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Le cantique du photon : Diffraction et interférences.


Jeff Hawke

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Invité Scopy
Posté
Anne,

un quanta est un paquet de photons (c'est expliqué dans le lien que j'ai mis

Albert parle de "paquets" mais pas de paquets de photons :p .

 

En fait, il est relaté qu'un quantum est la quantité finie minimale d'échange d'énergie.

C'est vrai qu'on ne cite pas la particule, mais un échange d'énergie ...

...mais cet échange est bien provoqué par les particules non :b: ??

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Invité Scopy
Posté

On devrait peut-être ouvrir un fil "la physique quantique pour les nuls", on pollue le fil de Jeff là ;) ...

Posté
On devrait peut-être ouvrir un fil "la physique quantique pour les nuls", on pollue le fil de Jeff là ;) ...

 

Non au contraire, il vaut mieux intervenir, pour éviter les idées fausses sur un sujet déja mathématiquement compliqué à expliquer.

Posté

Effectivement, il y a confusion, il faut vite clarifier les choses:

 

- Etmo parle de mécanique quantique formalisée par des fonctions d' onde ; Equation de Schrödinger, formulation non relativiste de la mécanique quantique, ne permet pas de modéliser les phénomènes à haute énergie avec création/destruction de particules. 1925. C' est intéressant, mais ce n' est pas le sujet des fils de Jeff.

 

- Jeff parle de l' électrodynamique quantique, une théorie de l' électromagnétisme formalisée par des champs quantifiés, qui a commencé à devenir "intelligible" après l' introduction de l' intégrale des chemins, formulation relativiste de la mécanique quantique (débroussaillée par Dirac, mais dans ce fil on s' intéresse aux travaux de Feynman) permettant de modéliser en théorie, mais très difficilement en pratique, du fait de la multitude des termes qui entrent dans l' équation, n' importe quel phénomène électromagnétique. 1948.

 

Il n' y a pas d'onde, ni de particule, dans le formalisme de la mécanique quantique des champs. Juste des champs d' amplitude de probabilité.

Invité Scopy
Posté

Ok, j’ai un peu fait déraper le fil avec mes questionnements sur le photon grain ou onde ;) .

 

Je crois avoir compris que d’ordinaire, le comportement d’une particule devrait tenir compte des influences de l’environnement et des interactions électromagnétiques mais que dans le cadre de ces expériences, on ne peut plus tenir compte de cette notion, et que c’est cela qui pose question....

 

.... c'est pas ça non plus :D ??

 

Bon, je vais lire un peu à droite à gauche, je crois que j'ai besoin d'une petite remise à niveau !!

En tout cas, merci à Jeff, ArthurDent et Etmo d'essayer de nous tirer vers le haut (la tâche est rude :p !!) !!

Posté
Sur un photodétecteur, ça fait clic.

 

Sur un photo detecteur cela fait effectivement clic si l'on ne se trouve pas dans une zone d'interférence destructive. et là, j'ai malheureusement du mal à comprendre comment des grains, alors qu'ils sont là, qu'ils existent, peuvent se jouer du detecteur, alors que cela me semble évident quand on parle d'onde. (Mais j'ai commandé le livre de Feynman pour Noël ;))

 

Pour l'expérience du trou, il n'intéragie avec le faisceau uniquement si le faisceau est de taille comparable ou plus grand que le trou, en gros, il n'intéragie que si le faisceau le voit. Ceci enlève un peu du mysticisme de l'expérience tel que tu l'as décrite.

Posté

Ah, merci à Arthur d'avoir reprécisé certains points de base. Je vais quand même apporter quelques réponses à Etmo, sur des éléments qui me semblent excessivement critiques dans son commentaire sur ma présentation.

 

En aucun cas, la mécanique quantique parle de particules comme décrivent certains.

Il me semble que si, même si la notion est un peu différente de ce que l'on conçoit intuitivement.

 

Les électrons et les photons ne sont décrit que par des fonctions d’ondes. Si vous persistez dans cette représentation corpusculaire, vous ne pouvez pas comprendre les principes de calcul.

Je pense qu’il ne s’agit pas de comprendre tout le principe et les détails des calculs, mais de se faire une idée de la façon dont ils fonctionnent. Et se représenter des « corpuscules » qui interfèrent n’est pas une plus mauvaise chose que rien, pour visualiser tout ça. :cool:

 

Si on parle bien de paquet d’énergie indivisible (Photon par exemple) le caractère ondulatoire ne fait aucun doute

Personne ne dit le contraire. Mais ce n'est pas une onde. ;)

 

La représentation d’une particule avec une vitesse et une position pour le photon (et même l’électron) est par conséquent complètement fausse. On parle plutôt de probabilité de trouver un paquet d’énergie sous forme d’onde en un lieu donné.

 

Oui

 

Par conséquent tracer le chemin à rebours d’un photon (comme un corpuscule) est une aberration.

 

Si tu me lis bien, tu verras que je ne trace pas un chemin précis, à rebours, mais parle de calculer une probabilité de détecter un photon ici, selon qu’il est passé là, ou encore ailleurs… (d'ailleurs, il est passé partout. :be:)

 

Certains parlent de clic dans un détecteur, ca ne veut pas dire qu’il y a grain de tomber dans le capteur. Mais plutôt un paquet d’énergie disponible sur une onde qui est captée par des électrons du capteur. (Onde « photon » qui modifie une autre onde « électron »)

 

Mouais… un machin discret, quantifié, en tout cas, et non pas continu. Je me permettrai de continuer de l’appeler un photon.

 

Sans jeu de mot, j’ai l’intime conviction que cette discussion n’apporte aucune clarté pour comprendre les phénomènes électromagnétiques.

 

 

Pour autant que c’est ton intime conviction, je n’ai rien à dire à cela. Moi, je trouve que ça me clarifie à moi-même. Pour les autres lecteurs, je ne peux m’exprimer en leur place, j’espère seulement avoir été le plus clair possible.

 

En tout cas, j'ai la prétention d'éviter autant que faire se peut de propager des idées fausses. ;)

 

un quanta est un paquet de photons (c'est expliqué dans le lien que j'ai mis )

Un quantum, des quanta… Un photon est un quantum. :cool:

 

sinon tu m'expliques comment un truc peut être en deux endroits différents tout en ne formant qu'un truc... pitiiiiiiiié

 

Quand on envisage des ondes, c’est plus facile à concevoir (sur la surface du lac, l’onde est en même temps au milieu et sur les bords). La difficulté ici, c’est de concevoir une onde particulaire, ou une particule ondulée. Mais la réalité semble bien être ainsi.

 

 

et là, j'ai malheureusement du mal à comprendre comment des grains, alors qu'ils sont là, qu'ils existent, peuvent se jouer du detecteur, alors que cela me semble évident quand on parle d'onde.

 

C’est justement parce qu’ils mettent leur costume ondulatoire…

 

 

Enfin pour l'expérience du trou, il n'intéragie avec le faisceau uniquement si le faisceau est de taille comparable ou plus grand que le trou, en gros, il n'intéragie que si le faisceau le voit. Ceci enlève un peu du mysticisme de l'expérience tel que tu l'as décrit.

 

J’ai mis du mysticisme ? :b: Ce n’était pas mon intention, bien au contraire, plutôt de relever comment la réalité, analysée rationnellement, est bizarre selon nos représentations. Paradoxalement, ce sont nos conceptions classiques (localité, déterminisme, …) qui relèveraient du mysticisme.

Posté

Tiens, un autre problème à vous foutre la migraine :

 

Comment réagit un photon à l'approche de "l'horizon des événements" (trou noir), sa vitesse devrait alors décroitre jusqu'à s'arrêter, sa trajectoire devrait se courber vers la "singularité"....... :?:

Posté
mais je pensais que la mécanique quantique était la mécanique des quanta, que sont les quanta ? (j'ai du mal à trouver une définition compréhensible hormis que c'est le pluriel de quantum :b: )

Cette histoire de quantum, quanta, vient de la trouvaille de Planck (celui qui a mis le brin dans la physique classique, sûre d'elle même, du XIXème siécle) qui a proposé une solution au problème du rayonnement du corps noir (qui, selon la physique classique, aurait du complétement se dilapider en rayonnement, ce qui a été appelé "la catastrophe ultraviolette"), en postulant que le rayonnement ne pouvait se faire que par petits bouts d'énergie (les quanta), et non de façon continue. Il n'imaginait pas la zone que ça allait mettre dans la physique, au début du XXème siècle.

 

Le Quantum est un paquet d'énergie sous forme d'ondes (Electron, Photon et même toute forme de matière). Mais pas sous forme corpuscule (vitesse et position de la mécanique classique).
Ce n'est pas très clair. L'énergie est une grandeur physique, pas un objet. Un électron, un photon, tout ça, ce sont des objets, qui possédent des caractéristiques (énergie, fréquence, spin, ...) .

 

En fait, il est relaté qu'un quantum est la quantité finie minimale d'échange d'énergie.

C'est vrai qu'on ne cite pas la particule, mais un échange d'énergie ...

...mais cet échange est bien provoqué par les particules non :b: ??

Oui. ;) Ou alors, elles sont elles-mêmes l'échange (les photons, absorbés puis réémis, par exemple).

 

Comment réagit un photon à l'approche de "l'horizon des événements" (trou noir), sa vitesse devrait alors décroitre jusqu'à s'arrêter, sa trajectoire devrait se courber vers la "singularité"....... :?:

Le photon reste imperturbable, lancé sur son erre à 300 000 km/s. C'est l'espace qui se courbe et qui fait donc tourner sa trajectoire en bourrique gravitationelle. ;)
Posté

Toute matière est caractérisée par une longueur d'onde (De Broglie) et pour ceux qui voudraient la réduire à une simple statistique, cette longueur d'onde est de première importance dans les phénomènes de diffraction, tout comme pour une onde.

 

Je ne pense pas qu'il y ait contradiction avec ce qui a été dit dans le fil. Un électron est une particule, pas une onde, c'est clair. Mais cette particule a des caractéristiques ondulatoires. Et par là-même, on peut lui trouver une longueur d'onde, une fréquence (nous aussi :cool:).

 

Quant à la réduction par "certains" à une "simple statistique", je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire. C'est une onde de probabilité de présence (c'est avec ça qu'il y a des effets ondulatoires, interférences, diffraction, mircroscope électronique, tout ça,...:cool:), mais c'est tout ce qu'il y a plus concret cette affaire.

 

Une probabilité de présence, ce n'est pas une simple statistique, c'est tangible, bien que probabiliste. :refl:

Posté

Un point de vue qui peut peut-être éclaircir (ou le contraire) la lanterne de ceux qui bloquent sur le concept onde/particule:

 

une onde est une perturbation cyclique d'un milieu, une onde sonore dans l'air, une onde à la surface de l'eau.

Pour se propager dans le vide une onde (électromagnétique pour le photon) se doit d'être son propre support sous forme d'énergie, et puisque E=mc² cette énergie est équivalente à une masse, donc un grain de matière, mais, c'est mon opinion, il faudrait même dire une association matière/antimatière.

Posté
Je ne pense pas qu'il y ait contradiction avec ce qui a été dit dans le fil. Un électron est une particule, pas une onde, c'est clair. Mais cette particule a des caractéristiques ondulatoires. Et par là-même, on peut lui trouver une longueur d'onde, une fréquence (nous aussi :cool:).

 

C'est bien ainsi que j'avais compris la chose, mais je voulais dire par là que pour un même milieu la longueur d'onde influence la trajectoire d'un photon et que c'est un non-sens de parler de cette trajectoire sans tenir compte de cette longueur d'onde.

 

Quant à la réduction par "certains" à une "simple statistique", je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire. C'est une onde de probabilité de présence (c'est avec ça qu'il y a des effets ondulatoires, interférences, diffraction, mircroscope électronique, tout ça,...:cool:), mais c'est tout ce qu'il y a plus concret cette affaire.

 

Une probabilité de présence, ce n'est pas une simple statistique, c'est tangible, bien que probabiliste. :refl:

 

Précisément, cette onde de probabilité n'est pas que ça, c'est aussi une "grandeur" qui joue dans les phénomènes de diffraction et autres, j'irais jusqu'à dire que c'est une réalité physique sans pouvoir définir quoi exactement, disons (sans conviction) la zone d'influence de la particule (je ne parle pas de sa charge).

Posté
A vrai dire, il n'y a pas d'ondes dans la nature. Il y a des particules (ou du moins, des choses discrétes, quantifiées... des quanta, quoi), et ces particules ont des caractéristiques ondulatoires plus ou moins marquées.

Oui, c'est vrai. Je me demande d'ailleurs comment ça marche, c'est comme un fer à souder ?

Je confirme que ca marche. J'ai mis mon oeil gauche en dessous d'un laser excimer cette année : Myopie et astigmatisme ont disparu.

En gros ca fonctionne ainsi : La laser crame en surface la partie imparfaite de la cornée. La cornée cicatrise ensuite sans reformer l'imperfection.

Sorry pour le HS

Posté
Je croyais encore à la dualité onde/particule du photon.

 

C'est une manière relativement obscure de visualiser le problème. Il vaut mieux parler de "particule quantique" plutôt que de dualité onde/corpuscule. Cette formulation des choses donne l'impression que dans la nature il y a 2 types d'objets, des ondes et des particules.

 

En fait, il n'y a que des particules. Mais comment alors retrouver une résultat expérimental élémentaire comme celui des fentes de Young ? On définit simplement une particule comme un "objet" auquel on associe une fonction d'onde. On note (par exemple) cette fonction f(x,y,z,t) avec (x,y,z,t) des coordonnées d'espace et de temps. et toutes les propriétés que l'on observe découlent de la connaissance de cette fonction. Bien sûr rien ne t'empêche à ce stade de m'envoyer paître avec cette histoire de fonction d'onde. Mais en pratique cette idée marche du tonnerre.

 

Tout ce que l'on veut savoir à propos de la particule est dedans. Bien sûr il faut définir précisément la manière dont on extrait ces informations, mais je m'en tiens au message principal.

 

Il faut bien comprendre que la physique quantique n'essaie pas de "recoudre" une quelconque dualité. Elle dit simplement que la notion "usuelle" d'onde et de particule n'est pas fondamentale, et que ce qui est plus fondamental est la fonction d'onde.

 

C'est un pas conceptuel difficile à digérer.

Posté
On définit simplement une particule comme un "objet" auquel on associe une fonction d'onde. On note (par exemple) cette fonction f(x,y,z,t) avec (x,y,z,t) des coordonnées d'espace et de temps. et toutes les propriétés que l'on observe découlent de la connaissance de cette fonction.

 

Schrödinger uber alles... ;)

 

Le réaliste einsteinien infiltré chez les quantiques... :ninja:

Posté

fonction d' onde => Schrödinger. Vieux formalisme moisi (1925). Marche pas quand la particule représentée se balade à vitesse relativiste. Rien à voir avec le sujet de ce fil : Ici on parle de champ quantifié, de propagateur, de couplage, d' amplitude de probabilité (Dirac, Klein-Gordon, Feynman).

 

 

 

(j'exagère un peu, en fait ça se rejoint quand on considère la limite "classique", mais c' est déjà pas simple, alors si en plus on mélange tout ...)

Posté

Moui, j'ai pas vraiment envie de parler de QFT. Je n'en suis pas encore à un niveau de compréhension où je peux vulgariser ce formalisme.

 

La mécanique quantique non-relativiste explique bien la "dualité onde-corpuscule", et c'est sur quoi je réagissais. Fin du HS. ;-)

Posté

cliquez à gauche sur :

52 modèle atomique quantique (intro)

cela explique plus simplement le côté "grain de lumière" du photon et de la dualité onde/particule

 

 

Le lien que tu donnes des informations intéressantes, mais c'est une vision qui date un peu.:cool:

 

Le modèle d'atome de Bohr, notamment, qui a marqué une première rupture radicale achevée avec la physique classique (si on met de côté la postulation des quanta par Planck, qui n'était pas délibérée de la part de Planck), date de vers 1910, et est toute même franchement dépassé aujourd'hui.

 

De même que la vision duale onde-corpuscule. Ca aide à se poser le problème, mais clairement, c'est maintenant assez inexact. :o

Posté

il explique justement que la physique quantique remet en cause la dualité... ce n'est pas ça ?

 

ce n'est qu'une introduction... Heisenberg et Schrödinger suivent

désolée, je voulais juste aider car ce sont des notions un peu délicates à appréhender et le langage scientifique souvent employé difficile à suivre (enfin surtout dans mon cas)

Posté

une dernière contribution sur le sujet de la physique quantique...

une conférence de Monsieur Jean-Michel Raimond, directeur du département de physique de l'Ecole Normale Supérieure, donnée à l'Université Pierre et Marie Curie à Jussieu (téléchargeable aussi par itunes)

 

http://www.upmc.fr/fr/culture/conferences_filmees2.html

 

Sciences à coeur - saison 1 - rencontre autour de la physique quantique

 

en espérant vous avoir aider ;)

Posté
une onde est une perturbation cyclique d'un milieu, une onde sonore dans l'air, une onde à la surface de l'eau.

Pour se propager dans le vide une onde (électromagnétique pour le photon) se doit d'être son propre support sous forme d'énergie, et puisque E=mc² cette énergie est équivalente à une masse, donc un grain de matière, mais, c'est mon opinion, il faudrait même dire une association matière/antimatière.

Honnêtement, je ne suis pas sûr que cela éclaircisse, parce que ça fait réapparaitre l'onde, qui n'existe pas (ce fut long de s'en débarrrasser, alors...;)).

 

C'est bien ainsi que j'avais compris la chose, mais je voulais dire par là que pour un même milieu la longueur d'onde influence la trajectoire d'un photon et que c'est un non-sens de parler de cette trajectoire sans tenir compte de cette longueur d'onde.
Oui, avec les petites flèches tournantes de la QED, c'est la vitesse de rotation qui est liée à la fréquence (la longueur d'onde n'est donc pas loin...Mais il n'y a pas d'onde :be:).

 

Précisément, cette onde de probabilité n'est pas que ça
En physique quantique, la probabilité est tangible.

 

désolée, je voulais juste aider car ce sont des notions un peu délicates à appréhender et le langage scientifique souvent employé difficile à suivre (enfin surtout dans mon cas)

 

Ah mais il ne faut pas être désolée. On est là pour discuter du sujet. C'est par souci de précision que j'ai fait cette remarque sur le lien. Je pense qu'il ne faut pas rester sur cette image de dualité, conçue comme deux angles pour voir un même objet physique.

 

une dernière contribution sur le sujet de la physique quantique...

Dernière ? Mais c'est un sujet inépuisable, la physique quantique. ;)
Posté
Honnêtement, je ne suis pas sûr que cela éclaircisse, parce que ça fait réapparaitre l'onde, qui n'existe pas (ce fut long de s'en débarrrasser, alors...;)).

 

Le but était de montrer que l'onde est le mouvement des particules, elle n'existe pas par elle-même.

 

Oui, avec les petites flèches tournantes de la QED, c'est la vitesse de rotation qui est liée à la fréquence (la longueur d'onde n'est donc pas loin...Mais il n'y a pas d'onde :be:).

 

En physique quantique, la probabilité est tangible.

 

Tu devrais lire ce qui c'est passé au congrès Solvay en 1927à Bruxelles , pour constater les terribles divergences qui existaient entre les différentes écoles et il est dommage de constater qu'on s'est empressé de qualifier Einstein et De Broglie de vieux messieurs un tantinet dépassés, mais leurs arguments restent toujours valables.

 

Personnellement pour le peu que j'arrive à en comprendre, je me méfie d'un système qui se base sur des probabilités pour définir un comportement individuel.

 

Et puis un peu de nostalgie:

"http://www.youtube.com/watch?v=8GZdZUouzBY" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash
Posté

Je suis votre débat avec grand intérêt, c'est passionnant et c'est un problème fondamental qui n'a rien à voir avec la quadrature du cercle, en fait, c'est d'essayer de trouver une explication logique à la dualité aspect corpusculaire/ondulatoire de la matière !!!

 

Et les expériences, faciles à réalise, sont là pour nous montrer que cette dualité existe....

 

Maintenant, et c'est le propre de la recherche, comment concilier les deux ?

 

Les hypothèses de Richard Feynman, comme voie d'explication, sont sans doute intéressantes, mais ça n'est pas non plus le Graal (à mon sens). Dans ce genre d'explication théorique fournie par Feynman, il n'y a aucun apport supplémentaire par rapport à ce qui existe déjà....Et cela ne reste pour moi qu'un montage théorique, certe intéressant, mais sans conséquence sur la réalité des choses observées.

 

Ses hypothèses et essais d'explications sont sans doute très plaisants et peuvent satisfaire l'intellect de pas mal de monde, mais quid de la réalité ?

Oui, ça peut concorder, et après ? Est-ce que ses hypothèses sont vérifiables par l'observation des faits ? A mon sens, non, en tout cas pas encore, elles ne sont pas confirmées par l'observation et l'expérience - la vieille méthode expérimentale de Claude Bernard, qui reste un principe fondamental (ou je me trompe ?)...Est-ce qu'elles apportent quelque chose de plus à la réalité ? Pour moi, non aussi.

 

Il n'y a à mon sens, aucune explication vraiment accessible pour l'instant à cette dualité corpusculaire/ondulatoire. Mais les faits sont là..., cette dualité existe.

 

Maintenant, et ça vous semblera idiot ce que je dis : au fond, croyez -vous

qu' Einstein ait été vraiment heureux d'avoir eu son prix Nobel pour ses travaux sur la photoélectricité, alors qu'il avait déjà mis au point et publié ses travaux (non pas sur l'électrodynamique quantique), mais sur la relativité restreinte ?

 

Einstein, je le pense est resté quand-même fort marqué par Ernst Mach, qui à mon sens reste en dehors de la mécanique quantique et tout le reste...et avait à partager avec Einstein, une vision plus déterministe des choses.

 

Quant'à la mécanique quantique (et j'ai quand même eu aussi à l'époque, au cours de mes études de chimiste, une formation pas si idiote que ça en chimie quantique, mais c'est vieux, hemm:confused:), pour moi, oui,ce n'est qu'un "pis aller", comme toute méthode probabilliste - mais je le reconnais, qui a fait ses preuves faute d'autre chose, et rien que par un postulat intangible de probabilités- mais peut-être que les expériences du Lep vont nous faire avancer dans le domaine, et enfin étudier ( nous n'en avons guère les moyens jusqu'à présent) les états transitoires d' un "état quantique " à l'autre....et revenir à une théorie au moins expliquée sans termes de probabilités...

 

Pour le reste, à mon sens, le principe d'incertitude d'Heisenberg n'est pas acceptable dans ses principes, mais force est de reconnaître que vu nos moyens d'observation actuels, si sophistiqués soient-ils (mais encore insuffisants, mais ça change avec les techniques) , la tentation est grande d'accepter ce genre de principe.

 

Quant'aux articles fumeux et hypothèses remarquables à propos du chat quantique de Schrödinger et autres, allez, je vous laisse mon gros chat, c'est un matou sympa, et sa boîte à Schrödinger, c'est quand je lui mets de la bonne "bouffe" dans son assiette, et puis après, il se prend pour un élecron quantique et vient se frotter sur mes pieds :(;):)

 

Bon, là je rie !!!

 

Bonne nuit à tous

 

 

 

Amitiés,

Posté
Le but était de montrer que l'onde est le mouvement des particules
Je reste peu convaincu par cette visualisation. Quid lorsqu'il n'y a qu'une seule particule ? Avec ton image, on pourrait croire que la particule a un mouvement ondulatoire. :o

 

Tu devrais lire ce qui c'est passé au congrès Solvay en 1927à Bruxelles , pour constater les terribles divergences qui existaient entre les différentes écoles et il est dommage de constater qu'on s'est empressé de qualifier Einstein et De Broglie de vieux messieurs un tantinet dépassés, mais leurs arguments restent toujours valables.

Je connais un peu ce qui s'est dit au Solvay 27 et après. Les partisans du réalisme einsteinien, aux arguments peut-être valables, ont néanmoins perdu toutes les batailles théoriques et expérimentales depuis.

 

Je viens de lire la correspondance Max Born - Einstein (éditions du Seuil, hélas épuisé, mais sans doute trouvable en bibliothèque). C'est passionnant. :rolleyes: On y voit que Born (principalement à l'origine de l'interprétation statistique de l'onde de de Broglie) tient Einstein en très grande estime, ce sont aussi des amis sincères de toute une vie, bien que séparés par l'histoire dramatique de leur époque. Mais on y voit aussi l'obstination d'Einstein, la désolation de Born qui ne comprend pas le refus irrationnel d'Einstein de constater l'évidence.

 

Il y a en particulier une lettre de Pauli à Born, alors assistant d'Einstein à Princeton, mais qui a été dans sa jeunesse assistant de Born, intercéder en faveur d'Einstein (en précisant notamment que ce dernier ne défend pas le déterminisme, mais le réalisme), alors qu'il apparait bientôt dans sa lettre qu'il se situe clairement du côté des quantiques.

 

je me méfie d'un système qui se base sur des probabilités pour définir un comportement individuel.

Ben oui, mais c'est comme ça que va le monde... :refl:

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