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astrophoto et visuel


olive22

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Bonjour à tous,

Quand je vois les photos des planètes prises par les amateurs, est-ce que visuellement on voit tout ce qui est présent sur les photos ?

J'ai des des photos dites "brutes" où l'on ne voit pas grand chose et au final, les photos sont sympas ! Est-ce que visuellemen, on voit un peu comme des brutes ?

Merci

Olive22

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en visuel, tu vois des dizaines de "brutes" les unes derrière les autres, c'est le principe de la vue, tu sais un des cinq sens!!

 

En astronomie, le dessin est souvent plus représentatif que la photo...

 

Il y a aussi un élément qui n'entre pas en ligne de compte en photo, la magie de voir Jupiter, ou Saturne à l'oculaire...

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En même temps la lune et les planètes, le visuel et les photos. c'est dans le même ordre d'idée, sur les photos, les planète sont souvent plus grande qu'à l'oculaire, contrairement au ciel profond, ou les photo sont très très différente du visuel.

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Bonjour à tous,

Quand je vois les photos des planètes prises par les amateurs, est-ce que visuellement on voit tout ce qui est présent sur les photos ?

J'ai des des photos dites "brutes" où l'on ne voit pas grand chose et au final, les photos sont sympas ! Est-ce que visuellemen, on voit un peu comme des brutes ?

Merci

Olive22

 

Salut,

 

Non, définitivement non, sauf à regarder dans un télescope hééénoorme.

Outre le "bidouillage" informatique qui intervient entre la brute et la photo éditée, il y a le temps de pose.

Contrairement à un capteur argentique ou numérique, l'oeil ne sait pas "poser" et accumuler les photons pour augmenter la quantité de lumière reçue.

Même en gardant l'oeil ouvert à l'oculaire un certain temps, l'image vue n'en sera pas améliorée.

 

La seule solution qui reste en visuel est d'augmenter le diamètre de l'instrument; la quantité de lumière reçue et transmise à l'oeil par l'oculaire varie avec le carré du diamètre.

Un 200mm collecte 4 fois moins de lumière qu'un 400mm.

 

L'autre solution que je pratique à défaut de bon ciel est de faire du visuel assisté: pose unique d'une camera numérique affichée sur un écran PC. Ca ne vaut pas le visuel pur, mais on atteint des objets parfois inaccessibles à l'oculaire.

 

Michel

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La différence est beaucoup moins prononcée entre une image de la Lune ou d'une planète et le visu au télescope qu'entre un objet du ciel profond de faible luminosité et l'image à l'oculaire. Dans les trous de tubulence on peut voir quasiment les même détails même si l'imagerie a quand même l'avantage.

 

Albéric

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en visuel ce sera plus petit mais carrement plus beau :voir un disque tremblottant agité par la turbulence et dans les moments calmes appercevoir les plus fins details c'est une vision que la photo ne peut remplacer

la premiere fois que j'ai vu la lune,Jupiter et Saturne dans mon C8 par des conditions parfaites cela m'a fait un choc qu'aucune photo ne pourra remplacer

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Le très très peut qui j'ai observé en visuel, m'a plus émerveillé que des photos priset par Hubble.

C'est un peut comme aller voir la Joconde au musée, et pourtant on la tous vu en photo.

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Le très très peut qui j'ai observé en visuel, m'a plus émerveillé que des photos priset par Hubble.

C'est un peut comme aller voir la Joconde au musée, et pourtant on la tous vu en photo.

 

C'est clair, il y a une émotion toute particulière à surprendre dans le champ de l'oculaire de son modeste instrument d'amateur, un objet "vivant" dont la lumière nous parvient après quelques millions d'années.

Je parle là du ciel profond mais je suppose qu'en planétaire, ce doit être aussi émouvant.

 

Michel

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Même en gardant l'oeil ouvert à l'oculaire un certain temps, l'image vue n'en sera pas améliorée.

Michel

 

FAUX, en CP, plus tu vas te concentrer et plus les détails vont "monter" sur ta rétine, les galaxies sont un très bon exemple, concentre toi un moment sur une galaxie, tu verras des détails qui t'échappaient au début de l'observation!!!!

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FAUX, en CP, plus tu vas te concentrer et plus les détails vont "monter" sur ta rétine, les galaxies sont un très bon exemple, concentre toi un moment sur une galaxie, tu verras des détails qui t'échappaient au début de l'observation!!!!

 

Tu sais très bien de quoi je parlais; il s'agissait de la faculté de poser que l'oeil n'a pas.

 

Michel

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Bonsoir

Je pense aussi, que c'est un sentiment bien personnel.

Il y a toujours de l'émotion, lorsque j'observe à l'oculaire.

Mais en même temps je suis content de voir des détails sur une planète aprés une bonne soirée d'acquisition.

Il est parfaitement possible de faire les deux, c'est un bon complément.

Et puis, notre oëil est un trés belle instrument, mais il faut le faire travailler souvent.

Car il est capable de voir plein de chose, temps en ciel profond qu'en planétaire.

A+

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salut,

 

la question initiale est posée pour le planétaire.

Il est vrai que depuis l'imagerie numérique et plus que tout, par les possibilités des traitements par addition, filtres, etc, les résultats obtenus sont troublants.

Oui, le visuel est recallé de peu sur ce point.

Mais de si peu....

Quand on était à l'argentique, il n'y avait pas débat !!! regardez les cichés de Mars....

mais aujourd'hui, c'est différent, ya des artefacts, des rebonds bizares, un bon traitement est très délicat, une bonne image aussi ! n'est pas Thierry Legault qui veut...

dans ce cas, une belle observation arrive tout de même à tenir la dragée haute, pour peu que :

*- l'instrument soit parfaitement réglé,

*- qu'on prenne le temps de BIEN observer et de progresser dans cette technique.

remarque : ce sont à peu près les mêmes préalables que pour l'imagerie : dans tous les cas, faut faire ça bien.

 

Et pi si, il y a encore vraiment un truc que la photo ne rend toujours pas comparé au visuel : c'est une éclipse de soleil. Là, faudra attendre le capteur miracle, le traitement de la mort qui tue. Mais jamais au grand jamais, il n'y aura la p'tite larme à le vue de cet improbable cliché.

 

Vive le visuel !!!

mais ne vous génez pas pour faire des images !!!!

 

Serge

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Bonsoir à tous, je vois les deux (visuel et photo) comme deux choses bien différentes. En tout cas, je ne compare surtout pas une impression visuelle (ou un dessin, c'est pareil) avec une photo! Le visuel a une dimension plus humaine, c'est l'oeil humain, avec ses faiblesses, qui attend, observe, contemple, imagine, perce l'univers, et qui s'en fait une idée. La photo, je vois plus ça comme un outil, une manière d'enregistrer de la lumière, une réalité plus scientifique des choses. Et pourtant la photo est subjective aussi, on peut aussi lui faire dire ce que l'on veut (je suis photographe de reportage). C'est moins évident en Astronomie qu'en reportage mais, quand même, les temps de pose et les traitements peuvent donner un résultat bien différent; tout dépend donc de ce que l'on veut montrer. Rien de tout ça en visuel, on voit ce que notre oeil (et notre cerveau) voit. Et puis, le mot "émotion" revient souvent pour parler du visuel, et c'est bien ça qui nous touche.

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Bonjour

 

Ben non on ne voit rien de comparable à l'oeil par rapport aux photos ( ...toutes choses égales par ailleurs ( même ciel pollué , même diamètre de l'instrument ))=> il y a plus de détails sur les photos

 

mais c'est vrai que le coté "émouvant" est plus fort en visuel !

 

amicalement

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Bon, en fait effectivement je confirme ce qui vient d'être dit.

 

Quand on pratique les deux disciplines, photo et visuel, ce sont deux aspects différents de l'astronomie amateur, que certains trouvent complémentaires (comme moi) et d'autres complètement antagonistes.

 

Après avoir pratiqué les deux, je connais des amateurs qui disent : "en visuel, on voit rien !! Je ne fais donc que de la photo ! J'ai vendu tous mes oculaires, sauf un pour pointer l'objet en question...". Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça, mais évidemment c'est une opinion tout à fait respectable !

 

Il y a l'opposé, ceux qui ne font que du visuel, certains par choix, d'autres qui ont testé la photo et trouvent vraiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle ... Là aussi, c'est une opinion tout à fait respectable.

 

Et puis ceux qui font un peu des deux, comme moi.

 

Le visuel a quand même ce côté effectivement émotionnel : la première fois où j'ai vu Saturne de mes yeux dans mon petit 130/900, ou encore celle où j'ai observé pour la première fois après de longues recherches les galaxies M81-M82 dans ce même téléscope, je m'en souviens comme si c'était hier ! Quelle excitation !

 

La photo est une autre discipline passionnante aussi, mais le côté "émotion" est quelque peu occulté par tout le côté technique de la chose : réglages, mise au point, installation du matos, des cables, acquisition, traitement... L'émotion arrive aussi, mais après une longue chaîne de travail. Ca gâche un peu... Bon évidemment, après c'est un plaisir d'avoir réussi un petit cliché satisfaisant. Mais c'est parfois un dur labeur avant d'y arriver.

 

Il m'est arrivé, après une longue période à ne faire que de la photo, d'être saturé de tout ce côté technique et de monter observer juste avec le téléscope et une carte, et de trouver d'un coup ça vraiment agréable et reposant ... (Oui, parfois la photo c'est vraiment épuisant : j'ai oublié de faire la mise en station, zut plus de pile pour faire le suivi, mais purée pourquoi j'arrive pas à trouver ma cible, mais pourquoi elle reste pas centré nom d'un chien, pourquoi j'arrive pas à faire la mise au point, mon PC est planté !!, où j'ai foutu ce ... de câble et ce ... de filtre, comment ça plus de place sur le disque dur, comment ça le tube bute sur le trépied pendant l'acquisition, quoi plus de batterie mon portable, et c'est quoi ces nuages qui se lèvent alors que je viens de passer 3/4 d'heure à tout installer ... :cry:)

 

Mais bref, je me suis un peu éloigné du sujet initial !

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Je voudrais rajouter quelque chose qui, pour moi, donne du sel au visuel: c'est la recherche manuelle au dobson de l'objet convoité dans le ciel.

Il faut parfois du temps pour retrouver les repères sur la carte et les reporter sur le ciel; parfois même on reste bredouille. Certains objets se méritent :confused:.

 

Je fais pas mal de visuel assisté en pose unique: Mak sur équatoriale GoTo, imageur et PC.

Depuis chez moi, j'ai accès à beaucoup plus d'objets noyés dans la pollution lumineuse qu'avec mon dobson 300mm; je vois les bras des galaxies, des détails dans les nébuleuses invisibles à l'oculaire, mais je ne ressens pas la joie et l'émotion parfois, d'avoir cherché et enfin trouvé au dobson, ce que je voulais observer.

 

Et quand je me déplace vers un site où le ciel est très bon, je ne prends que le dobson de peur de céder à la facilité.

 

Faire un "marathon Messier" serait pour moi comme visiter le Louvre au pas de course !!

 

Michel

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