Les mots du ciel

[Neve]

L'astrophysicien Daniel Kunth se fait linguiste, ethnoastronome et s'intéresse aux termes de la langue française (principalement) découlant de l'observation et de la perception du ciel. Sidérant : http://www.cerimes.education.fr/index.php?page=fiches&op1=view,16252,13,7,,,,,3

[Jeff Hawke]

Très intéressant... Merci pour le lien.

 

Effectivement quelques étymologies sidérantes, à considérer...

 

J'ai relevé aussi le point soulevé aux questions, à la fin, sur le découplage progressif du sensible dans la façon de nommer au ciel, et sur la montée en puissance des représentations (telles la photo du rayonnement primordial par COBE) abstraites, construites, d'une réalité difficilement intelligible.

[Neve]

Très intéressant... Merci pour le lien.

 

De rien !

 

 

Effectivement quelques étymologies sidérantes, à considérer...

 

J'ai relevé aussi le point soulevé aux questions, à la fin, sur le découplage progressif du sensible dans la façon de nommer au ciel, et sur la montée en puissance des représentations (telles la photo du rayonnement primordial par COBE) abstraites, construites, d'une réalité difficilement intelligible.

 

 

Oui. Pour cette question du ciel à dominante rationnelle, je conçois difficilement le langage et plus précisément la langue, donc la représentation culturelle comme pouvant être dégagée tout à fait du sensible à l'échelle du vulgaire. L'idée d'un tel divorce me paraît chimérique. Ce serait extraire l'individu (justement indivisible) de son imaginaire, de sa propension à se projeter intimement et constitutivement sur l'univers. J'entends, par ce qui le constitue, l'aspect intellectuel, rationnel, abstrait mais aussi spirituel et sensible. Je peine à lui voir le ciel, le monde sous un aspect savamment chiffré car il en arriverait à une trop vertigineuse désolidarisation de l'univers. Pour des personnes averties, c'est dire une élite, une minorité à laquelle tu appartiens ; il me semble que la jouissance intellectuelle, que le goût de la raison revêtent déjà cette part spirituelle* et sensible -d'où le choix de goût et jouissance - . Mais je crains (sans avoir peur) qu'il y aura ré-interprétation symbolique plutôt que conscience aiguë -et profonde, sincère- d'une réalité scientifique par la langue commune, vernaculaire.

 

 

*je pense à ton message sur la question de l'immortalité peut-être palpable ou envié par, je te cite, l'art, la poésie, la musique, et la physique fondamentale