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Symbiotique EG And


François Teyssier

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houps, il faut recopier le lien pour qu'il fonctionne. Par contre, aprés lecture, je n'arrive pas a avoir un lien évident entre les fortes variations Ha Hb et pourquoi la conjonction supérieure de la géante (forte inclinaison des orbites / terre).

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houps, il faut recopier le lien pour qu'il fonctionne. Par contre, aprés lecture, je n'arrive pas a avoir un lien évident entre les fortes variations Ha Hb et pourquoi la conjonction supérieure de la géante (forte inclinaison des orbites / terre).

 

Salut Etienne,

 

Désolé pour le lien, je l'ai réparé.

 

Pour ce qui est des explications sur les variations d'intensité, je n'en suis pas encore là. Pour le moment, il s'agissait de tester mon matériel, vérifier qu'on peut obtenir des résultats cohérents et répétitifs à cette magnitude et également si les variations des différentes figures, notamment les raies d'absorption, sont apparentes et surtout mesurables.

Avec ces deux spectres, il semble que la réponse soit oui.

Il faut maintenant en acquérir un grand nombre, sur une longue période (les périodes des symbiotiques sont typiquement de plusieurs centaines de jours).

Il peut y avoir des variations du fait de la géométrie du système, elles seront alors liées à la période. Un étude datant des années 80 met en évidence des variations du profil de la raie Ha qui semble liée à la révolution du système. Mais, elle ne repose que sur 8 mesures. D'où l'intérêt d'un suivi régulier sur le long terme. C'est mon projet.

Cela permettra aussi de voir s'il y a des évolutions non liées à la phase, et donc dépendantes de l'activité du système. Cela doit être le cas entre les deux spectres que j'ai acquis car le temps les séparant est faible au vu de la période (près de 500 jours).

Voilà il doit il avoir du grain à moudre, car dans les publications, on ne trouve pratiquement plus d'observations de ce type d'objet dans le visible depuis les années 80, à l'exceptions des outbursts, tels ceux de Z And qui, eux sont assez bien suivis.

 

a+

 

François

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Bonsoir François,

 

Tes travaux sont très interessants. J'apprends beaucoup de choses. Bravo pour les acquisitions de spectres et les commentaires associés.

 

Je n'ai ni le temps (dans les 2 sens du terme :rolleyes: ) ni encore le matos pour atteindre de telles magnitudes, mais j'aimerais bien pouvoir faire ce genre d'observation dans le futur. :)

 

Petite question technique, est ce que tu arrives à faire des acquisitions exploitables descendant jusqu'à 300nm par exemple, sur des étoiles de type O ou B ?

 

Jean

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Francois,

 

Pour l'instant tu mesures uniquement l'intensité des raies par contre, la mesure décalage est t'elle possible?

 

Etienne

 

En basse résolution, j'ai bien mesuré bien les décalages sur les novae (ou les vitesses avec la largeur des raies), mais là on est à 800 km/s (pour scuti) ou 3400 (pour Eridiani). La mesure correspond bien à ce qui a été publié.

Je pense que l'incertitude est de l'ordre de 100 km/s.

La dispersion de mon réseau me donne 2 angstroms par pixel. Il suffit d'appliquer la formule de Doppler (2/6000*300000 pour Ha)

Avec un réseau à 600 t/mm, on passerait à 25 km/s. Mais là, limite en magnitude... Si les pros ont besoin de télescopes de plusieurs métres de diamètres, ce n'est pas un hasard...

Il n'y a que sur les étoiles brillantes que l'on peut passer à des résolution élevée et donc des mesures de vitesses plus fines. Mais des symbiotiques et des cataclysmiques brillantes, ce n'est pas au répertoire ... dommage.

a+

François

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Bonsoir François,

 

Tes travaux sont très interessants. J'apprends beaucoup de choses. Bravo pour les acquisitions de spectres et les commentaires associés.

 

Je n'ai ni le temps (dans les 2 sens du terme :rolleyes: ) ni encore le matos pour atteindre de telles magnitudes, mais j'aimerais bien pouvoir faire ce genre d'observation dans le futur. :)

 

Petite question technique, est ce que tu arrives à faire des acquisitions exploitables descendant jusqu'à 300nm par exemple, sur des étoiles de type O ou B ?

 

Jean

 

Salut SunFish

Sympa et encourageant ton message.

Pour le temps, c'est sûr que l'on est gâté en cet automne. Je n'ai eu que deux nuits claires depuis 2 mois. Par contre, il y a des trous, dont il faut profiter. C'est sûr que d'avoir un observatoire en fixe, opérationnel en 3 ou 4 minutes est un plus dans nos régions. J'ai gagné énormément depuis que je l'ai installé. Avant je sortais souvent le matériel pour voir le ciel se couvrir dès que tout était prêt. Ou, à l'inverse, me dire que cela ne servait à rien de le sortir, pour voir une belle éclaircie... trop tard. sait déjà. Par contre l'animation satellite de Sat 2' te donne une idée des éclaircies éventuelles qui peuvent t'arriver.

J'utilise beaucoup Sat 24. Météo France, ça ne sert pas à grand chose. Juste savoir s'il fait beau ou mauvais, ce que l'on

L'autre temps, j'avoue que j'en ai pris pas mal depuis 3 mois! je suis comme ça. A fond sur le sujet. Ca aide, c'es le même indispensable pour des sujets aussi pointus que la spectro. Par contre c'est un investissement qui vaut la peine. Une fois que tu maîtrises le matériel et les procédures, tu gagnes un temps fou. Regarde comment Gabal te sort un spectre de haute précision, parfaitement reproductible avec les résultats des jours précédents. Ca n'a pas du venir comme ça, facilement, mais une fois qu'à force d'effort tu as acquis la maitrise, tu tu vas beaucoup plus vite.

 

Je pense que ton matos avec un star analyser peut te permettre d'aller assez loin en magnitude. Par contre qu'il te faut c'est une bonne CCD. Les prix baissent ce moment de façon significative.

Regarde V Sge au SA :

v%20sge-%20n.jpg

Et là, elle est à mag 11,5. Alors avec ton 180 mm tu dois pouvoir aller assez loin (avec un bonne CCD)

 

Pour le bleu, j'ai pas trop été voir. Justement parce que je pense que ma caméra répond assez mal dans le bleu (contrairement aux belles courbes de réponse qui accompagnent sa présentation).

 

Bonnes observations

 

A bientôt, avec tes spectres à toi!

 

François

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Encore un sujet innovant en spectro. Les symbiotiques présentent des spectres, euh symbiotique ;)

C'est à dire un spectre classique, ici un spectre plutôt froid, avec de grandes bandes d'absorptions moléculaire (TiO2, CH4 ?), sur lequel se surperpose un spectre en émission intense, tres intense, correspondant à du gaz surchauffé et peu dense. Le continuum de l'étoile secondaire compacte ne se voie pratiquement pas, il est beaucoup plus faible que celui de l'étoile primaire. Peut être dans le bleu, quoique ? Avec les données photométriques l'interprétation est un couple en rotation sérré avec échange de matière et disque d'accrétion autour de l'objet secondaire (merci françois).

Pour des mesures de vitesse, on peut soit se baser sur la largeur à demi hauteur des pics émissif ou sur la mesures du décalage des centres de figure de type P_cygni ou P-cyg inverse (éjection ou accrétion) si on a la résolution suffisante. La première méthode n'est pas la plus précise car les largeurs de raies sont sujettent aussi à d'autres effets due à l'environnement stellaire tel que la température, l'effet Stark, Zeeman, pression, turbulence.

Au sujet du poste fixe. La spectro permet de faire de l'astronomie de pratiquement partout même sous un lampadaire, sur un balcon ou à travers une vitre ! Cela permet de s'affranchir de bien des étapes de calibration (flat, étoiles de références), et d'installation. 1/2 h d'éclaircie permet de faire le spectre dont on a besoins et sur lequel on bosse pendant quinze jour !

Les collaborations sont mondiales. Ce que montre François et Eric, c'est que les premières ne sont pas rare. Tous ça pour, le prix d'un SA100 ou même moins si on le fait soit même ! Passer au spectro à fente apporte un gain indéniable sur la sensibilité et la précision.

L'avantage, l'énorme avantage de François c'est qu'il vient du monde des variabilistes. Il ouvre la voie pour l'étude pas seulement photométrique mais spectroscopique de ces étoiles. C'est pratiquement le désert dans ce domaine ! Donc je le suis car je ne veux par mourir de soif :D

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