite et abondante nous permettra une paix durable et stable.

 

Le problème que je vois avec ton raisonnement, c'est qu'on a eu cette énergie gratuite (quasiment) et abondante, avec le pétrole depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

 

Ce qui n'a pas eu sur la société l'effet bénéfique que tu décris dans ton hypothèse.