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La triste "dernière mode du suicide" à France-Télécom...


roger15

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ouais... complètement immatures ces vieux qui déblatèrent !:D

et je dis pas ça méchamment hein !:p

Posté

C'est bien pour ça que j'ai dit qu'il me semblait que c'était pas le cas, même si ça a mal été interprété. :)

 

Mais je maintiens quand même ma position : mes idées sont issues de nombreuses heures de débat. Je les ai déjà confrontées avec d'autres visions, d'autres personnes venant de nombreux horizons différents. D'où le fait que je les estime relativement solide et absolument sans aucun rapport avec mon âge. L'expérience, elles l'ont eue par les autres. La magie d'internet, qui permet de discuter posément avec des gens complètement en dehors du cercle de fréquentation habituel.

 

D'ailleurs je n'aime pas trop le mot "certitudes". ca fait très statique, ça m'évoque l'exclusion du raisonnement logique et la négation des visions opposées.

Posté
L'expérience, elles l'ont eue par les autres

Négatif, les idées n'ont aucun besoin de l'expérience des autres, ce ne sont que des idées.

Et surtout l'expérience des autres n'est utile qu'aux autres !

Chacun se fait sa propre expérience grâce à son vécu personnel qui n'est pas interchangeable avec le vécu du voisin.

Et même notre propre expérience personnelle peut évoluer au fil du temps, Ortog a raison, elle n'est pas figée et c'est une chance justement.

De toute façon l'expérience n'a que peu d'utilité au final.

Elle n'est qu'une lanterne qui éclaire seulement dans notre dos...

C'est pas de moi et c'est bien dommage car là j'aurais marqué des points, n'est-ce-pas Arthur ?;)

Posté

Chacun se fait sa propre expérience grâce à son vécu personnel qui n'est pas interchangeable avec le vécu du voisin.

 

Jamais de la vie !

 

Ca sert à quoi de débattre, si chacun n'utilise que son vécu pour forger ses idées ? Comment avoir un point de vue qui ne soit pas égocentrique, fermé et limité de cette manière ?

 

Ce serait bien prétentieux que de prétendre avoir un avis sur tout ce qu'il y a en ce monde en délaissant l'avis des autres. Je préfère aller discuter avec les gens, étudier leur vision des choses, apprendre de ceux qui connaissent leur domaine, pour ensuite me forger des avis. Il ne s'agit pas de s'éviter de réfléchir, bien au contraire, puisque ça nécessite un travail mental pour compulser les informations obtenues et s'en faire sa propre idée.

 

Je serai beaucoup plus à l'aise pour exposer mon point de vue sur quelque chose si celui-ci est basé sur une telle construction réfléchie que s'il se base uniquement sur mon expérience limitée et égocentrique.

N'empêche, il a vachement dérivé, ce sujet.

Posté

Euh... je parlais de l'expérience dans la phrase que tu cites, pas des idées qui sont tout autre chose.

Bien sûr qu'il est bon de confronter ses idées à celles des autres, j'ai pas dit le contraire.

Regarde Arthur par exemple, son post précédent montre à quel point il manque d'idées pour me répondre.

Et pourtant c'est un gars qui a de l'expérience, on est d'accord ?

Donc il ne faut pas confondre les deux termes, c'est important.

Bon en même temps je dis ça gentiment tu as remarqué...

 

Et sinon c'était quoi le sujet au départ ?:be:

Posté
Euh... je parlais de l'expérience dans la phrase que tu cites, pas des idées qui sont tout autre chose.

 

Hm... Mais en quoi l'expérience des autres ne serait-elle pas partagable ? Vivre des choses qui donnent de l'expérience c'est bien, mais utiliser l'expérience des autres c'est encore mieux. Non ?

 

Ou alors j'ai encore surinterprété ton message ? :refl:

 

Quant aux propos d'Arthur, ne sous-estime pas la masse d'informations qui peuvent se cacher dans un smiley. C'est vicieux, ces petites choses jaunes.

Posté

Bonsoir Monsieur l'administrateur de Webastro, :)

 

Puis-je vous faire respectueusement remarquer que vos propos sont certes passionnants mais qu'ils s'éloignent de plus en plus du sujet initial ?... :( :( :(

 

Aussi, ai-je l'honneur de vous demander, Monsieur l'administrateur de Webastro, s'il vous serait possible de revenir au sujet initial ?... :?:

 

Merci d'avance, Monsieur l'administrateur de Webastro. ;)

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

Edit : merci Ortog d'être revenu au sujet initial. ;)

Posté

Roger, je crois que finalement on est pas si loin que ça du sujet initial.

 

(pour les mal comprenants : Je caricature un poil dans ce qui suit).

 

La ligne de pensée de CDB et d' autres, (futurs PDG d'une boite du CAC 40, ou à défaut DRH, je n' en doute pas) , lorsqu' on évoque les suicides des salariés de France Télécom, c' est, si j' ai bien compris, qu' en fait il n' y a pas de problème parce qu' on est dans la tolérance statistique.

Gégé et certains autres, si j' ai bien compris, ajoutent que finalement c' était des planqués, des inadaptés, et qu' ils ont rendu service à la société en disparaissant de la sorte.

 

Il y a une légende selon laquelle, à l' ENA, le sujet d' oral aurait été "Justifiez l' holocauste". La plupart des candidats seraient scolairement partis dans un brillant discours en 3 points ... La légende dit qu' à l' époque, ils auraient été recalés (pour ne pas avoir vu le piège). Je me demande si, aujourd' hui, ils ne seraient pas reçus avec mention ... Les temps changent, les managers aussi. La responsabilité d' un PDG de nos jour, c' est principalement de faire monter le cours de l' action le temps de prendre un maximum de bonus, de sécuriser son parachute, et après moi le déluge. Curieuse façon de diriger une entreprise ...

 

PS: J' assume le point Godwin.

PPS: Désolé Roger si ça te semble hors sujet. ça sera ma dernière intervention dans ce fil, j' espère ne pas avoir trop fait dévier.

Posté

STOP !!!! comme dirait Ortog.

 

Ce n'est pas de la faute de CdB si ton sujet a quelque peu dévié, mais la mienne.

J'ai cru bon de m'immiscer dans les débats parce qu'il envisageait de s'auto-bannir et voilà pourquoi j'ai cru bon d'intervenir aussitôt.

Il était donc bien dans le sujet et j'ai simplement voulu éviter qu'il s'auto-suicide en quelque sorte !

Car tu avoueras qu'un admin qui tombe dans de telles extrêmités ça fait désordre dans un forum.

J'ai peut-être sur-interprêté ses paroles et mal compris ses intentions mais j'ai cru bien faire et c'est pour ça d'ailleurs que je lui ai parlé si gentiment.

Mais bon il est tard et je vois que le sujet va dévier sur la moule alors je vais m'auto-éclipser avant que ça dégénère...

En plus Arthur a trouvé plein de nouvelles idées et ça c'est super aussi !;)

Posté

Arthur, ta dernière intervention est une parfaite synthèse de ce débat, félicitations.:)

Ta description des principaux intervenants (CdB, Gégé et consort) est particulièrement et hélas réaliste, bien vu.

Ah il ne va pas être beau le monde du travail dans quelques années quoiqu'il ne faut pas désespérer, nous sommes dans une période de Restauration à laquelle devrait normalement succéder une période de Progrès.

Avec peut être quelques troubles et insurrections entre les deux.;)

Posté

La caricature est drôle, mais déforme mes propos à tel point que ceux qui la liraient au 1er degré me prendraient vraiment pour un salaud ^^

 

Donc juste pour repréciser : je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème, je dis que l'hystérie médiatique se focalise sur l'un des nombreux problèmes existants au risque de cacher les autres, et que c'est donc à tort.

 

Bwah, eh : "Cannot ban moderators or administrators", même pas drôle. :be:

Posté

Bonjour Arthur, :)

 

Je crois en effet, que tu as très bien résumé (pour ceux que ça effraierait de lire les 198 messages - jusqu'à celui-ci - de ce sujet) la description de la position de certains intervenants. ;)

 

Dussé-je passer pour un "gâteux", je réitère une nouvelle fois ce qui manque à l'équipe dirigeante de France Télécom (et hélas de très nombreuses équipes dirigeantes d'entreprises grandes ou moyennes en France...) : de l'humain, rien que de l'humain...

 

Je vais vous donner un exemple historique : ce qui s'est passé dans un quotidien parisien juste avant sa première parution lors de la Libération de Paris en août 1944.

 

C'était la soirée du dimanche 20 août 1944. Le Conseil National de la Résistance (CNR) avait donné son "feu vert" pour que les nouveaux journaux, issus de la Résistance, paraissent dès le lendemain (les anciens journaux, qui avaient paru lors de l'Occupation allemande, étaient parus pour la dernière fois le jeudi 17 août 1944 et donc depuis trois longues journées les Parisiens attendaient avec impatience la reparution de la presse quotidienne, d'autant plus qu'ils savaient de bouches à oreilles que les troupes alliées n'étaient plus très loin de Paris...), donc avec un premier numéro daté du lundi 21 août 1944.

 

Les anciens titres ayant paru sous l'Occupation allemande ayant été interdits de parution par décision du "GPRF" (Gouvernement Provisoire de la République Française), il fallait trouver de nouveaux titres. Et le très populaire "Petit Parisien" fut remplacé par "Le Parisien Libéré" (ce fut le cas également en province : la "Dépêche de Toulouse" devint "La Dépêche du Midi" ; dans les Alpes "Le Petit Dauphinois" devint "Le Dauphiné Libéré" ; à Nice "L'Éclaireur de Nice" devint "Nice Matin" ; etc).

 

Et à Paris, une équipe, dirigée par Émilien Amaury se réunit vers vingt heures ce dimanche 20 août 1944 pour confectionner le premier numéro du tout nouveau "Parisien Libéré".

 

Pour savoir qui était Émilien Amaury, voir ce qu'en dit Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89milien_Amaury.

 

Tous les autres nouveaux "patrons de presse" n'eurent qu'une obsession : mettre tout de suite leur équipe de rédacteurs au travail afin que leur "premier numéro" paraisse "à l'heure" le lendemain matin, et évidemment soit le plus agréable à lire pour les Parisiens.

 

Tous, sauf Émilien Amaury !... En effet, après avoir fait devant ses nouveaux journalistes un petit speech de bienvenue dans ce nouveau journal qui serait distribué demain matin sur les barricades face aux soldats allemands qui occupaient encore Paris (bien avoir présent à l'esprit que Paris ne sera délivré que le 25 août 1944, même si une colonne de la Deuxième Division blindée dirigée par Raymond Dronne est arrivée à l'Hôtel de ville de Paris dès la soirée du 24 août 1944), à la surprise générale il les convia à assister à un modeste "buffet" qu'il avait préparé (avec toute la difficulté d'obtenir des victuailles et du "liquide" en cette période de pénurie alimentaire) dans la pièce d'à côté. Les journalistes, très surpris de ce geste sympathique de leur nouveau "patron", ont alors fait connaissance les uns avec les autres, et avec le nouveau patron Émilien Amaury en mangeant un morceau et en buvant un verre. Au bout de trois quarts d'heure, Émilien Amaury leur dit : « Bon, ce n'est pas tout mes amis, il y a maintenant un journal à préparer. Alors, tous au travail !... ».

 

Et l'équipe, très soudée, du tout nouveau "Parisien Libéré" put faire paraître à temps son premier numéro dont la "une" fut : « LA VICTOIRE DE PARIS EST EN MARCHE ».

 

L'équipe éditoriale du "Parisien Libéré" fut pendant au moins quinze ans la plus soudée de toute la presse parisienne. Émilien Amaury avait compris que l'humain était un levier essentiel pour bien manager son équipe.

 

Hélas, à partir de 1975, Émilien Amaury (devenu un peu sénile ?...) s'est lancé dans un combat stupide et très hasardeux : tenter de briser le monopole du puissant Syndicat du Livre CGT (qui avait depuis la Libération le monopole de l'embauche dans toutes les imprimeries de presse) en faisant construire sa propre imprimerie avec des employés qui ne feraient pas parti de ce Syndicat du livre à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). La CGT et le Parti Communiste (encore très puissant à cette époque) entrèrent alors en guerre contre Émilien Amaury et organisèrent des commandos très musclés pour empêcher physiquement les numéros du "Parisien Libéré" de sortir de cette nouvelle imprimerie. Émilien Amaury cru trouver la parade en faisant alors imprimer son "Parisien" en Belgique, mais les commandos de la CGT et du Parti Communiste interceptèrent les camions transportant ces exemplaires vers Paris peu après la frontière française et les incendièrent. Cette "guerre du Parisien" ne plut pas aux lecteurs de ce journal qui ne l'achetèrent plus, et ses chiffres de vente s'écroulèrent...

 

C'est donc dans ces circonstances assez pénible qu'Émilien Amaury décéda d'une chute de cheval le 2 janvier 1977. Ses deux enfants, Francine et Philippe Amaury, firent alors "la paix" avec le Syndicat du livre CGT, mais le mal fait par leur père n'était pas réparable : jamais "Le Parisien" ne retrouva ses chiffres de vente d'avant 1975...

 

Le patron très "humain" d'août 1944 aurait dû passer à temps le flambeau à ses enfants dès 1970...

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté
Il y a une légende selon laquelle, à l' ENA, le sujet d' oral aurait été "Justifiez l' holocauste". La plupart des candidats seraient scolairement partis dans un brillant discours en 3 points ... La légende dit qu' à l' époque, ils auraient été recalés (pour ne pas avoir vu le piège). Je me demande si, aujourd' hui, ils ne seraient pas reçus avec mention ...

:D excellent! c'est tellement stupide comme remarque que c'en est drôle!

 

Juste une remarque pour elarwen.... les profs des planqués? A part dix ou quinze pour cents qui font leur boulot avec l'amour du métier, oui. Sinon comment expliquer que les ados arrivent au bac en faisant une faute par mot, ne connaissent plus rien de l'histoire et de la géographie, et que cela ne les mobilise pas? Pour un résultat aussi nul, on vire les gens, dans le privé.

 

:be:

Posté
Donc juste pour repréciser : je ne dis pas qu'il n'y a pas de problème, je dis que l'hystérie médiatique se focalise sur l'un des nombreux problèmes existants au risque de cacher les autres, et que c'est donc à tort.

Absolument!

Posté
Hélas, à partir de 1975, Émilien Amaury (devenu un peu sénile ?...) s'est lancé dans un combat stupide et très hasardeux : tenter de briser le monopole du puissant Syndicat du Livre CGT
Très hasardeux c'est certain. Stupide c'est moins sûr.
Posté

Je connais bien le sujet, dans la majorité des sociétés vos collegues de travail connaissent les difficultés de chacun mais pour agir plus personne. Enfin je suis surpris par le gouvernement qui créé des lois pour un rien, là notre president est plutot discret ,en meme temps que 24 morts.... Avec une phrase aussi inadmissible un employé aurait deja changer d affectation. lamentable ......

Posté

(J' ai hésité, mais je vois que j' ai bien fait de préciser que c' était une caricature. On est jamais trop prudent quand il s' agit de communication, hein ;) ...)

Oups, j' avais dit que je n' interviendrais plus ... Faites comme si j' étais pas là.

Posté
les profs des planqués? A part dix ou quinze pour cents qui font leur boulot avec l'amour du métier, oui. Sinon comment expliquer que les ados arrivent au bac en faisant une faute par mot, ne connaissent plus rien de l'histoire et de la géographie, et que cela ne les mobilise pas?
Pourquoi rejeter la faute aux profs ? Ils sont obligés de suivre les directives et le programme imposés du ministère de l'éducation... sous risque de se voir infliger des sanctions :confused:

J'ai vu un reportage où une institutrice était revenue à la technique syllabique pour apprendre à lire à ses élèves de primaire... elle a reçu des avertissements du rectorat dont elle dépendait... pourtant ses élèves avaient d'excellents résultats.

 

Certaines grèves de l'enseignement publique ont rapport avec le système d'éducation scolaire actuel... Ils sont nombreux dans l'enseignement à le combattre car inadapté... mais rares sont les parents qui les soutiennent et ne voit que leur problème de garde à résoudre le jour même de la grève...

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