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Quizz alternatif convivial: les origines


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Invité Julie Charland
Jean Sylvain Bailly

 

BRAVO ! ecliptic :1e:

 

Mais j'aimerais beaucoup que tu m'expliques pourquoi il a été guillotiné.

 

Ça fait deux jours que je lis sur lui mais c'est vraiment trop compliqué à comprendre.

 

Il a fait le serment de la paume pour jurer ne pas quitter l'assemblée avant la création d'une constitution. Il s'est opposé au roi lorsque ce dernier a voulu disperser l'assemblée en s'autoproclamant président de cette assemblée.

 

Mais il a ordonné qu'on tire sur une foule ?

 

Qu'elle était cette foule ?

 

Son grand-père était le peintre du roi. Il est donc proche de la royauté mais travaille à une constitution qui, selon ce que je comprends, a comme objectif de sortir la France de la monarchie. Mais il est possible que je ne comprenne rien à ce que je lis parce que c'est très compliqué.

 

J'aimerais beaucoup avoir des explications, s.v.p.

 

Merci à l'avance :)

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Mais j'aimerais beaucoup que tu m'expliques pourquoi il a été guillotiné

Merci à l'avance :)

Il faut dire julie que pendant la révolution française et la Terreur (période qui a suivi), on guillotinait un peu en foncion du vent dominant (allez hop celui-ci, puis allez hop celui-là). D'ailleurs les personnages les plus connus de la révolution française de sont guillotinés les uns les autres histoire de de débarrasser de leurs rivaux.

Étrange période que celle de la Révolution française.

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Invité Julie Charland
Bailly a été condamné pour avoir remis en cause l'accusation d'Hébert et donc pour avoir défendu Marie-Antoinette...

 

http://maria-antonia.justgoo.com/t1421-jean-sylvain-bailly

 

Il faut dire julie que pendant la révolution française et la Terreur (période qui a suivi), on guillotinait un peu en foncion du vent dominant (allez hop celui-ci, puis allez hop celui-là). D'ailleurs les personnages les plus connus de la révolution française de sont guillotinés les uns les autres histoire de de débarrasser de leurs rivaux.

Étrange période que celle de la Révolution française.

 

Ce que je ne comprends vraiment pas c'est qu'il semble avoir voulu la fin de la monarchie puisqu'il a voter en faveur de la paume et voulait une constitution mais, en même temps, il prend la défense de Marie-Antoinette et fait tirer dans la foule.

 

Copier-coller du texte de ecliptic:

 

Après l’évasion manquée des 20 et 21 juin 1791 de la famille royale, il veut contenir l’agitation républicaine qui vise à obtenir la déchéance du roi et, à la demande de l’Assemblée, proclame la loi martiale. Le 17 juillet 1791 il ordonne à la Garde nationale de tirer sur la foule des émeutiers (voir l'article : Fusillade du Champ-de-Mars). Sa popularité, restée jusque-là à peu près intacte, tombe au plus bas. Le 12 novembre, il démissionne de toutes ses fonctions politiques, et se retire à Nantes.

 

Il était royaliste ou pas ?

Était-il un traître ?

Était-il vraiment en faveur d'une constitution pour laquelle il s'est opposé au roi qui voulait y mettre un terme en s'autoproclamant président de l'assemblée.

 

En clair, ma question est à savoir si cet homme était pour ou contre la royauté ?

 

Merci à l'avance :cool:

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On n'en sait rien Julie :)

Ce décapité n'est pas connu du grand public (nous) et tout comme toi nous devrions regarder sur le glouglou.

(tiens, je n'entends pas VNA nous vanter le glouglou US :D')

 

encore une fois l'histoire des guillotinés n'est pas simple. La question n'est pas "êtes vous pour la royauté ?" si oui => guillotiné sinon => pas guillotiné.

Ce fut une période trouble où tous les coups (ou presque) étaient permis ;)

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Chez les députés, il y avait les girondins (les modérés) et les montagnards (engagés).

Bailly faisait parti des girondins et robespierre, st juste, danton faisaient parti des montagnards.

Les girondins étaient contre la monarchie mais il avaient du respect vis à vis de la famille royal :).

Les montagnards étaient pour la decapitation de la famille royale.

 

Et oui j'adore l'histoire :)

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Invité Julie Charland
On n'en sait rien Julie :)

Ce décapité n'est pas connu du grand public (nous) et tout comme toi nous devrions regarder sur le glouglou.

 

Pas connu du grand public :?:

 

Mais voyons ? Cet homme a été le tout premier maire de Paris. Le tout premier. Il a aussi donné les ordres nécessaires à la sauvegarde du patrimoine français. Il a été président de l'Assemblée ayant mandat d'écrire la Constitution française en opposition avec le roi lui-même.

 

Je suis très surprise qu'il ne soit pas connu du Grand Public :?:

 

 

Édit:

 

Oh! Oh! Bangib est là et je suis prête.

 

À vos marques...

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Invité Julie Charland
Chez les députés, il y avait les girondins (les modérés) et les montagnards (engagés).

Bailly faisait parti des girondins et robespierre, st juste, danton faisaient parti des montagnards.

Les girondins étaient contre la monarchie mais il avaient du respect vis à vis de la famille royal :).

Les montagnards étaient pour la decapitation de la famille royale.

 

Et oui j'adore l'histoire :)

 

Merci andromède :)

 

Cela m'aide à démêler mes cartes :)

 

Il était anti-monarchique modéré. OK, je comprends maintenant.

 

Vas-y Bangib, la glace est à toi. :cool:

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attachment.php?attachmentid=20655&d=1341687464

Bonsoir et bien venue à toutes et à tous, pour fêter le dépassage des 18 000.

 

J’ai quelques soucis avec les pièces jointes, une fois sur deux ça marche.

 

J’espère pour ma présentation, une image en demi-écran et les questions en dessous.

Si une âme charitable peut m’aider en cas de souci, :secret: orisé :be:

 

Voici la question

 

attachment.php?attachmentid=20655&stc=1&d=1341687464

[ATTACH]20655[/ATTACH]

L’objectif qui a été fixé en bonne et due forme n’est plus vrai ici.

 

1) Quelle en est la cause ?

2) Comment atteindre son modèle ?

3) Révélez –le !

Pho.jpg.03ea45bba81aab6e47d5ac5bd9edb0a2.jpg

Modifié par bang*gib
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À la veille de la Révolution, Bailly jouit d’une réputation de savant et de sommité qui, ajoutée à sa prestance et à son allure distinguée, lui ouvre les portes des salons les plus en vue et lui vaut les faveurs de la Cour. Dès le début de l’année 1789, son nom est cité parmi les candidats possibles à la députation de Paris. Le 21 avril, il préside l’assemblée électorale de son district, et se voit choisi pour en rédiger le cahier de doléances. Malgré une tentative d’un groupe d’électeurs hostiles aux « académiciens » qui avaient les grâces de la Cour, Bailly est élu premier député de Paris, ce qui fait dire au roi : « J’en suis bien aise, c’est un honnête homme. » Le 3 juin, le Tiers le place à sa tête en qualité de « doyen des communes ». Dans les jours suivants, malgré le deuil qui vient de frapper le roi et la reine à travers le jeune dauphin Louis, Bailly insiste pour rencontrer le souverain, entrevue empêchée par les manœuvres du chancelier Barentin. Le 17 juin, lorsque les députés du Tiers se proclament Assemblée nationale, Bailly en est élu président. Trois jours plus tard, il prête le premier le serment du Jeu de Paume, rédigé par Siéyès. Sa popularité grandit encore avec son refus d’obtempérer aux ordres du roi, transmis par le marquis de Dreux-Brézé, grand-maître des cérémonies, de quitter la salle des séances : « La nation assemblée ne peut pas recevoir d’ordre ». Le 2 juillet, sa présidence arrivant à expiration, il reçoit les félicitations de l’Assemblée et de l’Académie française, tandis que l’Académie des Belles Lettres place son buste dans sa salle des séances. Le libraire Nicolas Ruault écrit, à la date du 29 juin : «Le rôle de Mr Bailly va finir ; il l’a soutenu avec beaucoup de dignité pendant six semaines. Le titre de président de cette première Assemblée nationale sera plus glorieux pour lui que sa triplicité académique. »

 

Bailly rentre alors chez lui à Chaillot. Retour éphémère, puisque les événements du 12 juillet à Paris le rappellent à Versailles, où l’Assemblée le désigne pour faire partie de la délégation envoyée dans la capitale afin d’y ramener l’ordre. L’effervescence des esprits et la colère du peuple amènent, le 14, la prise de la Bastille. Le 15, au moment où les députés se préparent à quitter l’Hôtel de ville, Bailly est élu maire de Paris par le Comité des électeurs. On peut lire, dans le procès-verbal : « M. le marquis de La Fayette ayant été proclamé commandant général de la milice parisienne… au même instant toutes les voix ont proclamé de même M. Bailly prévôt des marchands. Une voix s’est fait entendre et a dit : ″Non, pas prévôt des marchands, mais maire de Paris″. M. Bailly s’est incliné sur le bureau, les yeux baignés de larmes et le cœur tellement oppressé qu’au milieu des expressions de sa reconnaissance, on a seulement entendu qu’il n’était pas digne d’un si grand honneur, ni capable de porter un tel fardeau. » Le lendemain, le nouveau maire de la capitale y accueille le roi, qu’il reçoit par ces mots : « Le peuple a reconquis son roi ». Il lui remet ensuite, en l’y forçant avec adresse et prudence, la nouvelle cocarde tricolore : « Sire, dit-il à Louis XVI, j’ai l’honneur d’offrir à Votre Majesté le signe distinctif des Français », avant de formuler le souhait que l’ordre et le calme soient rétablis et que la justice puisse s’exercer. Vœu pieux, étant donné l’anarchie qui règne alors dans la ville. Impuissant et dépassé, il ne parvient pas à éviter la pendaison du conseiller d’Etat Foulon et le massacre de son gendre Bertier de Sauvigny (22 juillet). Bailly, à qui la foule présente le cœur arraché de celui-ci, est horrifié : « Quelle magistrature, s’écrie-t-il, que celle qui n’a pas l’autorité d’empêcher le crime commis sous ses yeux. »

 

Commence alors pour lui un véritable drame : « J’ai cessé d’être heureux », dit-il. Le maire de Paris exerce ses fonctions jusqu’au 18 novembre 1791 : deux années où, entre le roi et la Révolution, il ne peut exercer une autorité qu’il n’a d’ailleurs pas. Le 6 octobre au soir, il remet les clés de la ville à Louis XVI, contraint de quitter Versailles pour les Tuileries. Lorsque le roi demande à l’Assemblée le renforcement du pouvoir exécutif (4 février 1790), Bailly est transporté d’enthousiasme : « Ah, Sire, vous serez Louis le Juste, Louis le Bon, Louis le Sage, vous serez vraiment Louis le Grand ! » Mais l’image du roi se dégrade à partir de l’automne, et celle de Bailly en pâtit ; les critiques contre sa personne et sa gestion des affaires municipales se multiplient, il est régulièrement insulté dans la presse par Marat et Desmoulins. Détesté des royalistes, méprisé des patriotes, il est attaqué au sein même de sa municipalité, et voit son autorité et sa popularité s’effriter chaque jour comme peau de chagrin. L’événement qui porte le coup de grâce à sa carrière est la fusillade du Champ-de-Mars, le 17 juillet 1791. Après avoir tenté de calmer l’agitation née de la fuite et de l’arrestation du roi à Varennes (20-21 juin), et surtout du décret du 15 juillet accréditant la thèse de l’enlèvement, Bailly se voit sommé par l’Assemblée d’assurer l’ordre menacé. Le 17, à l’appel des Cordeliers, de nombreux manifestants se rendent au Champ-de-Mars pour signer, sur l’autel de la Patrie, une pétition demandant la déchéance du roi. Accompagnant La Fayette et la garde nationale précédée du drapeau rouge de la loi martiale qui vient d’être proclamée, Bailly se présente devant les manifestants et leur demande de se disperser. La fusillade éclate, faisant un nombre élevé de morts (entre douze et cinquante selon les sources). Bailly a-t-il réellement ordonné à la garde nationale de tirer sur le peuple ? Il est en tout cas rendu responsable du massacre et de la répression qui s’ensuit. Le peuple ne lui pardonnera pas. Le 18 novembre, Bailly remet sa charge de maire de Paris à Pétion, et s’empresse de quitter la capitale. Il se fixe à Nantes, où il vit sans être inquiété jusqu’à l’été 1793. Le 5 septembre, il se réfugie à Melun chez son collègue le savant Laplace. Le lendemain, il est reconnu et interpellé par un groupe de citoyens, conduit au comité de surveillance et transféré à Paris sur ordre du Comité de sûreté générale. Ecroué à la Conciergerie, appelé comme témoin au procès de Marie-Antoinette, son procès a lieu le 11 novembre. Dans son réquisitoire contre Bailly, Fouquier-Tinville accuse l’ancien maire de Paris d’avoir décrété la loi martiale le 17 juillet 1791 « pour aller jouir du plaisir barbare de faire égorger ses frères », et d’avoir osé « mettre en vigueur l’odieuse loi martiale contre ce même peuple qui l’avait investi de sa confiance ». Il est condamné à mort le jour même et exécuté le lendemain à proximité du Champ-de-Mars, où les troupes avaient tiré sur le peuple : « Le peuple, lit-on dans le procès-verbal du procès et de l’exécution de Bailly, ne voulant point que cette terre sacrée fût souillée par la présence de ce grand criminel, s’opposa à ce qu’il y fût exécuté, et en conséquence, chacun s’empressa à démonter la guillotine pour la transporter dans un des fossés qui se trouvent sur le bord de la Seine, au dehors du Champ-de-Mars, sur la chaussée duquel était arrêté Bailly, qui vit remonter l’instrument fatal. On le fit descendre dans le fossé, où il vit brûler devant lui le drapeau rouge (de la loi martiale). Il monta ensuite sur l’échafaud, où sa tête tomba aux grands applaudissements des spectateurs et aux cris mille fois répétés de Vive la République ! On raconte que, ses membres glacés par la pluie et le froid étant agités d’un tremblement involontaire, un de ses bourreaux lui aurait dit : « Tu trembles, Bailly ? — Oui, répondit le vieillard avec calme, mais c’est de froid. »

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Invité Julie Charland

 

Voici la question

 

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[ATTACH]20655[/ATTACH]

L’objectif qui a été fixé en bonne et due forme n’est plus vrai ici.

 

1) Quelle en est la cause ?

2) Comment atteindre son modèle ?

3) Révélez –le !

 

C'est parti :)

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Invité Julie Charland

Et toi, patte, t'as une idée ?

 

bangib, ecliptic, Mamé-rêve, syncopatte, andromede31, yui

 

Et moi, bien sûr ;)

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