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Lumière?


Fitz

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Jeff Hawke, faudra que tu m'expliques d'où sort la mécanique quantique, l'équation de Schrödinger et tout le bazar si ce n'est en considérant qu'une particule est une onde - plus exactement un paquet d'onde. Et c'est à partir de ce formalisme qu'on arrive "naturellement" à la quantification des niveaux d'énergie.

 

ChiCyg, si la physique quantique se nomme quantique, et non ondulatoire, ce n'est pas pour rien...

 

Les histoires d'ondes et de champs appartiennent encore au domaine de la physique "classique", et la rupture a bien été introduite avec les quanta (comme dit précédemment, par Planck pour la quantum d'action, Einstein pour l'hypothèse des photons, et Bohr pour son modèle d'atome de 1913). Ce n'est qu'ultérieurement que de Broglie, puis Schrödinger introduisent la vision ondulatoire de la matière...

 

Un peu avant, Bohr avait commencé d'élaborer le fructueux concept de "complémentarité" (qu'il faut préférer à dualité, qui est par trop imprécis et ambigu), en prenant au sérieux l'hypothèse des photons d'Einstein (rappelons ici qu'Einstein, s'il a eu une intuition géniale avec l'effet photoélectrique, ne croyait pas vraiment à l'existence des photons :o, continuant d'affirmer que la lumière était une onde, et considérant les photons comme une sorte d'artifice de calcul pour expliquer l'effet photo électrique...Ce sont les Max Born, Niels Bohr, et autres Wolfgang Pauli qui l'ont pris au mot avec ces photons, se faisant au passage accuser de régresser à la conception newtonienne de la lumière !!).

 

 

Tout ça n'explique pas l'onde électrique que suit une onde magnétique que suit une onde électrique etc. dans un isolant qu'est le vide.
Fitz, je ne comprends pas ta démarche, que je pourrais comparer à quelqu'un qui voudrait comprendre les système (compliqué !) de Ptolémée avant d'avoir compris celui, plus simple et plux exact, de Copernic...

 

Il n'y a pas de champ électrique ou de champ magnétique (*) : Il y a des photons...ceux-ci sont échangés entre des électrons qui, sous l'effet des variations de la grandeur énergie qui leur est associée, sautent d'un endroit à l'autre dans un matériau conducteur.

 

Et dans le vide, ben il y a des photons...qui attendent de rencontrer leurs électrons, pour que l'on prenne conscience de leur existence...

 

 

(*) Ca n'empêche pas cette modélisation des champs magnétiques et électriques d'être utilisée pour des cacluls pratiques... Mais physiquement, ce sont en quelque sorte des fariboles...;)

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Il n'y a pas de champ électrique ou de champ magnétique (*) : Il y a des photons...ceux-ci sont échangés entre des électrons qui, sous l'effet des variations de la grandeur énergie qui leur est associée, sautent d'un endroit à l'autre dans un matériau conducteur.

 

 

(*) Ca n'empêche pas cette modélisation des champs magnétiques et électriques d'être utilisée pour des cacluls pratiques... Mais physiquement, ce sont en quelque sorte des fariboles...;)

 

Voilà qui semble audacieux, car il s'agit de mesures réelles, donc si je te lis bien, le photon présente deux aspects différents de la même chose ? :b:

Et ces deux aspects sont perpendiculaires, tout ça est mesuré et prouvé.

 

Jeff, je me demande si ta perception du photon n'est pas restreinte aux "grains de lumière" et tout ce qui dépasse une certaine énergie ?

 

Il suffit de parcourir la gamme du spectre électromagnétique pour voir qu'à faible énergie nous percevons ce qui ressemble à une onde ou alors à une particule de masse infime en oscillation, " diluée" sur des distances qui peuvent atteindre la taille de l'univers, pour arriver, en augmentant l'énergie, à quelque chose qui possède toutes les caractéristiques d'une particule (rayons x).

Posté
Il suffit de parcourir la gamme du spectre électromagnétique pour voir qu'à faible énergie nous percevons ce qui ressemble à une onde ou alors à une particule de masse infime en oscillation, " diluée" sur des distances qui peuvent atteindre la taille de l'univers, pour arriver, en augmentant l'énergie, à quelque chose qui possède toutes les caractéristiques d'une particule (rayons x).

 

Oui, tout ça ce sont bien des photons...;)

 

Le terme de "grain" de lumière peut-être trompeur, quand ils ont l'heur de se répandre, en se diluant "énergétiquement", sur l'ensemble de l'univers connu...

Posté
Ce n'est qu'ultérieurement que de Broglie, puis Schrödinger introduisent la vision ondulatoire de la matière...
Et alors ? Cette "vision ondulatoire" n'est plus valide ? Les électrons n'interfèrent plus ? :cool:
rappelons ici qu'Einstein, s'il a eu une intuition géniale avec l'effet photoélectrique, ne croyait pas vraiment à l'existence des photons , continuant d'affirmer que la lumière était une onde, et considérant les photons comme une sorte d'artifice de calcul pour expliquer l'effet photo électrique...
Je ne sais pas d'où tu sors ça. Donc il a eu le prix Nobel pour un "artifice de calcul". :?:

 

Peut-être pour répondre à Fitz, le grand Louis de Broglie qui écrit :

Cette hypothèse est la base de notre système : elle vaut, comme toutes les hypothèses, ce que valent les conséquences qu'on en peut déduire.

Tout est dit.

Posté
Et alors ? Cette "vision ondulatoire" n'est plus valide ? Les électrons n'interfèrent plus ? :cool:
Les électrons interfèrent toujours. Ce qui n'est plus valide, c'est cette vision de champ électrique et magnétique, et plus généralement la conception de la lumière comme une onde. Ce sont des particules, dotées de caractéristiques de type ondulatoire.

 

Je ne sais pas d'où tu sors ça. Donc il a eu le prix Nobel pour un "artifice de calcul". :?:

Il a eu le prix Nobel pour avoir décortiqué le phénomène photoélectrique, au moyen notamment de l'hypothèse photon.

 

Pour le débat sur les photons et la nature d'onde de la lumière, il en est plusieurs fois question dans sa correspondance avec Max Born (il faudrait que je retrouve des références précises), et dans le débat avec Bohr. Au sujet de ce dernier, je réalise qu'il n'a accepté que tardivement les photons, contrairement à ce que je laisse entendre dans mon post précédent. :cool:

Posté
Ce qui n'est plus valide, c'est cette vision de champ électrique et magnétique, et plus généralement la conception de la lumière comme une onde. .
Ce n'est plus peut-être plus valide, mais ça permet de comprendre pas mal de choses : sans cette "vision" difficile de concevoir un LHC ou un télescope … Je re-cite de Broglie qui dit cela mieux que moi : "elle vaut, comme toutes les hypothèses, ce que valent les conséquences qu'on en peut déduire."
Ce sont des particules, dotées de caractéristiques de type ondulatoire.
Ou alors, ce sont des ondes dotées de caractéristiques de type corpusculaire. :be: :be:
Posté

Bonjour,

 

Les électrons interfèrent toujours. Ce qui n'est plus valide, c'est cette vision de champ électrique et magnétique, et plus généralement la conception de la lumière comme une onde. Ce sont des particules, dotées de caractéristiques de type ondulatoire.

 

Comme je le disais plus haut: à chaque théorie son domaine d'application; dans le monde macroscopique les équations de Maxwell sont parfaitement adaptées et justes (dans le sens où elles permettent de reproduire ce que l'on observe et de prédire le résultat d'une expérience). Au niveau microscopique les notions de champ électrique et magnétique ne s'appliquent plus.

 

Sinon pour la nature ondulatoire ou corpusculaire de la lumière, le débat sera sans fin car la question est mal posée. C'est pour cela que la notion de quanton évoquée par Jeff Hawke et proposée au départ par Jean-Marc Levy-Leblond est intéressante, car elle indique bien qu'on n'a ni à faire à une particule ni à une onde. On a un objet quantique dont les caractéristiques sont à la fois celle d'une onde et celle d'une particule. La difficulté vient du fait qu'on ne peut pas (du moins moi je n'y arrive pas) se représenter mentalement un tel objet.

 

Dominique

Posté

Newton est dépassé, Einstein appris le dessus. Pourtant on utilise toujours la théorie de la gravitation universelle à l'échelle d'une système solaire, stellaire, voir parfois dans les amas de galaxies! De même on peut toujours décrire la gravitation comme une force "à l'ancienne" et non une déformation de l'espace lorsque l'on est dans ces cas là.

 

De même je peux très bien essayer de comprendre le système de Ptolémée (ou celui de Copernic, presque aussi faux que celui de Pto' à notre époque) bien qu'il soit faux. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait au premier semestre pour un dossier sur la révolution copernicienne.

 

Et là Jeff tu va vraiment loin. Les lois que tu considère comme "dépassées" ne datent pas du moyen-age, et elles peuvent encore et toujours décrire le monde avec une précision extrême. De plus pour la plupart elles ne sont pas considérées comme des théories erronées mais des approximations des théories nouvelles à une certaine échelle, de même qu'un développement limité est une approximation (parfois d'une précision étonnante) d'une fonction plus compliquée.

 

La représentation d'une onde électromagnétique comme une succession d'ondes électriques et magnétiques, que ce soit une notion dépassée ou pas m'intéresse, et je veux la comprendre telle qu'elle a été formulée.

 

J'aime beaucoup les débats de philosophie des sciences, mais là j'aimerais juste connaitre la réponse à mes questions.

Posté
On a un objet quantique dont les caractéristiques sont à la fois celle d'une onde et celle d'une particule. La difficulté vient du fait qu'on ne peut pas (du moins moi je n'y arrive pas) se représenter mentalement un tel objet.
Oui, c'est normal de ne pas y arriver, d'une part parce c'est quelque chose hors de nos représentations classiques, dans lesquelles un extérieur "objectif" se trouverait en face de nous, alors qu'en fait nous sommes intriqués à la réalité observée (ce machin, le quanton, n'a pas d'existence concevable, en dehors de nos prises de mesure), et d'autre part, nous n'avons pas (encore ?) le langage qui permettrait de construire cette nouvelle réalité...

 

C'est un point qui est abordé dans la manuscrit de 1942 d'Heisenberg, j'en dirai deux mots dans la suite du fil consacré à ce bouquin...

 

Newton est dépassé, Einstein appris le dessus. Pourtant on utilise toujours la théorie de la gravitation universelle à l'échelle d'une système solaire, stellaire, voir parfois dans les amas de galaxies! De même on peut toujours décrire la gravitation comme une force "à l'ancienne" et non une déformation de l'espace lorsque l'on est dans ces cas là.
Certainement, mais ta question initiale portait sur la compréhension...

 

On ne saurait comprendre la gravité en s'appuyant sur la théorie de Newton, de même tu ne pourras pas comprendre le photon en te basant sur les théories de Maxwell.

 

De même je peux très bien essayer de comprendre le système de Ptolémée (ou celui de Copernic, presque aussi faux que celui de Pto' à notre époque) bien qu'il soit faux. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait au premier semestre pour un dossier sur la révolution copernicienne.

Ou, mais encore une fois, si tes interrogations portent sur ce qui se passe vraiment dans le système solaire, ce n'est pas dans Ptolémée que tu auras une explication satisfaisante.

 

Les lois que tu considère comme "dépassées" ne datent pas du moyen-age,
Le temps ne fait rien à l'affaire...;)

 

et elles peuvent encore et toujours décrire le monde avec une précision extrême.
Décrire, mais pas expliquer.
Posté

Dois-je te rappeler que la mécanique quantique et la relativité générale ont aussi trouvé leurs limites? Ce sont donc des théories dépassées...

 

Maxwell c'est ce que je vais étudier en cour en licence, si tu ne veux pas ou ne peux pas m'expliquer la physique de Maxwell, n'essaye pas de me persuader de ne pas m'y intéresser.

Posté
Dois-je te rappeler que la mécanique quantique et la relativité générale ont aussi trouvé leurs limites? Ce sont donc des théories dépassées...
Ben non, puisqu'on n'a pas encore de théorie pour les dépasser...:cool: A ce jour, ce sont les meilleures théories dont on dispose. Dommage qu'elles soient incompatibles. :confused:

 

n'essaye pas de me persuader de ne pas m'y intéresser.
:be: Mais je m'en tape moi, que tu étudies ou pas Maxwell. Je te donnais juste mon avis sur le fait que ce n'est pas ça, ta question initiale...

 

L'électromagnétisme, c'est le photon, et ce n'est pas Maxwell qui pourra t'éclairer là-dessus, c'est tout. :cool:

Posté

...

 

Je pensais vraiment pas qu'on puisse troller comme ça sur des questions de physique. Jeff, si ça ne te dérange pas, n'interviens plus. J'aime beaucoup tes interventions mais pas sur ce fils.

Posté

Ah ben oui mais non ! Jeff a un point de vue intéressant, et comme tout le monde n'est pas d'accord, ça donne lieu à des débats que j'aime bien suivre.

Posté

Fitz, franchement, dire de Jeff qu'il est un troll, fallait oser !! :mad:

il essaie gentiment de t'aider et tu l'envoies bouler :b: :b:

 

tu es étudiant donc demandes à tes maîtres de conférences... ils sont là pour cela :rolleyes:

 

et ceci est un fil et non un fils (de discussion) ;)

Posté
Ah ben oui mais non ! Jeff a un point de vue intéressant' date=' et comme tout le monde n'est pas d'accord, ça donne lieu à des débats que j'aime bien suivre.[/quote']

Autant je te comprend Fitz, autant Bruno a entièrement raison:)

Invité akira
Posté

Décrire, mais pas expliquer.

 

Si tant est qu'un theorie peut faire autre chose que decrire ... Mais c'est un autre debat :be:

Posté
Au niveau microscopique les notions de champ électrique et magnétique ne s'appliquent plus.

Dominique

 

Bon, j'ai consulté le calendrier et nous ne sommes pas le 1er avril.

 

Pourrais-tu expliquer ce qui se passe entre particules chargées sans les notions de champ électrique et de champ magnétique ? :b:

Posté

Bonjour,

 

Bon, j'ai consulté le calendrier et nous ne sommes pas le 1er avril.

 

Pourrais-tu expliquer ce qui se passe entre particules chargées sans les notions de champ électrique et de champ magnétique ? :b:

 

Comme toujours, il est difficile de parler de physique dans un post de quelques lignes sans faire de raccourci, d'où ta surprise je pense. Je vais essayer de clarifier.

 

Si on prend 2 particules chargées, disons un électron et un positon, raisonnablement éloignés l'un de l'autre pour qu'ils ne s'annihilent pas, on peut calculer le champ électromagnétique associé à chacune d'entre elles et tout ce qui en découle, on va voir que les deux particules exercent une force attractive l'une sur l'autre, c'est le domaine d'application des équations de Maxwell.

 

Par contre si l'on fait interagir ces deux particules l'une avec l'autre à relativement basse énergie, au moyen d'un collisionneur de particules, l'électron et le positon vont s'annihiler en formant un photon virtuel qui va par exemple redonner un électron et un positon dans l'état final (ce n'est pas le seul état final possible). Il s'agit là d'un phénomène purement électromagnétique qui n'est pas décrit par les équations de Maxwell.

 

Si on monte l'énergie de collision pour se rapprocher de 90 GeV, la particule échangée lors de la collision sera de manière non distinguable un photon virtuel ou un boson intermédiaire Z également virtuel, on sera alors en plein dans le domaine électrofaible où il y a unification entre la force électromagnétique et la force faible. Pour faire les calculs on passera alors par le formalisme de Feynman et on parlera encore moins de champs électriques et magnétiques.

 

Pour moi le champ électromagnétique engendrée par des particules isolées est du domaine du macroscopique alors que les interactions fondamentales entre des particules élémentaires sont du domaine microscopique, mais je reconnais que c'est une vision réductrice guidée par ma vision de physicien des particules.

 

A+,

 

Dominique

Posté
Je pensais vraiment pas qu'on puisse troller comme ça sur des questions de physique.
Pour toi, troller, c'est répondre dans un sens qui ne te convient pas ?

 

Jeff, si ça ne te dérange pas, n'interviens plus.
Désolé Fitz, mais ce fil ne t'appartient pas, et j'y interviendrai aussi longtemps que je le souhaiterai, j'y suis dans le sujet de ta question initiale, et mes propos, autant que je puisse en juger, sont courtois et non hors charte.

 

Pouyr revenir sur ta question de comprendre sur le fond en te basant sur une théorie qui a été "dépassée" (cela n'est pas péjoratif, cela veut dire que notre connaissance a franchi un cran de plus), je vais à nouveau tenter une comparaison avec la gravité.

 

Si quelqu'un veut comprendre "comment ça marche" en se cantonnant à la vue d'Isaac, ça ne va pas le faire. Newton va lui dire qu'il y a des forces, inversement proportionnelles à la distance, etc...et le gus de dire, oui, je sais, mais pourquoi ? Comment ? Et là, Newton dit "I don't make any hypothesis" (il a du le dire en latin), il n'en sait rien, et voilà...

 

Plus tard viendront d'autres Newtons, des Maxwell, Lorentz, Einstein,... et on comprendra un peu mieux...en "dépassant" Newton.

 

 

Si tant est qu'un theorie peut faire autre chose que decrire ... Mais c'est un autre debat :be:
A chaque nouvel approfondissement, on repousse l'explication en décrivant plus profond. Les niveaux antérieurs sont alors expliqués (l'attraction des masses expliquée par la courbure de l'espace-temps par exemple, la RG décrivant cette courbure).

 

Pour moi le champ électromagnétique engendrée par des particules isolées est du domaine du macroscopique
Mais justement, il n'y en a pas... :cool:

 

C'est une représentation que l'on se fabrique, macroscopiquement, pour rendre compte des résultats de ce qui se passe au niveau microscopique (le rififi entre particules).

Posté

Toujours est-il que personne ne veut répondre à la question que j'ai posé sur la lumière d'après Maxwell...

Posté

Bonjour,

 

 

Mais justement, il n'y en a pas... :cool:

 

C'est une représentation que l'on se fabrique, macroscopiquement, pour rendre compte des résultats de ce qui se passe au niveau microscopique (le rififi entre particules).

 

Totalement d'accord :p

 

Dominique

Posté
Toujours est-il que personne ne veut répondre à la question que j'ai posé sur la lumière d'après Maxwell...

 

Il est possible que la plupart des intervenants n'aient pas bien compris ta question. Tu devrais essayer de la reformuler avec plus de précision.

 

En tout cas, moi ce que j'en ai compris, je t'y ai répondu : Tu n'auras pas d'explication physique de la théorie de Maxwell, parce qu'il n'y en a pas. ;)

Posté
Désolé Fitz, mais ce fil ne t'appartient pas, et j'y interviendrai aussi longtemps que je le souhaiterai, j'y suis dans le sujet de ta question initiale
Mouais, mais c'est Fitz qui a ouvert cette discussion et la règle du jeu est aussi d'essayer de répondre au problème qu'il pose.
Toujour est il que l'onde lumineuse est sensés pouvoir être expliquée comme une onde magnétique, qui provoque une onde électrique et ainsi de suite.
On ne peut pas dire que l'onde électrique provoque une onde électrique, qui ...

 

L'électricité a d'abord été étudiée avec des charges électriques immobiles qui provoquent des forces. D'où les notions de champ, de potentiel, ...

 

Ensuite force est de constater que le mouvement de charges électriques provoque des phénomènes magnétiques et que les phénomènes électriques et magnétiques sont étroitement liés.

 

Tout cela a abouti aux équations de Maxwell. Dans le vide (là où il n'y a ni charges ni courants) ces équations se simplifient, sont (presque) symétriques si on échange champ magnétique et champ électrique et ont donc pour solution une onde électromagnétique se déplaçant à la vitesse de la lumière qui propage à la fois un champ magnétique et un champ électrique.

 

Ca tombe bien parce que ça explique bien beaucoup des propriétés des ondes électromagnétiques ... :cool:

Ce qui me dérange c'est que l'électricité ne se propage que dans les conducteurs et le magnétisme à travers des conducteurs particuliers! Que je sache le vide est considéré comme un excélant isolant.
D'une part des charges électriques se déplacent dans le vide : des protons, des électrons dans le vent solaire, des électrons dans un tube cathodique, ... D'autre part, une chose est le déplacement de charges électriques (qui sont effectivement facilitées dans les conducteurs) et autre chose la propagation d'un champ électrique ou magnétique qui a lieu aussi dans le vide. Le vide "n'arrête" pas un champ magnétique ou un champ électrique.

 

Est-ce que je réponds (un peu ;) ) à tes questions ?

Posté

Comme toujours, il est difficile de parler de physique dans un post de quelques lignes sans faire de raccourci, d'où ta surprise je pense. Je vais essayer de clarifier.

 

Merci pour cette réponse qui rejoint ma réflexion après post (post post ou post scriptum :cry:), car si au départ je pensais également au champ électrostatique, j'ai réalisé (trop tard) qu'une particule ne devait probablement pas pouvoir être considérée comme se trouvant idéalement au repos.

 

 

Si on monte l'énergie de collision pour se rapprocher de 90 GeV, la particule échangée lors de la collision sera de manière non distinguable un photon virtuel ou un boson intermédiaire Z également virtuel, on sera alors en plein dans le domaine électrofaible où il y a unification entre la force électromagnétique et la force faible. Pour faire les calculs on passera alors par le formalisme de Feynman et on parlera encore moins de champs électriques et magnétiques.

 

Cet échange de particule virtuelle m'a toujours laissé dubitatif, surtout dans des interactions e- e- (diffusion ?) où il est dit qu'un photon est échangé sans définir la particule émettrice, ou alors ce photon apparaît à l'interface des champs, ce qui nous ramène à la case départ...

Posté

La représentation d'une onde électromagnétique comme une succession d'ondes électriques et magnétiques, que ce soit une notion dépassée ou pas m'intéresse, et je veux la comprendre telle qu'elle a été formulée.

 

J'en profite pour souligner que cette interprétation "classique" de l'onde électromagnétique est toujours représentée par 5aa580bd7039f_Onde_lectromagntiqueb.jpg.09c8921cbc6c606f5aa9ae520fa4d3f2.jpg http://www.google.be/imgres?imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/90/Onde_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique.png&imgrefurl=http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Onde_%25C3%25A9lectromagn%25C3%25A9tique.png&h=416&w=886&sz=10&tbnid=pltc_2xQVGHDlM:&tbnh=69&tbnw=146&prev=/images%3Fq%3DOnde%2Belectromagnetique&hl=fr&usg=__0NB73sgMzN0yjyTvc9tbrOoZpio=&ei=FXuGS6HfLNjNjAfW-oC6Dw&sa=X&oi=image_result&resnum=5&ct=image&ved=0CB0Q9QEwBA

qui montre les deux ondes en phase, or si une onde engendre l'autre elles devraient être déphasées, non ?

Je suis également un peu perdu là.

Posté
Bonjour,

 

 

 

Comme je le disais plus haut: à chaque théorie son domaine d'application; dans le monde macroscopique les équations de Maxwell sont parfaitement adaptées et justes (dans le sens où elles permettent de reproduire ce que l'on observe et de prédire le résultat d'une expérience). Au niveau microscopique les notions de champ électrique et magnétique ne s'appliquent plus.

 

Sinon pour la nature ondulatoire ou corpusculaire de la lumière, le débat sera sans fin car la question est mal posée. C'est pour cela que la notion de quanton évoquée par Jeff Hawke et proposée au départ par Jean-Marc Levy-Leblond est intéressante, car elle indique bien qu'on n'a ni à faire à une particule ni à une onde. On a un objet quantique dont les caractéristiques sont à la fois celle d'une onde et celle d'une particule. La difficulté vient du fait qu'on ne peut pas (du moins moi je n'y arrive pas) se représenter mentalement un tel objet.

 

Dominique

 

Pour autant que je sache, la notion de quanton a été proposée au départ par Mario Bunge.

 

Dodgson

Posté

Citation :

 

«*C'est bien cela le problème : l'atome n'est pas schizophrène, ce n'est ni une onde ni un corpuscule au sens classique, ce sont nos idées, nos mots, nos têtes qu'il faut changer. L'atome est un être quantique à part entière. La description de son état se fait par une fonction d'onde ou amplitude de probabilité qui évolue de façon bien déterminée dans le temps. Et cet être quantique, dans des conditions expérimentales données, pourra apparaître à des esprits initiés seulement aux concepts classiques soit comme une onde soit comme un corpuscule newtonien, ce qui semble paradoxal.

Il est complètement faux de parler de dualité «*onde-corpuscule*» en sous-entendant que la physique est tantôt l'un tantôt l'autre. Nous venons de voir des états où le même objet physique apparaît sous des formes proches de l'une ou de l'autre de ces limites. Mais il y en a beaucoup d'autres ! On sait fabriquer expérimentalement des états quantiques bien définis qui ne sont ni onde, ni corpuscule. Ces états sont appelés des états comprimés. Quantiquement, ils ont une existence et une légitimité parfaitement normales.*»

Jean-Louis Badevant, «*12 Leçons de Mécanique quantique*», Vuibert, 2006 (page 40).

 

Remplacez «*atome*» par «*quanton*», et vous retombez sur la discussion en cours.

 

Dodgson

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