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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté

Ne t’inquiète pas, Messenger va très bien (en tout cas au dernière nouvelle) :)

Ce que tu vois, est un artefact du au traitement pour produire cette mosaïque. Cette petite zone n'a(avait :?:) probablement pas encore été correctement couverte par la camera de la sonde.

  • 1 mois plus tard...
  • 3 semaines plus tard...
Posté

Bonsoir,

 

Aujourd'hui, je relayais l'information selon laquelle Venus Express avait été temporairement très malmenée par la tempête solaire du 7 mars. Pioneer nous rassurait en nous communiquant la nouvelle d'un retour à la normale. :)

 

Tout à coup, il m'est venu à l'esprit que si la sonde européenne était effectivement en première ligne lors de ce genre d'évènement, Messenger se trouvait encore plus proche de la déflagration. :(

 

Quelles pouvaient être les conséquences pour l'orbiter américain ? Il est vrai que celui-ci est équipé d'un bouclier spécialement étudié pour lui permettre de croiser prêt du Soleil, mais l'intensité exceptionnelle de la tempête et la proximité particulière de la sonde ne manquaient pas de m'inquièter.

 

Apparemment, Messenger est indemne de tout dommages notables, cependant la tempête imprime sa marque spectaculaire sur les images de Mercure prisent ces derniers jours...

 

 

http://messenger.jhuapl.edu/gallery/sciencePhotos/pics/EN0239584591M.png

 

 

http://messenger.jhuapl.edu/gallery/sciencePhotos/image.php?page=1&gallery_id=2&image_id=777&keyword=4&search_cat=

Posté

En effet, c'est impressionnant. Le blindage doit être excellent, mais quand même. En voyant cet image, je frisonne à l'effet que ça peut avoir sur les appareils et les processeurs électroniques.

  • 2 semaines plus tard...
Posté

Bonsoir,

Très intéressant cet article Quetzy :) de la glace d'eau sur Mercure et peut être des molécules organiques récupérées de comètes.... ?

Avec Curiosity on est peut être parti vers Mars.... pour chercher les molécules organiques qui se trouvent sur Mercure :D

Il est vrai que l'on soupçonne aussi la Lune et Vesta de posséder de la glace dans les cratères aux Pôles à suivre donc......

Finalement un retour d'échantillons lunaires en provenance des ces cratères

ne serai t 'il pas plus judicieux et rapide que d'attendre d' hypothétiques échantillons Martiens aux environs de 2025 si cela n'est pas encore reporté ? ;)

  • 2 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
  • 4 mois plus tard...
Posté
J'aime bien le NOTE LARGE FILE SIZE à côté du 10GB.

:D

 

:be: c'est vrai 10GB ça peut paraître énorme pour "seulement" 250m/pixel mais c'est pour le fichier qui contient les données supplémentaires de chaque pixels (Angle de phase, Illumination, date etc).

 

Pour en revenir à la mission Messenger, les nouveaux paramètres orbitaux permettent un gain en résolution pour les images des MDIS. Je vous propose deux images récentes montrant ces fameux "Hollows":

 

EN0220806909M.map%20copy.jpg?1347313071

http://messenger.jhuapl.edu/gallery/sciencePhotos/image.php?page=1&gallery_id=2&image_id=922

 

EN0253965560M.map.jpg?1347313103

http://messenger.jhuapl.edu/gallery/sciencePhotos/image.php?page=1&gallery_id=2&image_id=947

N'est-il pas étonnant ce cratère ? :)

Posté

Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas penché sur cette mission! Tant de choses!

 

Une lune pour mercure (je suis surpris que cela n'ait pas fait plus de bruit:?:)

 

ces hollows, traces d'épanchements récent :rolleyes:

 

 

je partage également ton avis : on dirait plus un cratère d'effondrement partiellement re-rempli:o

Posté (modifié)

Salut Lulu,

 

Attention, le coup de la lune c'etait un coup de Serpent à plumes (en collaboration étroite avec les gens de l'APL) :D

C’était évidement un blague.

 

 

Pour ce qui est de l'image, on remarque une forte concentration d'"Hollows" et les effondrements. Dans quel mesure c'est deux phénomènes sont liées (contraction de mercure ?).

:?:

Modifié par PZAWA
Il suffit de lire les liens plus attentivement ;)
  • 2 mois plus tard...
Posté (modifié)

Conférence de presse à la NASA pour annoncer la découverte par la sonde MESSENGER de glace d'eau près du pôle nord de Mercure :

http://www.nasa.gov/centers/goddard/news/features/2012/mercury-altimeter.html

 

extrait :

"...The ice seems to be the result of a geologically recent or ongoing process, perhaps delivered by comets and other small bodies from the outer solar system. Organic chemicals from those same bodies might make up the material that covers the ice in most places. More work needs to be done before these follow-on questions can be answered definitively..."

Modifié par jackbauer
Posté

Merci beaucoup Jack de rappeler que nous avons une sonde autour de Mercure :)

 

Il semblerait donc que maintenant une seule hypothèse puisse subsister au sujet des zones a forte réflectance radar au pôle: la présence de glace d'eau. On s'en doutait bien depuis quelque temps mais on n'est jamais trop prudent.

 

Un extrait de http://messenger.jhuapl.edu/news_room/details.php?id=233

Avec son spectromètre à neutron, Messenger a mesuré la concentration moyenne hydrogène au sein des zones de forte réflectance. Les données y indiquent la présence d'une couche de plus de 10 cm d'épaisseur dont la richesse en hydrogène est compatible avec de la glace d'eau pure. Celle ci se trouve sous une couche superficielle de 10 a 20 cm moins riche en hydrogène.

 

Maintenant cette couche superficielle en surface (et mise en évidence avec l'instrument MLA) et qui ne peut pas être de l'eau qu'est ce que cela peut-être ?

Dans son blog Emily nous explique que l’hypothèse favorite des chercheurs est que cette couche contient de la matière organique complexe similaire à ce que l'on peut trouver dans certaines météorites chondrites.

http://www.planetary.org/blogs/emily-lakdawalla/2012/11291206-mercury-polar-ice.html

Posté

Bonsoir,

Très intéressant cet article , cette possible eau pourrait contenir les molécules organiques prébiotiques qui risque de manquer sur Mars en surface et que l'on pourrait

peut être trouver aussi sur la Lune dans les cratères jamais éclairés du pôle :)

Si on devaient explorer ces zones qui possèdent des glaces mélangées au régolite ,;)ce serait plus évident de commencer par les zones lunaires plus à notre portée que celles de Mercure :)

Je ne dis pas qu'il n'y a pas de molécules prébiotiques sur Mars en profondeur

mais à la surface cela me semble dur.....dur :confused: à moins que l'instrument

Sam de Curiosity nous réserve une énorme....... SURPRISE ;)

Posté

Plus que la découverte d'eau qui est avant tout une confirmation de données antérieures, il est intéressant de comprendre comment fonctionne le "détecteur d'eau" de MESSENGER. Saviez-vous que la méthode employée utilise la présence de rayonnement cosmique ?

 

MercuryNorthPole.jpg

Pôle Nord de Mercure, en jaune : présence de glace d'eau (NASA)

 

MESSENGER est équipé d'un instrument de mesure nucléaire qu'on appelle un Spectromètre Neutronique. Ce spectromètre compte le nombre de neutrons qui arrivent au niveau de la sonde en provenance de la planète, en les classant en fonction de leur énergie. Les neutrons sont classés en familles en fonction de leur énergie cinétique, on parle de neutrons froids (E< 0,005 eV), de neutrons thermiques (0,005< E < 0,5 eV), de neutrons épithermiques (0,5 eV < E < 10 keV), de neutrons intermédiaires (10 keV < E < 1 MeV) et de neutrons rapides (E > 1 MeV).

 

Le spectromètre neutronique embarqué sur MESSENGER est à la pointe technologique de ce qui se fait dans le domaine, il permet de mesurer à la fois trois plages d'énergies de neutrons : thermiques, épithermiques et rapides. Il est constitué d'une sorte de sandwich de trois scintillateurs : deux verres dopés au Lithium, qui permettent de détecter et séparer les neutrons thermiques et épithermiques, et un scintillateur plastique dopé au Bore entouré d'une coque de gadolinium, qui permet de mesurer les neutrons épithermiques (de manière redondante et indépendante des deux premiers scintillateurs) ainsi que les neutrons rapides après avoir été ralentis dans la matrice plastique.

 

Des neutrons proviennent naturellement de la surface de Mercure. Ils sont produits notamment par des réactions du rayonnement cosmique (essentiellement venant du soleil proche) dans la croûte de Mercure, jusqu'à une petite profondeur.

Ces neutrons cosmogéniques peuvent avoir une énergie assez élevée, ce sont principalement des neutrons rapides et ils arrivent sur MESSENGER environ à un taux de 10 par seconde.

reactions+rayons+cosmiques.jpg

Production de neutrons sur Mercure par les rayons cosmiques (I.G. Mitrofanov et al.)

 

Et ce qui fait ralentir les neutrons, en leur faisant perdre de l'énergie cinétique, ce sont des collisions avec les noyaux d'atome qu'ils rencontrent sur leur passage. Et vous devinez quoi ? L'atome qui a le plus grand pouvoir de diffusion (de ralentissement) sur les neutrons, c'est l'hydrogène !

 

Mesurer le nombre de neutrons qui ont été ralentis permet ainsi d'évaluer la quantité d'hydrogène présente. C'est aussi simple que ça. Le spectromètre neutronique de MESSENGER enregistre ainsi le nombre de neutrons dans chaque gamme d'énergie en fonction des zones qu'il survole, et à partir des données spectrales (le nombre de coups détectés dans les scintillateurs en fonction de l'énergie), on peut fabriquer une cartographie de l'hydrogène sur la surface de Mercure.

 

Le lien entre hydrogène et eau est relativement aisé à faire ensuite, la molécule d'eau, (comportant deux atomes d'hydrogène) étant la forme chimique hydrogénée la plus probable sur ce type de planète.

 

ns.jpg

Le spectromètre neutronique de MESSENGER (NASA)

 

Les mesures peuvent même fournir des informations très détaillées sur les épaisseurs de matière hydrogénée détectées.

Par exemple, les données analysées par l'équipe qui publie ce résultat dans Science aujourd’hui indiquent que la couche riche en hydrogène (qui serait de la glace d’eau pure) ferait plusieurs dizaines de centimètres, et serait située en dessous d'une autre couche de 10 à 20 centimètres qui, elle, ne contiendrait pas plus de 25% d'hydrogène.

 

Ensuite, par extrapolation, les planétologues calculent une masse totale de glace d'eau présente sur Mercure et arrivent à une valeur comprise entre 20 milliards et 1000 milliards de tonnes, ce qui est selon eux tout à fait cohérent avec ce qu'on attendrait par l'apport de comètes et d'astéroides venus s'écraser sur Mercure.

 

1000 milliards de tonnes (ou de mètres cubes, c'est équivalent) ne représente qu'un gros iceberg cubique de 10 km, pas grand chose à l'échelle d'une planète, même la plus petite de notre système solaire...

 

Dr Eric SIMON

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