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Vega et Altair, discussion sur les profils


gabal

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Posté

Ce sont mes sujets d'études en ce moment, panne de caméra oblige. Mais j'aimerai comprendre ce qui fait que les deux profils sont si différents.

Altair

5479-1252773912.jpg

Vega

5479-1252773974.jpg

 

Les deux étoiles sont de type A, en rotation rapide sur elle même. La ligne de visée passe pratiquement par les pôle pour vega.

Il y a une différence en intensité et en profil remarquable. Je me demande si c'est seulement l'effet doppler sur la ligne de visée (Vradiale) V.sin i qui est en jeu là ?

Effet de la température (plus chaude pour vega, A0 contre A7) ? Macro turbulence pour altair ? Champs magnétique, effet zeeman ? ou encore un autre effet subtil que je ne connais pas ? :b:

Des réponses ?

Posté

Merci Eric mais le lien semble inexistant. Les fichiers ont peut être été déplacé. Si Olivier passait par là...

Edit: Ca remarche, merci Olivier...

Posté
Thierry,

Peut etre trouveras tu un élément de réponse en téléchargeant la présentatation d'Yves Frémat qu il avait donné à l'ecole d'astrophysique de La Rochelle en 2006: Paramètres associés aux spectres.

http://www.astrosurf.com/thizy/rochelle2006/rochelle2006.htm

Bon ciel

Eric

 

Merci Eric,

il semble bien que la différence de profil provienne d'une part du dl/l=Vr*sin i, avec vr vitesse de rotation équatoriale et i l'angle d'incidence de visée sur le plan équatorial. On voit vega pratiquement par le pôle donc Vr sin i tres faible par rapport à altair d'oû une raie moins élargie à surface égale.

Mais il y aussi tres nettement l'influence de la température, supérieure pour véga accentuant la partie gaussienne et peut être de la pression aussi dans la partie lorentziene de la raie, les ailes se prolongeant plus loin que celles d'altair. Température et pression supérieure pour vega car on voit la partie aplatie de l'étoile (donc plus proche du coeur pression et température supérieure à la zone équatoriale). Je pense aussi qu'à la température de vega, plus de 8000°, l'hydrogène est sensible au log g, la gravité superficielle, qui accentue encore l'effet de la température (T*log g) d'oû un profil encore plus profond et gaussien de la raie.

Tout ça peut se quantifier ou encore mieux se modéliser, pour tester les hypothèses.

 

Etonnant, abscon, mais passionnant :rolleyes:

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