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Posté
J'ai plusieurs occupations en même temps :

visible à l'oeil nu, pas Castor ni Mizar.

Ciel d'hiver :) ?

Posté (modifié)

Capella me parait bien !!

 

Capella est une géante jaune doré de magnitude 0,08. C'est la sixième étoile la plus vive du ciel et l'étoile la plus boréale de l'Hexagone d'hivers. Cette brillante étoile multiple et spectroscopique ne se trouve qu'à 42 années-lumière de la Terre. Ses 4 composantes sont trop proches les unes des autres pour pouvoir être séparées par un télescope conventionnel.

Modifié par curieuxduciel
Posté (modifié)

Ciel d'hiver :) ? (je retente le coup :s:))

(troisième fois :?:;))

 

"ah dis-le, dis-le moi, dis-le dis-le moi :) :D" :guitare:

Modifié par yui
Posté

je pense donc à une étoile double du ciel d'hiver qui serait en fait un système quadruple, dont les 2 composantes majeures seraient visibles à l'oeil nu ou aux jumelles !

le bélier, orion , les gémeaux, et le cocher sont exclus!

Posté
je pense donc à une étoile double du ciel d'hiver qui serait en fait un système quadruple, dont les 2 composantes majeures seraient visibles à l'oeil nu ou aux jumelles !

le bélier, orion , les gémeaux, et le cocher sont exclus!

 

Mizar A et Mizar B sont des binaires spectroscopiques..donc 4 etoiles au lieu de 2

Posté

ma dernière proposition car je dois partir !

Algol dans persée mais je ne savais pas qu'ils avaient confirmé la présence d'un quatrième compagnon !!!!

Posté

Bravo curieuxduciel, il s'agit bien de la variable binaire à éclipses Algol. Pendant de nombreux millénaires, personne ne s'aperçut qu'une resplendissante étoile de la constellation de Persée présentait un phénomène étrange, bien que d'innombrables astronomes, des Égyptiens aux Grecs, de Ptolémée à Bayer, aient mesuré sa position dans le ciel et l'aient signalée dans leurs catalogues ou sur leurs cartes. Le peuple hébreu antique l'appelait souvent ''Tête de Satan''; les écrivains latins la baptisèrent ''Tête de Gorgone''; des Arabes, nous avons hérité le nom Algol, venant de ''Ra's al-ghûl'' : ''la tête de l'ogre''. John Bayer la baptisa β Persei, dans l'atlas céleste qu'il publia en 1603.

Algol semblait une étoile comme les autres jusqu'au jour où Geminiano Montanari (1633 – 1687), professeur à l'université de Bologne, s'aperçut, en 1668, qu'elle s'affaiblissait parfois de manière temporaire; c'était la seconde étoile dont l'éclat semblait ainsi varier, la première étant la célèbre Mira Ceti dans la constellation de la Baleine, qui avait suscité, soixante dix années auparavant, tant d'émerveillement parmi les savants (''Merveilleuse de la Baleine''). Une surveillance assidue permit de constater plusieurs fois au cours d'un siècle une brève atténuation de l'éclat d'Algol (quelques heures), jusqu'à ce que John Goodricke (1764 – 1786), observateur passionné du ciel, découvre en 1782, en étudiant les dates auxquelles ce phénomène avait été observé par lui-même et par d'autres avant lui, que les affaiblissements d'éclat se manifestaient à intervalles de temps multiples de 2j 20h 49mn. Il soupçonna que cet affaiblissement pouvait être dû à une éclipse par une autre étoile, obscure, gravitant incognito autour de l'étoile lumineuse.

La preuve irréfutable que ces affaiblissements périodiques de la luminosité étaient dû à des éclipses ne fut pourtant donnée qu'en 1889, quand les astronomes Herman Vogel (1841 – 1907) et Julius Scheiner (1858 – 1913) observèrent, dans les spectre d'Algol, que les raies semblaient se déplacer alternativement vers le rouge et vers le violet, avec cette même période de 2,867 jours que celle de la variation d'éclat...

 

http://www.cidehom.com/dictionnaire.php?_d_id=106

Posté
Mizar est hors jeu aussi !!:cry:

 

qui est en jeu?:be::D:D:D

Posté

Merci pour les explications de l'énigmes et bravo à Curieuxduciel.

Ces systèmes multiples me laissent toujours rêveurs : J'essaie d'imaginer le ciel visible depuis d'hypothètiques planètes orbitant autour de l'une ou l'autre des membres.

Posté

Ce n'est pas Pierre Méchain, l'astronome recherché est né 43 ans après lui. Bien sûr que tu peux t'aider de Google et de n'importe quel moyen à ta disposition.

Posté

Ce n'est pas Jean Louis Pons mais notre Nîmois a été nommé en 1836 directeur de l'observatoire de Marseille des Accoules. Fais aussi une recherche sur la comète périodique d'Encke.

Posté

Bravo dylan, il s'agit bien de Benjamin Valz *(1787- 1867). À l'âge de treize ans, il remporte le premier prix de*mathématiques. L'astronomie*l'attire particulièrement. Toujours passionné d'astronomie, il surmonte finalement sa maison d'un observatoire privé et, en*1825, il retrouve la*comète*périodique d'Encke; il s'intéresse aussi à l'évolution de la chevelure des comètes et remarque que le volume de la chevelure se contracte à l'approche du*Soleil. Cette étude lui vaut un prix de l'Académie des sciences. En*1827, pour une comète qui se présente dans une position défavorable, Valz renonce aux méthodes de*Laplace*et de*Delambre*alors trop imprécises, et au prix d'un calcul complet, «*de plus de 2*000 logarithmes en tout*», il réussit à donner les*éléments orbitaux*de cette comète. Sa réputation scientifique est alors bien établie. En*1835*il émet l'hypothèse que les irrégularités des dates de retour de la*comète de Halley*pourraient provenir d'une*planète*inconnue située au-delà d'Uranus*et ayant une durée de révolution triple de celle de la comète. En*1836, il est nommé directeur de l'observatoire de Marseille*des*Accoules et est chargé de cours à l'université de*Montpellier. François Arago*apprécie ce calculateur de comètes qui aura une grande productivité scientifique, 58 publications dans les comptes rendus de l'Académie mais aussi dans les*Monthly Notices*de Londres, les*Astronomische Nachrichten*de*Berlin*ou la*Bibliothèque Universelle*de*Genève. Il invente et construit alors une lunette très pratique pour la recherche des petites planètes et il établit des cartes d'une zone étroite de l'écliptique permettant de détecter en quatre ans les petites planètes comprises entre*Mars*et*Jupiter.

Pour la petite histoire M. Laurent, astronome amateur nîmois, son assistant découvre l'astéroïde Némausa dans la nuit du 24 au 25 janvier 1858, à partir de l’observatoire de Benjamin Valz, situé à Nîmes, 32, rue de l’Agau. Benjamin Valz fut le parrain et proposa d'appeler le petit astre*Némausa.*Le nom lui est resté.

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