L’histoire tragique du chat de Schrodinger

[Snark]

Je n'ai pas pu résister au plaisir de vous faire partager cette découverte, et pour ceux qui ne pratiquent pas le perfidalbionnais j'ai effectué une traduction à la volée que vous ne jugerez pas trop sévèrement j'en suis persuadé.

L'original est ici: http://brneurosci.org/schrodingers-cat.html

 

Cette bien triste histoire devrait se trouver dans la rubrique "humour", mais elle risquait d'y passer inaperçue, je laisse donc la décision de la déplacer ou non aux responsables.

 

L’histoire tragique du chat de Schrodinger

 

T.J.Nelson

 

Le chat de Schrödinger a joué un rôle essentiel dans les premiers développements de la mécanique quantique. Il est essentiellement connu pour sa célèbre expérience de pensée dans laquelle il postulait que la mesure faite par un observateur pouvait déterminer le résultat d’un événement quantique en s’utilisant lui-même comme exemple.

Son article sur le sujet, ``Mein gegenwärtige Situation in der Quantenmechanik'', publié en 1935 dans la prestigieuse revue Naturwissenschaften, lui a valu une renommée de tout premier plan en physique théorique.

Cependant, après cette courte période de célébrité le chat de Schrödinger se mit à vivre des temps difficiles.

Le stress constant de ne jamais savoir d’un moment à l’autre s’il était encore vivant ou bien mort commença à faire des ravages. L’une après l’autre, ses sources de financement se tarirent. Très vite il remarqua qu’il n’était plus sollicité pour donner des séminaires, et ses collègues scientifiques ainsi que ses étudiants exprimèrent leur incertitude sur le bien fondé de ses apparitions à ses conférences. Certaines personnes s’interrogeaient même, doutant qu’il soit toujours vivant. Petit à petit, le chat de Schrödinger se mit à boire, s’enivrant souvent jusqu’à tomber dans un état de stupeur catatonique.

 

Les effets insidieux de l’abus chronique d’alcool se mirent à affecter son travail. Ceci est particulièrement évident dans son dernier article publié peu de temps après sa mort en 1961,

"Der Maus Eigenfunctionen im Unendlich-dimensional Hilbertraum", dans lequel on trouve l’équation cryptique pour l’analyse du moment des particules chargées électriquement :

 

p[[p[p[p = <~~fafafaf | 35eeeeeeeeee >

 

Certains supposent que si on arrive à la comprendre, cette équation pour le moins bizarre pourrait avoir de profondes implications pour la compréhension des interactions entre particules dans un champ électromagnétique. Malheureusement, le manuscrit original était couvert d’une tâche verdâtre ressemblant à des vomissures de chat.

 

Sa dernière réalisation est du domaine des télécommunications. Son invention du câble Cat-5 aux Laboratoires Bell a posé les fondations d’Internet. Pendant ses derniers jours il passait de plus en plus de temps à jouer avec une théorie de cordes.

 

Au cours de ses dernières années le chat de Schrödinger a été blessé à la tête ce qui entraîna un syndrome de Yoda, appelé ainsi à cause du personnage au langage bizarre, Yodapappankin, de la Guerre des Etoiles. Bien qu’un CAT-scanner ne donna qu’un résultat ambigu (en fait impossible à interpréter), cet accident avait clairement affecté ses centres de la parole, et son livre "Um Gegenwärtige Quantenmechanik: Gesprache, Gedanken, und Haarknäuel" contient des phrases comme « Plus grand pour 1=0 l’effet de polarisation du vide sur le plus haut moment angulaire orbital est » dans lequel le mot ordre est altéré de la manière caractéristique du désordre pseudo-dyslexique. Il a souvent exprimé son désespoir de ne plus avoir la capacité de communiquer avec ses étudiants. « Apprendre il ne feront pas, peur j’en ai » disait-il souvent, en hochant tristement la tête et en prenant une autre bouteille de Black Cat Whisky. « Mauvais c’est aussi ». A cause de son trouble de la parole beaucoup de ses étudiants abandonnèrent ses cours de mécanique quantique. Ses anciennes obsessions envers les souris et l’abus de chataire (Nepeta cataria) commencèrent également à dominer sa personnalité, et il fut arrêté plusieurs fois alors qu’il épiait les abords de l’Institut für Labortierkunde au Biologischen Zentrallabor à l’Université de Zurich.

[asp06]

c'était quoi son nom déjà?

[Estonius]