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France, effort initial...


Toucan

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Lénine, je vais suivre à nouveau ce post avec intérêt.

 

Merci d'avance. :)

Posté

Bravo

J'imagine que la partie "après guerre" va suivre

Pour la partie française, ne pas oublier que la France réussit à récupérer quelques ingénieurs "en fusée" lors de la défaite allemande de 1945

En particulier, les moteurs étudiés dés cette époque à Vernon ( d'où les Vikings...) doivent beaucoup à ces échanges un peu forcés ( chercher "Heinz Bringer", je crois)

Il n'y eut pas que les américains et les soviétiques à profiter du V2...

 

Encore bravo ! et merci pour le partage !( même sur d'autres forums ;) )

Posté

Bonjour Lenine,

 

Je fais une petite digression sur les livres écrits par Esnault-Pelterie et Ananoff.

 

As-tu la chance de posséder les livres que tu cites dans tes planches ? J’ai jeté un œil sur le web, les prix des bouquins de REP montent à des sommets maintenant (137 € à 385 € !) :rolleyes:

 

C’est probablement le bouquin de Ananoff que tu cites sur ta planche qui a inspiré Hergé pour écrire Objectif Lune et On a marché sur la Lune. Tu confirmes ?

 

Je n’ai pas trouvé ce livre en vente sur le web, mais j’ai trouvé celui-ci qui semble plus courant et qui n’est pas cher, tu le connais ?

 

1460109_3346569.jpg

 

il y a aussi celui-ci, qui semple plus rare. Est ce le même que celui de ta planche réédité sous une autre couverture ? :

 

18111-01.jpg

 

Concernant Ananoff et Tintin il y a ce post : http://www.webastro.net/forum/showthread.php?p=711150#post711150

 

Jean

Posté

Bonsoir sunfish22,

 

Celui de ma planche est l'encart d'une pub de ce bouquin (800 francs anciens) parue dans un Science et Vie d'époque.

Il correspond à celle de ta couverture bleue.

J'ai pu me procurer cette véritable bible (aux pages bien jaunies)à la fin du siècle dernier au prix de 350 francs nouveaux, soit l'équivalent de 53 €

(tu peux rajouter l'inflation galopante de certains bouquinistes).

 

Amicalement.

 

PS, pour ta demande concernant les fusées sentant bon le sable chaud, elle ne peut qu'être traitée séparément, car elle trop volumineuse.

Penses-tu que rien sur les travaux (intéressants) du colonel Barré, j'ai quatre planches sur le sujet, et encore il sagit d'un résumé !

Posté

Merci beaucoup quetzalcoatl pour ton encouragement.

 

Quant à tutu56, je te remercie quand même en dépit de ton illustration douteuse. De toute manière, ce récit (issu de plusieurs centaines de pages) aurait fini un jour à la poubelle si je ne m'étais pas branché sur le web au début août.

Les membres sont libres d'en faire ce qu'il veut, soit de le lire ou de ne pas se brancher sur l'encart.

 

Amicalement.

Posté

Bonjour Lénine,

 

Je me permets d'insérer cet article sur la fusée Véronique extrait d'un Paris Match paru le 12 mars 1959 :

 

Un beau Cocorico :

 

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Où il n'est question que de Polytechniciens et savants venus de Paris ! :rolleyes:

 

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C'est quoi cette technique d'emporter le pas de tir jusqu'à 60 m !? :b:

 

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Ca change de la salle de controle de Kourou ! :be:

 

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Jean

Posté

Bonjour Jean (sunfish22)

 

BB98, m'a inséré sur un autre forum des vidéos INA qui ne pourront que t'intéresser. Elle représente la période de tes photos (notamment Veronique à Colomb-Bechar).

 

Comme tu sais je n'ai pas la technologie pour opérer un tranfert, je demande donc à mon ami bb98 s'il lui est possible de réitérer l'opération dans un encart suivant.

 

Merci d'avance.

 

En ce qui concerne Veronique, elle fut étudiée par le LRBA, donc par des équipes forcément à prédominence germanique. A la fin des années 50, les équipes d'ingénieurs présentes à Colomb-Bechard étaient constituées aux deux tiers d'Allemands qui avaient pour la plupart entre-temps acquis la nationalité française.

 

Mais rassures toi, comme toi et moi à l'école, les Français apprirent bien leurs leçons avant de voler de leurs propres ailes et d'atteindre le niveau qui est le leur aujourd'hui.

 

Amicalement.

Posté

Bon comme c'est le week-end, je m'impose de faire une pose sur les efforts initiaux français et permettre à certains ''guignols'' (du genre tutu56 pour ne pas le nommer) de se ressourcer.

Cette pose correspond à la charnière du début des années 50 où les Français assimilèrent peu à peu les avancées allemandes et commencèrent à s'appuyer sur plusieurs organismes et industriels qui leur permettront de tirer leur épingle du jeu et de devenir la locomotive du spatial européen.

La volonté politique sans faille de leurs instances gouvernementales (surtout durant la période gaullienne) facilitera cette situation.

Posté

Bonjour sunfish22,

 

Comme je sais que tu aimes les bonnes vieilles fusées françaises sentant bon le sable chaud (comme moi d'ailleurs)et dans l'attente (espérée) de l'incrustation des vidéos de Colomb Bechar de la part de bb98, je t'insère un très, très petit résumé du projet Véronique dans les encarts suivants.

 

Amicalement

Posté

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L'origine...

L'abandon du projet ''Super V-2'' ne manquait pas d'inquiéter le LRBA-Vernon et par ricochet la DEFA, son autorité de tutelle. En effet, ces deux intervenants étaient soucieux de préserver les acquis détenus par les équipes allemandes travaillant à leur service.

L'intérêt des astronautes envers la fusée pour véhiculer leurs expériences tombait à pic. Rapidement, l'optimiste revenait dans les rangs des techniciens de Vernon, même si l'échelle n'était pas à la hauteur de leurs compétences.

Devant la définition du besoin et des budgets prévisibles, les ingénieurs devaient passer de 40 à 4 tonnes de poussée, soit une ambition divisée par dix ! Toutefois, dans la rubrique ''c'est mieux que rien'', ils espéraient le lancement de ce programme pour continuer l'aventure.

Les autorités françaises donnèrent leur feu vert en mars 1949 avec comme consigne de réaliser une fusée-sonde destinée à satisfaire la curiosité des scientifiques. Cette dernière sera rapidement baptisée Veronique (les trois premières lettres VER faisant allusion à Vernon)

 

A l'époque, cet événement pouvait paraître anodin mais par la suite, il se révéla essentiel. En effet, il fut à l'origine de l'acquisition des compétences qui permettront aux Européens, trente années plus tard, de mettre à feu le lanceur Ariane.

Posté

Gros soucis d'entrée...

Les techniciens s'inquiétaient, à juste titre, du comportement de la fusée après sa mise à feu. Leur crainte de la voir s'échapper à tout contrôle les hantait car elle ne possédait aucun système de guidage et de pilotage. Comment s'en sortir sans compliquer le projet ?

Le casse tête fut heureusement résolu par l'ingénieur allemand W. Piltz qui imaginait une solution originale en échafaudant un système de stabilisation initiale au moyen d'un câble sous tension.

 

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Posté

Le aérospatial civil en France s'est effectivement concrétisé par Ariane espace.

 

Les programmes militaires ont été également considérable.Ca fait moins rêvé c'est sur mais l'investissement technologique et financier a été considérable.

 

Toute cette recherche a servie entre autre au développement des vecteurs des SNLE.

 

Pour donner un ordre de grandeur, le coût financier et l'investissement dans la recherche pour le développement des armes stratégiques est comparable à celui du programme APOLO.

Posté

Pas tout à fait tutu56 car Arianespace n'a été crée qu'en 1980, soit bien des années après le premier lanceur civil Diamant B développé par le CNES.

Ce dernier, issu j'en conviens de la filère militaire développée par la Sereb, était financé par des budgets civils, de même que le Coralie du lanceur Europa

Posté

De toute manière tutu56, tu peux me faire confiance, car j'ai travaillé le sujet durant plusieurs années au sein de la communauté Ariane.

En fait ''l'année zéro'' de la fuséologie moderne démarra véritablement le jour où le monde découvrait le V-2, que ce soit du côté américain, soviétique ou français

(il y aurait tout un chapitre à écrire sur les efforts d'Henri Moureu qui permirent à nos compatriotes de découvrir l'aspect de ce missile)

 

En guise de conclusion, je t'insère l'Organisation industrielle du Diamant A (militaire) ou tu peux t'apercevoir que le CNES assurait déjà le financement de ce programme

avant de prendre définitivement la main sur la version B.

 

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Posté

sunfish22,

 

Bon, après cet intermède amical avec tutu56, je poursuis la narration de Veronique.

 

Ce véhicule fut durant plus de dix années, la seule fusée française utilisable pour l'étude de la haute atmosphère.

Son succès permettra au LRBA de s'affirmer en élaborant des moteurs destinés aux lanceurs spatiaux, à commencer par celui du Diamant.

 

92 Veronique de tous poils seront mises à feu de 1950 à 75 (voir tableau ci-joint)

 

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Posté

Bonjour Lenine,

 

Je ne connaissais pas ce système de guidage des fusées Véronique. Très curieux . On le voit très bien sur cette dernière planche.

 

Passionnant et instructif ! :1010:

 

Jean

Posté

Bonjour sunfish22.

 

Les premières esquisses montraient bien un Veronique doté de boosters d'accélération pour lui permettre d'assurer un départ dans la bonne direction.

Mais ils disparurent très rapidement

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