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De grands noms signent la pétition!


GéGé

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Posté

Bonsoir!

 

 

 

La pétition compte bientôt 12.000 signatures. Tous les profils socio professionnels sont représentés, c'est sa force, et chaque signature apporte son poids de soutien. Mais il est bien réconfortant de voir que de grands noms de l'astrophysique et de l'astronomie signent aussi, montrant en cela que le combat pour la préservation du ciel nocturne n'est pas un gadget d'amateurs.

J'ouvre donc ce sujet pour vous présenter les grands noms de l'astronomie qui nous soutiennent, nous en attendons et en espérons d'autres!

Il est bien évident que la biographie disponible sur ces grands noms dépend de leur notoriété médiatique! Nous souhaitons donc qu'ils ne nous tiendront pas rigueur de l'inégalité de traitement, nous les remercions tous, avec la même ferveur!

 

 

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Le premier, venu spontanément nous soutenir, figure emblématique de l'Astrophysique française et de renommée mondiale, est l'un des pères de l'interférométrie:

 

Antoine Labeyrie (né en 1943) est un astronome français, professeur au Collège de France.

 

Ingénieur diplômé de SupOptique (ESO 65), sa spécialité est l'optique, et plus particulièrement les techniques d'interférométrie. Depuis les années 1970 ses contributions ont été largement reprises puisque presque tous les grands observatoires mondiaux ont maintenant un interféromètre. L'interférométrie permet de combiner la lumière reçue par plusieurs miroirs séparés et donc de disposer virtuellement de l'équivalent d'un miroir plus important.

 

Il a reçu le prix Beatrice M. Tinsley en 1990. L'astéroïde (8788) Labeyrie porte son nom.

 

 

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Spécialiste de la Relativité, il est aussi connu pour ses livres qui mélangent habilement science et fiction:

 

Roland Lehoucq est un astrophysicien qui travaille au Commissariat à l'énergie atomique de Saclay sur la topologie cosmique. Il est agrégé de Physique et ancien élève de l'école normale supérieure de la rue d'Ulm. Il donne des TD à l'École polytechnique dans le cours de relativité restreinte et dans celui de physique nucléaire.

 

Roland Lehoucq publie des livres de vulgarisation scientifique en partant d'ouvrage de fiction. A chaque fois il se pose la question est-ce possible ? comment expliquer ce qui est raconté ? comment répondre à la contradiction apparente ? Ce qui l'amène à parler des théories scientifiques admises par la communauté. Il est chroniqueur à la revue de science fiction Bifrost et administrateur de l'Association française d'astronomie.

 

 

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Depuis ses travaux, menés avec son compagnon Didier Queloz, l'Homme sait qu'il n'habite pas le seul système planétaire de l'Univers:

 

Michel Mayor, né le 12 janvier 1942 dans le canton de Vaud, est un astrophysicien suisse. Membre de l'observatoire de Genève et professeur à l'université de Genève, il est, avec Didier Queloz, le découvreur de la première planète extrasolaire autour d'une étoile de la séquence principale, 51 Pegasi, en 1995.[1] Michel Mayor a passé son doctorat à l'université de Genève en 1971 et a dirigé l'observatoire de Genève entre 1998 et 2004.

 

En 1995, il identifie la première exoplanète, 51 Peg b près de l'étoile 51 Pegasi, grâce à la technique des vitesses radiales, en utilisant le spectrographe ELODIE installé à l'Observatoire de Haute-Provence (France). Des centaines d'identifications similaires utiliseront ensuite la même méthode, et Michel Mayor, avec son équipe, développera des spectrographes encore plus fins[2], comme CORALIE, installé au télescope suisse de l'Observatoire de La Silla, au Chili, et enfin HARPS, installé au télescope de 3.6 m, dans le même observatoire. Depuis, des dizaines d'exoplanètes ont été découvertes, principalement (mais pas seulement) par la technique des vitesses radiales.

 

Le 25 avril 2007, il est cosignataire d'un papier rapportant la première découverte d'une exoplanète, Gliese 581 c aux caractéristiques terrestres, c'est à dire non seulement certainement rocheuse et non des géantes gazeuses comme précédemment publié, mais en plus située dans la zone habitable de son étoile[3].

 

Le 21 avril 2009, son équipe de l'observatoire de Genève annonce la découverte de Gliese 581 e, exoplanète tellurique "seulement" deux fois plus massive que la Terre, mais se trouvant hors de la zone habitable de l'étoile.

 

Distinctions

Pour la découverte de la première exoplanète, il a reçu les prix suivants :

 

le prix du Science magazine en 1995 ;

le prix Marcel Benoist et

Prix Jules Janssen en 1998 ;

le prix Balzan en 2000 ;

la médaille Albert Einstein, en 2004, décerné le 10 juin 2004.

Prix Shaw d'astronomie en 2005

Par ailleurs, il a été élu membre associé étranger, de la section Sciences de l'univers de l'Académie française des sciences, le 19 avril 2002.

 

 

 

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Elle a co-signé, avec André Brahic, le livre de vulgarisation scientifique Lumières d'étoiles, mais elle est avant tout une grande astrophysicienne:

 

Isabelle GRENIER est Professeur à l'Université de Paris VII Denis DIDEROT et au Service d'Astrophysique du CEA. Spécialiste de l'astrophysique des hautes énergies, ses travaux portent sur les sources d'énergies extrêmes (pulsars, trous noirs, noyaux actifs de galaxies, restes de supernova, rayons cosmiques, ...) par des observations en rayons gamma avec le satellite Compton Gamma-Ray Observatory de la NASA et avec les tous nouveaux télescopes au sol CAT et CELESTE installés sur le site de l'ancienne centrale solaire Themis près de Font-Romeu.

 

Elle est responsable scientifique de la partie française du futur satellite gamma international GLAST construit en collaboration avec la NASA et l'Italie dont le lancement est prévu en 2006. En 1996, elle découvre une population de sources de rayons gamma d'origine inconnue située à moins de 1000 années-lumière du Soleil, relique probable de multiples explosions de supernovae dans notre voisinage il y a quelques millions d'années. Elle a participé à la cartographie de la Galaxie en ondes millimétriques, qui révèle l'ensemble des nuages d'hydrogène moléculaire d'où naîtront de nouvelles générations d'étoiles.

 

 

 

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Astrophysicien au CEA, Jean-Marc Bonnet-Bidaud est consultant scientifique pour le magazine Ciel & Espace. Il a écrit de nombreux articles de vulgarisation sur l’histoire de l’Univers et les grands problèmes de l’astronomie moderne, et de nombreuses publications en histoire des sciences sur les racines de l’astronomie ancienne en Afrique et en Chine.

 

Ce film est tout spécialement intriguant....

« Sirius, l’étoile Dogon », film de J. Blumberg, 1999, CNRS Images-média-Femis CICT/IRD

 

 

 

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"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme"

Rabelais en son temps déplorait déjà que l'on pût se consacrer à la science sans réfléchir à ce qu'elle dit de la place de l'Homme dans l'Univers, et surtout à la responsabilité morale que la Connaissance implique.

Qui mieux que lui peut illustrer, par l'action et par l'exemple, le double rôle du Scientifique?

Ce grand scientifique est engagé dans bon nombre d'associations de protection de la nature, nous sommes donc particulièrement touchés qu'il vienne nous soutenir!

 

Hubert Reeves fait ses études classiques chez les Jésuites, au Collège Jean-de-Brébeuf. C'est à cette époque qu'il observe pour la première fois Saturne à l'aide d'un télescope qu'il a lui-même fabriqué. Selon lui, cette expérience a été déterminante quant à son choix d'une carrière scientifique.

Inscrit à la faculté des Sciences de l'Université de Montréal, il obtient un baccalauréat des sciences en physique (1953), puis il présente, à l'Université Mac Gill, un mémoire de maîtrise intitulé Formation of Positronium in Hydrogen and Helium (1955).

Il poursuit ses études en astrophysique nucléaire à l'Université Cornell (Ithaca, N.Y.), où il côtoie plusieurs physiciens contemporains tels George Gamow, Richard Feynman, Fred Hoyle, Philip Morrison et Ed Salpeter, qui est son directeur de thèse.

En 1960, il soutient sa thèse de doctorat, intitulée Thermonuclear Reaction Involving Medium Light Nuclei.

 

De 1960 à 1964, il enseigne la physique à l'Université de Montréal, tout en étant conseiller scientifique à la NASA.

L'Université Caltech lui offre un poste au sein du laboratoire de William Fowler.

Hubert Reeves, voulant réaliser un vieux rêve de s'établir en Europe et s'étant déjà engagé envers les Belges, demande à Caltech de reporter son offre d'un an, ce qui lui est refusé.

L'Université de Montréal accorde alors à Hubert Reeves une année sabbatique et ce dernier déménage, en 1964, à Bruxelles. Il commence à enseigner à l'Université Libre où il constate, entre autres, une forte différence entre l'Amérique du Nord et l'Europe dans les relations professeur-étudiants. La même année, recevant une invitation de l'Académie des sciences soviétique, il fait un séjour en URSS où il rencontre, notamment, Iakov Zeldovitch.

Un physicien travaillant au laboratoire d'Orsay participe à une séance d'enseignement de Reeves et lui offre de venir travailler avec lui. Reeves demande une seconde année sabbatique à l'Université de Montréal, qui la lui accorde. Le CNRS français lui offre un poste et la famille Reeves déménage en France en 1965.

Durant cette période, les groupes de recherche en astrophysique nucléaire du laboratoire d'Orsay et du laboratoire de Fowler, à Caltech, s'ignorent mutuellement dans leurs publications respectives. D'après Reeves, les relations entre ces groupes de recherche se sont améliorées lors d'une intervention de Fowler à une conférence à Jérusalem en 1969. Le froid aurait pris définitivement fin lors d'une publication commune aux deux laboratoires en 1970.

En 1971, Reeves publie avec deux de ses étudiants, Jean Audouze et M. Meneguzzi, un article fondamental concernant la nucléosynthèse stellaire. Quatorze ans après le célèbre article B2FH, cet article permettait de combler le vide existant entre les éléments fabriqués lors du Big Bang (l'Hydrogène, l'Hélium et quelques traces de Lithium) et ceux produits lors de la vie des étoiles, soit tous ceux situés après le carbone dans le Tableau périodique des éléments de Dimitri Mendeleïev.

Les éléments lourds de l'Univers se forment à l'intérieur des étoiles massives et sont rejetés dans l'espace à la mort de ces dernières. Tout comme B2FH, cet article clef est plus connu sous les initiales de ses auteurs : MAR.

 

Dans les années 1970, Reeves commence à s'exprimer publiquement sur divers sujets liés, entre autres, à la physique nucléaire. C'est lors de vacances à Carry-le-Rouet, où il partage, nuit après nuit, ses connaissances en astronomie avec d'autres vacanciers, qu'il commence réellement une carrière de vulgarisateur scientifique. Suite à la suggestion d'une amie, il décide de mettre par écrit ses connaissances et commence la rédaction de Patience dans l'azur, dont le titre est inspiré d'un poème de Paul Valéry. Le manuscrit, refusé par une trentaine de maisons d'édition (!), est réécrit par Reeves à l'aide de son ami physicien Jean-Marc Lévy-Leblond, pour être finalement publié en 1981. Le livre connaît un grand succès après sa présentation à l'émission Apostrophes de Bernard Pivot.

Plusieurs lecteurs d'Hubert Reeves lui écrivent des lettres qui influencent la pensée et les choix d'écriture du scientifique. Ainsi, une lectrice de Patience dans l'azur lui envoie une lettre qui l'inspire à écrire Poussières d'étoiles, sorti en 1984 et dans lequel il met en exergue un passage de la lettre qui l'a inspiré : "On m'a dit : Tu n'es que cendres et poussières. On a oublié de me dire qu'il s'agissait de poussières d'étoiles". Dans ce livre, il rappelle, entre autres, que les atomes qui composent la Terre et ses habitants ont été en grande partie constitués à l'intérieur des étoiles massives et ont été disséminés dans l'espace lors de la mort de ces dernières.

Certains lecteurs critiquant ce qu'ils considèrent un positivisme excessif chez Reeves, ce dernier décide, en 1984, d'écrire sur la plus grande menace planétaire perceptible à l'époque, celle engendrée par la guerre froide. Il publie ainsi L'Heure de s'enivrer en 1986, où il dresse, entre autres, un portrait inquiétant des arsenaux nucléaires des deux grandes puissances américaine et soviétique.

Ses principaux ouvrages, Patience dans l'azur, Poussières d'étoiles et L'Heure de s'enivrer, ont connu un énorme succès et ont été traduits dans plusieurs langues.

 

Il anime une série d'émissions-conférences télévisées intitulée Histoire de l'Univers qui sera diffusée à plusieurs reprises au cours des années 1990 et 2000 sur Canal Savoir. Il y reprend, entre autres, l'idée de la pyramide de la complexité, un concept, développé dans L'Heure de s'enivrer, décrivant la complexification de l'Univers, du Big Bang jusqu'à aujourd'hui.

En 2000, il fait un don à l'Université Laval pour créer les Fonds Hubert-Reeves qui permettent d'offrir chaque année des bourses à des étudiants de deuxième cycle en astrophysique.

Par ailleurs, Hubert Reeves participe à des émissions télévisées de vulgarisation scientifique, dont la plus emblématique, dans le passé, fut sans doute la Nuit des étoiles, diffusée sur la chaîne publique française France 2.

 

 

À l'aube des années 2000, sensibilisé à l'impact environnemental de l'activité humaine, Hubert Reeves devient un militant pour la défense de l'environnement. Depuis 2001, il préside la Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs, une association loi de 1901 reconnue d'utilité publique. En 2003, il publie le livre Mal de Terre qui fait un constat inquiétant de l'état de l'environnement terrestre. Il participe également à une conférence avec le biologiste David Suzuki, Alerte climatique, donnée à Montréal le 26 octobre 2005. Cette conférence, organisée par Équiterre en collaboration avec l'Université du Québec à Montréal et les Éditions du Boréal, est prononcée devant 3 400 personnes au Palais des congrès de Montréal.

En 2005 et en 2007, Hubert Reeves publie deux livres reprenant ses chroniques diffusées sur France Culture : Chroniques du ciel et de la vie et Chroniques des atomes et des galaxies. Son avant dernier livre, Je n'aurai pas le temps, retrace le parcours scientifique de l'auteur depuis son enfance à Montréal jusqu'à aujourd'hui.

 

 

Bibliographie:

Évolution stellaire et photosynthèse 1968

Soleil, 1977 (en collaboration avec Jacques Véry) (livre pour les enfants), réédité en 1990 et 2006

Patience dans l'azur, 1981

Poussières d'étoiles, 1984

L'heure de s'enivrer, 1986

Malicorne, 1990

Dernières nouvelles du cosmos, 1994

La première seconde, 1995

L'espace prend la forme de mon regard, 1995

La plus belle histoire du monde, 1996 (en collaboration avec Yves Coppens, Joël de Rosnay et Dominique Simonnet)

Intimes convictions, 1997

Oiseaux, merveilleux oiseaux, 1998

Sommes-nous seuls dans l'univers?, 2000 (en collaboration avec Nicolas Prantzos, Alfred Vidal-Madjar et Jean Heidmann)

Mal de Terre, 2003

Chroniques du ciel et de la vie, 2005

Chroniques des atomes et des galaxies, 2007

Je n'aurai pas le temps, 2008

Petite histoire de la matière et de l'univers, 2008

 

 

Filmographie:

Les étoiles naissent aussi 1979

Le Soleil, notre étoile, 1980

La vie dans l'univers, Série de 12 émissions de 15 minutes, 1982

Un soir, une étoile, Série de 66 émissions de 2 minutes, 1984

Hubert Reeves : Conteur d'étoile, ONF, 52 minutes version VHS, 89 minutes version DVD 2003

 

 

Quelques unes de ses phrases sont désormais célèbres. Florilège:

 

Des catastrophes "arrivent". Puis, elles "sont arrivées". Et on passe à autre chose.

 

Pour explorer le champ des possibles, le bricolage est la méthode la plus efficace.

 

La science moderne est un admirable monument qui fait honneur à l'espèce humaine et qui compense (un peu) l'immensité de sa bêtise guerrière.

 

Personne ne sait comment sont exactement les choses quand on ne les regarde pas.

 

Regarder "loin", c'est regarder "tôt".

 

Qui serait assez téméraire pour affirmer que nous connaissons et percevons toutes les forces, toutes les ondes et tous les moyens de communications ?

 

Notre univers s'étend comme gonfle dans le four un pudding aux raisins, dans un espace qu'il crée lui-même.

 

Dans quelques décennies, nous ne serons plus, mais nos atomes existeront toujours, poursuivant ailleurs l'élaboration du monde.

 

L'univers est une machine à faire de la conscience.

 

Le vrai problème c'est : " Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

 

La question n'est pas de savoir si Dieu existe ou non. Mais plutôt : qui est-Il, et à quoi joue-t-Il ?

 

 

 

 

Hubert Reeves est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

En 2007, certaines de ses pensées sont utilisées dans l'album Du simple au néant, des Ogres de Barback.

En 1999, l'astéroïde (9631) Hubert Reeves a été nommé en son honneur par l'Union astronomique internationale.

 

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Jean-Marc Lévy-Leblond

Physicien et philosophe

 

 

Professeur à l’université de Nice jusqu’en 2002, dans les départements de physique, de philosophie et de communication, Jean-Marc Lévy-Leblond est professeur émérite et Directeur de programme au Collège international de philosophie (depuis 2001). Cette figure atypique du monde de la recherche se distingue non seulement par ses nombreux travaux de recherche en physique théorique et mathématique, mais aussi par sa forte implication dans le domaine de l’éducation scientifique - y compris pour des littéraires- et ses contributions importantes à l’histoire, la politique et la philosophie des sciences. Redonnant à la vulgarisation et à la culture scientifiques ses lettres de noblesse, il ne cesse de combattre la simplification et les clichés, quitte à dévoiler, avec humour, l’"immense musée des erreurs qui nous ont précédées". Doté d’un solide sens de la formule et d’un réel talent d’écriture, il a signé de nombreux ouvrages de "critique de la science", comme d’autres sont critiques d’art. Citons notamment "L’esprit de sel" (Seuil 1984), "Mettre la science en culture" (1986), "Impasciences" (Réédition en 2003 au Seuil) ou encore "La vitesse de l’ombre. Aux limites de la science" (Le seuil, 2006). Notons enfin qu’il a fondé et qu’il dirige la revue trimestrielle Alliage, mais aussi plusieurs collections au Seuil : "Science ouverte", "Point science", "Sources du savoir" et La Dérivée". On peut également lire les chroniques ou les articles qu’il rédige régulièrement dans des revues ou magazines telles que "Euréka", "La Recherche", "Science et Vie" ou Esprit".

 

 

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Roger-Maurice Bonnet

Né le 23 décembre 1937, à Dourdan dans l'Essonne, il s'est très tôt passionné pour l'astronomie. Après ses études,à l'Université de Paris, il s'est orienté vers l'observation du spectre ultraviolet du Soleil au moyen de ballons, fusées et satellites artificiels. II a été ainsi le premier en France à placer un instrument astronomique à bord d'un engin spatial et le premier en France à obtenir des- images du soleil dans le spectre continu ultraviolet.

 

Il dirigea de 1969 à 1983 le Laboratoire de Physique Stellaire et Planétaire à Verrières-Le-Buisson qui est aujourd'hui devenu l'Institut d'Astrophysique Spatiale situé sur le campus de l'Université d'Orsay.

 

Il recueille en 1979, 1980 et 1982 les meilleurs clichés du Soleil jamais obtenus en fusée, dans le rayonnement Lyman alpha de l'hydrogène. L'étude de ces clichés a permis de révéler la structure fine du champ magnétique de la chromosphère et de la couronne solaire.

 

Il a été responsable de la construction du télescope et de la caméra multispectrale du satellite européen Giotto qui a rencontré la comète de Halley en 1986.

 

Au mois de mars 1983, il est nommé Directeur du programme scientifique à l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Sous cette fonction, il crée un programme de 20 ans appelé "Space Science Horizon 2000".

Sous sa direction ont été lancés les satellites Giotto, Hipparcos, Hubble Space Telescope, Ulysses, Huygens, et récemment ISO, SOHO, XMM-Newton et Cluster. Ces missions ont placé au premier rang dans le monde la communauté scientifique européenne et élevé l'Europe au rang de seconde grande puissance spatiale scientifique après les USA. Ont été également démarrés les projets Integral, Rosetta, FIRST, Planck, ainsi que Mars Express, la première mission européenne vers Mars, Bepi Colombo pour l'exploration de Mercure, le Next Generation Space Telescope (NGST), LISA pour l'observation des ondes gravitationnelles, GAIA, le Solar Orbiter, etc…

 

Dès 1990, il engagea l'étude d'une base lunaire scientifique qui a fait de l'Europe la principale initiatrice d' un retour vers l'exploration de notre satellite naturel.

 

 

Le 30 avril 2001, après 18 ans passé à l'ESA, Roger-Maurice Bonnet quitte sa fonction de Directeur des programmes scientifiques, pour retourner au Centre National de la Recherche Scientifique où il détient le titre de Directeur de recherche de Classe exceptionnelle.

 

Le 31 octobre 2001, Roger-Maurice Bonnet devient avec Joël de Rosnay et Pierre Gilles de Gennes un des parrains de Futura-sciences.

 

Roger-Maurice Bonnet est l'auteur de plus de 150 articles scientifiques et publications pour le grand public. Il a écrit plusieurs ouvrages dont " Les Horizons Chimériques " publié chez Dunod (1992).

 

Il est également membre de plusieurs académies :

 

Académie Internationale d'Astronautique depuis 1985

Academia Europae, membre permanent, février 1989

Académie d'Astronautique et d'Aéronautique, membre correspondant, juin 1989

 

Il a reçu aussi de nombreuses distinctions :

 

Médaille de Bronze du CNRS ,1968

 

Médaille d'Argent du CNES ,1976

 

Prix Deslandres de l'Académie des Sciences, 1980

 

Médaille I. Gagarine de la Fédération de Cosmonautique d'URSS, 1985

 

Laurel 1985 Aviation Week and Space Technology, 1986 (Homme de l'Année)

 

 

 

Distingué de l'Emil Award par l'Académie Internationale d'Astronautique, au titre de la coopération internationale dans le cadre de l'inter Agency Consultative Group, 1987

 

Nommé "Personnalité de l'Année" dans les Sciences en France, 1987

Médaille C. Tsiolkovsky de la Fédération de Cosmonautique d'URSS, 1987

Nommé Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur 1989

Nommé "1993 Basic Scientist" par l'Académie Internationale d'astronautique, 1993

Laurel 1993 Aviation Week and Space Technology, 1994

Grand Prix de l'AAAF, 1996

Promu Officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur, 1998

Laurel 1998 Aviation Week and Space Technology, 1999

Lauréat du " 2000 COSPAR Award ", 2000

NASA Public Service Medal, 2001

Fellow of the European Geophysical Society, 2001

Prix Icare des Journalistes Scientifiques, 2001

Laureate Hall of Fame Award, Aviation Week and Space Technology, 2001

 

 

 

 

Nous les remercions infiniment!

 

:)

 

 

Eléments de biographies Wikipedia, et autres sources

Posté

Et merci à Christophe, qui semble avoir trouvé le moyen de passer à travers les filtres qui protègent les grands noms! Moi j'ai pas réussi...

 

:D

Posté

Ah mais 'Totophe....c'est aussi un sacré personnage!:-_-:..il travaille pour le...mais chuuuut! :secret: nous tairons prudemment ces informations car il est des secrets qui se valent mieux d'être gardés...

Posté

POurquoi y'a des noms soulignés sur la liste des derniers signataires?

Posté

Je crois qu'en cliquant sur le nom souligné, on a accès à un commentaire de la part du signataire!

 

C'est ça, hein, Totophe?

Posté

Ce sont les personnes ayant posté des commentaires. On peut lire ces derniers en restant sur leurs noms avec la p'tite souris... ;)

Posté

Les noms soulignés sont ceux qui ont laissés des commentaires que l'on peut voir en passant dessus mais ça fonctionne que sous Firefox.

Posté
...ça fonctionne que sous Firefox.

Voilà, je viens enfin de comprendre pourquoi parfois j'ai accès aux commentaires, parfois non!

Saleté d'informatique....

Posté
C'est le problème firefox et internet explorer.

 

Avec MSIE8, plus de noms soulignés...

Avec Opera, des noms soulignés mais pas de liens..

 

Saleté d'informatique....

 

:D

Posté
Avec MSIE8, plus de noms soulignés...

Avec Opera, des noms soulignés mais pas de liens..

:D

 

Oui avec MSIE8, ça ne marche plus. Ce ne sont pas des liens, ce sont un petit encart qui apparaît juste sous le nom.

Posté

J'ai un nouveau grand nom qui a signé : Michel Mayor, le (co-)découvreur de la 1ère exoplanète. Je laisse à Gégé le soin de faire sa bio.

 

Peut-être bientôt 3 de plus...

Posté

BRAVO 'Totophe! :p

 

... Et merci à notre Truche Galactique de nous les présenter....hmmff:closedeyes:

Posté
Je me suis senti tout bête à présenter ce grand personnage!

 

:-_-:

 

Faut pas Gégé, tu l'as bien présenté.

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