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Ripostes


Neve

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En conseil des ministres, Jean Foyer, garde des Sceaux, fait un exposé sur la misère pénitentiaire :

-Les prisons sont surpeuplées… Les détenus mal nourris… Leurs loisirs sont insuffisants…

-Heureusement, ils peuvent s’évader ! fait remarquer le général de Gaulle.

 

 

***

 

Un jour d’inauguration devant Guernica, un touriste allemand apostrophe Picasso :

-C’est vous qui avez fait ça ?

-Non, c’est vous.

 

***

 

Au milieu d’un dîner bien arrosé, un invité se vante auprès de Marcel Aymé :

-Moi, je me suis fait tout seul !

Marcel Aymé rétorque :

-Ah, monsieur, vous déchargez Dieu d’une bien grande responsabilité

 

***

 

A la fin d’un dîner organisé par Winston Churchill, le maître d’hôtel du héros de la Guerre présente la cave à cigares aux invités. L’un d’entre eux, sans le moindre scrupule, en prend cinq, les met dans sa poche et déclare :

-C’est pour la route !

-Merci d’être venu d’aussi loin, lui lance Churchill

 

**

 

A l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire, Winston Churchill pose pour la photo traditionnelle.

-j’espère, dit la jeune photographe, que je pourrai prendre, un jour, la photo de votre centenaire.

Churchill :

-Et pourquoi pas, mademoiselle, vous avez l’air en pleine forme !

 

***

 

En 1938, Daladier est dans son avion, de retour de la Conférence de Munich où, comme on le sait, les démocraties viennent de céder à Hitler, croyant avoir, par leur lâcheté, évité la guerre. Au dessus du Bourget, Daladier aperçoit quelques milliers de personnes qui l’attendent. Convaincu que cette foule est là pour le lyncher, le Chef du gouvernement suggère au pilote de trouver une autre piste d’atterrissage.

-Monsieur, lui souffle le pilote : ne craignez rien, cette foule vous ovationne !

Alors Daladier, qui, au fond de lui-même sait bien que Munich est le début de la fin, s’exclame tristement :

-Ah, les cons !

 

***

 

Au président du Tribunal qui lui reproche d’avoir trop fréquenté les Allemands pendant l’Occupation, Arletty rétorque, de son accent inimitable :

-Fallait pas les laisser entrer !

 

***

 

La comédienne Madeleine Brohan finit ses jours au dernier étage d’une maison de la rue de Rivoli. Ses amis y arrivaient tout essoufflés.

-Madeleine ! Pourquoi nous fais-tu le coup d’habiter si haut ?

-C’est le dernier moyen qui me reste pour faire battre le cœur des hommes.

 

 

***

 

Tristan Bernard était connu comme le loup blanc des théâtres parisiens. Lors d’une générale, il voit arriver un spectateur fort en retard. Le monsieur lui serre la main et lui dit, à bout de souffle :

-Ah ! J’ai manqué le premier acte !

Et Tristan Bernard avec son flegme habituel :

-Rassurez-vous, l’auteur aussi !

 

 

***

 

Un admirateur à Tristan Bernard :

-Le peuple juif est vraiment le peuple élu.

Réponse songeuse de l’auteur dramatique :

-Hélas, il est souvent en ballottage…

 

 

***

 

Anne-Catherine de Ligneville, épouse du philosophe Helvétius, l’auteur du célèbre De l’esprit, survécut vingt-cinq ans à son mari. Son veuvage, rendu financièrement aimable par une rente confortable, fut assorti d’une contrainte testamentaire : celle de ne jamais se remarier. Cela n’empêchait pas Anne-Catherine, demeurée fort belle, d’entretenir nombre de soupirants dans sa maison d’Auteuil…mais à condition qu’il ne soit jamais question de mariage ! Parmi ses « admirateurs » figurait Benjamin Franklin, premier ambassadeur des Etats-Unis en France, qui la surnommait « Notre Dame d’Auteuil ». En 1780, il avait soixante-treize ans lorsqu’il écrivit Trois bagatelles de Passy en l’honneur de la belle, beaucoup plus jeune que lui. Leurs échanges, demeurés célèbres, témoignent que l’amour et ses exigences n’ont pas d’âge. Un soir de novembre, « Notre Dame d’Auteuil » avait espéré en vain la visite de Franklin.

-N’auriez –vous pas oublié votre rendez-vous ? lui demanda-t-elle, un peu piquée.

-Certes non, madame ! J’attendais simplement que les nuits fussent plus longues…

 

 

 

 

 

Réparties tirées de Vous n'aurez pas le dernier mot ! J. Piat, P. Wajsman

Posté

Un jour d’inauguration devant Guernica, un touriste allemand apostrophe Picasso :

-C’est vous qui avez fait ça ?

-Non, c’est vous.

 

ce n'est pas un touriste allemand mais carrément Otto Abetz, ambassadeur de l'Allemagne nazie en France, et c'était au au pavillon espagnol pendant l'exposition universelle de 1937

 

Au président du Tribunal qui lui reproche d’avoir trop fréquenté les Allemands pendant l’Occupation, Arletty rétorque, de son accent inimitable :

-Fallait pas les laisser entrer !.

 

à un autre moment on lui demande de s'expliquer sur sa notion du patriotisme, elle réplique :

-Mon coeur est français, mais mon cul est international

 

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George Bernard Shaw répondit un jour à un jeune auteur qui lui avait envoyé un manuscrit :

Votre texte est à la fois bon et original. Malheureusement, les parties qui sont bonnes ne sont pas originales, et les parties qui sont originales ne sont pas bonnes.

 

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Petite anecdote que Jacques Chirac se plaisait à narrer lui-même et dont on ne sait si elle était réelle ou pas

Un jour qu'il prenait un bain de foule (dont il était friand au grand dam de ses gardes du corps qui avaient du mal à le "cadrer"), un type vient à son niveau et lui crie "co*nnard". Sans se départir de son sourire, le Président de l'époque lui répond, "enchanté, moi c'est Chirac."

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Le jour de la mort de Raymond Barre, un journaliste interroge un restaurateur lyonnais où l'ancien premier ministre avait ses habitudes :

- Et quel souvenir garderez-vous de Raymond Barre... (et le journaliste s'attend au cirage de pompe habituel )

- Pfff, il s'empiffrait...

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Un talk-show sur une télé française avec le chanteur Salvatore Adamo

Adamo : On ne m'a pas encore complètement oublié...

Jean-Pierre Foucault : C'est vrai et vous avez encore de nombreux amis en Belgique... (belle façon de dire que par contre, en France...)

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Sur un plateau de tournage un type apostrophe W.C.Fields au sujet de la religion :

-Vous ne croyez donc à rien ? L'homme est pourtant fait pour croire à quelque chose ? Sinon quel serait le sens de la vie ?

-Si, si, je crois à quelque chose !

-A vous voyez bien ! Et à quoi ?

-Je crois que je vais me servir un verre !

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Claire Bretecher est interrogée par une journaliste à propos d'un livre contentant des dessins (surtout des portraits) de ses amis, la journaliste est particulièrement agaçante

- Pour conclure, lequel de ces portraits préférez-vous ? demande-t-elle à Claire.

- L'avant dernier ! Répond-elle sans ouvrir le livre.

- Ah, oui et pourquoi ? demande la journaliste qui, elle se met à le feuilleter

- Parce que c'est un cul !

Je vous dis pas la tronche de la journaliste !

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C'était il y a quelques années, Dechavanne recevait Raël, qui prétendait avoir été enlevé par les extraterrestres.

Dechavanne : Alors, vous avez passé 48 heures chez les extraterrestres ?

Raël : C'est exact.

Dechavanne : Mais en 48 heures, vous avez bien du satisfaire des besoins naturels ?

Raël (sentant venir le piège mais ne parvenant pas à l'identifier) : Euh.. Oui, naturellement.

Dechavanne (triomphant): Alors vous allez nous décrire précisément comment sont les gogues chez les extraterrestres ?

Raël (qui avait tout prévu sauf ça) : ... (incapable de répondre quoi que ce soit)

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Deux élèves de Louis Jouvet, le voyant arriver de loin:

- attention, voilà le patron, avec ses écrase-merde!

Mais Louis Jouvet avait entendu:

- Justement, fais attention, p'tit gars! J'arrive!

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De François Mitterrand, à un camarade de régiment qui lui disait

- "Bien entendu, on se tutoie toujours, hein ?" :

- "Comme vous voudrez..."

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Le même avec Chirac à la télé lors de la campagne pour les présidentielles en 88

-Maintenant, il n'y a plus de président et de premier ministre, nous sommes tous les deux candidats.

-Mais bien sûr, Monsieur le premier ministre.

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Umberto Eco à qui l'on demandait "Mais pourquoi le choix de ce titre, le nom de la Rose ?"

"J'avais bien pensé à "Pinocchio", mais c'était déjà pris !"

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Cindy Crawford à Amanda Lear : "Merci de m'avoir envoyé votre livre, je l'ai adoré. Mais dites-moi, qui vous l'a écrit ?"

Réponse de Amanda Lear : "Je suis ravie que vous ayez apprécié mon livre. Mais dites-moi, qui vous l'a lu ?"

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Je ne sais plus quel animateur de télé pose cette question fondamentale à Michel Blanc :

-Etre chauve, est-ce un handicap ?

-J'suis chauve, mais j'ai une queue de cheval !

Posté

Réparties tirées de Vous n'aurez pas le dernier mot ! J. Piat, P. Wajsman

 

Je l'ai dans mes toilettes celui-là :be:

Les réparties de Churchill sont très costiques, surtout avec De gaulle.

 

"tout le monde n'a pas la chance de se déguiser en permanence en soldat inconnu" (à quelques mots près).

Posté

Ah oui, en effet ! Bon, le bouquin est parti chez le paternel, friand de bons mots (le lira t-il aux toilettes ? Mystère !). Mais je m'en souviens : De Gaulle a lancé l'offensive en parlant du carnaval de Londres à la vue du costume de "dandy" de Churchill... ^^

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