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Le Moteur De Fusee Le Plus Performant


albert einstein

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Bonjour la France !

 

Voilà, je me demandais comment vous vous y preniez pour calculer l'accélération d'une fusée à partir de sa masse et de sa poussée en Newton :?:

J'ai beau essayé mais j'arrive toujours à des chiffres impossible pour être des m/s/s !

Quelqu'un saurait-il me donner un exemple svp ? En plus, ca va peut être bien m'aidé pour mon exam de physique lundi ca :)

 

Merci d'avance,

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salut a tous :lol:

 

pour revenir avec le nucléaire;

 

 

La construction d'un moteur de fusée à fission nucléaire est envisageable :

 

un moteur de fusée nucléaire compact qui pourrait être construit dans six ou sept ans, pour un coût de 3,5 à 5 milliards de francs.

 

Les coûts de mise au point du moteur seraient compensés par les économies réalisées sur les futurs coûts de lancement, car un véhicule spatial nucléaire n'a pas besoin d'emporter une masse importante de propergols chimiques, de sorte qu'on pourrait utiliser de petits lanceurs, tel qu'Ariane 4.

 

 

 

Les fusées nucléaires ne sont pas des nouveautés. À la fin des années 1980, le ministère américain de la Défense avait un programme de propulsion thermique nucléaire spatial.

 

Son objectif était la mise au point d'un moteur nucléaire léger et compact, pour des applications de défense, comme l'injection de charges utiles lourdes en orbite terrestre haute. La pierre angulaire de ce projet était un réacteur à lit de particules, où le combustible consistait en de petites particules de carbure d'uranium tassées, recouvertes de carbure de zirconium. Les travaux sur ce réacteur avortèrent avant la construction d'un modèle de vol, mais les ingénieurs avaient montré, sur un modèle de faible puissance que le concept était réalisable.

 

Dans notre projet, le combustible nucléaire du réacteur serait sous la forme de feuilles métalliques perforées, enroulées comme dans un roulé à la confiture, avec un centre creux .

 

Une enveloppe d'hydrure de lithium 7 entourerait le rouleau de combustible et ralentirait les neutrons émis par la fission nucléaire qui se produirait au sein du combustible. Le réfrigérant (l'hydrogène liquide) s'écoulerait de l'extérieur du rouleau vers l'intérieur, se vaporisant rapidement à mesure qu'il s'échaufferait et qu'il coulerait vers le centre.

 

Le gaz chauffé à environ 2 700 degrés passerait à grande vitesse dans un canal le long de l'axe central du rouleau et serait éjecté par une petite tuyère.

 

Un tel système profiterait de la présence d'hydrogène dans le Système solaire. Ainsi, comme le combustible nucléaire dure longtemps, un véhicule propulsé à l'énergie nucléaire pourrait en théorie faire le tour du Système solaire en 10 ou 15 ans, en se réapprovisionnant en hydrogène si nécessaire.

 

Un vaisseau spatial pourrait évoluer durant des mois dans les atmosphères de Jupiter, de Saturne, d'Uranus ou de Neptune, récoltant des données détaillées sur leur composition ou sur leur climat.

 

Un véhicule pourrait également visiter Europe, Pluton ou Titan en recueillant des échantillons de roches, et il referait le plein d'hydrogène en hydrolysant l'eau de la glace fondue.

 

Son réacteur n'étant mis en route que loin de la Terre, un véhicule spatial nucléaire serait plus sûr que certaines sondes d'exploration de l'espace lointain, équipées de propulseurs chimiques. Aux confins du Système solaire, les rayons du Soleil sont trop faibles pour fournir l'énergie électrique nécessaire aux instruments des engins spatiaux.

 

C'est pourquoi ils fonctionnent en général au plutonium 238, qui est hautement radioactif même lors du lancement. En revanche, sur une sonde à propulseurs nucléaires, les instruments seraient alimentés par le réacteur qui fournit la poussée. En outre, la quantité de déchets radioactifs produits serait négligeable (de l'ordre de un gramme pour une mission dans l'espace lointain).

 

Avec uniquement des fusées chimiques, notre capacité d'exploration des planètes externes et de leurs satellites est limitée. Dans le futur proche, seules des fusées nucléaires pourront nous fournir la puissance, la fiabilité et la souplesse nécessaires pour élargir notre connaissance des confins du Système solaire.

 

amicalement

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(texte cité)

 

pour revenir avec le nucléaire;

La construction d'un moteur de fusée à fission nucléaire est envisageable :

.../cut/.....

 

Les coûts de mise au point du moteur seraient compensés par les économies réalisées sur les futurs coûts de lancement' date=' car un véhicule spatial nucléaire n'a pas besoin d'emporter une masse importante de propergols chimiques,

.../cut/....

 

Son objectif était la mise au point d'un moteur nucléaire léger et compact, pour des applications de défense, comme l'injection de charges utiles lourdes en orbite terrestre haute.

 

.../cut/....

 

Son réacteur n'étant mis en route que loin de la Terre, un véhicule spatial nucléaire serait plus sûr

 

[/quote']

 

 

Il y a plusieurs contradictions dans cette approche.

Je ne crois pas qu'un tel moteur pourrait-etre utilisé lors du lancement à partir du sol (à la fois pour des questions d'impulsion et pour des causes de sécurité) ... ce qui est dit à la fin de la citation (et contredit celle juste avant).

 

Il faudra donc utiliser des lanceurs à ergols classiques pour mettre cela en orbite. Et la masse totale sera sans doute assez élevée (réacteur lui-meme + sa reserve d'hydrogene servant de fluide propulseur)

 

Mais en prevoyant tout cela (lancement sécurisé des morceaux puis assemblage dans l'espace ...) ce moteur (lorsqu'on l'aura mis au point) serait une bonne solution. Reste plus qu'à trouver des sous et mettre les ingénieurs au travail .....

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salut a tous :D

 

merci montmein69 pour tes précisions; ;)

 

oui mais,Les particules créées par fusion dépendent des combustibles utilisés. La réaction la plus facile à amorcer est celle entre le deutérium et le tritium, deux isotopes lourds de l'hydrogène dont les noyaux atomiques comprennent un proton et, respectivement, un et deux neutrons.

 

La réaction libère des protons et des particules alpha, c'est-à-dire des noyaux d'hélium, composés de deux protons et de deux neutrons. Les particules alpha communiqueraient une poussée (on peut les diriger à l'aide de champs électriques ou magnétiques, parce qu'ils sont électriquement chargés), mais les neutrons (neutres) sont indésirables parce qu'on ne peut les diriger. :?:

 

Leur énergie cinétique peut être exploitée pour la propulsion, mais pas directement : on pourrait les bloquer dans un matériau et utiliser la chaleur qui résulte de leur capture. Enfin les neutrons menaceraient l'équipage humain, de sorte que les fusées emportant un équipage seraient alourdies par des protections. :?:

 

 

Ainsi, bien que la fusion entre deutérium et tritium soit a priori la plus facile à réaliser, il serait préférable d'utiliser du deutérium et l'isotope 3 de l'hélium (deux protons et un neutron). La fusion de ces noyaux produit une particule alpha et un proton, tous deux manipulables par des champs magnétiques.

 

Cependant, l'hélium 3 est extrêmement rare sur la Terre, et la réaction entre le deutérium et l'hélium 3 est plus difficile à amorcer que la réaction entre le deutérium et le tritium.

 

Dans tous les cas, seul un vaisseau spatial de plusieurs milliers de tonnes (la majeure partie étant du combustible) pourrait conduire des hommes jusqu'aux confins du Système solaire ou dans l'espace interstellaire (pour comparaison la Station spatiale internationale aura une masse de 500 tonnes environ).

 

 

amicalement

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Pourquoi ne pas construire une base spatiale chargé d'approvisionner en carburant de nouveaux lanceurs qui viendraient s'y collés ? En gros, pourquoi ne pas faire un "spatioport" ? Ca à l'air surréaliste mais ce serait possible, non ?

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salut a tous :lol:

 

 

L' idée est bonne rayonx, ;)

 

mais le probléme est que , regarde combien de temps que ca prend pour contruire la station spatiale, :?:

 

imagine-toi maintenant un spatio-port, !pomoi!

 

tant que la nasa n' aura pas de transporteur on peut oublier tout ca , :?:

 

 

sans les navettes il N ,y a pas grand chose qui va se produire, :?:

 

 

amicalement

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Oui, c'est vrai que ca mettrais du temps à se construire et à envoyer du carburant :confused:

 

Pour en revenir à la fission, est ce que des débris nucléaire pourraient traversée complètement notre athmosphère et se rendre ainsi dangereux pour l'homme ? Pourquoi ne pas utiliser ce type de réacteur après avoir largué les deux boosters à poudre, qui sont quand même largués à 45km d'altitude ?

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salut a tous :be:

 

 

oui, les déchets de la fusion sonts tres dangeureuse et les écologistes vont faire la guerre

a toute tentative de décolage au nucléaire, ;)

 

il faudra que ca se passe en dehors de l' orbite terestre dans la dite zone de sécurité ;)

 

donc , il faudrait construire des lanceurs tres puissants pour réaliser ce genre de projet :?:

 

imagine un peu , la charge utile a emporter :question:

 

 

mais c' est de loin ,la meilleur solution ;)

 

 

 

amicalement

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(texte cité)

 

oui mais' date='Les particules créées par fusion dépendent des combustibles utilisés. La réaction la plus facile à amorcer est celle entre le deutérium et le tritium, deux isotopes lourds de l'hydrogène dont les noyaux atomiques comprennent un proton et, respectivement, un et deux neutrons. [/quote']

 

Bonjour Albert jr :lol:

 

Comme je le disais dans un autre message, difficile de discuter si on se projete dans un avenir lointain (et radieux !) ou tout sera possible ....

 

Pour ce qui est de la FUSION , on ne sait pas faire. Avec la decision de faire ITER on va essayer avec une enorme machine et une consommation phenomenale d'energie de creer les conditions permettant la fusion.

Ce que tu appelles "la plus facile" necessite tout de meme 10 millions de degrés .....

 

Ce dont on peut parler, c'est d'utiliser un moteur ionique en remplaçant l'energie fournie par les panneaux solaires, par celle fournie par un réacteur de FISSION miniaturisé.

 

Là les techniques paraissent maitrisables, mais le probleme de mise en orbite des masses requises et d'assemblage ne sont pas négligeables.

L'intérêt du réacteur à fission, c'est que la matière fissile peut fonctionner largement plusieurs mois. Et dans une vision .... un peu délirante d'optimisme, on peut aller jusqu'à la possibilité de se réapprovisionner en gaz à ioniser (qui sert de propulseur) ailleurs que sur Terre ...

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salut a tous :lol:

 

salut montmein69 : ;)

 

d' accord avec toi , quand on parle fusion , c' est dans le futur . :a:

 

Mais , même si la technologie de la fission nucléaire est maîtrisée, que ce soit dans les centrales électriques ou dans les sous-marins, la transposer dans l'espace n'est pas sans risques :?::?:

 

Si les agences spatiales parviennent à leurs fins, la première sonde équipée d'un moteur utilisant l'énergie libérée par la fission atomique pourrait voir le jour dans une décennie. :?::question:

 

 

les ingénieurs songent au nucléaire électrique, qui consiste à fabriquer une mini centrale nucléaire au sein de laquelle un circuit de fluide prenant la chaleur dans le cœur du réacteur passe ensuite dans une turbine, qui actionne un alternateur. :?:

 

L'électricité ainsi produite alimente ensuite un moteur ionique ou un moteur à plasma. Tout l'enjeu technologique de cette seconde option consiste à obtenir une puissance de quelques dizaines de mégawatts nécessaire, par exemple, à la propulsion d'un vaisseau spatial de 50 tonnes en partance pour Mars. :?:

 

je parle d' un futur qui est a nos portes, pas dans cents ans, ;)

 

ce qui m' intéresse vraiment , C est de voir de mes propes yeux, ;)

 

pas quelque chose que je ne pourrai jamais voir. ;)

 

 

amicalement

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(texte cité)

d' accord avec toi ' date=' quand on parle fusion , c' est dans le futur . :a: [/quote']

 

Bonjour Albert jr, bonjour à tous

 

Oui, pour de la FUSION embarquée, il s'agit d'un futur vraiment lointain. Et cela suppose

qu'au préalable la fusion soit réalisable sur Terre (ITER puis une installation où on récupère plus d'énergie qu'on en consomme !pomoi! ) Il faudrait une technique differente du Tokamak (difficile à miniaturiser) peut-etre un confinement par laser ???

 

Mais , même si la technologie de la fission nucléaire est maîtrisée, que ce soit dans les centrales électriques ou dans les sous-marins, la transposer dans l'espace n'est pas sans risques :?::?:

 

C'est un des problemes. Peu probable que l'opinion publique accepte un lancement (qui peut toujours rater) avec des combustibles fissile en grande quantité sans que ces morceaux soient ultra-sécurisés et en quantité ne permettant pas d'atteindre la masse critique. D'où nécessité d'assembler le tout seulement une fois en orbite (l'ISS reconvertie en atelier de mécanique nucléaire ???)

 

 

les ingénieurs songent au nucléaire électrique, qui consiste à fabriquer une mini centrale nucléaire au sein de laquelle un circuit de fluide prenant la chaleur dans le cœur du réacteur passe ensuite dans une turbine, qui actionne un alternateur. :?:

 

L'électricité ainsi produite alimente ensuite un moteur ionique ou un moteur à plasma. Tout l'enjeu technologique de cette seconde option consiste à obtenir une puissance de quelques dizaines de mégawatts nécessaire, par exemple, à la propulsion d'un vaisseau spatial de 50 tonnes en partance pour Mars. :?:

 

Effectivement tu parles là d'un scénario plausible, avec des techniques qui paraissent accessibles.

L'ensemble, même si on a l'exemple de la miniaturisation pour les sous-marins, reste d'une taille et d'une masse importante. Le probleme d'echangeur de chaleur n'est pas forcement facile a resoudre (à la sortie de la turbine)

 

En plus s'il faut ne charger le coeur qu'apres le lancement ... il faudra des ingenieurs qualifies "nucleaire" pour faire le travail en orbite pour assembler et démarrer le zinzin.

 

Si les agences spatiales parviennent à leurs fins, la première sonde équipée d'un moteur utilisant l'énergie libérée par la fission atomique pourrait voir le jour dans une décennie. :?::question:

 

Au mieux je dirai 30 ans .... et encore si on se decide à le faire assez rapidement ....

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salut a tous :be:

 

oui montmein69 dans un futur très proche, la nasa maintrisera la fission( une décénnie)

 

la fusion , pas la peine dans parler.

 

voici comment je vois ça;

 

Les vitesses d'éjection des gaz de combustion ne sont pas suffisantes pour accélérer suffisamment les fusées. Les meilleures fusées chimiques, où l'on utilise la réaction entre l'hydrogène et l'oxygène, accélèrent des vaisseaux qui quittent l'orbite terrestre à dix kilomètres par seconde au maximum.

 

En revanche, des fusées nucléaires communiqueraient des accélérations de 22 kilomètres par seconde. On atteindrait Saturne en trois ans seulement au lieu de sept, et sans assistance gravitationnelle. Les fusées nucléaires seraient sûres et propres :

 

une fusée nucléaire n'a pas besoin d'être très radioactive au moment du lancement. Le véhicule spatial, avec ses réacteurs nucléaires, serait lancé par une fusée chimique classique. Une fois la charge utile à environ 800 kilomètres d'altitude, on mettrait le réacteur nucléaire en route.

 

Dans ce projet, le combustible nucléaire du réacteur serait sous la forme de feuilles métalliques perforées, enroulées comme dans un roulé à la confiture, avec un centre creux (voir la figure ci-dessus).

 

Une enveloppe d'hydrure de lithium 7 entourerait le rouleau de combustible et ralentirait les neutrons émis par la fission nucléaire qui se produirait au sein du combustible.

 

Le réfrigérant (l'hydrogène liquide) s'écoulerait de l'extérieur du rouleau vers l'intérieur, se vaporisant rapidement à mesure qu'il s'échaufferait et qu'il coulerait vers le centre. Le gaz chauffé à environ 2 700 degrés passerait à grande vitesse dans un canal le long de l'axe central du rouleau et serait éjecté par une petite tuyère.

 

Un tel système profiterait de la présence d'hydrogène dans le Système solaire. Ainsi, comme le combustible nucléaire dure longtemps, un véhicule propulsé à l'énergie nucléaire pourrait en théorie faire le tour du Système solaire en 10 ou 15 ans, en se réapprovisionnant en hydrogène si nécessaire.

 

Un vaisseau spatial pourrait évoluer durant des mois dans les atmosphères de Jupiter, de Saturne, d'Uranus ou de Neptune, récoltant des données détaillées sur leur composition ou sur leur climat. Un véhicule pourrait également visiter Europe, Pluton ou Titan en recueillant des échantillons de roches, et il referait le plein d'hydrogène en hydrolysant l'eau de la glace fondue.

 

Son réacteur n'étant mis en route que loin de la Terre, un véhicule spatial nucléaire serait plus sûr que certaines sondes d'exploration de l'espace lointain, équipées de propulseurs chimiques. Aux confins du Système solaire,

 

les rayons du Soleil sont trop faibles pour fournir l'énergie électrique nécessaire aux instruments des engins spatiaux. C'est pourquoi ils fonctionnent en général au plutonium 238, qui est hautement radioactif même lors du lancement.

 

En revanche, sur une sonde à propulseurs nucléaires, les instruments seraient alimentés par le réacteur qui fournit la poussée. En outre, la quantité de déchets radioactifs produits serait négligeable (de l'ordre de un gramme pour une mission dans l'espace lointain).

 

 

 

amicalement

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(texte cité)

L'électricité ainsi produite alimente ensuite un moteur ionique ou un moteur à plasma. Tout l'enjeu technologique de cette seconde option consiste à obtenir une puissance de quelques dizaines de mégawatts nécessaire' date=' par exemple, à la propulsion d'un vaisseau spatial de 50 tonnes en partance pour Mars. :?:

[/quote']

 

Le gros problème est la masse importante du générateur nucléaire : au moins 300t pour un générateur de 200 MW en utilisant les techniques classiques. Celà handicape beaucoup le développement des moteurs plasmiques de puissance. Il faudra probablement attendre un nouveau type de générateur : un réacteur à coeur gazeux, fonctionnant à haute température, couplé à un convertisseur MHD pour la production électrique. La masse d'un tel système descendrait à environ 60t pour une puissance de 200 MW.

Mais il est peu probable que celà fonctionne avant 20 ou 30 ans.

 

 

(texte cité)

Oui' date=' pour de la FUSION embarquée, il s'agit d'un futur vraiment lointain. Et cela suppose

qu'au préalable la fusion soit réalisable sur Terre (ITER puis une installation où on récupère plus d'énergie qu'on en consomme !pomoi! ) Il faudrait une technique differente du Tokamak (difficile à miniaturiser) peut-etre un confinement par laser ???

[/quote']

 

Pas si sûr : la structure d'un moteur à fusion n'a rien à voir avec une centrale énergétique produisant de l'électricité, et est en fait plus simple puisque qu'on fait l'économie des convertisseurs. Un moteur à fusion éjecte directement le plasma par une tuyère magnétique. Le gain requis puissance injectée/puissance de fusion est aussi plus faible que pour la production d'électricité. Par contre, les sytèmes à confinement magnétiques sont désavantagés à cause de la masse de l'aimant de confinement, et on s'oriente plutôt vers la fusion inertielle pour la propulsion.

Il y a donc quand même une petite possibilité pour qu'un moteur à fusion fonctionne avant une centrale énergétique, au moins en laboratoire.

 

(texte cité)

Au mieux je dirai 30 ans .... et encore si on se decide à le faire assez rapidement ....

Assez d'accord sur ces délais...

 

A+

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(texte cité)

un réacteur à coeur gazeux' date=' fonctionnant à haute température, couplé à un convertisseur MHD pour la production électrique. [/quote']

 

Peux-tu preciser ou donner un lien sur ce "MHD" ?

La conversion de chaleur en electricité n'est pas evidente. Les RTG utilisent

des "thermo-couples" .... mais la chaleur liberée par le plutonium dans les

RTG n'a rien a voir avec les temperatures d'un reacteur à fusion.

 

 

Pas si sûr : la structure d'un moteur à fusion n'a rien à voir avec une centrale énergétique produisant de l'électricité, et est en fait plus simple puisque qu'on fait l'économie des convertisseurs. Un moteur à fusion éjecte directement le plasma par une tuyère magnétique.

 

Je ne comprends pas. Pour declencher la fusion, les conditions de confinement des noyaux sont incontournables (temperature, pression, duree)

Qu'ensuite on ait une structure simplifiée ... pour propulser au lieu de convertir l'energie en electricité OK .. mais il faut d'abord faire FUSIONNER

Il y a donc quand même une petite possibilité pour qu'un moteur à fusion fonctionne avant une centrale énergétique, au moins en laboratoire.

 

Je ne connais comme alternative au tokamak, que le tir laser sur des micro-billes (et il faut voir la taille des lasers ... megajoules .. et l'energie necessaire pour realiser ces tirs)

Il faudra donc un sacré saut technologique (miniaturisation ou autre technique à inventer) ... et cela reste dans un futur lointain.

 

Un document interessant sur le sujet :

 

http://www.ens-lyon.fr/DSM/magistere/proje...esentation2.htm

 

 

A+

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salut à tous :lol:

 

salut lamdao ,

 

ça va prendre une couples d' années pour développer le moteur et encore davantage pour le vaisseau qu' il vont fabriquer, pas question de fabriquer des citrons comme les navettes qui onts déjà couter la vies à plusieurs astronautes ;)

 

pour répondre à montmein69;

 

voiç un lien qui va sûrement t' intéresser; ;)

 

http://www.astrosurf.com/voyager3/astro/tr...ur/encadre3.htm

 

amicalement

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Bonjour

 

Voici quelques précisions :

 

(texte cité)

Peux-tu preciser ou donner un lien sur ce "MHD" ?

La conversion de chaleur en electricité n'est pas evidente. Les RTG utilisent

des "thermo-couples" .... mais la chaleur liberée par le plutonium dans les

RTG n'a rien a voir avec les temperatures d'un reacteur à fusion.

 

Attention' date=' suite au message d'albert, j'ai l'impression qu'on mélange plusieurs choses.

 

Propulsion nucléaire électrique : un générateur nucléaire produit de l'électricité, qui sert à alimenter une propulsion plasmique (un VASIMR par exemple). On ne parle pas de fusion ici, mais d'un générateur à fission. Etant donné les puissances requises (des dizaines de MW), il ne peut s'agit d'un RTG. On retrouve basiquement les éléments d'un réacteur nucléaire terrestre : coeur, circuits d'échange thermique, refroidissement, conversion en puissance électrique, etc.

Les réacteurs nucléaires terrestres actuels convertissement la puissance thermique en puissance électrique au moyen d'un cycle thermodynamique, avec des alternateurs. Pour un système qui devrait fonctionner dans l'espace pendant des années, ce n'est pas idéal d'avoir trop de pièces mobiles, sujettes à usure et défaillances. En outre, un tel réacteur serait très massif, probablement trop pour être lancé d'un seul bloc avec une fusée (mettons qu'on dispose d'un lanceur pouvant placer 100t en LEO).

On cherche donc :

- A réduire la masse de l'ensemble générateur+propulsion, idéalement en dessous de 100t

- Un principe permettant de convertir la puissance thermique en puissance électrique avec un meilleur rendement que les systèmes actuels, et avec un minimum de pièces mobiles

Ces contraintes semblent être satisfaites par un réacteur à coeur gazeux, comme celui décrit ici par exemple (schéma de principe), et une conversion MHD :

http://www.inspi.ufl.edu/gcr.pdf

http://spaceflight.nasa.gov/shuttle/suppor...nce/f_wsc02.pdf

http://web.gat.com/pubs-ext/AnnSemiannETC/A23877.pdf

 

 

(texte cité)

Je ne comprends pas. Pour declencher la fusion' date=' les conditions de confinement des noyaux sont incontournables (temperature, pression, duree)

Qu'ensuite on ait une structure simplifiée ... pour propulser au lieu de convertir l'energie en electricité OK .. mais il faut d'abord faire FUSIONNER

[/quote']

 

Oui, bien sûr. Je disais seulement qu'on fait l'économie du système de production d'électricité, et que le gain de fusion nécessaire est inférieur. D'autre part, le fait qu'on soit déjà dans le vide et en apesanteur relache encore d'autres contraintes sur le système, par rapport à un générateur terrestre.

 

(texte cité)

Je ne connais comme alternative au tokamak' date=' que le tir laser sur des micro-billes (et il faut voir la taille des lasers ... megajoules .. et l'energie necessaire pour realiser ces tirs)

Il faudra donc un sacré saut technologique (miniaturisation ou autre technique à inventer) ... et cela reste dans un futur lointain.

[/quote']

Il y a bien d'autres alternatives au Tokamak, ou même à la fusion par laser.

Celà a déjà été un peu discuté dans ce même fil

http://www.webastro.net/forum/index.php?showtopic=5417&st=25

Dans le cas de la fusion inertielle, on n'utiliserait probablement pas un laser (trop massif et complexe), mais plutôt des faisceaux d'ions, voire d'antiprotons. Mais il y a quand même des concepts basés sur des lasers.

 

J'ai déjà travaillé sur le projet Megajoule...

 

Dans tous les cas, l'utilisation de la fusion pour la propulsion reste une éventualité assez lointaine, et il vaut mieux compter sur le nucléaire à fission, thermique ou électrique, à l'échelle de 20 ou 30 ans.

 

A+

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Avez vous déjà entendu parler du phénomène de sonoluminescence ?

Ce sont de petites bulles d'eau dont les scientifiques font brusquement varier la pression à l'aide d'un émetteur d'ultrasons, la bulle gonfle puis se contracte jusqu'à imploser, émettre un flash lumineux et déclencher des réactions de fusion nucléaire :o Peut être que dans un avenir lointains, nous verrons des réacteurs "acoustiques" dans nos fusées ! Qui sait ?

Pour les sceptiques, j'ai lu ca dans le S&V d'août 2005, tout y est expliqué...

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salut à tous :lol:

 

merçi lamdao pour tes précision détailler ça va clarifier certain détails important ;)

 

la propulsion nucléaire électrique est de loin le réacteur le plus proche de la réalité ;)

 

sera opérationnelle dans une décénnie, le vaisseau parcontre prendra plus de temps à concevoir ;)

 

 

donc il y a quelques types de propulsion électrique;

 

-ionique

-effet hall

-vasimr

 

la propulsion ionique ( deep space 1) a comsommé 2.5 kw d' énergie solaire et produit une poussée très faible(0.1n,i,e, l' équivalent du souffle d' un humain) mais ça dure pendant plusieurs mois

 

il est évident que pour une mission vers mars, il faudrait redimensionné les moteurs pour qu' ils optiennent

la puissance requise(100kw)pour une mission habitée,

 

imaginé la grosseur des panneaux solaires de plus de 100kw ça serait pas trop facile à manier dans l' espace

 

LA PROPULSION A EFFET HALL;

 

un peu comme la propulsion ionique,il utilisent un champ électrique pour accélérer des particules chargée positivement,

 

c' est le moteur qui agit différemment sur le champ électrique, grâce a un anneau d' aimants qui crée un champ magnétique radial qui assure la circulation des ions autour de lui, a partir de ce déplacement un champ électrique axial qui assure l' éjection.

 

les derniers systèmes qui onts été fait ( les russes) consomment environ 5kw et donnent une poussée de 0.2n.et l' europe avec leur SNECMA PPS1350 d'une poussée de 0.08 N.

 

 

VASIMR;

 

ça veut dire fusée à magnétoplasma impulsion spécifique variable

 

 

De l'hydrogène est tout d'abord ionisé par des ondes radio, et tranférer vers une chambre centrale où on a établit un champ magnétique.

 

A partir de Là, les particules longent les lignes de champ magnétique en rotation autour d'elles à une fréquence qui ne dépend que de leur charge électrique et de leur masse .

 

un intense bombardement, bombarde les particules avec des ondes radio à la même fréquence, on les chauffe jusqu'à des températures de dix millions de degrés.

 

Une tuyère magnétique change enfin le déplacement en spirale en déplacement axial, ce qui rend possible la poussée.

 

les missions vers Mars nécessiteraient 10 MW.

 

 

 

amicalement

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bonsoir à tout monde :be:

 

 

ça représente quoi 100kw, as-tu un example :question:

 

et 10mw , ça veur dire quoi :question:

 

merçi de répondre à mes stupide questions , mais j' aimerais bien le savoir :a:

 

 

merçi beaucoup d' avance :mdr:

 

 

aurevoir

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(texte cité)

 

kw=çc veut dire kilo-watts ;)

 

mw=ça veut dire méga- watts' date=' et se sont des mésures pour mésurer l' électricité ;)

 

[/quote']

 

 

Une adresse qui peut-être utile sur le sujet :

 

http://www.ac-bordeaux.fr/Pedagogie/Physiq...ro/e08puiss.htm

 

La notion de puissance peut s'appliquer à d'autres domaines que

l'électricité. Pour les moteurs de voiture par exemple :

 

http://www.321auto.com/Entretien/Mecanique...e_et_couple.asp

 

A+

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salut à tous :lol:

 

 

-Le principe de la MHD, non envisageable dans le vide, consiste à faire circuler dans le milieu entourant le mobile un courant électrique. Le mobile, en même temps, va émettre un champ magnétique.

 

-Selon la loi de Laplace, ce champ va exercer une force sur le courant, et donc sur le milieu où il circule :

 

-c'est le principe de la plupart des moteurs électriques.

 

-Le milieu étant ainsi déplacé par rapport au mobile, c'est en fait celui-ci qui, par réaction, subira une force permettant de le propulser. :?:

 

tout -à-fait inutile dans l' espace ;)

 

 

 

amicalement

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bonsoir tout monde :be:

 

si ton principe ne fonctionnent pas dans l' espace à quoi bon en parler si ça ne sert à rien :?:

 

je crois que c'est une perte de temps de parler de sujets de çe genre :?:

 

excusez mon intervention, ce n' est pas de nature hostile ;)

 

 

aurevoir et à bientôt ;)

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salut à tous :lol:

 

En recherchant sur des sujets divers , je suis tomber là-dessus et j' ai tout de suite trouver l' idée formidable

 

voiçi un lien qui vous dirigera vers le réacteur pandore;

 

http://jmww.club.fr/Chtipantone001.html

 

je vous conseil d' aller jeter un coup d' oeil sur ce site ça vaut le détour ;)

 

 

 

amicalement

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