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Posté (modifié)

Bonsoir, il y a un mois, j'ai vu un documentaire sur la relativité génerale d'Albert Einstein , qui dit que la gravité est dû à la déformation du tissu espace temps ... Ok en imaginant un tissu qu'on déformerait en y plaçant une masse ... Mais quelque chose me titille l'esprit

 

J'ai fais un dessin sous paint ( rigoler, la j'interdis pas xD )

 

Si la masse déforme le tissu, dans le documentaire , le commentateur dit qu'on tombe dans les "courbes" de l'espace-temps, alors pour quoi sommes nous retenu au pôle sud ? Vous allez comprendre avec le dessin.

 

mini_48245246545556.jpg

 

Comme un précipice, nous " tombons " dans le creux, alors pourquoi le bonhomme au pôle sud n'est pas attirer par cette courbe ?...

 

Merci beaucoup d'avance... ( les petits traits noire sont des bonshommes, la boule est la terre, la ligne l'espace-temps. )

Modifié par Conquête-Espace
Posté (modifié)

Les problèmes de la vulgarisation ! ;)

 

A vouloir expliquer par des images de la vie courante , on donne de fausses idées :

 

Prend le comme une " image " , cette histoire de " creux dans la toile " ! En fait ce trou est tout autour des masses ! Pas en direction du pôle sud ou d' un autre endroit ! :cool:

 

On devrait donc " tomber en l' air " de partout sur la Terre , sauf que l' attraction terrestre est juste assez forte pour nous maintenir au sol ! Sur la Lune par exemple , on aurait plus de facilité à nous élever ( donc dans ton exemple , à " tomber " ! :)

 

Tu mets un truc à trois dimensions ( la terre ) sur un truc à deux dimensions ( la toile ) pour expliquer un truc à 4 ( voire 11 ou 23 ) dimensions ( l' espace et l' espace temps ) !

 

Et ça se complique si on joue sur les échelles d' observation :

 

- ce qui se joue à l' échelle de l' univers ne vaut pas forcément pour l' échelle macro et encore moins pour l' échelle micro ! Ce ne sont pas les mêmes forces qui entrent en jeu !

 

C' est ce qui se passe dans ton exemple : la déformation de l' espace temps joue sur l' échelle des planètes , ou même des galaxies , ou des amas de galaxies , mais pas sur l' attraction de la terre sur un pingouin ! Ce pingouin , à l' échelle de la déformation " fait partie de la terre " !

 

Bon , je sais pas si je suis très clair , mais au moins j' aurais essayé ! :b:

Modifié par HUMAN GO TOO
Posté (modifié)

Pour simplifier, à l'échelle d'un homme (ou d'un pingouin) la Terre est plate et c'est la chute des corps de Galilée qui est la plus simple à décrire.

 

Et cet espace est déformé de partout, notamment dans les plans qui traversent la Terre.

attachment.php?attachmentid=10756&stc=1&d=1266223417

D'ailleurs, tu as sans doutes vu cette représentation des trous noirs:

espace-temps3.jpg

Cette représentation n'est pas fausse mais elle ne décrit pas la réalité. La déformation qui est dessinée existe dans chaque plan de l'espace, et en fait, quelque soit l'angle sous lequel tu regarde le trou noir, tu ne verra pas un entonnoir, mais un trou entouré de mirages gravitationnels:

trou-noir-stellaire-443px.jpg

Pour les objets moins denses qu'un trou noir, l'espace temps déformé fonctionne comme une grosse lentille de verre, les objets d'arrière plan sont déformés en arcs de cercle:

ring.jpg

En fait, la représentation courbe te sert à imaginer les vitesses. Lorsqu'un objet tombe dans le creux, il accélère et il tombe en spirale (ou se met en orbite), mais toujours dans le même plan. Donc en fait tu imagine ton astéroïde tomber dans le creux, mais tu projète sa trajectoire et sa vitesse sur le "plan" passant par le centre de la terre (en gros le tissu avant déformation).

grav_WA.png.674a37aeb4a48316e53327f56ad4a757.png

Modifié par Fitz
Posté

Je commence à comprendre, mais pourquoi le bonhomme vert ( ok il est attiré vers le centre, sur la représentation, il est attiré vers la gauche, alors pourquoi, le bonhomme rouge est attiré vers le bas et pas vers la droite comme le bonhomme vert ...)

 

J'avais bien compris, je sais que l'image en 2D de l'espace-temps n'est pas très explicative , mais faut encore m'éclairer xD Merci.

Posté
Mais est-ce que je peux imaginer que en fait , la courbure de l'espace temps est comme " collé " à la planète et puisque elle est ronde , elle donne une gravitation vers le centre grâce aux courbures ?

 

L'espace n'est pas courbé au sens propre. Chaque dimension est courbée dans une quatrième dimension, le temps. En quand quand tu as le dessin de la courbure, l'espace est simplifié en 2D et la courbure dans le temps est représenté par la troisième dimension. C'est juste une image, une illustration, et bien sur la courbure ne colle pas à la Terre.

 

Il faut bien se dire que cette représentation n'est parlante qu'à grande échelle, et seulement dans le plan du tissu.

spacetime.jpg

là par exemple la représentation est assez parlante pour la trajectoire des boules. Mais une boule "au dessus" du dessin ne va pas "tomber" dessus. Pour elle il faudra regarder un autre plan ou la boule avec laquelle elle est en interaction et elle même seront.

 

N'essaye surtout pas de te l'imaginer avec des bonshommes à la surface de la Terre, c'est pas pour ça qu'est faite cette représentation.

Posté

Dur de comprendre, j'ai 14 ans mais c'est pas une excuse ! ^^ je DOIS comprendre je vais m'acharner xD

 

Mais pourquoi sur les planètes on est obligatoirement attirer par le centre ... Dur dur , mais je dois comprendre ... xD

Posté

À vrai dire j'ai 19 ans et je suis tellement habitué au concept que je me demande rarement si je le comprend. Quand les gens comme toi posent des questions, je me remet en question, je fouille et je comprend mieux moi même.

Invité akira
Posté

Euh ... un espace a N dimensions n'a pas besoin d'etre plonge dans un espace a N+1 dimensions pour etre courbe. On peut tres bien definir une courbure intrinseque qui ne fait pas du tout appel a un espace de dimension superieur. Et dire que l'espace est courbe dans la dimension du temps, ca ne veut pas dire grand chose ... L'espace-temps est courbe.

  • 10 mois plus tard...
Posté (modifié)

1)- Préambule.

 

Albert Einstein a démontré que l'espace, la matière et le temps sont non seulement indissociables, mais sont également interdépendants. Le temps n'est pas absolu et immuable : il est relatif et du point de vue des mathématiques c'est la 4ième variable*«*t*»*qui s'ajoute aux 3 coordonnées spatiales qui localise tout corps en mouvement.

L'écoulement du temps se ralentit à proximité de toutes les entités de matière qui peuplent l'Univers, en raison du phénomène dit de*«gravitation», et corrélativement la métrique se contracte dans le même rapport.

Ainsi, en présence de matière(ou d'énergie) cet espace «se courbe», «s'étire» ou*«se comprime». L'espace-temps, dont on sait dorénavant qu'il est en expansion permanente depuis sa création, se comporte comme un fluide élastique invisible... seules les trajectoires des rayons lumineux révèlent cette structure avec son élasticité et ses déformations de métrique au voisinage des astres massifs !

 

Ces phénomènes de ralentissement, de courbure, de compression et d'étirement locaux dans un contexte de dilatation générale, sont tout à fait réels et ont d'ailleurs été vérifiés expérimentalement ces dernières années par diverses prouesses technologiques.

«*Il est impossible d'imaginer un espace à 4 dimensions. Personnellement, je trouve déjà difficile de visualiser l'espace à 3 dimensions !*»: ainsi s'exprime Stephen Hawking ( Réf.: une brève histoire du temps- Hawking )

 

 

Réponse à la question.

 

Diverses simplifications ont dès lors été proposées dans les ouvrages de vulgarisation pour tenter d'initier le grand public à cette Théorie révolutionnaire et pour tenter de montrer à quoi correspond ce concept de courbure de l'espace-temps.

Les ouvrages de vulgarisation propose dans ce but 2 images, la première celle d'un tissu parfaitement plan(x, y), la deuxième le tissu déformé localement par le poids d'un Astre sphérique :

 

courbure.jpg

 

 

En tant qu'êtres tridimensionnels faits de matière notre entendement s'arrête à la représentation de 3 dimensions. Pour interpréter ces images, il nous faut supposer que nous sommes devenus par expérience de pensée des êtres bidimensionnels bien incapables d'imaginer une 3ième dimension ( Réf.: comprendre la distorsion d'espace-temps-Éric Demaret ) .

 

Il est impératif que nous demeurions dans un espace-temps à 3 dimensions, dont 2 matérialisent un plan physique (par exemple horizontal de coordonnées x et y), auquel nous associerons un axe vertical perpendiculaire (portant habituellement la coordonnée z), sur lequel seront portées, non pas le temps lui-même, mais les fluctuations de l'écoulement du temps "t", positives ou négatives, multipliées par la vitesse "c" de la lumière (Le produit c.t a la dimension d'une longueur, ce qui fait dire que notre espace-temps est mathématiquement "quadridimensionnel").

L' espace tridimensionnel de la figure représentée ci-avant n'a rien à voir avec celui dans lequel nous menons notre vie terrestre !

Pour imaginer cette courbure, il nous faut faire l'effort de ne plus voir des corps massifs sous forme de sphères, mais, en vertu du principe d'équivalence masse-énergie( E=mc2 ) , sous la forme de cercles plans à répartition surfacique d'énergie (les équivalents de nos astres et de nos planètes réduits à 2 dimensions).

Nota : c'est à tort qu'une sphère représente généralement l'Astre en vulgarisation, il faut que ce soit un cercle !

 

Pour décrire les effets relativistes auprès d'une concentration circulaire bidimensionnelle d'énergie (ici la notion de volume et donc de masse serait dénuée de sens), nous sommes conduits à dire que l'espace est «courbé» au voisinage de ce cercle énergétique situé dans l' espace physique (x,y) car il y a fluctuation négative du temps (l'écoulement du temps ralentit) et en conséquence le terme "c.t" présente un creux sur la verticale de l'Astre.

 

Ce qu'il faut bien assimiler, c'est que cette image est virtuelle ; quelle que soit l'orientation du plan choisi dans notre espace réel cette image est toujours la même, dès l'instant où ce plan passe toujours à la même distance du centre de l' entité, ici un Astre pour simplifier. Il est évident que les effets relativistes s'atténuent, plus particulièrement ces déformations, lorsque la distance du plan au centre de l'Astre augmente. Si l'influence gravitationnelle est représentée en creux, c'est tout simplement parce que les fluctuations de temps engendrées sont négatives et reportées sur un axe compté positif vers le haut (inversons cette convention et l'influence apparaîtra comme une bosse).

Modifié par querleu
tournures de phrase incorrecte
Posté (modifié)

Le temps se ralentit au voisinage d'une masse, donc les objets en translation uniforme qui suivent normalement le chemin le plus court, le plus économique en énergie? (la droite) se mettent à décrire une courbe ?

Modifié par iksarfighter
Posté (modifié)

Bonjour,

la question a du sens et je vais tenter d'y répondre...

 

Les objets en translation uniforme ne peuvent se situer dans les champs de gravitation car en ce cas il y a accélération. Cependant, loin de toute influence gravitationnelle, les objets livrés à eux-mêmes sont effectivement en translation : c'est ce à quoi Einstein s'est d'abord attaqué dans le cadre de sa publication "relativité restreinte". Ici le plus court chemin est la ligne droite car l'espace est euclidien (chaque référentiel possède un temps et une métrique qui lui sont propres).

 

Dans les champs de gravitation, la métrique et le temps sont continuement évolutifs selon une structure courbe où la notion de lignes droite perd tout son sens. Le plus court chemin entre 2 points, dit géodésique de l'espace-temps est résolu en minimisant l'expression mathématique des chemins possibles dans l' espace mathématique quadridimensionnel. La transposition de ce résultat dans notre espace permet de visualiser la trajectoire.

 

 

Pour aider à la compréhension de cette question de géodésique, on fait souvent appel au contexte imaginaire d'êtres bidimensionnels astreints à se déplacer sur la surface d'une sphère en glissant.

Ces êtres n'ont aucune conscience de la 3ème dimension. Lorsqu'ils cherchent le plus court chemin entre 2 points de leur espace (la surface sphérique), ils pensent tracer une ligne droite alors qu'en vérité ils tracent l'arc du grand cercle de la sphère qui passe par ces 2 points.

Modifié par querleu
Posté

:wub:, Hy , sympa la discussion.

nouveau sur web astro:p

 

Sur le sujet, le concept d'espace temps me dérange un peu. :?:

 

Voila ma reflexion , si la courbure de l'espace n'avait rien avoir avec le temps.

Si le temps n'existait pas, ( pure invention ) , que tout était information et que l'influence de la gravitation perturbait la transmission et donc l'observateur .:b:

 

 

Suis je un hérétique? Y a til une réflexion approchante?

 

Emmanuel

Posté (modifié)

A jarnicoton,

 

Le temps n'est pas absolu, son écoulement se ralentit avec la vitesse du référentiel dans lequel on se trouve. Ainsi aux abords des trous noirs, il se ralentit tellement pour la matière qui tombe dans ces grands aspirateurs, qu'à la limite on peut dire que tout être conscient solidaire de cette matière pourrait constater en regardant nos activités terrestres que le temps s'écoule infiniment plus vite sur notre Terre. Nos millions d'années ne représentent plus que quelques instants très brefs pour lui !

De là à imaginer un "au-delà" dont les trous noirs seraient les portes d'entrée... et par la suite, dans la continuité une inversion de l'écoulement du temps...

L'imgination ne connaît pas de limite, mais on s'éloigne de la science pour laquelle il s'agit de démontrer.

Modifié par querleu
Posté

A querleu,

 

Ok , le temps est relatif en fonction des observateurs...selon la théorie

Mais si au contraire le temps était absolu ou mieux sans existence réél, simple unité de mesure, et donc, que seule l'information à destination de l'observateur subissait une contrainte liée à la singularité?...expliquant le diffférentiel de perception.

Le temps serait le "meme", pour les 2 observateurs.

QQ u peut il me dire ou je me plante?

 

Emmanuel

Posté (modifié)

1)- Selon ma perception l'écoulement du temps existe, car si le temps ne s'écoulait pas tout serait figé : il n'y aurait aucune vie possible, ni pour l'Univers, ni pour nous.

 

2)- Revenons à des considérations plus concrètes.

 

2,1)- Les preuves des variations du rythme d'écoulement existent concrètement :

 

a)- preuve du ralentissement de l'écoulement du temps en fonction de la vitesse propre de déplacement par rapport à la Terre : la durée de vie des muons qui entrent dans l'atmosphère à 299 772 km/s, qui acquièrent de ce fait une durée de vie environ 100 fois plus longue que lorsque nous les observons en laboratoire (application de la relativité restreinte),

 

B)- preuve de l'accroissement de l'écoulement du temps en fonction de l'éloignement de position dans le champ de gravitation terrestre : le cas des horloges atomiques embarquées dans les satellites G.P.S. (si on n'en tenait pas compte la dérive serait énorme, alors que l'on cherche une précision inférieure au mètre (application de la relativité générale)

 

2,2)- La question du temps absolu reste néanmoins ouverte à mes yeux.

 

En effet lorsque Einstein exprime la relation de la contraction simultanée de l'intervalle de temps et de la métrique faisant intervenir le (1- v.v/c.c), il parle de vitesse v par rapport au référentiel au repos :

(Réf. : ouvrage Einstein* de Jacques Merleau-Ponty-Editions de 1993 chez Flammarion).

Selon ce livre qui relate les conditions de l'œuvre scientifique, la notion de référentiel au repos était néanmoins indispensable, le but étant de montrer que le mouvement rectiligne et uniforme d'un corps par rapport à l'espace absolu devait être tout-à-fait indiscernable du repos et de tout autre mouvement rectiligne et uniforme du même corps. Extrait citation :

[...]Il lui suffisait pratiquement d'admettre, par convention, que le Soleil et 3 étoiles fixes convenablement choisies sont un repère adéquat de l'espace absolu et que les mouvements des planètes définissent une horloge absolue. [...]

 

Selon moi, le fait concret que cette approximation sur le référentiel de vitesse nulle ne soit pas mise en défaut par les applications numériques diverses, permet d' affirmer que si nous ne sommes pas le référentiel de vitesse nulle nous n'en sommes pas pour autant très éloignés... C'est une idée qui choque mais qui n'est en rien chez moi guidée par un quelconque héliocentrisme primitif.

Modifié par querleu
Orthographe
Posté

merci querleu,

 

je vais méditer sur le sujet.

 

Dans le cas des muons, on déduit de leur nombre élevé , "une durée de vie" plus longue, par rapport aux expériences du labo...je vais lire un peu sur le sujet

 

Merci

Posté
1)- Selon ma perception l'écoulement du temps existe, car si le temps ne s'écoulait pas tout serait figé : il n'y aurait aucune vie possible, ni pour l'Univers, ni pour nous.

 

A moins que ce ne soit l'inverse, la vie qui ferait s'écouler le temps... ;)

Posté
O.K., on peut dire que c'est la vie de L'Univers qui fait s'écouler le temps

 

Ou juste notre vie à nous, les vivants (au sens large). En notre absence, l'univers n'a pas besoin du temps. ;) Il est, c'est tout. :p

Posté
Ou juste notre vie à nous, les vivants (au sens large). En notre absence, l'univers n'a pas besoin du temps. ;) Il est, c'est tout. :p

Non, il est seulement parce qu'on le perçoit, donc en notre absence il n'y a rien :p

Et puis, même si il y a quelqu'un pour le voir, ce quelqu'un ne voit que sa rétine, c'est-à-dire lui-même, et pas au-delà...

C'est un peu comme ce que tu disais sur les particules qui n'existent pas, mais seulement existent des interactions avec des instruments de mesure !

Posté (modifié)

Notion de temps en rapport avec la taille

et le mouvement des objets . _________________

 

 

 

Choix des mouvements d' objets célestes observables dans l'Univers.

Tout autre choix d'objets, quelconque ou de la vie courante, ne modifierait en rien la démarche des physiciens pour la définition de l'unité de temps en rapport avec le phénomène observé(translation, rotation,...).

 

La Terre tourne autour du Soleil à la vitesse circonférentielle de 30 km/s, en première approximation car la trajectoire est en réalité une ellipse.

Le Soleil se trouve à 150 millions de km, ou 8mn.lumière de la Terre. C'est l'une des 100 milliards d'étoiles de notre Galaxie.

Dans notre Galaxie, l'étoile la plus proche est «*Proxima*», visible dans la Constellation du Centaure. Elle est à 4,22 années-lumière (AL), soit 270 000 fois plus éloignée de nous que notre Soleil (en km, cette distance est de 39 925 milliards).

Le diamètre de notre Galaxie, visible par la tranche la nuit sous le nom de «*Voie Lactée*», est de 100 000 AL. Notre Soleil est à 28 000 AL du centre de notre Galaxie, laquelle est en rotation autour de son centre, si bien qu'il faut 240 millions d'années à notre Soleil et son système planétaire pour en faire le tour à la vitesse circonférentielle de 250 km/s. A l'heure actuelle, on estime que notre Soleil a du effectuer une vingtaine de tours de galaxie.

 

La galaxie la plus proche de la nôtre est la galaxie d' «*Andromède*», du nom de la constellation dans laquelle on peut la repérer à l'œil nu par une nuit bien noire. C'est une galaxie spirale comme la nôtre, mais un peu plus grande (diamètre de 150 000 AL ).

Tout comme la nôtre, elle fait partie de l' «*Amas local*«* riche de 30 galaxies. Cet amas se déplace à la vitesse de 1000km/s. Elle ne nous donne pas l'image qu'elle a maintenant, mais celui qu'elle avait du temps des australopithèques, il y a 2 millions d'années, le temps que sa lumière nous parvienne ! Cette distance en km est de 19 milliards de milliards de km.

 

Il existe un nombre considérable d'amas de galaxies dans l'Univers, et, à l'échelle au-dessus des amas d'amas ! Au derniers comptage il y aurait 100 milliards de galaxies dans l'Univers observable, ce qui donne en étoiles 10 mille milliards de milliards d'étoiles. La taille de l'Univers observable correspond à un rayon de 13,6 milliards d'années d'AL, ce qui donnerait, dans l'hypothèse d'un Univers sphérique un diamètre total de 45 à 50 milliards d'AL.

 

 

Notion de temps en rapport avec la dimension de l'objet en mouvement.

Les unités de temps que nous avons choisi sur Terre : la durée de la rotation de la Terre sur elle-même s'imposait dès l'instant qu'elle rythmait notre vie, avec les périodes d'activité durant la journée.

Comme par ailleurs la durée de révolution de la Terre autour du Soleil était constante, elle a défini l'année égale à 365 jours.

Comme il fallait un peu de précision était tout de même indispensable, et que la base arithmétique 12 était de mise, la rotation totale a été divisée en 2 fois 12 heures pour chaque phase jour et nuit. Avec l'avènement des horloges, les minutes et les secondes ont affiné la précision, si bien que le système international a adopté la seconde comme unité du temps de la Mécanique.

 

On voit bien tout le côté arbitraire de ces unités de mesure. La question du temps scientifique est de tout autre nature. Les scientifiques qui cherchent à découvrir des Lois universelles, ont intérêt à exprimer les lois mathématiques des phénomènes physiques qu'ils étudient sous une forme addimensionnelle, en faisant en sorte que le temps soit le ratio d'une dimension caractérisant le mieux le phénomène, divisée par la vitesse la plus significative : l'exemple trivial d'un objet en mouvement de translation, ayant sa longueur L alignée avec son vecteur vitesse V, donne pour le choix du temps T , T = L/V.

A titre d'exemple, en mécanique des fluides les nombres addimensionnels de Reynolds et de Froude résultent de démarches analogues.

 

Ainsi, si l'on pouvait regarder la Terre se déplacer sur son orbite à partir d'une position très éloignée de celle-ci, à partir de Pluton par exemple, à raison de 30 km/s, on constaterait que la perception de ce mouvement est liée au temps que met la Terre à parcourir son propre diamètre, c'est-à-dire le ratio 12 734/30 = 424 secondes, ou 7mn44s ; en effectuant cette observation, l'unité de temps T choisie serait de 424 s. Pour prendre l'exemple plus accessible du mouvement apparent de notre Soleil, compte-tenu du diamètre apparent de notre Astre vu de la terre qui est de 30', et sachant que les 360° de la rotation sont effectués en 24 h.60 mn/h = 1440 mn, les 30' sont effectuées en 1440.0,5/360 = 2 mn, ou 120 s, qui seraient en ce cas la durée de l'unité de temps.

 

Si maintenant nous étions en mesure d'observer la translation dans l'espace de notre Galaxie à partir des Amas les plus proches (ou à partir de la galaxie d'Andromède, notre proche voisine), à condition de vivre éternellement pour ainsi dire, nous constaterions que le temps mis à parcourir son propre diamètre est de 100 000 AL/ 1000 km/s = 9,46.1012 . 105 / 103 = 9,46. 1014 s = 3.107 années =

30 millions d'années.

 

Nota : si l'on étudiait, non pas le mouvement de translation, mais le mouvement de rotation de notre Système Solaire autour du centre de notre Galaxie, nous serions amené à choisir T = 240 millions d'années, conformément à la durée de cette révolution.

Ce même type de calcul peut être mené pour un électron en orbite autour du noyau atomique, mais nous aurions un choix d'unité de temps T qui s'exprimerait en nanosecondes.

 

Etc...

Modifié par querleu
Posté
Non, il est seulement parce qu'on le perçoit, donc en notre absence il n'y a rien :p
Tu confonds être et exister...

 

Pour le temps, la question de fond est donc relative à son être. Selon certaines ébauches de théories quantiques de la gravité (comme celle de Rovelli), le temps ne serait pas nécessaire. Il n'aurait donc qu'une ex-istence, "pour nous", mais pas de réalité "en soi"...

Posté (modifié)
Bonsoir, il y a un mois, j'ai vu un documentaire sur la relativité génerale d'Albert Einstein , qui dit que la gravité est dû à la déformation du tissu espace temps ... Ok en imaginant un tissu qu'on déformerait en y plaçant une masse ... Mais quelque chose me titille l'esprit

 

J'ai fais un dessin sous paint ( rigoler, la j'interdis pas xD )

 

Si la masse déforme le tissu, dans le documentaire , le commentateur dit qu'on tombe dans les "courbes" de l'espace-temps, alors pour quoi sommes nous retenu au pôle sud ? Vous allez comprendre avec le dessin.

 

 

 

Comme un précipice, nous " tombons " dans le creux, alors pourquoi le bonhomme au pôle sud n'est pas attirer par cette courbe ?...

 

Merci beaucoup d'avance... ( les petits traits noire sont des bonshommes, la boule est la terre, la ligne l'espace-temps. )

 

 

Ca fait partie du complot communiste mondial, ton truc. La vérité :

 

http://www.holoscience.com/news.php?article=89xdcmfs

 

(c'est pour rire, hein)

Modifié par jarnicoton
  • 3 mois plus tard...
Posté (modifié)

Bonsoir quelqu'un peut-il me dire si puisque le temps s'écoule plus lentement a la surface d'un bulding qu'au niveau de la mer alors l'espace est plus réduit a la surface de la terre qu'au niveau d'un bulding donc la courbure est une sphére enfaite ? c'est un peu comme un mini trou noir en deux dimensions?

Enfaite je me disais est-ce que par la meme occasion l'espace est plus réduit a la surface de la terre qu'en alititude? et si oui alors cela crée-t-il un vide de temps qui ferai qu'on tomberait ou un vide de matière?

Merci pour vos réponses et désolé si je parrais totalement a coté de la plaque pardonnez moi :s Je me posais la meme question.

Modifié par slamboy

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