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Au revoir M. Gicquel


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Bonjour Jean-Marc, :)

 

Merci d'évoquer la mémoire de Roger Gicquel, un des très grands présentateurs du journal télévisé de vingt heures sur TF1 durant les années soixante-dix. :)

 

Voici, toujours sur le site de l'Institut National de l'Audiovisuel (INA) comment Roger Gicquel dans le journal télévisé de vingt heures sur TF1 le 17 janvier 1977 évoque très lucidement l'ouverture du procès de la cour d'assises de Troyes (Aube) le lendemain où l'on doit juger Patrick Henry, coupable d'avoir enlevé puis assassiné le jeune Philippe Bertrand, âgé de huit ans seulement...

 

http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/CAA7701475301/assises-de-troyes.fr.html

 

 

Le verdict de la Cour d'Assises de l'Aube sera rendu le 20 janvier 1977. Le verdict de cette Cour d'Assises stupéfiera la France : Patrick Henry, défendu par l'avocat Robert Badinter, échappe à la peine de mort et est seulement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

 

Quelques années plus tard on en apprend un peu plus sur le délibéré de cette Cour d'Assises : il fallait huit voix sur douze pour envoyer Patrick Henry à la guillotine, or il n'y en a eu que sept... Et encore quelque années après trois des neuf jurés populaires (sans compter les trois magistrats) ont reconnu qu'ils n'avaient pas voté la peine de mort, non pas suite aux plaidoiries de Robert Badinter (qui se vantait partout d'avoir sauvé la tête de l'accusé), mais suite à une intervention publique de l'évêque de Troyes qui avait indiqué que selon lui un chrétien ne pouvait pas voter pour une peine de mort...

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

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