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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Eh bien c'est parti on dirait. Je vais essayer d'être sur la brèche moi aussi ;).

 

Venant d'UnmannedSpaceflight, une image de Volcanopelé, qui nous montre les régions identifiables sur la dernière image du flybye :

post-23-1200282515_thumb.png

 

Et de mon côté, une version "améliorée" avec augementation de la taille et du contraste :

index.php?act=attach&type=post&id=13185

Posté

La rencontre dans deux heure !!!!!!

 

les données recueillies pendant le fly-by sont de l'ordre de 700 Go, donc faudra être un poil patient pour recevoir tout cela.

Posté

les données recueillies pendant le fly-by sont de l'ordre de 700 Go, donc faudra être un poil patient pour recevoir tout cela.

 

Je crois qu'il y a erreur quelque part sur le site de Messenger on parle de 700 megaoctets, pas 700 gigaoctet. Quelqu'un a multiplié par 1000 quelque part.

 

Voici la citation du site de Messenger (désolé Roger): “The entire instrumentation suite will be operating during this flyby, taking more than 1,200 images and gathering other scientific observations, filling the on-board data recorder with more than 700 megabytes of history-making measurements, within a period of 55 hours,” said MESSENGER Systems Engineer Eric Finnegan of the Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (APL) in Laurel, Md.

 

Le reste du texte se trouve à: http://messenger.jhuapl.edu/news_room/status_report_01_11_08.html

Posté

Cela prendra environ une semaine à Messenger pour transmettre la totalité des images stockées, ainsi que les autres données recueillies.

Une conférence de presse est planifiée par la NASA, pour le 30 janvier, afin de présenter les premières informations sur ce survol.

Posté

Mais voyons Seb', ce clip figure dans le deuxième lien que je viens de donner.

Il n'est même pas besoin de cliquer pour y accéder puisque le film est affiché directement dans l'article d'Emily. :)

 

Et puis je dois t'avouer que j'ai assez peu de temps en ce moment pour soigner la présentation de mes interventions. ;)

 

En tous cas, merci pour ta participation efficace à ce sujet passionnant. :)

Posté

Cela n'etais pas une critique loin de la Quetzalcoatl (Suis pas comme ça) :)

 

dans tout les cas soyons patients le 30 Janvier c'est pas si loin :(

Posté

Superbe photo

EW0108829708G.4release.jpg

 

On a ici la moitié de la surface jusqu'alors inconnue de Mercure

C'est très cratérisé mais peut-être un peu moins que la partie connue

Dans le coin supérieur droit est le gigantesque bassin Caloris, y compris sa portion ouest, inconnu jusqu'ici. Formé par l'impact d'un gros astéroïde ou une comète, Caloris est l'un des plus importants, et peut-être l'un des plus jeunes cratère dans le système solaire. La nouvelle image montre le bassin intérieur complet et montre qu'il est plus brillant que les régions environnantes (et peut donc avoir une composition différente).

 

Seule la bordure orientale de l'image était connue (On y reconnaît à 4 heures le gros cratère Tolstoï)

Posté

Bonjour,

 

WHaaooohhhhh!!!:o

Extraordinaire!!!:)

 

Ca commence très fort pour Messenger.

 

D'abord, un article pour commenter cette première image...

 

http://www.planetary.org/blog/article/00001299/

 

Ensuite une petiite précision pour mon "ami" Estonius. :p

 

Dans le coin supérieur droit est le gigantesque bassin Caloris, y compris sa portion ouest, inconnu jusqu'ici. Formé par l'impact d'un gros astéroïde ou une comète, Caloris est l'un des plus importants, et peut-être l'un des plus jeunes cratère dans le système solaire. La nouvelle image montre le bassin intérieur complet et montre qu'il est plus brillant que les régions environnantes (et peut donc avoir une composition différente).

 

 

Caloris est ce qu'on appelle un bassin d'impact (comme tu l'indiques justement dans un premier temps dans ton message).

Pour faire court c'est en fait une vaste dépression résultant d'un gigantesque impact mais, très ancien contrairement à ce que tu expliques.

On parle de bassin d'impact et non pas seulement de cratère (ce que tu écris par la suite) car pour le bassin on observe pas vraiment de caldeira alors que pour un cratère, celle-ci sera définie par un rempart (falaise) plus ou moins net selon le niveau d'érosion et (ou) d'ancienneté...

En fait il y a une différence d'échelle considérable entre les deux.

Je tenais donc à lever toute confusion.

Un autre point, on n'observera jamais de pic central pour un bassin alors que cela est fréquent pour un cratère.

Sur cette image, on ne discerne que très mal le bassin Caloris car l'éclairage du soleil arrive assez verticalement par rapport à la surface. A l'intérieur de Caloris, on voit tout de même, à l'évidence des zones très claires ou très sombres dûes à une cratèrisation ultérieure du bassin.

On ne peut pas se fonder sur ce type d'image pour apprécier les différences de composition de la surface. De façon surprenante (pour les novices) une zone claire et une autre fonçée pouraient avoir une composition minérale identique. ;)

Posté

Juste une petite image que je viens de faire à partir de cette impressionnante vue que l'on a des zones découvertes par la sonde, un fond d'écran pour être à l'heure de Messenger :

post-678-1200482524_thumb.jpg

Posté

quetzalcoatl

 

T'as peut-être raison, t'as peut-être pas raison... Je ne suis pas spécialiste... en fait j'ai essayé de traduire un paragraphe qui m'a paru très intéressant tiré de cet article qui commente la photo que j'ai posté

voici l'adresse :

http://messenger.jhuapl.edu/gallery/sciencePhotos/image.php?gallery_id=2&image_id=117

 

Je ne pratique pas très bien l'anglais mais il me semble que :

"Formed by the impact of a large asteroid or comet, Caloris is one of the largest, and perhaps one of the youngest, basins in the Solar System. "

 

se traduit bien par ...peut-être l'un des plus jeunes du système solaire

 

aux meilleurs anglophones que moi de dire... (et je crois que tu l'es :) )

Posté

http://www.flashespace.com/html/jan08/15_01.htm

 

16.01.08 Rejoindre Mercure : un défi technique !

 

Le survol réussi de Messenger au-dessus de Mercure ne doit pas faire oublier qu'atteindre Mercure est techniquement bien plus difficile que de rejoindre Mars ou Vénus et que les objectifs de la mission qui prévoient, entre autre, une cartographie assez complète et une étude de la planète dans son ensemble nécessitent que la sonde passe, par moment, entre le Soleil et la surface éclairée de la planète portée à plus de 400 degrés !

 

Messenger versus Mariner 10

 

Aujourd'hui, la NASA a de nouveau rejoint Mercure pour une mission bien plus ambitieuse que celle de Mariner 10 qui, rappelons-le était une petite sonde de quelque 500 kg dont les objectifs initiaux étaient l'étude de l'atmosphère de Vénus.

 

Après avoir frôlé Vénus, Mariner 10 a survolé plusieurs fois la planète Mercure grâce à une légère modification de son programme pour que le survol de Vénus devienne aussi une manoeuvre d'assistance gravitationnelle. A l'époque c'était une grande première qui n'a peut-être pas eu, auprès du public, le retentissement qu'elle méritait. Mariner 10, lancée à pleine vitesse, a pris plusieurs centaines d'images, inégalées à ce jour, mais elle n'a fait que passer. Ce qui ne sera pas le cas de Messenger qui tournera autour de la planète pendant au moins 12 mois.

 

Avec Messenger, la NASA envoie autour de Mercure une suite d'instruments spécifiques à son étude. Logiquement la sonde est bien plus lourde que Mariner 10, 1100 kg contre 500 kg. En cause, le combustible nécessaire à sa mise en orbite autour de Mercure et non pas les instruments comme on pourrait le penser. La miniaturisation des composants est passée par-là !

 

Planète la plus proche du Soleil, Mercure évolue dans un environnement thermique très différent de celui de Mars, par exemple. Cela a posé un défi aux ingénieurs chargés du contrôle thermique du satellite.

 

Les températures attendues au voisinage de l'engin spatial seront extrêmes. A cette distance, le Soleil est 11 fois plus lumineux que depuis la Terre. Sur Mercure, la température de surface peut monter jusqu'à plus de 400 ° C et redescendre, la nuit à - 170 °C ce qui fait une grande amplitude thermique. Messenger a été conçu en conséquence. Il est équipé d'un grand bouclier solaire et recouvert d'une protection en céramique, conçue pour résister à ces températures très élevées.

 

Autre défi, le voyage vers Mercure

 

Messenger fait partie des missions à bas coût de la NASA (programme Discovery) ce qui signifie qu'il a prévoir un scénario multipliant les manoeuvres d'assistance gravitationnelle autour de la Terre, de Vénus et de Mercure. Cela bien évidemment rallonge les kilomètres à parcourir, mais ça fournit 'gratuitement' l'énergie nécessaire à la sonde. Ces survols planétaires ont pour but de fournir l'incrément de vitesse nécessaire à la sonde. Cependant, les périodes orbitales de Mercure, Vénus et la Terre sont de 2,5 mois, 7,4 mois, et 12 mois. Cela signifie que la synchronisation de ces survols n'a pas été chose simple.

 

Après un lancement en 2004, le survol de la Terre et 2 de Vénus ont fourni à la sonde l'incrément de vitesse lui permettant d'atteindre l'orbite de Mercure en janvier 2008. En raison de la vitesse d'arrivée de la sonde bien trop rapide pour une insertion orbitale immédiate, la NASA a prévu pas moins de 3 survols au-dessus de Mercure pour la freiner. Le premier de ces survols vient de s'achever avec le succès que l'on sait. Les 2 autres sont prévus en en octobre 2008 et septembre 2009 avant que la sonde se mette en orbite en mars 2011.

 

BepiColombo

 

Notez que BepiColombo, la mission mercurienne de l'Agence spatiale européenne en coopération avec la JAXA à une approche aussi tarabiscoté dans son voyage vers Mercure qui nécessitera 5 assistances gravitationnelles autour de la Terre, Vénus, par 2 fois et Mercure également 2 survols. Après un lancement par une Ariane 5 en 2013 et un passage autour de la Lune, BepiColombo mettra 6 années pour s'insérer en orbite autour de Mercure pour une mission d'au moins une année.

 

Note

 

La mission Messenger est un projet mené en coopération par la NASA et le Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (JHU/APL) et sera gérée par le Laboratoire Johns Hopkins pour le compte de la NASA.

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