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abattre un loup en France? c'est légal...


garfieldthecat

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voilà le genre de nouvelle qui a le don de me foutre en rogne...

 

http://www.ledauphine.com/ledauphine.com/imprim_article.jspz?article_id=130476

 

pendant que notre bon ministère de l'écologie se drappe des vertues du développement durable et de l'environnement made in Grenelle, il donne en douce l'autorisation de tirer sur un membre d'une espèce menacée et protégée par 2 conventions internationales, 2 conventions européennes et bénéficiant d'un classement sur la liste rouge française des espèces menacées...

 

... il faut croire qu'essayer de mettre en place des moyens de cohabitation entre l'homme et les grands prédateurs est trop compliquée pour nos têtes pensantes

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Ben faut pas s'etonner ,les politiciens sont des guignols:D

 

Question qui est le plus bete et mechant sur la photo ? :be:

Posté

Oui.... sur la photo, la bête est toujours en vie.

 

En Italie, ils ont des loups. Et les hommes s'en accomodent. En France, c'est impossible. Cherchez l'erreur...

Posté
voilà le genre de nouvelle qui a le don de me foutre en rogne...

 

http://www.ledauphine.com/ledauphine.com/imprim_article.jspz?article_id=130476

 

pendant que notre bon ministère de l'écologie se drappe des vertues du développement durable et de l'environnement made in Grenelle, il donne en douce l'autorisation de tirer sur un membre d'une espèce menacée et protégée par 2 conventions internationales, 2 conventions européennes et bénéficiant d'un classement sur la liste rouge française des espèces menacées...

 

... il faut croire qu'essayer de mettre en place des moyens de cohabitation entre l'homme et les grands prédateurs est trop compliquée pour nos têtes pensantes

 

Bonjour,

 

Je ne suis pas chasseur et l'idée de tirer sur un animal ne fait pas partie de ce que je trouve drôle ou distrayant.

Je vais peut être te choquer mais je ne suis pas pour condamner la chasse à tout prix.

 

Le début de la chasse au loup, c'était tout à fait justifié puis cette chasse est devenue trop efficace et d'utile elle est devenue tradition puis bêtise.

Pour la protection du loup, si on va trop loin, on tombera dans le même travers.

Chasser le loup c'est pas bien

C'est vrai quant il est rare et va disparaître.

Si sa protection devient une tradition puis une bêtise, c'est pas mieux que la chasse :D

 

Je me dis qu'un randonneur qui se retrouve face à face avec un loup ou un ours qui n'a plus peur de l'homme

ou des habitations et bergers du cru confrontés à des problèmes que nous ne pouvons pas comprendre hors contexte

méritent au moins le même respect que le loup.

 

Bercé par Flipper le dauphin, j'ai été choqué de voir dans Thalassa une population qui vivait de la pêche de cet animal

que notre culture nous fait ressentir très proche de nous. Pour nous, c'est presque du canibalisme.

Avec des critères plus objectifs, nous avons tord et ils ont raison.

C'est un gibier potentiel, rien de mal à ça si c'est de la pêche et pas du massacre ou de la surexploitation.

 

Pourquoi la régulation (pas l'extermination) du loup serait elle mauvaise ?

Il y'a surement des races de requin poussées à la disparition, pourquoi ce n'est pas grave dans ce cas ?

 

La chasse, j'y adhère pas mais je suis contre le fait de l'interdire purement et simplement.

Est ce que les végétariens seraient en droit d'interdire de manger de la viande ?

Est ce que les religieux seraient en droit d'interdire l'homosexualité ?

C'est du même ordre.

Interdire pour interdire ou parce que l'idée plaît pas, c'est pas une bonne raison.

Interdire la chasse au loup quant il est menacé, oui il y'a une raison valable.

Quant sa population permet les prélèvements, même si la chasse me plaît pas, je suis contre l'idée d'interdire pour des raisons purement idéologiques.

 

Tout pour l'humain c'est pas bon.

Tout pour la protection animale, c'est pas mieux.

 

M'étonnerait beaucoup que l'autorisation de chasse soit libre de toute contraintes.

Ils ont des cotas à respecter et le loup reste et restera un animal protégé.

Le loup est toléré à condition de pouvoir être contrôlé.

Si sa population grandit trop ou si l'être humain ne lui inspire plus aucune crainte, c'est un problème au même titre que sa disparition.

 

Pour l'ours, si le programme de protection porte ses fruits, on en arrivera également à autoriser une chasse limitée.

 

Je suis sur Paris, l'animal le plus effrayant que je risque de rencontrer, c'est un gros chien mal dressé sans laisse.

Un loup est beaucoup plus intelligent et dangereux qu'un Pit-bull.

C'est pas une peluche, c'est un prédateur faudrait pas l'oublier.

 

Dans l'article, on parle de:

l'animal dans "des parcs nationaux" et non au cœur des troupeaux, ou à quelques mètres "des habitations".

Ca me semble plutôt légitime.

 

Bref, interdire la chasse passke c'est pas bien !

C'est entrer dans une logique totalitaire.

Prétendre que le loup ne pose pas de problèmes, c'est faux.

 

Bon ciel

Posté

Je n'y connais rien en loups et normalement je fais confiance aux spécialistes, mais je trouve que l'article montre que ce n'est pas si simple.

 

Est-ce qu'on a raison de réintroduire des loups dans la nature alors que celle-ci est tellement anthropisée que le milieu naturel du loup a disparu ?

 

Imaginez qu'on réintroduise des loups dans le bois de Boulogne. Très vite, ne trouvant pas leur nourriture habituelle, ils seraient affamés et finiraient par s'attaquer à l'homme. Ce serait débile de réintroduire les loups dans le bois de Boulogne puisque c'est un milieu naturel inadapté.

 

J'imagine qu'on s'est dit : oui mais certains parc nationaux sont parfaitement adaptés au loup : ils y trouvent effectivement leurs proies habituelles et les conditions de vie qu'ils rencontraient autrefois.

 

OK, là je fais confiance. Seulement je lis : « Un loup n'ayant pas assouvi leur faim de voir l'animal dans "des parcs nationaux" et non au cœur des troupeaux, ou à quelques mètres "des habitations". » Là ça ne va pas. Apparemment, les loups ne restent pas dans le milieu où on les a placés et se rapprochent des territoires humains (des habitations !). En y réfléchissant, c'est tout à fait normal : les loups ne sont pas idiots, ils finissent par comprendre que trouver des proies est plus facile chez nous (troupeaux) que dans le parc naturel où on espérait les confiner. Tous les animaux recherchent l'économie d'efforts, par exemple les lions ne s'attaquent pas aux zébus adultes mais aux malades qui traînent derrière le troupeau. Les espèces s'adaptent à leur environnement. Autrefois les loups vivaient à l'état sauvage au sein de vastes espaces dépeuplés (en Europe, on est dix fois plus nombreux qu'au Moyen-Âge). Aujourd'hui leur milieu naturel a évolué : il jouxte un autre milieu naturel, où il y a abondance de proies. Forcément, les loups vont quitter leur réserve et errer autour des habitations.

 

Autre phrase étonnante : « Quand au cheptel domestique, il a toujours représenté 20 à 30 % de son alimentation", explique Éric Feraille, à la tête de la Frapna. » Là je trouve ça inacceptable. Ça signifie que les bergers de la région doivent en prendre leur parti, c'est une sorte d'impôt clandestin (donc un racket) dû à la protection des loups.

 

J'aurais tendance à penser qu'il y a deux alternatives : soit il est possible de confiner les loups dans un milieu naturel adapté pour eux, dans ce cas on les y confine, soit c'est impossible (ce que je crains) et dans ce cas on laisse tomber. Que je sache, la disparition de l'espèce luppine (c'est comme ça qu'on dit ?) ne met pas en danger l'environnement. Attention : la disparition d'une espèce animale perturbe l'environnement lorsqu'elle est intégrée au milieu naturel (exemple : si les abeilles disparaissaient ce serait une épouvantable catastrophe) car sa présence conditionne ce milieu naturel, mais ce n'est pas le cas si cette espèce vit artificiellement puisque le milieu naturel ne faisait que la tolérer. Par exemple il est évident que la disparition rapide des loups du bois de Boulogne qui j'ai réintroduis tout à l'heure n'a eu aucune répercussion, à part quelques passants dévorés.

 

Est-ce que le Monde a vraiment besoin des loups ? Est-ce qu'on n'est pas dans une situation où nous avons tellement perturbé l'environnement que nous les maintenons en vie artificiellement juste pour nous donner bonne conscience et refuser de voir la réalité (nous avons tout cassé, c'est trop tard) en face ?

 

N'empêche que si la France a sigé des conventions, elle se doit de les respecter, sinon on va encore passer pour des chauvins arrogants...

Posté

bien sur qu'il faut tous les éradiquer !!!:mad:

 

je parle des c..s bien sur ....

Posté

Coucou Bruno', coucou Leimury

 

Le problème des loups est différent de celui des ours: les loups n'ont absolument pas été réintroduits, ils sont revenus d'eux même, à partir des quelques populations qui restaient encore dans les massifs alpins italiens et n'avaient pas été exterminées...

 

autrement dit, le retour du loup est parfaitement naturel, et présage d'une amélioration de la santé de l'écosystème alpin... aujourd'hui en France, il y a entre 50 et 100 loups en liberté, soit environ 10 fois moins que de l'autre côté de la frontière, en Italie. Or, en Italie, aucun abattage n'est effectué alors que le nombre d'élevages et la densité urbaine ne sont pas moindres. Certaines tensions existent, certes, mais les autorités locales mettent tout en oeuvre pour trouver des solutions sans toucher à une population déjà menacée et beaucoup d'éleveurs y trouvent leur compte au final.

 

De plus, il est fort peu probable que le loup étende son territoire sur des zones plus fortement urbanisées ou inadaptées: une espèces vit toujours dans le milieu qui lui est le plus favorable.

 

Si il y avait plusieurs milliers de loups en France, je comprendrais qu'une régulation soit nécessaire... nous n'en avons que 50 à 100 (ce qui est loin de mettre en péril l'élevage français, à moins qu'ils ne se mettent à dévorer chacun plusieurs milliers de têtes par an), et nous ne savons pas les gérer proprement, c'est ça qui me rend vraiment triste.

 

Et nous agissons ainsi en flagrante violation des textes européens et internationaux que nous avons signé sur la protection des espèces... il est bien difficile ensuite d'aller voir les pays en développement et de leur faire la leçon sur la protection de leur faune sauvage (après tout, un troupeau d'éléphants fait largement plus de dégats qu'un loup)

 

Bien sûr, le loup n'est pas une peluche ou un animal de compagnie, et oui il est carnivore et ira toujours attaquer des élevages puisqu'ils sont une source de nourriture comme les autres. Seulement, il faut savoir faire des choix: soit nous voulons une nature asceptisée et à nos ordres, dans ce cas il faut être direct et franc et abattre sur le champ tous les grands prédateurs existant sur notre territoire, soit nous acceptons de laisser encore un peu de place à la nature chez nous et ce ne sont pas 50 ou 100 loups qui devraient poser problème...

Posté
le retour du loup est parfaitement naturel, et présage d'une amélioration de la santé de l'écosystème alpin

Ah OK. Donc en gros : si les loups se redéveloppent, ça prouvera que la nature va mieux. Très bien, mais il ne faut pas confondre le symptôme et le remède. Ce n'est pas en surprotégeant les loups pour les forcer à se développer qu'on va améliorer la nature. Si les loups en sont à rôder autour des habitations, est-ce que ça ne prouve pas que l'écosystème alpin n'a donc pas été amélioré ?

 

une espèces vit toujours dans le milieu qui lui est le plus favorable.

Justement, c'est largement plus favorable de suivre les troupeaux ! Pourquoi l'homme a-t-il inventé l'élevage ? Parce qu'il y gagnait énormément. Ben les loups, plutôt que de chasser les lapins (c'est fatigant et on ne sait jamais sur quoi on tombe), ils ont tout intérêt à chasser les moutons. Ce n'est pas ça le milieu le plus favorable ?

 

Seulement, il faut savoir faire des choix: soit nous voulons une nature asceptisée et à nos ordres, dans ce cas il faut être direct et franc et abattre sur le champ tous les grands prédateurs existant sur notre territoire, soit nous acceptons de laisser encore un peu de place à la nature chez nous et ce ne sont pas 50 ou 100 loups qui devraient poser problème...

C'est là où j'ai du mal à suivre. La France est un petit pays surpeuplé, n'est-ce pas trop tard pour y laisser un petit carré de nature ? Accepter de laisser un peu de place à la nature ? Mais la place n'est-elle pas trop petite de toute façon ? La preuve, c'est que les loups des parcs nationaux finissent par en sortir.

Posté

[...]Dans l'article, on parle de:

l'animal dans "des parcs nationaux" et non au cœur des troupeaux, ou à quelques mètres "des habitations".

Ca me semble plutôt légitime.

[...]

C'est un peu dommage de réduire la protection de l'environnement à une "mise sous cloche" d'espaces où la faune et la flore sont rois, où les activités humaines sont proscrites au bénéfice de la nature et de continuer un développement effréné des activités humaines une fois la zone périphérique franchie. :confused:

 

[...]

Autre phrase étonnante : « Quand au cheptel domestique' date=' il a toujours représenté 20 à 30 % de son alimentation", explique Éric Feraille, à la tête de la Frapna. » Là je trouve ça inacceptable. Ça signifie que les bergers de la région doivent en prendre leur parti, c'est une sorte d'impôt clandestin (donc un racket) dû à la protection des loups.[...']

 

Les bergers Espagnols et Italiens sont indemnisés lors des attaques sur les troupeaux (loups ou ours) et la cohabitation semble possible grâce à une politique ne dévalorisant ni la faune sauvage, ni l'élevage montagnard.

En france le système d'indemnisation semble plus compliqué et moins efficace.

Enfin il ne faut pas se méprendre sur le chiffre de 20 à 30% cela représente peut-être 2-3 brebis sur une vie de loup. Des troupeaux de 3 ou 4000 têtes connaissent des pertes (non indemnisées) plus importantes en maladie et autres chutes.

 

Il me semble, personnellement, qu'il y a eu une mutation du pastoralisme en zone montagneuse. Toute une génération d'éleveurs n'a plus eu à craindre le loup depuis le début du 20è siècle. Il se sont "appropriés" les alpages en laissant paître des troupeaux de plus en plus importants avec une surveillance réduite au minimum. Avec le retour du loup les habitudes sont bouleversées et la surveillance des troupeaux (re)devient obligatoire pendant tout l'estive.

 

Pour réagir à ce tir, je dirai qu'il est souvent délicat de ménager la chèvre et le choux (et voilà que le loup s'en mêle).

J'ai personnellement rencontré des éleveurs confronté à des attaques de loup et nombreux sont ceux qui ont tirés (et le revendiquent ouvertement) en protection de leur troupeaux. Tous reconnaissent le manque de considération qu'il est fait à leur métier en général et au problème du loup en particulier. Nombre d'entre eux ne demandent pas des battues d'extermination, mais face aux incompréhensions organise des battues sauvages en complicité de "chasseurs" rêvant de beau trophées.

 

J'espère que ce tir "légal" mettra un coup d'arrêt à la grogne des éleveurs et aux tirs "sauvages". Je rappelle à toute personne qui rêvent de grands espaces de solitude, de nature à plein poumon que de nombreuses association d'éleveurs recrutent des aides bergers pour suivre les troupeaux lors de l'estive ;)

Posté

Hello :)

 

Entièrement d'accord avec tes propos Garfield. La régulation d'une espèce ne doit être effectuée que lorsque cette même espèce représente une menace pour l'Homme et ses activités ou pour les nuisances qu'elle occasionne sur les écosystèmes (surpopulations).

 

Or la population de loup sur le territoire français est très loin de causer autant de dégâts que ne le font les chevreuils / sangliers...sur les nouvelles plantations (par exemple); d'ou la nécessité de la chasse, devenue essentielle aujourd’hui suite à la disparition des grands prédateurs.

 

Faut arrêter avec les histoires de randonneurs se retrouvant face à face avec un loup....:rolleyes: comptons plutôt le nombres de problèmes engendrés par les chiens d'attaques, les piqures de guêpes.... faut également arrêter avec les brebis égorgées.... certes il y en a quelques unes qui y sont passées, ben oui, c'est la règle universelle du plus gros qui mange le plus petit. La solution est, comme en Espagne ou en Italie de revaloriser le métier de berger.

 

Pour moi, le loup ne pose pas de problèmes, il doit retrouver, en partie, sa place sur certaines portions de notre territoire, l’urbanisation limitera naturellement son expansion.

 

 

 

PS: il ne faut pas confondre les métiers..... éleveur, ce n'est pas berger........ en France il y a une grande majorité d'éleveurs laissant vaquer les troupeaux. Le berger évolue avec son troupeau, d'ou la diminution des risques d'attaques.

Posté
causer autant de dégâts que ne le font les chevreuils / sangliers...sur les nouvelles plantations (par exemple); d'ou la nécessité de la chasse, devenue essentielle aujourd’hui suite à la disparition des grands prédateurs.

Eh ben :confused: je vois que le lobby des chasseurs a bien fait son boulot :confused:

 

Ces propos sont absolument sans fondement et c'est que veulent nous faire croire ceux dont le plaisir malsain est de tuer.

 

C'est dingue les dégâts effectués dans les esprits :confused:

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C'est là où j'ai du mal à suivre. La France est un petit pays surpeuplé' date=' n'est-ce pas trop tard pour y laisser un petit carré de nature ? Accepter de laisser un peu de place à la nature ? Mais la place n'est-elle pas trop petite de toute façon ? La preuve, c'est que les loups des parcs nationaux finissent par en sortir.[/quote']

 

Là j'ai quand même du mal à accepter cette position :b:

Ne protégeons pas le ciel nocturne puisque de toute façon on va bientôt bosser en 3*8 pour 2€ de l'heure donc il nous faudra éclairer nos routes, ouvrir nos magasins, etc...

Ce qui me semble dingue! c'est que l'on soit obligés de confiner des espace où la nature est préservée car on est assez débile pour scier la branche sur laquelle on est assis partout ailleurs.

Posté
Ah OK. Donc en gros : si les loups se redéveloppent' date=' ça prouvera que la nature va mieux. Très bien, mais il ne faut pas confondre le symptôme et le remède. Ce n'est pas en surprotégeant les loups pour les forcer à se développer qu'on va améliorer la nature. Si les loups en sont à rôder autour des habitations, est-ce que ça ne prouve pas que l'écosystème alpin n'a donc pas été amélioré ?[/quote']

 

Le loup ne « rôde » pas autour des maisons ou des quartiers résidentiels, pour la bonne raison que le loup évite absolument la présence humaine trop importante : ces bêtes ont bien compris depuis longtemps d’où vient le principal danger pour eux. Les traces retrouvées dans la neige et les excréments trouvés par ceux qui étudient les populations alpines sont d’ailleurs là pour le montrer.

 

Justement' date=' c'est largement plus favorable de suivre les troupeaux ! Pourquoi l'homme a-t-il inventé l'élevage ? Parce qu'il y gagnait énormément. Ben les loups, plutôt que de chasser les lapins (c'est fatigant et on ne sait jamais sur quoi on tombe), ils ont tout intérêt à chasser les moutons. Ce n'est pas ça le milieu le plus favorable ?.[/quote']

 

Je ne vois pas ça comme ça : ce sont les troupeaux de montagnes qui paissent sur le territoire naturel du loup, en altitude et dans les contrées non ou peu habitées. Il n’y a pratiquement pas d’attaque (voire aucune, à ma connaissance) ,ni de présence du loup dans les vallées, là ou les concentrations de troupeaux sont pourtant les plus importantes. Si les éleveurs font paître leurs troupeaux sur le territoire d’une espèce prédatrice, il serait à mon avis normal qu’ils acceptent les quelques dommages éventuels ou protègent leurs troupeaux convenablement, plutôt que de vouloir exterminer leur concurrent.

 

C'est là où j'ai du mal à suivre. La France est un petit pays surpeuplé' date=' n'est-ce pas trop tard pour y laisser un petit carré de nature ? Accepter de laisser un peu de place à la nature ? Mais la place n'est-elle pas trop petite de toute façon ? La preuve, c'est que les loups des parcs nationaux finissent par en sortir.[/quote']

 

C’est un point de vue défendable… ce n’est pas le mien, bien sûr :) (il existe de nombreuses régions naturelles en France ou la densité de population est faible et l’existence de faune prédatrice tout à fait possible), mais il est défendable. Mais dans ce cas, il faudra accepter l’extermination systématique des espèces « gênantes » pour l’homme (pour des raisons x ou y) partout ailleurs dans le monde, et donc l’affaiblissement général des écosystèmes, ce qui ne sera pas sans avoir de conséquences.

Posté
Eh ben :confused: je vois que le lobby des chasseurs a bien fait son boulot :confused:

 

Ces propos sont absolument sans fondement et c'est que veulent nous faire croire ceux dont le plaisir malsain est de tuer.

 

C'est dingue les dégâts effectués dans les esprits :confused:

 

 

Tout d’abord, je ne chasse pas.

Ensuite, je n’aime pas ces affirmations directes et gratuites. Qu'est ce qui te permet de dire une telle chose ??

J'ai une formation de gestion et protection de la nature (entre autre).... et 'ai pu côtoyer (et je côtoie toujours) quasiment tout les acteurs qui œuvrent pour l'environnement dont l'oncfs, les associations de protection de la nature alors dire que mes propos sont sans fondements, je trouve ça déplacé. Remarque c'est tellement facile de balancer des salades ..... Tiens au fait, tu dois en manger un paquet de salade ?? Me trompe-je?? Ce n’est pas bon pour le transit on dirait.

Posté

Bah tiens.... pôvre petit chat malade.....

 

Ce type de reflexion me fait penser à une émission.... ou une demoiselle reçue par des "paysans" se voit invitée à déguster un petit cochon fraichement préparé.... sa reflexion "heuresement que je ne vous ai pas vu le tuer , je n'aurais pas pu le manger...".

 

La chasse est inscrite dans l'histoire de l'Homme. Alors oui, comme partout il y a des personnes malsaines qui prennent plaisir à tuer mais faire de telles généralités c'est trop facile. Nombre de chasseur le font dans les règles de l'art et participent activement au maintient des populations sauvages.

Posté

Les fameux arguments des chasseurs et leurs réponses

 

 

LES CHASSEURS « GERENT » LA FAUNE

 

Depuis quelques années, pour se justifier, les chasseurs essayent de se faire passer pour des « gestionnaires de la faune ». A les écouter, ils ne chasseraient que pour gérer les animaux sauvages.

 

S’ils voulaient être un peu plus crédibles, ils auraient déjà dû commencer par diminuer de moitié la liste des espèces. En effet, actuellement plus de la moitié des espèces chassables sont migratrices. Or, ces espèces ne peuvent donc pas être gérées (et encore moins en recevant des coups de fusil !).

 

Pour les autres espèces chassables, la pseudo-gestion actuelle des chasseurs est inadmissible. Pour être cohérents, les chasseurs devraient arrêter leurs lâchers de « gibier », laisser les prédateurs vivre, interdire toute forme de chasse commerciale, ne plus chasser les espèces menacées, etc. On en est malheureusement bien loin.

Et même si les chasseurs se mettent un jour à appliquer ces quelques mesures, encore faudrait-il admettre que « gérer la faune » correspond à tuer les animaux !

Car « gestion de la faune » doit aller avec « protection de la faune », et nous ne comprenons pas comment on peut tuer l’animal que l’on prétend protéger.

En effet, où est l’utilité d’un fusil ou d’un piège pour « gérer » la faune ?

Non, il n’y a pas besoin d’arme pour, par exemple, entretenir un terrain ou planter une haie, à moins de… vouloir tuer les animaux à qui l’on a permis de se développer ! Ce qui n’a plus aucun sens dans une logique de « gestion de la faune » où l’objectif est de protéger la faune !

 

Ainsi, la « gestion de la faune » par les chasseurs, lorsqu’elle est présente, est inadmissible.

 

D'autre part, êtes-vous sincèrement convaincu que les chasseurs vont à la chasse dans le but de gérer la faune ?

 

Rappelons également que dans un canton Suisse, la chasse est interdite depuis 1974. Des techniciens (équivalant ONCFS) ont pour rôle de gérer la faune : tout se passe très bien, nul besoin de chasseurs armés !

 

La gestion de la faune et des espaces naturels doit être confiée à des fonctionnaires responsables !

 

 

LES CHASSEURS TUENT POUR « REGULER » LA FAUNE

 

Chaque année, plus de 20 millions d’animaux (faisans, lapins, perdrix, etc.) sont élevés en France et lâchés dans la nature par les chasseurs. A cela s’ajoutent les nombreux animaux importés des pays de l’Est. (voir la partie : Pratiques aberrantes > Les lâchers de « gibier »).

Comment ces hypocrites peuvent-ils prétendre « réguler » alors qu’ils lâchent des dizaines de millions d’animaux afin d’avoir suffisamment de cibles ?

 

De plus, des scientifiques ont prouvés que les grands animaux (cerfs, etc.) sont munis de mécanismes d’autorégulations, tels que la diminution du nombre de femelles gestantes et la diminution du nombre de petits par portée. Par exemple, les animaux vivants en groupes se reproduisent en fonction des intérêts du groupe, et en cas de surpopulation, le taux des naissances diminue.

On retrouve des similitudes chez de nombreuses espèces d’oiseaux, qui adaptent leurs couvaisons suivant la densité de leur population.

Quant aux prédateurs (renards, etc.), leur population est elle-aussi naturellement régulée. C’est le nombre de proies qui détermine leur nombre. En effet, les prédateurs ne sont jamais trop nombreux, sinon il y aurait une insuffisance de proies et ils seraient donc contraints à mourir de faim !

Pour ce qui est des animaux chassables plus petits (perdrix, lièvres, etc.), ils sont pour la plupart en forte diminution. Certes, cela est dû en grande partie à l’agriculture (et au trafic routier), mais la chasse accentue considérablement leur régression, si bien que, comme nous l’avons vu, les chasseurs sont obligés d'en élever pour avoir suffisamment de cibles à tirer.

 

D’autre part, actuellement aucune espèce n’a dépassé les capacités d’accueil des milieux naturels, donc d’un point de vue scientifique, aucune espèce n’est réellement en « surpopulation ». La plupart des espèces s’autorégulent et d’autres facteurs contribuent à diminuer la démographie des animaux : urbanisation à outrance, pollutions diverses, agriculture intensive, trafic routier, etc.

 

Aussi, et surtout, il ne faut pas oublier que les chasseurs ont une haine contre les prédateurs et ils les détruisent systématiquement. La majorité des petits-prédateurs (renards, etc.) sont inscrits sur la liste des « nuisibles » et sont ainsi tués toute l’année. Ceci s’explique par le fait que les chasseurs n’admettent pas que ces animaux « osent » manger une infime partie de « leur » gibier ! De plus, on comprend facilement pourquoi ils ont tout intérêt à limiter les prédateurs : si ces derniers étaient présents en quantité normale, ils se chargeraient de réguler leurs proies (comme l’impose leur rôle) et les équilibres seraient rétablis, il n’y aurait plus besoin de chasseurs ! C’est le cas des Parcs Nationaux où, les prédateurs pouvant vivre librement, les équilibres naturels fonctionnent à merveille et ne nécessitent donc pas l’intervention de l’Homme, et encore moins du chasseur !

La chasse s’entretient elle-même… Tuer les prédateurs, pour ensuite tuer leurs proies qu’ils accusent de proliférer !

 

Il faut aussi savoir que les chasseurs agrainent les sangliers. Ils mettent à leur disposition annuellement des tonnes de maïs et parfois des pommes. Les laies, ainsi bien nourries, se reproduisent beaucoup plus. Le nombre de portées par an est supérieur, et celui des petits par portée est lui aussi plus élevé ! Ainsi, ce sont les chasseurs qui créent ces soi-disant surpopulations de sangliers en les nourrissant.

 

Ainsi, lorsque l’on étudie quelles sont les espèces qu’ils prétendent « réguler », on constate qu’il s’agit soit d’animaux dont les effectifs sont augmentés volontairement par les chasseurs (destruction de leurs prédateurs, sangliers avec l’agrainage, lâchers d'animaux, etc.), soit d’animaux qu’ils considèrent comme concurrents et qu’ils souhaitent à tout prix éliminer (par exemple, le renard) !

 

Non, les chasseurs ne « régulent » pas, et la nature sait d’ailleurs très bien se réguler si on lui fiche la paix. Leur vraie motivation est leur plaisir personnel, le plaisir de tuer. C’est évident, aucun chasseur ne va à la chasse pour une corvée de « régulation », ils chassent au contraire pour se distraire, s’amuser !

 

 

LA CHASSE EST UNE TRADITION ET, COMME TELLE, MERITE LE RESPECT

 

Certaines formes de chasse sont en effet des traditions (bien que les chasseurs utilisent maintenant des 4x4, téléphones portables, fusils perfectionnés et autres outils très modernes), mais toute tradition n’est pas bonne à pérenniser : voir la roue, le pal et la guillotine…

Le maintien d’une tradition doit répondre, démocratie oblige, au vœu du plus grand nombre et non à celui d’un lobby surreprésenté dans toutes les instances officielles, l’Assemblée Nationale, par exemple. En France, la grande majorité des personnes interrogées désapprouvent la chasse qui est pratiquée par une infime minorité de la population.

La chasse est un exemple -comme la corrida- détestable pour la jeunesse par la violence qu’elle génère et les passe-droits qu’elle affiche lorsque les braconnages de masse sont tolérés par les autorités chargées naturellement de les réprimer (voir les tirs illégaux sur les oiseaux migrateurs). Comment expliquer à un jeune qu’on ne peut avoir sur soi un couteau de poche alors que d’autres portent fusils et tenues de camouflage ?

 

Comment une tradition peut-elle justifier des choses horribles, ridicules ou dépassées ?

Croyez-vous qu’une tradition est immortelle ?

 

L’utilisation du prétexte de « tradition » par les chasseurs témoigne en réalité de leur problème de maturité d’esprit. Il faut savoir évoluer, et supprimer les traditions obsolètes, cruelles ou néfastes, telles que la chasse !

 

 

LA CHASSE, C’EST NATUREL

 

On peut seulement dire que c’est une activité très ancienne, la nécessité alimentaire l’ayant rendue longtemps incontournable. Actuellement, il s’agit seulement du plaisir de tuer, sans lien avec une utilité vitale.

 

Ce slogan est une confusion entre la chasse en tant que prédation et la chasse de loisir :

-Les prédateurs (renards, loups, aigles, etc.) chassent pour survivre, c’est une nécessité vitale : dans ce cas, la chasse est naturelle.

-L’Homme, dans un pays comme la France, ne chasse pas par nécessité, il s’agit d’un loisir, d’une passion : dans ce cas, la chasse, ce n’est donc pas naturel.

 

Sont « naturels » aussi : la ciguë, l’assassinat, les champignons vénéneux, le viol, le tabac et autres drogues, etc. Dans ce slogan, « naturel » n’est qu’un mot ici mal employé.

 

 

LA CHASSE, C’EST UN SPORT, UN LOISIR, UN PLAISIR

 

Un sport, c’est un ensemble d'exercices physiques sous forme de jeux. Lorsque deux équipes sont en compétition, elles doivent avoir les mêmes règles, avantages et risques, et elles sont consentantes. Les animaux seraient-ils d'accord ? Ont-ils autant de chance de « gagner » que les chasseurs ? Ôter la vie, est-ce donc un jeu, un sport ?

 

Traquer, parfois jusqu'à épuisement, les animaux et les mettre à mort en utilisant des pratiques violentes et douloureuses peut-il être considéré comme loisir ? Arrêter la vie d’un seul coup, lorsque l’envie nous prend, est-il un sport ou un loisir ?

 

Tuer, sans aucun respect, sans prendre en compte la peur et la souffrance des êtres vivants, peut-il être un plaisir ? Visiblement oui, mais un plaisir vraiment très malsain.

 

Le vrai plaisir est celui d’observer, d’admirer, de protéger ou de photographier l’animal, non pas de s’empresser de le tuer.

 

 

SANS LA CHASSE, LES ANIMAUX NOUS ATTAQUERAIRENT, CREERAIENT DES ACCIDENTS

 

Un argument vraiment grotesque. Les animaux sauvages vivant en France ont peur de l’Homme. S’ils détectent notre présence, leur instinct est de fuir, non pas d’attaquer. Les rares cas sont lorsqu’ils se sentent en insécurité ou s’ils sont blessés… donc quand des chasseurs interviennent !

 

Pour les accidents, si l’on compare le nombre de morts dus aux accidents de la route provoqués par les animaux, et ceux dus aux accidents de chasse, on s’aperçoit que la présence des chasseurs n’est pas souhaitable. De plus, il arrive bien souvent que l’animal percutant une voiture soit un animal traversant imprudemment une route en tentant de fuir des chasseurs !

 

 

LA CHASSE CONTRIBUE AU LIEN SOCIAL, PARTICULIEREMENT EN MILIEU RURAL

 

Peut-être, mais il y a d’autres activités, nombreuses, bien que moins sanglantes et ne s’exerçant pas à l’encontre d’êtres sensibles, qui tiennent autant à leur vie que nous à la nôtre : la pétanque, la chorale, la marche à pied, l’observation de la nature, la photographie animalière, la restauration et l’entretien du paysage, etc.

 

Il n'y a pas besoin d’un fusil pour vivre agréablement ensemble.

 

 

LA CHASSE GENERE DES ACTIVITÉS COMMERCIALES ET MAINTIEN DE L’EMPLOI

 

Peut-être, mais c’est cependant marginal dans l’économie officielle du pays.

 

Elle coûte aussi au contribuable sous forme de subventions, taxes parafiscales, etc.

Elle est à l’origine d’une économie souterraine considérable, non fiscalisée, officiellement et volontairement ignorée, résultant de la location de gabions ou terrains de chasse, de la vente hors circuits légaux du gibier, de l’indemnisation souvent abusive des « dégâts » agricoles, etc.

 

Elle pourrait être remplacée par le développement d’activités douces et pacifiques ouvertes à tous.

 

Si la chasse était interdite, les chasseurs occuperaient autrement leur dimanche, ils inventeraient d'autres activités qui pourraient également créer des emplois. Le tourisme basé sur l'observation respectueuse de la faune pourrait être développé.

 

L’économie, enfin, ne peut l’emporter sur un choix éthique.

Posté

Eh ben je vois que le lobby des bisounours écolo a bien fait son boulot :D

 

C'est dingue les dégâts effectués dans les esprits :be:

 

C'est sur on avance la...

Posté

Pour info, voici un pti schéma explicatif (inséré dans un plan de gestion d’une réserve naturelle) sur les dégâts occasionnés par la grande faune.

 

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Posté

Ben, c'est la théorie du bon et du mauvais chasseur...

Moi, je dis que c'est en partie à cause de l'élevage intensif et de l'étalement urbain (bon, on est pas tous urbanistes) qu'on se retrouve avec des loups à nos portes (sans compter les sangliers, mais eux, ils mangent pas du moutons)...:drapofr:

Voilà, mon intervention n'a probablement pas servi à grand chose, mais je m'ennuie alors...:hm:

Posté
Oulah, je n'ai pas lancé ce post pour qu'on se tape dessus :). S'il vous plaît, argumentons mais dans la joie, la bonne humeur et la politesse, d'ac' ;) ?

 

.

Posté

Bonjour, je découvre ici une question que je connais absolument pas. :?:

Merci pour toutes ces infos précises, et précieuses. :)

 

C'est sur on avance la...

 

Désolé, mais je trouve au contraire le message #20 de kenaroh précis, et particulièrement clair..

Sa réflexion, qui analyse le problème de manière globale, va il me semble largement au delà du "ptit shéma" proposé ensuite..

Tu ne réponds en effet qu'à une question, et sur un cas particulier (sanglier) pendant qu'il "avance" ;) successivement huit questions différentes..

 

:cool:

Posté
Tiens au fait, tu dois en manger un paquet de salade ?? Me trompe-je?? Ce n’est pas bon pour le transit on dirait.

Classe!

 

M'étonne que tu ne chasses pas, ce sont des arguments de chasseurs!

 

PS: En fait, j'aime la chasse. Parfois, il arrive qu'un chasseur en tue un autre. Voilà de la régulation des populations!

Posté

En même temps, « Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours »….

 

De plus je tiens à ajouter, que cette « argumentation » apparait plutôt comme une régurgitation de propagande écolo anti chasse et anti tout…. appliquant comme on en parle un peu plus haut , la pratique de la mise sous cloche….. Concept complètement absurde sauf pour certaine zones du globe isolées de tout et présentant une espèce animale ou végétale, un type d’habitat ou autre ; inféodées et en danger d’extinction sur le cours terme.

 

Dire que la chasse est absurde c’est ne pas connaitre l’écologie et les lois naturelles. Mais comme dis Kénaroh, stoppons la chasse, comme cela il pourra retrouver tout les matins la petite biche qui vient grignoter les pomme tombées au fond de son jardin…. Malheureusement, les surpopulations apportent leur lot de malheur telles les épidémies, qui elles, peuvent réellement décimer des populations entières (ex : myxomatose chez les piti lapinous…..)Et oui, y sont pas passés loin de la cata les lapinous…….

 

Enfin bref, je dis ça je dis rien…. Et je ne répondrais pas au « copinage » pour éviter la polémique….

 

Gégé, et oui, j’ai mon franc parlé quand je suis énervé…. C’est vrai que vous êtes tous droits et bienfaisants, jamais un mot de travers, c’est ça…. et quel sens de la formule.....bravo

Posté

Parfois, on dit que les loups attaquent les troupeaux mais en réalité ce sont des chiens errants ou sauvages :confused:

Posté
Là j'ai quand même du mal à accepter cette position

Ne protégeons pas le ciel nocturne puisque de toute façon on va bientôt bosser en 3*8 pour 2€ de l'heure donc il nous faudra éclairer nos routes, ouvrir nos magasins, etc...

Rien à voir, mais absolument rien à voir, avec ce que je disais !

 

Si le milieu naturel des loups n'existe plus (supposition), il ne pourra alors plus vivre selon sa nature, par exemple il s'attaquera aux troupeaux plutôt que de chasser des lapins (par exemple). Je trouve que ça ne sert à rien de protéger les loups si (si : supposition) on ne leur offre pas un milieu naturel adapté. OK, il y a des parcs naturels, tout ça, mais si les loups en sortent, c'est que ces espaces sont trop exigus pour eux. Il s'agit donc d'un problème de symptôme : le fait que les loups sortent des espaces naturels est un symptôme qui révèle le vrai problème : les espaces où la nature est protégée sont maintenant trop petits.

 

Eh bien on ne résout pas un problème en agissant sur le symptôme ! Garfield explique que ce sont les troupeaux qui paissent sur le territoire de prédation du loup. Dans ce cas, une solution pour que les loups aient un milieu naturel adéquat serait d'interdire aux bergers de venir déranger l'écosystème du loup (un berger et son troupeau, ça apporte une anthropisation du milieu naturel, ça change tout), ou alors on réintroduit des moutons sauvages danss la montagne. Quelque chose comme ça.

 

Quant à la pollution lumineuse, ça n'a strictement rien voir : elle est le problème, c'est elle qu'il faut ralentir. Le symptôme, c'est par exemple que les citadins dorment mal la nuit (et leur offrir des somnifères ne résoudra pas le problème de la pollution lumineuse...)

 

Ce qui me semble dingue! c'est que l'on soit obligés de confiner des espace où la nature est préservée car on est assez débile pour scier la branche sur laquelle on est assis partout ailleurs.

Tu voudrais qu'on réintroduise des loups dans le bois de Boulogne ? Encore une fois, il faut voir la vérité en face : nous avons entièrement modifié le milieu naturel (à part quelques territoires protégés isolés de petite taille), il est donc strictement impossible d'y faire vivre des espèces sauvages. Si on veut ramener des espèces sauvages, il faut d'abord rétablir leur milieu naturel - et c'est ça le problème analogue à la pollution lumineuse.

 

Mais dans ce cas, il faudra accepter l’extermination systématique des espèces « gênantes » pour l’homme (pour des raisons x ou y) partout ailleurs dans le monde, et donc l’affaiblissement général des écosystèmes, ce qui ne sera pas sans avoir de conséquences.

Pas d'accord. Je dirais : il faudra accepter la disparition systématique des espèces "gênantes" (ie incompatible avec le milieu "naturel" de l'homme) dans les régions à forte densité de population. Mais uniquement dans ces régions. Le loup, il peut très vivre en Sibérie ou dans le grand nord canadien, y'a largement la place. C'est en Europe que ça coince.

 

La France n'est pas un petit pays, et n'est pas réellement surpeuplée.

Elle l'est par rapport au problème de cette discussion : on ne peut plus trouver de vastes espaces non anthropisés. Même les parcs naturels où vivent les loups rencontrent des bergers et leurs troupeaux. Du coup, ça perturbe leur mode de vie, c'est normal.

 

Sa réflexion, qui analyse le problème de manière globale, va il me semble largement au delà du "ptit shéma" proposé ensuite..

Le problème du message de Kenaroh, c'est qu'il généralise (en tout cas il a l'air de condamner en bloc la chasse). Par exemple il ne veut pas que les chasseurs régulent les espèces (« La gestion de la faune et des espaces naturels doit être confiée à des fonctionnaires responsables ! ») en avançant comme arguments que certaines espèces qui sont la proie des chasseurs n'ont pas besoin de régulation : les espèces migratrices. OK, donc mettons ça de côté, mais ça n'empêche que chasser le sanglier est nécessaire. Bon, il y a peut-être de "mauvaise chasseurs" qui s'en prennent aux espèces protégées ou je ne sais quoi, mais ce n'est pas une raison pour condamner la chasse dans son ensemble et nier par exemple le rôle des chasseurs dans la régulation des sangliers. Si les chasseurs ne sont pas là, on fait quoi, on laisse les sangliers proliférer ? Les arguments de Kenaroh sont intéressants mais ne doivent pas conduire à condamner la chasse dans son ensemble sous prétexte de pratiques malfaisantes (les histoires de lâcher de bestiaux, je ne connaissais pas et ça m'a l'air effectivement scandaleux).

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