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Oculaire grande focale 55 MM Télévue


Jean Yves

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Posté

En fait une lentille de focale f focalise à la distance ... f des rayons qui viennent de l'infini (c'est le rôle de ton objectif). Mais l'inverse est aussi vrai ... et une lentille va focaliser à l'infini une image provenant d'une distance f.

Pour observer avec ton oeil il faut que celui çi recoive des rayons parallèles et c'est le rôle de l'oculaire de "dé-cônifer" les rayons. C'est un peu comme s'ils s'arrêtaient (c'est une image) au foyer pour repartir avec l'inclinaison voulue par l'oculaire et en ressortir bien parallèles.

Le terme "exact" est donc bien qu'au foyer on a une image et c'est cette image ou une partie de celle çi qui est observée à la loupe.

Les schémas de wikipédia sont assez faciles à interpréter je pense ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Optique_g%C3%A9om%C3%A9trique

 

Marc

 

Nota ; un breton exilé sous les tropiques, c'est cool ça (le Ti punch est meilleur et le soleil ... enfin bref y'a du soleil quoi).

Posté

Merci beaucoup Marc!

 

C'est très clair comme ça maintenant.

 

Quand tu disais

La pupille de sortie n'a qu'un très lointain rapport avec la dimension des lentilles à la sortie de l'oculaire.

 

On voit quand même que la pupille de sortie dépend du système optique de l'oculaire et ne peut pas être plus large (avoir un plus grand diamètre) que celui de l'ouverture de l'oculaire. Si on regarde la photo suivante:

[ATTACH]11875[/ATTACH]

Dans l'ordre de gauche à droite on a un 6mm, un 4mm, un 20mm et un 40mm.

 

On remarque que le 4 et le 6 on à peu de chose près la même "ouverture" (enfin je ne sais pas quel est le terme exacte pour ce diamètre, mais c'est lui qui limite celui de la pupille de sortie de toute façon) et plus on monte en focale, plus cette ouverture augmente.

 

D'après ton explication c'est assez logique puisque la focale f envoyant à l'infini une image prise à une distance f du foyer, plus f augmente, plus le diamètre apparent de l'image à envoyer augmente (section du cône).

 

Maintenant ce qui me chagrine (l'éternel insatisfait), c'est la formule:

f= PF/D (f focale oculaire, P pupille sortie, F focale tube, D diamètre tube)

on a donc P = fD/F. La pupille dépend donc directement de la focale de l'oculaire et du rapport F/D de l'instrument. Où alors j'ai raté un truc.

 

Du coup si je prends l'exemple de mon 4mm. L'ouverture finale mesure environ 3mm. Du coup quelque soit la pupille de sortie résultante, elle va être "diaphragmée" à 3mm non?

Dans mon cas ce n'est pas limitant puisque la pupille résultante vaut 0,5mm.

(au passage ça veut donc dire que cet oculaire n'est pas adapté à mon téléscope ??)

En même temps je cherche un exemple où ça serait limitant et je n'en trouve pas. Il faudrait un rapport F/D inférieur à 4/3 et je ne sais pas si ça existe.

 

Doit-on en déduire qu'un oculaire de courte focale ne peut pas (du moins en pratique dans la majorité des cas) proposer une pupille de sortie importante?

 

Dans le cas du 40mm, il a une "ouverture" d'environ 25mm (très agréable d'ailleurs). Ici la pupille vaut 40x76/600 soit 5mm.

Du coup, à quoi ça sert d'avoir une ouverture aussi importante ?

 

Ca fait beaucoup de questions je sais mais c'est pour faire progresser la science ;) (enfin surtout la mienne:be:)

Posté

Tu n'a rien raté c'est très cohérent au contraire ...

 

P = fD/F, tu peut aussi l'exprimer de façon plus simple P = D/(F/f)

Et c'est bien ce que cela veux dire, c'est la pupille d'entrée (D) divisée par le grossissement (F/f).

Donc évidement que oui P ne dépend que de la focale f et du rapport F/D aussi. Un 20mm est un oculaire moyen sur un telescope cassegrain ouvert à 15 ou 20, mais c'est déjà un grand champ pour un autre ouvert à 4 !

A l'inverse, un 2mm c'est un oculaire fort (pour le planétaire) pour ce même telescope ouvert à 4, mais c'est inutilisable pour un F/D de 10, ou encore un 40mm qui est un bon "grand champ" pour le C11, mais inadapté pour un 200/800 (Ps=10mm, gros vignettage du primaire en perspective).

C'est pour cela que l'on dit qu'il doit y avoir adéquation entre l'oculaire et le telescope.

Par contre le jeu d'oculaire pour un telescope à F/D 5 doit être semblable à celui d'un autre telescope à F/D, abstraction faite du grossissement final et des conditions "extérieures" (turbulence). Dans des conditions parfaites, l'image d'une étoile à 2xD dans un 150mm et à 2xD dans un 500mm sera la même, le champ sera plus réduit dans le second cas voila tout !

 

Marc

Posté
Puisque tu reparles du grossissement, quelle est la configuration optimale?

Un oculaire de courte focale F ou un oculaire de focale 2F associé à une barlow 2x ? J'ai envie de dire le premier mais je me trompe peut-être.

 

Bonsoir Gaël

 

Plus on a d'oculaires plus on augmente ses possibilités d'observation. La barlow permet de doubler la Focale du télescope, c'est intéressant en planétaire quand il faut grossir beaucoup. L'autre avantage de la Barlow est d'ordre économique, il permet de diviser par 2 son stock d'oculaires. Je n'ai pas répondu directement à la question, Avec l'ensemble Barlow-Oculaire les axes optiques risque d'être moins bien alignés en conséquence l'oculaire sans Barlow respecte mieux la collimation du télescope aussi l'image serait légèrement meilleur pour le même grossissement.

 

En ce qui concerne le grossissement optimale il n'y a pas de règle:

- En ciel profond on choisit l'oculaire qui correspond à sa pupille de sortie pour "récolter" le maximum de lumière mais, selon ce l'on observe il n'est pas interdit de grossir, chacun fait ce qu'il veut. Les Galaxies, surtout, ont une très faible luminositées et là, l'instrument doit "récolter" le maximum de lumière d'où la notion de pupille de sortie. Pour des astres lumineux, comme la Lune par exemple, la pupille de sortie ne présente aucun intérêt à mon avis.

- En planétaire plus on grossit, plus on observe des détails plus fin, mais il y a une limite à ne pas dépasser car le pouvoir séparateur du télescope est en relation avec le diamètre du miroir primaire.

Le pouvoir séparateur est la capacité d'un instrument à séparer deux étoiles très rapprochées,vues comme une tâche dans certains instruments (si le PS est insuffisant). c'est la limite de résolution (en secondes D'arc).

Pouvoir séparateur (en seconde D'arc)=120/D (en mm) en théorie , dans la pratique à cause de la turbulence il est =240/D. Pour un 76 mm il est de 240/76= 3,15 seconde d'arc. Sur la Lune cela permet de voir des Cratères de 5,80 KM ( soit 6 KM en arrondissant) quand la turbulence est faible.

Si le ciel est parfait (Très rare) tu peux voir des cratères de 3 KM environ PS=120/76=1,57 seconde D'arc.

 

Bon Ciel

 

Jean yves

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