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L'électronique au service de la dénonciation des collègues de travail.


roger15

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Posté

Il ne faut pas oublier que la délation est une pratique culturellement bien plus acceptée par les anglo-saxons qui vont y voir plus facilement une forme de civisme que nous .

Posté

dans le cas présenté par ROGER, je trouve que c'est vraiment malsain comme pratique.La délation c'est une dérive dangereuse.Elle peut d'avérer nécessaire mais c'est comme tout, il y a une limite à ne pas franchir, limite floue...

 

Roger nous a fait un parallèle avec la seconde guerre mondiale.C'est vrai que c'est un sujet qui revient souvent et qui peut lasser certain. Mais si on analyse de prêt les faits de cette époque,çà ne se résume pas qu'à l'Allemagne nazie et l'empire japonais.

 

C'est le monde entier qui a mal tourné !!!!!!

 

Le fascisme et le communisme sont deux courant politique extrême qui se sont exporté partout dans le monde y compris France, USA et Grande Bretagne.

 

Le gros point commun en 2009 avec cette époque , c'est la notion de crise économique majeur.Rajoutez à çà une surpopulation mondiale , une instabilité politique dans certaines régions clés du monde ( moyen orient etc) et vous avez un cocktail détonnant.

 

Pour en revenir à la délation, inciter les employers d'une entreprise à délatter leur petit collègue c'est limite criminel.C'est la porte ouverte à la dérive : çà rentre progressivement dans les meurs et devient ainsi la normalité.Et c'est grave.

 

Y a pas besoin d'un petit moustachu brun pour pervertir une société.D'ailleur le moustachu en question ce n'était qu'un chef d'orchestre ( faut pas oublier les milliers de membres actifs deriere lui qui ont construit l'allemagne nazi).

 

Donc pour finir, je suis comme Roger, tout aussi choqué et inquiet sur ce genre de pratique.

Posté

Pourquoi toujours voir la manipulation partout, pourquoi complexifier et généraliser les choses ?

Pourquoi sortir tout de suite les grands mots en assimilant une pratique locale à la conception même de la société, en balançant du godwin et en partant limite sur du complot ? Je n'aime pas ces généralisations.

Ce n'est absolument pas la démarche suivie par Roger qui parallélise avec la collaboration avec l'occupant plus qu'avec le nazisme directement (cf post 1).

 

En l'occurence c'est toi qui diabolise une réflexion en la distordant de son but initial, pas de godwin la dedans. Je trouve qu'il est très facile d'éluder le passé pour inventer de nouvelles règles du jeu en matière de réflexion sur la société et ses valeurs. Malheureusement internet permet amha beaucoup trop de raccourcis de nos jours en la matière...

 

Mais peut être as tu une analyse historique ou sociologique contradictoire à proposer ? :cool:

Posté

Comme l'a dit Jeff, la délation quand elle est un outil de contrôle à la solde d'un régime est la pire des pestes. :mad:

 

Mais en cas d'accident avec délit de fuite (piéton ou cycliste blessé renversé par une voiture par exemple), aggression ou meurtre, là c'est quand même très différent ! :b:

 

Mode Sérieux Off :

 

J'imagine l'employé de Célestron dénoncé par ses collègues parce qu'il a acheté un Meade LX200... :be:

 

Albéric

Posté
dans le cas présenté par ROGER, je trouve que c'est vraiment malsain comme pratique.La délation c'est une dérive dangereuse.Elle peut d'avérer nécessaire mais c'est comme tout, il y a une limite à ne pas franchir, limite floue...

 

Roger nous a fait un parallèle avec la seconde guerre mondiale.C'est vrai que c'est un sujet qui revient souvent et qui peut lasser certain. Mais si on analyse de prêt les faits de cette époque,çà ne se résume pas qu'à l'Allemagne nazie et l'empire japonais.

 

C'est le monde entier qui a mal tourné !!!!!!

 

Le fascisme et le communisme sont deux courant politique extrême qui se sont exporté partout dans le monde y compris France, USA et Grande Bretagne.

 

Le gros point commun en 2009 avec cette époque , c'est la notion de crise économique majeur.Rajoutez à çà une surpopulation mondiale , une instabilité politique dans certaines régions clés du monde ( moyen orient etc) et vous avez un cocktail détonnant.

 

Pour en revenir à la délation, inciter les employers d'une entreprise à délatter leur petit collègue c'est limite criminel.C'est la porte ouverte à la dérive : çà rentre progressivement dans les meurs et devient ainsi la normalité.Et c'est grave.

 

Y a pas besoin d'un petit moustachu brun pour pervertir une société.D'ailleur le moustachu en question ce n'était qu'un chef d'orchestre ( faut pas oublier les milliers de membres actifs deriere lui qui ont construit l'allemagne nazi).

 

Donc pour finir, je suis comme Roger, tout aussi choqué et inquiet sur ce genre de pratique.

 

+1.

 

Tout à fait d'accord, avec ce qu'a dit Jeff aussi.

 

Tant que la délation reste taboue, elle ne s'exercera qu'en cas de force majeure, lorsque le risque de laisser une situation durer est supérieur aux dangers que représentent l'acte de délation.

 

Un exemple extrême, certes, mais si je m'aperçois que mon voisin fait du mal a ses enfants, la question n'est plus "est-ce que je peux le dénoncer", car je DOIT le dénoncer si je pense aux enfants.

 

La loi prévoie la non-assistance à personne en danger pour justifier l'acte de délation "normal" et nécessaire.

 

La justice a bien fait, selon moi, de rejeter ce qui aurait pu permettre la délation calomnieuse, qui s'exerce déjà suffisamment sur le lieu de travail.

 

 

Parole de petit-fils de Résistant! :) (désolé pour le godwin Cdb...:be:;).)

 

 

Cyril.

Posté
Planètologue :

Mais en cas d'accident avec délit de fuite (piéton ou cycliste blessé renversé par une voiture par exemple), aggression ou meurtre, là c'est quand même très différent

 

Il y a la délation et le devoir du citoyen, mais où s'arrète l'un et commence l'autre :?:

 

Je constate qu'actuellement de plus en plus de "délations" dans le monde professionnelle, sans doute dû à la crise actuelle, les employés de peur de se trouver au chomdu vont dénoncer leurs "collègues" de travail au moindre écart, parfois même certains n'hésitent pas à raconter des mensonges afin de se faire bien voir par la direction :mad:

Posté
Ce n'est absolument pas la démarche suivie par Roger qui parallélise avec la collaboration avec l'occupant plus qu'avec le nazisme directement (cf post 1).

 

Ma phrase reprenait à peu près tout ce que j'avais vu sur ce fil, elle ne s'appliquait pas spécifiquement à Roger.

 

Quant au point Godwin, il n'est pas spécifique aux nazis mais englobe toute comparaison extrêmiste. Je continue donc à penser que ça reste le cas ici, car absolument rien ne justifie à mes yeux une comparaison entre deux situations aux circonstances extrêmement différentes.

 

Il ne s'agit pas d'éluder le passé, il s'agit d'éviter les raccourcis faciles qui vont extrêmiser quelque chose pour mieux le critiquer. Je préfère que la critique soit faite sur quelque chose de logique plutôt qu'émotionnel, c'est aussi simple que ça. Non pas que la situation ne puisse pas provoquer d'émotion, c'est bien ça qui fait réagir; mais pour moi on doit dénoncer avec calme et précision, ce qu'une extrêmisation ne permet pas.

 

Les propos visant à faire passer toute délation pour un acte ignoble sont caractéristiques de ce que je critique ici : il s'agit d'une généralisation abusive. Et ça, c'est un peu mon cheval de bataille.

 

Encore une fois, on est d'accord sur le cas présent, c'est bien d'un problème de forme dont je parle.

 

Du coup, comme se le demande Dédé, où est la limite entre devoir citoyen et délation ? Le type qui voit son collègue faire quelque chose qui nuit à la société est-il un délateur ou un bon citoyen ? Ceux qui sont exaspérés par leur collègue qui ne fout rien/fout le bordel ? Deux cas qui sont typiques de cette méthode de délation au sein de l'entreprise, qui sont plutôt honnêtes, et qui vont s'appliquer avec ce système. Sauf que si eux s'appliquent, les dérives peuvent également arriver.

Au final, c'est du double-tranchant. Rien n'est totalement blanc ou noir.

Posté

Je sais que dans notre institution la délation est super mal vu.C'est une démarche jugée faible.On préfère à çà une gestion à un niveau plus bas ( c'est à dire au niveau d'un service par exemple).En gros on lave notre linge sale en famille.Au final çà marche très bien.Et c'est bien plus sain que la délation.

Posté

Bonjour à toutes et bonjour à tous, :)

 

Comme nous devons tous respecter la loi, voici ce qu'elle dit pour la France (pour les autres pays francophones ce ne doit pas être bien différent...) :

 

* 1°) concernant le respect de la vie privée de chacun :

Article 9 du code civil : « Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie privée : ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonnées en référé. » (voir : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006419288&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20091107&fastPos=8&fastReqId=1259887007&oldAction=rechCodeArticle).

 

* 2°) concernant les dénonciations calomnieuses :

Article 226-10 du code pénal : « La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu déclarant que la réalité du fait n'est pas établie ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée.

En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci. » (voir : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006417941&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20091107&oldAction=rechCodeArticle).

 

* 3°) concernant l'obligation de dénoncer un crime ou un délit dont on a connaissance contre l'intégrité corporelle d'une personne :

Article 223-6 du code pénal : « Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l'intégrité corporelle de la personne s'abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

Sera puni des mêmes peines quiconque s'abstient volontairement de porter à une personne en péril l'assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. » (voir : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=9431177B35F01B7C90E8794B6ABCCF0F.tpdjo05v_3?idArticle=LEGIARTI000006417779&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20091011).

 

Roger le Cantalien. ;)

Posté
En même temps, si je peux sauver un gosse par internet suite à une alerte enlèvement, j'hésite pas une seconde.

 

C'est toute la difficulté du sujet, face à ce genre de situations, que les pouvoirs en place mettent en exergue pour institutionnaliser la police généralisée ("exagérer toute espèce de danger pour enchainer toute espèce de liberté", avait dit Mirabeau, en des temps où une classe dominante s'appelait une classe dominante).

 

On peut citer les Républicains US, préférant la torture des présumés terroristes à la mort de citoyens innocents. On connait la suite : Toujours du terrorisme (l'ennemi inconcevable secrété par cette société si parfaite, selon l'expression de Guy Debord, et c'était bien avant le 11/09) et la torture justifiée, qui perdure et s'étend.

 

De toutes façons, la comparaison avec la guerre ne peut être criticable, puisque la guerre de classes fait toujours rage (et ce n'est pas une moindre victoire de la bourgeoisie d'avoir réussi à faire croire, qu'il n'y avait plus de classes, et donc plus de luttes, tout en généralisant cette lutte à l'intérieur de la classe exploitée, à tous contre tous...)

 

La délation en entreprise est donc bien une pratique toxique et néfaste d'un environnement de guerre, pas de doute là-dessus. :cool:

Posté

Bonsoir,

 

...C'est bien le principe de la surveillance réciproque qui est en jeu. D'ailleurs voyez les témoignages à l'occasion des commémorations de la chute du mur de Berlin. Dans les dernières années du régime, la moitié de la population appartenait à la Stasi et surveillait l'autre moitié. Voyez la stupeur au sein des familles, quand on apprit que l'époux surveillait l'épouse, et vice versa, que les enfants produisaient des rapports sur les activités de leurs parents...

 

Nous sommes bien entendu dans un contexte politique démocratique, très différent, mais les contraintes économiques poussent, elles, à la mise en place de techniques de surveillance réciproque. En d'autres termes, si les conditions historiques sont différentes, elles peuvent aboutir à des systèmes de contraintes in fine identiques.

 

Lisez ou relisez Orwell, Foucault (plus difficile) ou, plus accessible et plus proche, Houellebecq...

Posté
Je ne suis absolument pas d'accord.

 

Si je dénonce une page web qui apprend à fabriquer des bombes, c'est criticable ?

Si je dénonce le type qui commet des actes racistes, c'est criticable ?

 

Désolé, mais la délation n'a rien de mauvais en soi. Quelque chose d'illégal doit être dénoncé, sinon ça peut même tendre vers la complicité ou la non-assistance à personne en danger.

 

le Littré (1880)

 

DÉLATION (s. f.)

 

1. Dénonciation, mais toujours en mauvaise part.

• Un esclave t'accuse, et je ne croirai pas à des délations qui partent de si bas (ANCELOT Fiesque, IV, 8)

• Deux courtisanes séduites par de l'argent et des promesses se chargent de la délation (DIDER. Règne de Claude et Nér. I, § 25)

2. Action de déférer. La délation du serment.

HISTORIQUE

XVIe s.— Pour cela la commune ne laissa point à estre aussi aspre et aussi aigre à recevoir toutes sortes de calumnies et de delations, comme auparavant (AMYOT Alc. 36)— Je [socrate] m'enferre en la delation de mes accusateurs, qui est que je fois [fais] plus l'entendu que les aultres, comme ayant quelque cognoissance plus cachée des choses qui sont au dessus et au dessoubs de nous (MONT. IV, 215)

 

ÉTYMOLOGIE

Lat. delatio (voy. DÉLATEUR).

 

 

Moderne :

 

définitions

 

délation (n.f.)

 

1.dénonciation intéressée.

 

synonymes

 

délation (n.f.)

 

accusation, cafardage, calomnie, dénonciation, médisance, mouchardage, rapportage, trahison

Posté

On pourrait dire qu'on est en présence d'un dilemme.

La dénonciation d'un crime, d'un enlèvement, d'un acte de torture, d'un délit de fuite.... me paraît "citoyen".

Dénoncer un job au noir de la part d'un chômeur, un braquage de distributeur de billets sans violence à la personne... ne me viendrait pas à l'esprit.

Dénoncer mon collègue parce qu'il téléphone à sa maîtresse ou visite un site internet me révulse.

 

La part d'éthique personnelle s'impose comme évidente.

Mais surtout, je vois une différence majeure dans mes exemples: je dénoncerais un viol à la police, et un collègue au patron.

Dans le premier cas je dénonce à une autorité soumise au pouvoir démocratique, à la volonté du peuple (en principe). Dans le second, je dénonce à la direction d'une entreprise, qui n'a aucune légitimité démocratique, qui n'est soumise qu'à la loi du profit des actionnaires.

C'est bien différent! En tous cas pour moi...

 

Et cela met en évidence la difficulté de juger, à postériori, les actes de collaboration en temps de guerre: la police était démocratiquement collaboratrice (Pétain a été porté au pouvoir dans l'enthousiasme!).

Il ne restait aux esprit forts que l'arbitrage d'éthiques supérieures: la religion, la conviction personnelle!

Invité Ortog
Posté
On pourrait dire qu'on est en présence d'un dilemme.

La dénonciation d'un crime, d'un enlèvement, d'un acte de torture, d'un délit de fuite.... me paraît "citoyen".

Dénoncer un job au noir de la part d'un chômeur, un braquage de distributeur de billets sans violence à la personne... ne me viendrait pas à l'esprit.

Dénoncer mon collègue parce qu'il téléphone à sa maîtresse ou visite un site internet me révulse.

 

La part d'éthique personnelle s'impose comme évidente.

Mais surtout, je vois une différence majeure dans mes exemples: je dénoncerais un viol à la police, et un collègue au patron.

Dans le premier cas je dénonce à une autorité soumise au pouvoir démocratique, à la volonté du peuple (en principe). Dans le second, je dénonce à la direction d'une entreprise, qui n'a aucune légitimité démocratique, qui n'est soumise qu'à la loi du profit des actionnaires.

C'est bien différent! En tous cas pour moi...

 

Et cela met en évidence la difficulté de juger, à postériori, les actes de collaboration en temps de guerre: la police était démocratiquement collaboratrice (Pétain a été porté au pouvoir dans l'enthousiasme!).

Il ne restait aux esprit forts que l'arbitrage d'éthiques supérieures: la religion, la conviction personnelle!

 

J'ajouterai une chose importante qui va dans ton sens gégé

 

Si je dénonce un violeur à la police, il y aura une enquète pour prouver les faits et un jugement par une autorité indépendante.

 

Dénoncer son collègue pour une faute, il n'y aura aucune instance indépendante pour enquéter et juger, ce sera le patron, donc celui qui installe un système de délation, qui fera l'enquête, jugera et condemnera... Et si la condamnation, c'est perdre son emploi, donc son salaire... C'est pas anodin.

 

Ortog

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